Tandis que l'appareil photo qui aurait pu appartenir au célèbre alpiniste disparu George Mallory suscite toujours toutes les convoitises, Fukamachi entreprend de suivre en tant que photographe l'ascension clandestine de Habu Jôji sur la face Sud Ouest de l'Everest, en hiver et sans oxygène !! Habu accepte uniquement à la condition qu'ils n'aient plus de contacts une fois l'ascension commencée et que chacun se débrouille. Fukamachi rejoint alors Habu pour la période d'acclimatation à l'altitude où il va en apprendre un peu plus sur ce mystérieux et fascinant personnage et peut-être également sur lui-même !
He began to work as assistant of the late mangaka Kyota Ishikawa. He made his manga debut in 1970 with Kareta Heya (A Desiccated Summer), published in the magazine Young Comic. From 1976 to 1979, he created several hard-boiled comics with the scenarist Natsuo Sekigawa, such as City Without Defense, The Wind of the West is White and Lindo 3. From 1984 to 1991, Tanigushi and Natsuo Sekigawa produced the trilogy Bocchan No Jidai. In the 1990s, he came up with several albums, among which Aruku Hito (歩くひと), Chichi no koyomi (The Almanac of My Father), and Keyaki no ki. In 2001, he created the Icare (Icaro) series on texts by Mœbius. Jirô Taniguchi gained several prizes for his work. Among others, the Osamu Tezuka Culture Award (1998) for the trilogy Bocchan No Jidai, the Shogakukan prize with Inu wo Kau, and in 2003, the Alph'Art of the best scenario at the Angoulême International Comics Festival (France) for Harukana Machi-E. His work has been translated in many languages.
Far from the violent storylines often associated with the manga, Taniguchi has developed a very personal style, more adult. Along with other writers, like Tsukasa Hōjō, his comics focus more on the Japanese society and culture, with a subtle analysis of its customs and habits.
The crime storyline is wrapped up and the origin of the mystery camera is revealed in the opening chapters, clearing the way for the start of Habu's climactic solo assault on Everest's southwest face without supplementary oxygen. Will photojournalist Fukamachi survive his decision to try to document the feat by following Habu up the mountain? Enthralling!
The series is finally reaching its climax and it is beginning to feel that all the trouble and adventure so far was not just for the sake of thrill, but for something far more.
During the 1924 British Mount Everest expedition, Mallory and his climbing partner Andrew "Sandy" Irvine both disappeared on the North-East ridge during their attempt to make the first ascent of the world's highest mountain. Mallory's ultimate fate was unknown for 75 years, until his body was discovered on 1 May 1999 by an expedition that had set out to search for the climbers' remains. Name tags on the body's clothing bore the name of "G. Leigh Mallory". The body was well preserved, due to the mountain's climate. A brass altimeter, stag-handled lambsfoot pocket knife with leather slip-case and an unbroken pair of snow-goggles were recovered from Mallory's corpse. The team could not, however, locate the camera that the two climbers took to document their final summit attempt. Experts from Kodak have said that if a camera is ever found, there is some chance that its film could be developed to produce printable images.
The 5 part manga series "The summit of the Gods", is about this camera. It follows Makoto Fukamachi, a photographer who finds a camera supposedly belonging to Mallory, and goes on a mountain-climbing adventure along with his friend Habu Joujii.
This series was exhilarating, adventurous, suspenseful. An absolutely wonderful mountaineering epic. I was engrossed from start to finish, and I didn't want it to end.
The art was also marvelous. Many readers don't like Manga, because they associate it with big eyes and big mouths. But this wasn't like that at all. The art couldn't be more realistic. It felt like the most breathtaking, thrilling mountaineering movie I've ever seen.
I'm never gonna climb Everest; I'm never going to go mountain climbing, period. This amazing manga about mountain climbing lets me experience Everest vicariously.
La nuda roccia respira i venti della stratosfera… In questa gelida atmosfera il tempo sembra fermarsi, avvolto nell’abbraccio della neve. (20)
Il vento soffiava sulla tenda… Forse, in quell’istante delle imponenti divinita’ induiste scendevano dal cielo… … danzando tra le correnti atmosferiche. (72)
Non sono molti gli uomini degni di raggiungere quella vetta e parlare con il cielo… (129)
“Quando avrai scalato la parete sud ovest…” “... cosa pensi ti aspetti in cima?” “Niente.” (171)
La montagna era come un animale selvaggio… … un animale ululante… … con gli occhi spalancati nel buio della notte… … e Habu e Fukamachi si trovavano nel suo ventre. (286)
Fukamachi starts to get on my nerves in this one, although it's hard not to sympathize with his situation by volume's end. Though they are equally good, this volume is a little stronger than Vol 3. Taniguchi's knack for putting you right on the mountain alongside the climbers, and his descriptions of the preparations for Habu's climb itself are a true accomplishment. My teeth chattered during the brutal ice wall ascents despite being more than cozy under the covers on a +70F degree evening.
Ya casi estamos con éste gran manga, un tomito más y se acabó.
Éste cuarto tomo nos lleva al fin al Everest y a la proeza que está intentando conseguir el personaje de Habu. Aquí, el protagonista se encuentra al fin con aquél al que ha estado persiguiendo y consigue que le permitan seguirle hasta donde pueda para inmortalizar el momento.
El tomo se centra en la escalada (o el inicio de la misma) por parte de un periodista que está siguiendo a un escalador genial, una persona que se ha autoimpuesto una meta que quizás esté más allá de sus capacidades y por la que le veremos sufriendo.
Más allá de lo bien descrito que está el sufrimiento que conlleva una proeza de ésta magnitud, el tomo se mete mucho en la psique del periodista, un personaje que se encuentra a sí mismo (o empieza a hacerlo) cuando lo tiene todo en contra, cuando lo único que puede hacer es pensar en su vida y en lo que es importante para él.
Podría parecer que un tomo casi entero de alguien subiendo a una montaña se haría aburrido, pues sucede lo contrario, se convierte en un tramo apasionante de la historia, narrado con maestría y que te atrapa de principio a fin.
Les planches sont toujours aussi exceptionnelles et surtout celles en montagne. L'histoire suit son cours. On comprend aussi qu'Habu n'est pas l'homme désagréable, capable de laisser tomber qui que ce soit pour réussir ce qu'il entreprend. En effet, l'idée de base était qu'il réalise l'ascension hivernale de la face ouest de l'Everest en solitaire et sans oxygène. En donnant l'autorisation à Fukuyama de l'accompagner, Habu avait bien précisé néanmoins qu'en cas de problème, il n'interviendrait pas puisque cela compromettrait sa mission. Mais, lorsque Fukuyama se retrouve en difficulté, il n'hésite pas à descendre l'aider. Habu apparaît donc, dans ce tome, beaucoup plus sympathique. La description qui est faite de lui et de son mental pousse à l'admiration. Plus encore, on souhaite qu'il réussisse par tous les moyens. On veut réellement le voir accomplir ce pourquoi il a disparu pendant plus de 10 ans. En fait, ce tome est l'un des meilleurs de la série. Il est vraiment puissant et il pousse à l'introspection. Je recommande à nouveau cette série.
This entire review has been hidden because of spoilers.
C’est une ambiance totalement différente que nous offrent Taniguchi et Yumemakura dans cet avant dernier volet. Alors que l’enquête autour de l’appareil photo nous faisait découvrir de nombreux lieux ainsi eu de nombreux personnages, c’est un recentrage sur les deux personnages principaux qui est ici exécuté. Les deux alpinistes se retrouvent enfin seuls, face à eux-mêmes et surtout, face à la montagne. C’est une plongée époustouflante dans la psychologie humaine face à la solitude qui vous tient en haleine, tant par la justesse du propos que par la beauté du trait. La fin est proche, nous pouvons le sentir, mais la tension et la poésie du récit, elles, ne faiblissent pas. Il me tarde de me lancer dans le dernier volet de cette histoire, même si je préfèrerais qu’elle ne s’arrête jamais.
Story schon viel flüssiger als es wieder auf den Berg geht. Die Darstellung der Einsamkeit und mit dazu gehörigen Schwierigkeiten alleine so eine Leistung zu bringen ist glaubhaft dargestellt. Hätte nicht gedacht, dass man da so viel draus machen kann, aber da passiert innerlich im Charakter einiges.
Toujours aussi prenant. Le dénouement approche. En attendant le sommet, l’ascension a commencée. Le dessin est aussi éprouvant que la montagne est grandiose. Impressionnant de réalisme et d’immersion. En noir et blanc de surcroît.
So it seems like climbing Everest without oxygen might be tough… brutal volume that really brings the struggle to life and makes you feel every struggling breath. Can’t wait to see how this concludes.
Dans une histoire qui commence à traîner en longueur à mon goût, ce tome a satisfait mon envie de réponses et d'action ! Ne manque plus que la conclusion.
Avec le volume 4, on entre vraiment dans le vif du sujet. Le suspense est intense et la tension maximale. La quasi totalité du livre est consacrée à l'ascension de l'Everest par Habu et Fukamachi. Les deux personnages ont rendez-vous avec l'histoire et sont face à leur destin. Le fait que Habu réalise l'ascension en solitaire et que Fukamachi l'accompagne sans avoir le droit de rentrer en contact avec lui permet de raconter l'ascension de Habu sans qu'on ne le voie puisque c'est en fait Fukamachi qu'on suit. C'est très astucieux de la part de l'auteur et vivre les difficultés d'un alpiniste amateur crée une tension "secondaire" autour de lui et de son ascension alors que le principal enjeu est évidemment sur l'ascension de Habu. On se demande si Fukamachi va abandonner, si sa motivation sera suffisante alors qu'il n'est là qu'en tant que spectateur et en même temps on ne sait pas exactement dans quelles conditions grimpe Habu... Les deux personnages sont à quelques mètres l'un de l'autre et pourtant ils sont tous les deux seuls sur le toit du monde, seuls face à leurs démons et leurs angoisses. Quelles sont leurs motivations profondes ? Est-on toujours seul face à son destin ?
On s'identifie à Fukamachi qui commence à envisager d'abandonner vers 6 900 m alors qu'il voit bien que ce passage est une promenade de santé pour Habu.
Avec son personnage de photographe un peu raté, plus spectateur de sa vie qu'acteur, Fukamachi est autant agaçant qu'attachant.
Il s'accroche à un héros comme si l'aura d'Habu pouvait donner un sens à sa vie et pourtant il reste un boulet qui risque sa vie inutilement et fait prendre des risques aux autres.
Sans le vouloir aura-t-il une influence sur les actions de Habu ? Ce tome 4 est passionnant !
Le sommet des dieux est vraiment un manga exceptionnel. Il nous offre une excellente histoire d’aventure, captivante et poignante, illustrée par les traits de dessin précis et détaillé de Taniguchi. Ce dernier réussi littéralement à atteindre le sommet de son art car c’est un récit qui aborde ses deux thèmes préférés: la nature et la déambulation (cette fois à la verticale). Il y fait non seulement l’éloge d’un sport exceptionnel, l’alpinisme, mais nous présente aussi une réflexion sur la profondeur de la détermination humaine, qui nous pousse à nous découvrir en repoussant nos limites. Le récit est riche et fort car il est inspiré par des personnages réels. Un manga incontournable qui nous offre une lecture à la fois zen et vivifiante!