Syffo, Merlo, Cardù e Brindilla, quattro piccoli orfani, crescono nel podere della vedova Tarron, lungo le rive del Brune. Il loro mondo è "un'entità caotica da domare giorno per giorno", l'unica cosa su cui possono contare è una ciotola di minestra di rape la sera. Monelli selvaggi, costretti a lottare e a ingegnarsi in mille modi per sopravvivere, a modo loro sono felici. Fino a un soleggiato giorno d'estate dell'anno 621, quando a Corna-Brune giunge la notizia della morte del re Bai Solistero, primo e ultimo sovrano del Regno-Unificato. Ai quattro ragazzini sembra un evento lontano, che non potrà influire sulle loro vite. Ma anche loro si rendono presto conto che l'atmosfera in città si è fatta più cupa e violenta. È in questo clima che Syffo, sorpreso a rubare una frittella, per salvarsi si trova costretto a lavorare per il temutissimo Hesse, prima-lama dell'Alto-Brune. Sarà di volta in volta servitore, spia, apprendista chirurgo, conoscerà il carcere, la fuga, il tradimento. Accusato ingiustamente di stregoneria e di omicidio, non avrà che una scelta: abbracciare la dura vita del guerriero.
Chiariamo subito una cosa: il bambino di polvere non è un libro brutto, anzi, Patrick K.Dewdney scrive meravigliosamente, ha una prosa meravigliosa, minuziosa, spesso poetica. Non mi sento di dire che questo libro ha qualcosa che non va, perchè non è così, semplicemente per me è stato pesante, lungo e per niente dinamico. E' uno di quei libri in cui la storia ci viene raccontata dal suo protagonista e in questo caso lo fa non tralasciano nemmeno un momento delle sue giornate. Neanche il più insignificante.
Syffo, protagonista e narratore della storia, all'inizio del romanzo è un bambino di sei anni, un orfano cresciuto insieme ad altri tre come lui: Merlo, Cardù e Brindilla. I quattro vivono la loro esistenza cercando di sopravvivere come possono e per loro, tutto sommato, questa loro situazione non sembra essere poi tanto male. Poi il re del Regno-Unificato muore, un evento che inizialmente non sembra avrà conseguenze sulle vite di Syffo e di tutta la combriccola ma ovviamente non sarà così. Dal momento in cui Syffo viene beccato a rubare della prima-lama Hesse, la sua vita prenderà strade sempre più difficili e tutte le persone che incontrerà lungo il suo cammino lo porteranno a esperienze diverse, a una sofferenza e un tormento continuo.
E questo è quello che leggiamo nel libro, 600 pagine in cui, insieme a Syffo, ripercorriamo quattro anni della sua fanciullezza, una fanciullezza che gli viene rubata troppo presto e di cui non ha mai fatto davvero esperienza. Sì, c'è della bellezza in tutto questo, assolutamente si. L'autore è assoluto padrone della sua storia, del suo mondo e dei suoi personaggi. E' più che evidente che questo è un romanzo perfettamente studiato, nulla è lasciato al caso.
Il mio problema è stata proprio l'estenuante passività della storia, una storia che ci racconta i fatti piuttosto che farceli vivere. Ammetto di essere arrivato alla fine con estrema difficoltà, è stata una lettura lunga, disperata e spesso sofferta. Se cercato un libro pieno d'azione, dinamico, veloce e scorrevole forse questa non è la lettura che state cercando.
Non è brutto anzi! Il punto è che di base è davvero lentissimo e fino a pagina 300 e passa non succede granché, una volta superata la metà credevo il libro avrebbe preso il volo e invece nulla. Un giorno forse lo riprenderò, in parte mi si stringe davvero tanto il cuore ad abbandonarlo così, ma per il momento con questa storia rischio di andare in slump e proprio non mi va.
A parte ciò per quel che ho letto mi ha ricordato un po' "Il nome del vento" (mio libro preferito), ma mentre in quest'ultimo lo stile evocativo e poetico insieme all'incredibile sistema magico e Kvothe mi hanno spinta ad andare avanti, nel "Bambino di polvere" mi è sembrato tutto molto dimenticabile e per niente avvincente, motivi per il quale sento momentaneamente di lasciarlo.
Il est là, depuis des mois, sur mon étagère. Il me regarde, il me surveille, il me juge. Mais il me fait peur ce premier tome du cycle de Syffe de Patrick K. Dewdney, parce que je sais à peu près ce qu’il est, j’ai entendu les comparaisons avec Robin Hobb, Jean-Philippe Jaworski ou Stephan Platteau. J’ai lu les avis enthousiastes et les petits cris aigus des fans. Quand faut y aller, faut y aller, on plonge dans L’enfant de Poussière.
Syffe est un petit orphelin de huit ans, qui squatte une ferme qui sert à peu près d’orphelinat pour lui et ses trois comparses. Un bol de soupe et un toit, pour le reste ils doivent se débrouiller tout seul dans les rues de Corne-Brume. Après une légère boulette, Syffe est condamné à servir deux maitres différents, chez l’un il apprendra l’art de la médecine, chez l’autre l’art de ramasser les merdes des chevaux. Pion involontaire sur un échiquier politique instable depuis la mort du roi, la vie de Syffe va le mener sur des chemins bien tortueux et pas toujours sûrs. Des rues sombres de la cité jusqu’aux champs de bataille éloignés, L’enfant de poussière nous fera suivre la fin de l’enfance du jeune homme, les dangers et les mystères planqués dans les coins, et les amis qu’on récolte en chemin.
Bien évidemment, on est tout d’abord frappés par la plume de l’auteur. Patrick K. Dewdney joue effectivement dans les catégories toutes moutonniennes d’un Platteau ou d’un Jaworski, de l’atmosphère, de la jolie phrase, un rythme tout doux. C’est sacrément beau, et ce type d’écriture sera un défaut ou une grande qualité selon le lecteur que vous êtes. Moi ? J’apprécie la ballade, mais faut que le reste suive. On découvre la vie de ce héros très convaincant sans trop savoir où on va, on se laisse porter en se demandant vers quoi on s’embarque. Le cycle de Syffe joue dans la fantasy presque pas fantasy, le contexte est médiéval mais on croise très peu d’éléments magiques ou de bestioles exotiques. C’est réaliste, c’est âpre, c’est sombre, les rues sentent le pot de chambre et les ventres gargouillent. Cette atmosphère est vraiment très prenante et on s’attache à ce petit protagoniste.
Si le bouquin a été découpé en 4 parties (et je découvre que c’est aussi proposé en format numérique épisodique selon ce même découpage), on dégage quand même plutôt deux grosses moitiés très différentes. La première est la fin de l’enfance de Syffe dans les rues de Corne-Brume, ses déboires d’orphelin pas gâté par la vie dans un monde d’adultes. Il va être plongé dans plusieurs affaires assez louches, de l’espionnage, des meurtres, des enlèvements, par les yeux d’un enfant qui comprend pas tout très bien. La seconde moitié, pour rester un peu vague, vire de bord et part dans l’apprentissage guerrier du jeune homme. Avec ce premier tome, on traverse vraiment plusieurs phases de formation de l’enfant, accompagné à chaque fois par un ou plusieurs adultes qui seront ses « maîtres » mais… Pour être honnête, tout ça m’est apparu un peu décousu.
J’ai beaucoup apprécié la plume de l’auteur, l’ambiance qu’il propose dans son récit, mais finalement j’ai été plutôt déçu par l’intrigue de ce premier tome qui part un peu dans tous les sens. On va passer par plusieurs « phases » dans la vie de Syffe mais on a l’impression d’une fuite en avant constante qui ne permet pas d’avoir un tome satisfaisant pour moi. Chaque partie de l’histoire va amener des mystères, des questions et des relations qu’on va ensuite laisser dans un coin sans vraiment y apporter de résolution. On saute du coq à l’hippopotame, on laisse plusieurs fois des arcs narratifs complètement en plan pour suivre notre héros dans ses tribulations d’ailleurs. Des meurtres mystiques et mystérieux ? Une créature accompagnée par un énigmatique inconnu ? Un roi qui meurt et laisse une instabilité politique ? Oh oui dis-m’en plus ! Non ? Tu veux pas ? On va décrire encore la rosée du matin et le soleil rougeoyant pendant 3 paragraphes et ne plus reparler des personnages qu’on avait croisés jusqu’alors… Bon d’accord… Peut-être que ce sera résolu sur l’ensemble de la saga (qui doit compter 7 bouquins à priori), mais en l’état ce tome 1 est plus frustrant que satisfaisant pour moi. D’autres lecteurs (bah quasiment tous, en fait) y ont trouvé leur compte et attendent de voir l’ensemble du tableau, mais j’aurai aimé des tomes plus « entiers », pour ma part.
D’ailleurs la situation géopolitique du monde de Syffe est évoquée à plusieurs reprises pour situer les différentes régions et les équilibres de pouvoir mais c’est tellement jeté au milieu de la soupe complètement à l’arrache que ça en est incompréhensible. Bon, la plupart du temps on s’en cogne mais quand ça vient à influencer l’histoire qui nous est racontée, ça reste très confus et manque beaucoup d’implication et de structure. Au bout de quelques centaines de pages, je comprenais toujours rien malgré l’info-dump qui sortait régulièrement de nulle part, de manière pas très habile. La seconde moitié du roman est tout à fait dans ce déséquilibre aussi, on a une relation très travaillée (même si on cogne un gosse de 10 ans tous les jours pour en faire un warrior, #EducationPositive) entre Syffe et son Sensei du moment qui dure des centaines de pages. Mais la trajectoire du duo ressemble à un radeau à la dérive, on se retrouve au cœur d’un conflit sans comprendre vraiment ce qu’on vient y foutre. C’est pas grave, on se posera la question dans 3 tomes. Pourtant on pourrait argumenter que c’est réaliste, que ça correspond bien à l’histoire crédible de la vie d’un enfant, que dans la vie on a pas toujours les réponses, qu’on laisse des choses en plan, et qu’un gosse de 8-10 ans comprend pas tout à la géopolitique non plus. Certes, mais en tant que lecteur, j’attends d’être satisfait du voyage en refermant un bouquin, j’attends de boucler quelque-chose, quitte à laisser des pistes pour la suite.
L’histoire de Syffe est également très cliché, Patrick K. Dewdney utilise des stéréotypes de fantasy et de quête initiatique que bon nombre de lecteurs auront déjà croisé très souvent. C’est pas un problème en soi, on peut faire d’excellents romans en jonglant avec des grosses ficelles, mais L’enfant de poussière perd en identité car son histoire n’a rien de vraiment différenciant, y’a pas un élément qui va nous révolutionner la cervelle et sortir l’ensemble du lot. C’est très convenu comme fantasy, c’est joliment raconté, c’est immersif, mais c’est juste l’histoire d’un « Rémi sans famille » qui fait sa vie (et s’en prend plein la poire) dans un contexte médiéval européen. C’est encore une fois seulement le premier tome, mais ça manque d’étincelle, d’une petite touche d’originalité pour se démarquer et m’emporter. Je demande pas grand chose, hein, mais quand même, un petit truc original ? Pour que je me souvienne du bouquin dans 6 mois ?
L’enfant de poussière vous enchantera si vous laissez porter par son écriture, son ambiance et la progression de son protagoniste tout à fait attachant, trois énormes qualités indéniables. Mais sa trame narrative est tellement éclatée à travers les pages et sans originalité qu’il est difficile d’en tirer une quelconque satisfaction pour moi. C’est confus et régulièrement laissé en friche, le rythme sous somnifère violent n’arrange rien à ça. A l’approche de la sortie du tome 3, je laisserai cette saga voguer au large et me tournerai vers d’autres horizons.
Ça faisait un bon moment que je n'avais pas lu un pavé de fantasy aussi prenant et réussi (peut-être bien depuis le Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski).
Celui-ci s'annonce comme le premier tome d'une trilogie [EDIT, alors en fait non, ce sera une heptalogie, de l'aveu même de l'auteur], dont le second volet est annoncé pour dans une dizaine de jours, et sans fausses pudeurs, je peux d'ores et déjà dire que je vais pas le laisser passer !
Alors de quoi est-il question ?
L'enfant de poussière, c'est le récit de Syffe, un jeune orphelin, qui vit dans une ferme paumé, aux confins d'un grand royaume qui est au bord de l'implosion suite à la mort du souverain qui en maintenait l'unité.
Évidemment, du haut de ses huit ans, Syffe s'imagine que toutes ces histoires de grands ne le concernent pas. Et évidemment, il se trompe. Déjà parce que le morcellement d'un royaume constitué de plein de petites entités politiques rivales, cela ne va généralement pas sans heurts, mais aussi parce que Syffe, qui a tendance à se croire plus malin qu'il ne l'est, s'attire souvent des ennuis.
Le jeune garçon va faire au cours du récit plusieurs rencontres importantes, qui vont le marquer, en bien comme en mal. Le moins qu'on puisse dire, c'est que sa vie n'est pas un long fleuve tranquille. Il oscille entre des moments d'accalmies plus ou moins longs, et des ruptures plus ou moins brutales qui l'amènent à se forger, à la dure, une personnalité et un destin.
Je ne vais évidemment pas m'appesantir ici sur les déboires de Syffe, ce serait vous priver d'un trop bon moment de lecture, et je vais donc plutôt souligner les points positifs de ce roman, ainsi que son gros point noir (parce qu'il y en a un quand même).
Pour commencer, j'ai trouvé l'écriture de Patrick K. Dewdney extrêmement plaisante, et extrêmement juste. Malgré un rythme de narration parfois très lent (ce premier tome voit Syffe passer de 8 à 13 ans en l'espace de 600 pages), je ne me suis jamais ennuyé. J'ai vraiment eu l'impression de suivre une longue tranche de vie, sans ressentir de longueurs ni de frustration parce que certains événements restaient en suspend.
Je me suis aussi bien attaché aux personnages, même pour certains à peine croisés le temps de quelques pages. Leur caractère, leur façon de s'exprimer, et les relations qu'ils établissent avec le personnage de Syffe sont touchantes de justesse.
Même l'évolution du garçon est bien menée. Il apprend à la rude, et à un très jeune âge, mais sans que cela paraisse irréaliste ou abusé (ce n'est pas l'élu avec un grand É). Chose assez rare pour être signalée également, les chevaux sont des personnages à part entière dans ce récit, et ne sont pas cantonnés à leur seul rôle de monture. Bredda, ma grande, je te place assez haut dans la hiérarchie de mes persos préférés de ce roman !
Autre point positif (à mon sens) : l'auteur manipule son lecteur. Alors c'est pas méchant hein, c'est juste qu'on joue avec nous, en nous maintenant dans une ignorance égale à celle du narateur, ce qui fait que quand il est surpris, on l'est aussi !
Un des meilleurs exemples de ceci que je puisse citer, c'est celui de la carte qui figure en début de livre (rare sont les ouvrages de fantasy à ne pas se fendre d'une cartounette du monde). Ici, elle est centrée sur la petite région d'origine de Syffe, sans que l'on puisse se figurer le reste du royaume autrement qu'à travers le texte.
Ce n'est que lorsque Syffe prend finalement la route (oui, bon, mini spoiler, mais quel orphelin de fantasy reste à patauger dans sa fermette toute sa vie ? Vous deviez vous y attendre !) qu'une nouvelle carte nous est proposée, dans le corps du roman, pour nous montrer un pan plus large du pays. Notre horizon s'ouvre en même temps que celui du héros, et ça, j'ai trouvé ça très malin (et réussi).
Autre point fort, le récit n'est pas convenu. Du moins pas tout le temps. Beaucoup des rebondissements surprennent le lecteur (sans être forcés), mais il y a aussi certains retournements que l'on voit venir, avec tout le côté gratifiant qui va avec. On a l'impression de savoir où l'auteur veut nous mener, et des fois c'est le cas et on se sent malin (gratification) et d'autres non et on se dit que l'auteur est malin (plaisir complice). C'est gagnant - gagnant. Parfait.
Les plus attentifs d'entre vous (parmi ceux qui auront lu jusqu'ici) se souviendront que j'avais mentionné un point noir. La bonne nouvelle, c'est qu'il n'est pas imputable à l'auteur (du moins je ne pense pas), la mauvaise, c'est qu'il est imputable à l'éditeur (et c'est dommage, j'ai connu le Diable Vauvert plus sérieux). Il y a moult coquilles, mais genre vraiment beaucoup. C'est le genre de choses qui arrivent, mais là ouch ! des "du" transformer en "au" (et vice-versa), des mots qui manquent (promotion sur les "le, la, les" qui passent à la trappe allègrement.)
Peut-être ai-je hérité d'un roman sorti d'un mauvais lot, mais ça donne l'impression d'une absence de relecture, ou à défaut d'une relecture pas très attentive. Ça n'empêche pas de lire le roman, et on pourrait dire que je pinaille, mais c'est vraiment agaçant, car assez fréquent et assez inhabituel pour cette maison d'édition.
Mais bon, c'est vraiment tout ce que j'ai à reprocher à cet Enfant de poussière, donc ça va. Si je n'avais que ça à reprocher à la plupart de mes lectures, nous vivrions déjà dans une utopie [insérez ici votre modèle de société idéale] (je ne voudrais pas être clivant).
Ce roman, c'est du tout bon. La suite, je l'attend de pied ferme, et je vais pas la laisser lanterner 107 ans comme je l'ai fait (et fait encore) pour d'autres séries. L'enfant de poussière, c'est beau, c'est touchant, c'est captivant, et c'est dans combien de temps déjà la suite ? Dix jours ? Ouf ! J'aurai pas attendu beaucoup plus !
Je vois beaucoup de commentaires qui s'efforcent de tisser des liens entre Patrick K. Dewdney et Robin Hobb ou encore Jean-Philippe Jaworski. A mon sens, ces comparaisons ne sont pas réellement pertinentes parce qu'elles prennent simplement appui sur le fait que "Le cycle de Syffe" est une saga de fantasy, tout comme les récits du Royaume des Anciens ou du Vieux Royaume. Alors non, si vous cherchez la langue acérée de Benvenuto Gesufal ou la philosophie de FitzChevalerie Loinvoyant vous allez être quelque peu déçu, mais dans ce cas pourquoi ne pas se cantonner aux fabuleux romans de Hobb et Jaworski ? Si on lit plusieurs œuvres, c'est avant tout pour découvrir de nouvelles choses, et chercher des systèmes et des styles identiques à nos auteurs préférés est une pure perte de temps.
Je passe sur le résumé puisque vous en trouverez un peu partout, et bien mieux écrit que je ne pourrais le faire.
Syffe est un personnage extrêmement humain. Au premier abord l'histoire semble simplement couler sur lui et l'emporter dans des directions aléatoires, mais comment reprocher à un orphelin d'une dizaine d'année de suivre fébrilement le cour des évènements quand son monde entier est bouleversé ? C'est avec fascination que nous suivons les pensées et l'évolution de ce jeune garçon qui cherche à se connaître et à survivre dans les débris d'un royaume en proie à des révoltes civiles de plus en plus violentes. Dewdney crée une superbe fresque de personnages touchants et originaux qui contribuent tous à construire un univers crédible et haut en couleur qui ne manque pas de nous faire réfléchir sur notre propre société. De Bertôme Hesse le première-lame à Uldrick le guerrier Var en passant par Sonneur le mercenaire paillard, "L'Enfant de poussière" dresse toute une suite de rencontres plus instructives les unes que les autres pour Syffe qui va peu à peu se construire une identité et prendre ses propres décisions pour influencer son destin.
Pour résumer, avec une écriture intelligente et pleine de poésie, Patrick K. Dewdney nous fait entrer sur les terres de Corne-Brune aux côtés de Syffe. Le jeune garçon est un personnage qui ne peut que vous faire ressentir une profonde empathie avec ses questionnements enfantins, sa logique naïve puis sa désillusion et son dessillement profond lorsqu'il prend conscience de la brutalité de son monde. Il s'agit d'un formidable récit d'initiation à rapprocher davantage pour ma part de "L'Epée de vérité" de Terry Goodkind plutôt que "L'Assassin Royal" ou "Gagner la guerre".
Un roman qui se lit, avec un style d'écriture agréable, mais qui n'intéresse pas. Il m'a été impossible de véritablement m'attacher aux divers personnages, je n'en apprenais pas assez sur eux et les liens qu'ils entretiennent avec le personnage principal me laissaient totalement de marbre. De même je n'ai pas réussi à vraiment m'intéresser aux péripéties, le personnage principal enchaînant les événements (les subissant, essentiellement) sans que ça ne me provoque aucune émotion ou empathie. Je dirais donc que l'oeuvre n'est pas mauvaise, mais je n'en retiens personnellement pas grand chose et j'aurais très facilement pu me passer de cette lecture.
J'ai écouté le début de l'audio, par curiosité. Il m'a happé comme ça arrive rarement et je ne l'ai plus lâché. La voix de Nicolas Planchais et la poésie de Dewdney m'ont fait l'effet d'un conte médiéval raconté au coin du feu.
Je crois que si l'ensemble n'avait pas été porté par une plume aussi belle et un fond politique aussi coutumier, j'aurais eu plus de mal à finir cette magnifique (et néanmoins très longue) introduction. Le texte est en effet très lent, pourtant je ne me suis pas ennuyé une seule seconde (ça aussi c'est rare).
Je suis complètement séduit par l'univers et l'histoire, pourtant assez dure, qui commence à se dessiner. Le tome 2 ne se fera pas attendre très longtemps.
Romanzo intenso e immersivo, scritto con vera maestria. Una storia "adulta" in un mare di YA spesso mediocri e superficialotti, piena di realismo che non fa sconti né al protagonista, che ne passa di tutti i colori, né al lettore, che grazie alla meticolosa penna dell'autore riesce a sentire la lettura sulla propria pelle. Nella seconda parte il gusto per la descrizione è forse un po' eccessivo, rallentando il ritmo narrativo senza un vero motivo. Un po' di economia avrebbe reso questo romanzo da cinque stelline invece che quattro, perché un autore deve sapere quando fermarsi invece di sfinire il lettore. Tuttavia, una caratterizzazione dei personaggi eccellente, una capacità di introspezione ineccepibile e un mistero che circonda la nascita del protagonista che meritano di essere letti. Gli elementi fantastici e magici nel romanzo ci sono ma non sono preponderanti, nonostante risultino fondamentali nella storia. Un libro che parte in sordina e poi ti prende a pugni nello stomaco. Aspetto il secondo volume.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome. Le style est beau et très fluide et les personnages très bien caractérisés. Le monde dans lequel Syffe évolue est bien détaillé, j'avais une vision très claire des décors et surtout des actions. La force du récit, pour moi, c'est la capacité à nous faire ressentir ce que Syffe traverse, à chacune de ses étapes, dans le bon comme dans le terrible. Je lirai la suite sans l'ombre d'un doute !
Roman de fantasy légère très très classique et pas mal écrit. À vingt ans, ça m'aurait sans doute plu, mais là j'ai l'impression d'avoir déjà lu ça dix fois.
Bon je vais me lancer dans un petit avis à mi- parcours parce que je suis très en retard (je compléterai mon avis une fois terminé). Je remercie beaucoup Babelio et les éditions Au diable vauvert pour cet envoi. Tout d'abord, ma difficulté à tenir les délais ne tient pas du tout au livre en lui-même du moins pas à l'histoire qui est très immersive ! Mais les vacances aidant, j'ai envie de lecture légère et facile, plutôt jeunesse, ce que ce livre n'est pas. Il s'agit de fantasy pure et dure où l'on suit Syffe, petit orphelin dans un univers médiéval-fantastique assez chouette. Les décors sont très détaillés et on s'y croirait. Le personnage prend de l'ampleur au fil du roman (même si je ne l'ai pas terminé ça se voit nettement) et la galerie de personnages secondaires est tout à fait en adéquation avec le monde créé. J'ai beaucoup aimé les introductions de parties avec les cartes et les éléments historiques sur l'univers. Le style est fluide même s'il est dense. La langue est travaillée malgré quelques coquilles, cela ne dérange pas trop la lecture. Ce qui m'a un peu dérangé et qui fait que je suis très lente à le lire c'est le format du livre : un pavé du genre brique, assez lourd et peu pratique à prendre en main et écrit quand même assez petit j'avoue que je peine pas mal et je le lis par conséquent par petites touches. Au niveau inspiration, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un monde entre Oliver Twist pour la bande de gamins, Tolkien ou David B. COE pour le foisonnement de détails de l'univers (politique, social, géographique) et Robin Hobb pour le héros et l'aspect quête initiatique qui est très présent. Oui Syffe m'a beaucoup fait pensé à Fitz dans l'assassin royal notamment sur les premiers tomes de la saga. J'ai beaucoup aimé la relation avec Brindille et Driche, toutes les précisions sur les Gaïches et leurs coutumes ainsi que l'apprentissage auprès de Nahir que j'aurais aimé voir se prolonger parce que j'avoue avoir beaucoup plus de mal avec le personnage d'Uldrick, mais bon je me dis que les 200 pages qu'il me restent à lire sauront peut-être me convaincre avec ce personnage. Toujours est-il que j'apprécie énormément ma lecture, simplement le moment estival était peu propice pour moi pour ce genre de lecture car l'ambiance reste quand même très sombre et assez dramatique, ajoutée au format qui ne me convient pas tellement, c'est dur de tenir les délais. Je viendrai rajouter quelques lignes en fin de lecture pour donner mon impression générale sur la dernière partie mais cela restera une belle lecture fantasy, agréable et prenante. Une saga à suivre par la suite.
On sent bien à la lecture de cet ouvrage qu'on a affaire à un écrit de qualité, tant les descriptions des personnages, de leurs états d'âmes, du contexte historique, géopolitique sont fouillées. Le récit est à la première personne, on est donc vraiment immergé dans les sentiments, je dirais même les tourments de Syffe, le personnage principal. J'ai davantage apprécié la deuxième partie du récit, lorsqu'on passe le stade de l'introduction et de la mise en place. La ressemblance avec le personnage de Fitz de l’assassin royal de Robin Hobb est bien réelle même si l'histoire, le destin sont très différents. Et c'est ce qui m'a aussi moins plus : j'ai souvenir d'avoir tellement souffert avec les (més)aventures de Fitz ! Les personnages ne sont pas épargnés et c'est ce qui fait que je ne sais pas si je vais poursuivre les autres tomes, c'est une lecture plutôt sombre. C'est assez éprouvant à lire pour moi puisque l'auteur arrive vraiment à nous faire vivre ce que vivent les personnages. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ 🔖 On suit la vie d'un tout jeune orphelin surnommé Syffe dans la ville de Corne-Brune. D'abord enfant des rues livré à lui-même, il se retrouve malgré lui impliqué dans les complots politiques qui le dépassent, le tout dans un univers de type médiéval. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
I actually finished this a few days ago, and I had a huge review planned. The more I think about it though, the more I realize the only real flaw of this story is the tone of the dialogues. For my own comfort, I decided that Syffe's old habits were kicking in while he was telling the story, and it made those moments a lot less annoying. I do hope it's something that will improve in the next installment of this universe, because it took me out of the story quite a lot, thus it not making it to five stars. The second Patrick Dewdney learns how to maintain a character's voice, tone, and vocabulary, throughout a dialogue, he's gonna dominate the fantasy game.
Un récit qui prend son temps pour nous faire découvrir un monde médiéval complexe aux intrigues politiques tortueuses, d'autant plus qu'elles nous sont racontées à travers les yeux d'un enfant de 10 ans. Après avoir eu peur de me lasser d'une histoire qui prenait son temps à commencer, j'ai été happé par l'histoire de Syffe et la compréhension progressive du monde et des adultes qui l'entoure. De la fantaisie médiévale avec peu de magie qui nous fait découvrir un univers par les yeux des dominés et pas par ceux des puissants. Hâte de voir ce que donnent les prochains tomes.
J'ai finalement terminé le premier tome de cette saga. J'ai adoré lire ce tome. Bien qu'il soit assez conséquent avec énormément de passages descriptifs (très TRÈS bien écris!). L'auteur a vraiment réussi à se mettre dans la peau d'un enfant qui découvre son monde. Je conseille vivement cette lecture!
RECENSIONE A CURA DEL PROFILO INSTAGRAM E IL BLOG FRANCELOVEBOOKS
Ho cosi tante cose da dire su questo libro che non saprei da dove cominciare. Non voglio spoileravi tanto di questa storia perché la quarta di copertina dice già troppo, ma vorrei analizzare qualche punto e spiegare come mai questo libro, se pur con una storia di base ottima e molto originale è stata gestita male.
Ci troviamo in questo mondo medievale se cosi vogliamo definirlo, molto complicato e descritto in maniera discutibile (a mio parere). Il libro parte con la narrazione dello stesso protagonista al passato, mi spiego meglio, Lo stesso Syffo parla della sua vita al passato. Leggiamo della sua vita e di quella dei suoi ‘’fratelli’’, di come questi bambini crescono in fretta e come l’intera ambientazione sia alquanto inquietante se pur vissuta da un bambino cosi piccolo.
Se a tratti ho amato la narrazione, perché comunque molto scorrevole, per la maggior parte del tempo mi è stata molto pesante. Avete presente il tipo di narrazione di Tolkien? Molto descrittiva per ogni cosa? Ecco io e questo tipo di narrazione non siamo per niente compatibili. Se subito pensavo di addentrarmi in questo libro con l’idea di trovare un ambientazione simile a quella della quinta stagione; beh mi sono sbagliata. Come stile di scrittura sono davvero diversi e per quanto l’ambientazione è inquietante in entrambi i libri, a malincuore cuore devo dire che non centrano nulla fra di loro. Tante volte l’autore ci descrive situazioni in maniera così dettagliata che sfiderei qualunque adulto a raccontare la propria vita da bambino in un modo così perfetto, sopratutto per l’età che il bambino ha nel libro.
Una cosa di cui non mi capacito ancora? Beh la forza di questo bambino pur avendo così pochi anni, questa caratteristica si riversa su tutti i bambini presenti in questo libro, ma il protagonista pur avendo meno di 10 anni fa grandi cose, viene trattato nello stesso modo degli adulti presenti in questo libro. Ho apprezzato per la prima e seconda parte, il rapporto che Syffo ha con la prima-lama Hesse.
Se pur la quarta di copertina ci sveli già gran parte della trama, molti argomenti sono ancora da scoprire e certe parti le ho amate, come Syffo ha dovuto ripagare a ciò che ha fatto e come dalla morte di un personaggio la sua intera anima è stata messa a repentaglio.
Credo che il motivo per cui il voto della recensione non è cosi alto è proprio perché come vi dicevo prima lo stile di scrittura dell’autore su di me ha portato a non apprezzare come avrei voluto questa storia. Parliamo di un libro da 600 pagine, che se gestite bene per me potevano scorrere in pochissimo tempo, ma sono state davvero dure e pesanti se pur la storia di base all’inizio mi ha tenuta attaccata alle pagine per la curiosità.
Credo che non continuerò la serie anche se mi sarebbe piaciuto molto, in un futuro chi lo sa, mai dire mai😉
Quindi per tirare le somme:
Ve lo consiglio? Dipende da ciò che vi piace leggere, se avete amato Tolkien e le sue infinite descrizioni, beh si allora secondo me questo libro può fare per voi. Se invece come me non apprezzate questo stile di scrittura cosi prolisso allora no, potrebbe non fare per voi.
Ti ha deluso completamente? Beh assolutamente no, storia veramente originale che poteva essere gestita meglio eliminando molte parti inutili, cosi da ridurre il numero di pagine.
Punti forti? Assolutamente il carattere del protagonista e di tutti i bambini che troviamo in questo libro, così adulti e forti a tal punto da non farmi neanche accorgere che si trattasse di piccoli protagonisti. Per non parlare dei rapporti tra i personaggi all’interno del libro, una moltitudine di temi trattati, tra cui l’amicizia, l’odio per ciò che può succedere perché la vita è imprevedibile e anche la morte, una tematica che a quell’età è quasi impossibile capirne il vero significato.
Voto finale? 3 stelle, mi dispiace molto perché ci tengo a ribadire che il problema non è il libro, il problema sta nei gusti del lettore, non rispecchiando ciò che cerco io in un libro, non mi ha potuto dare ciò che mi aspettavo.
Tout d'abord, malgré la très jolie écriture de Patrick K.Dewdney, j'ai beaucoup pensé à l'Assassin Royal en lisant ce livre. J'ai essayé de ne pas penser à FitzChevalerie LoinVoyant mais c'était parfois compliqué. Ainsi, je peux faire la même critique qu'on peut faire au début de l'oeuvre de Robin Hobb : puisque Syffe est un enfant, il subit plus les (nombreux) aléas de la vie qu'autre chose. Cette passivité peut exaspérer le lecteur qui aimerait que le personnage se bouge un peu. J'exagère un peu car Syffe prend parfois ses propres décisions qui se révèlent toujours mauvaises ... Enfin, et c'est parce que je fais de plus en plus attention à ça au fil du temps : peu de personnages féminins forts sont présents mis à part une guerrière qui disparaît au final assez vite. Nous sommes certes dans un univers médiéval mais je suis un peu frustrée de ne suivre que des hommes.
Le gros bémol fut la fin avec
Au final, j'aurais voulu apprécier davantage le livre mais peut-être suis-je trop vieille... J'envisage toutefois de lire la suite en espérant qu'elle me réserve de belles surprises.
Ma saga préférée depuis sa sortie ! Une écriture incroyable et une histoire magnifique, dont on aime suivre le cours.
Si la trame de la plupart des histoires peut donner l’impression, à leur lecture, de monter dans une barque pour descendre la rivière tracée par l’auteur, le Cycle de Syffe ressemble plutôt à un véritable périple entre marécages, rapides et deltas. En effet, l’histoire ne suit pas un fil conducteur classique. Nous sommes tantôt ballottés entre les différents rebondissements tantôt plongés dans la torpeur des accalmies. L’accent est mis sur le réalisme d’un parcours de vie. Le personnage principal (et non le héros typique) a une personnalité attachante qui a le pouvoir de nous faire sentir parfois fier de lui, parfois moins (même si rarement). Sa réflexion nourrit la nôtre, notamment d’un point de vue politique. Énormément d’autres choses font de ce livre la pépite qu’il est et que je considère comme le plus grand chef d’œuvre de ce type que j’ai pu lire, mais je vous laisse découvrir ça par vous-même.
Absolument magnifique. Très bien écrit. Le personnage principal Syffe est très attachant et on croit à son histoire du début à la fin. Tout est bien orchestré. On est aux côtés de Syffe à chaque page. On voit ce qu’il voit et on ressent l’atmosphère alentour grâce à la belle écriture de Dewdney, qui sait se faire descriptive mais jamais lassante. On s’empreigne et on ne veut plus quitter Syffe.
Mi spezza il cuore abbandonare questo libro☹️ ha delle buonissime premesse ma la narrazione è troppo giorno per giorno, ora per ora... il marmocchio non cresce mai😁 forse quando uscirà il secondo libro ritenterò ✌🏻
Le simple fait d’essayer de résumer cette histoire va être compliqué. On découvre ici Syffe, un jeune orphelin de 8 ans aux origines claniques qui grandit avec ses amis Merle, Cardou et Brindille dans une petite ferme de Corne-Brune. Sa vie est relativement calme jusqu’au jour où il va commencer à voler pour faire des cadeaux à Brindille dans l’espoir de l’impressionner. Il va évidemment se faire attraper par le Première-Lame Hesse qui, au lieu de le punir, va le charger de missions de plus en plus importantes. Va alors commencer un très long périple pour Syffe. ⠀ Une des choses qui sautent tout de suite aux yeux à la lecture de ce roman, c’est la poésie et la justesse de la plume de l’auteur. Entendons-nous, le récit est très lent et contemplatif et ne plaira donc pas à tout le monde, mais quel plaisir pour les lecteurs appréciant ce type d’ambiance ! ⠀ Le monde dépeint dans ce premier tome est extrêmement riche même s’il est évident qu’on n’en voit ici qu’une petite partie (et pour cause, six autres tomes sont prévus dans cette saga avec un tome 2 déjà disponible et un tome 3 qui arrive pour la rentrée littéraire). On est ici dans un univers de fantasy d’inspiration médiévale où la magie reste discrète, pour ne pas dire absente dans ce tome. Pour autant, on comprend bien qu’elle existe et qu’elle risque de se faire plus présente par la suite. La prise en main de l’univers se fait de manière très progressive et peut sûrement être un peu déstabilisante pour certains, même si personnellement j’ai trouvé que l’auteur nous lâchait juste assez d’informations petit à petit pour apprivoiser ce monde. ⠀ Ce que j’ai adoré dans ce livre, c’est vraiment les personnages qui sont extrêmement fouillés. On pourrait penser que suivre un enfant de 8 ans ne présente que peu d’intérêt mais c’est un Syffe bien plus âgé qui nous raconte son histoire, nous offrant une narration mettant en évidence la naïveté du jeune Syffe tout en laissant entrevoir la sagesse et le regard bienveillant d’un Syffe plus mature. ⠀ Mais Syffe n’est pas vraiment le personnage le plus intéressant de ce tome. Les personnages que j’ai préféré dans ce roman sont les différentes figures paternelles qui vont défiler dans la vie de Syffe entre ses 8 et 13 ans, période pendant laquelle se déroule ce tome. On va découvrir trois hommes très différents qui vont profondément marquer la vie de Syffe et le faire grandir. Mon préféré est probablement Uldrick dont j’ai beaucoup aimé les valeurs et la sensibilité malgré qu’il appartienne à un peuple de guerriers. ⠀ Le petit reproche qu’on pourrait faire au roman, c’est la quasi-absence de personnages féminins. On doit en rencontrer 3 ou 4 dans ce tome, et elles ont toutes une importance toute relative. Celle qu’on voit le plus est Brindille, et pour le coup, c’est vraiment le seul personnage que je n’ai pas du tout aimé. Elle représente l’intérêt amoureux (si tant est qu’on puisse vraiment parler d’intérêt amoureux pour des enfants de 8 ans) et je n’ai pas trouvé son histoire intéressante, ni sa personnalité très agréable d’ailleurs. Quoiqu’il en soit, je pense (et j’espère) que d’autres personnages féminins (plus intéressants) feront leur apparition dans les prochains tomes. ⠀ J’ai déjà vu des retours un peu plus mitigés sur le second tome qui est apparemment tout aussi lent mais avec une ambiance peut-être un peu plus sombre et pessimiste. Malgré tout, je compte bien me faire ma propre opinion (très rapidement d’ailleurs) parce que ce début de cycle aura été une excellente surprise pour moi !
Autant le dire tout de suite, j'ai adoré ce roman, son univers, ses personnages, l'écriture, l'intrigue, enfin tout au final !!
Patrick K. Dewdney fait un tour de force en nous présentant un monde très détaillé et intriguant, très sérieux aussi, même si nous sommes clairement dans un roman de Fantasy, que quelques petits éléments fantastiques sont présents (très peu), nous pourrions voir cette histoire dans notre réalité, à l'instar de Game of Thrones qui nous donne également cette sensation presque historique.
La mixité éthnique est représentée et je le précise car ce n'est pas très souvent, l'orientation sexuelle est également sans jugement et c'est encore plus rare dans ce genre de roman, bravo donc pour ces deux points qui devraient être évidents.
Psychologiquement c'est une histoire très dure car nous suivons les péripéties d'un très jeune garçon plongé dans une vie cruelle et sans pitié, cela apporte encore plus à ce réalisme qui m'a attiré dès le départ.
Beaucoup de sujets divers sont abordés comme l'amour, l'amitié, l'apprentissage mais aussi la déception, la trahison, la haine, la mort, la manière d'appréhender les sentiments selon les situations, un conflit permanent à ce sujet dans la tête de "Syffe" le personnage principal.
Ce début de série, s'il garde cet entrain et cette richesse, risque de devenir une future référence du genre au même titre que Game of Thrones ou que Le seigneur des anneaux.
Le second volet qui se nomme "La peste et la vigne" sortira le 13 septembre prochain, il me tarde de le lire.
Attention, si les briques vous font peur, vous risquez de craindre la lecture de L’enfant de poussière (mais vous aurez eu tort de vous arrêter à ce détail). Avec ses 619 pages aux marges plutôt réduites et à la police assez petite, il en impose un peu au départ et j’avoue que, combiné à mon manque de temps actuel, il m’a fait un peu peur de prime abord. Mais très vite, à la lecture, j’ai oublié la densité « physique » du texte pour plonger dans la densité et la richesse de l’univers proposé. Car ce livre est aussi dense qu’il est passionnant. L’enfant de poussière est un tome 1 qui ne se contente vraiment pas d'être introductif ! On y découvre beaucoup de personnages, on y visite beaucoup de lieux, et on se plonge dans une multitude d’intrigues et d’évènements. L’univers inventé est très immersif et très complet. C’est tout un [...]
1ère Lecture octobre 2019 - devient mon livre préféré Relecture Juillet 2021 - encore plus mon livre préféré Relecture/LC Juillet 2022 - toujours mon livre préféré Relecture Fevrier 2023 - M'en lasserai-je un jour ? Relecture Août 2023 - J'ai une excuse je travail sur le wiki c'est pour ça que je le relis 👉👈