Ce point de vue est conforté, a contrario, par le fait que l'on ne décèle pas d'écart de consommation significatif entre les individus affiliés à une mutuelle remboursant l'intégralité de la dépense et les autres mutualistes (tableau 5). Il est certes vraisemblable que le choix le plus accessible à la plupart des individus (au moins des actifs) est d'adhérer ou non à la
mutuelle dont relève leur entreprise ou leur profession, et non de choisir entre une mutuelle à 100 % ou une autre. Il n'en demeure pas moins que le supplément de remboursement qu'apporte le « 100 % mutualiste » n'induit pas une consommation médicale supplémentaire.
Bibliographie
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