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TRAVAUX DE L'ASSOCIATION

L'ORGANISATION DU TRAVAIL DANS LES ARCHIVES 1

A. — Archives départementales

L'organisation d'un service d'archives peut se concevoir face à l'extérieur (nos rela¬ tions avec l'administration, les homme politiques, l'université et les détenteurs d'archives privées) et sur le plan intérieur. Nous examinerons successivement ces deux points.

I. — Organisation d'un service d'archives face a l'extérieur

1. Attitude générale

Quelques principes doivent tout d'abord nous guider : amabilité, ouverture (M. Quincy) disponibilité (Mlle Bouyssou), rapidité du renseignement (M. Gérard). A noter que la plupart de nos confrères reçoivent sans rendez-vous.

2. Face à l' administration et aux hommes politiques

Lors de l'arrivée d'un directeur dans un département, il est bon qu'il fasse un certain nombre de visites aux chefs de service et aux principaux hommes politiques. Notre confrère M. Sève fait remarquer que ces visites d'arrivée se font de moins en moins. Peut-être n'y aura-t-il plus bientôt à les effectuer que le trésorier-payeur général, désireux de connaître les services qu'il contrôlera et le directeur des Archives, ce dernier parce qu'il a à recevoir des archives de tous les services. Le préfet convoque toujours le directeur lors de son arrivée, mais par la suite celui-ci doit demander à le voir de temps en temps pour lui exposer les problèmes des archives. Les préfets de région, fort occupés, rencon¬ trent moins souvent les chefs de service, mais il faut demander à les rencontrer et ne pas laisser aux directeurs régionaux des Affaires culturelles le soin de leur exposer des pro¬ blèmes purement départementaux. Rares sont, sans doute, les préfets qui comme celui de la Corrèze réunissent chaque mois tous leurs chefs de service y compris l'archiviste. Cette procédure semble plus fréquente dans les archives municipales où plusieurs con¬ frères (M. Guerrier à Blois, Mme Parmentier à Créteil) signalent leur participation aux réunions périodiques des chefs de services.

Dans les départements non chefs-lieux de région, l'archiviste voit sans doute plus souvent le préfet, parce qu'il est en général considéré par celui-ci comme le représentant essentiel du ministère des Affaires culturelles. Il en est de même souvent dans les mairies