LES PROBLÈMES POSÉS PAR LA CONSERVATION DES ARCHIVES DU PERSONNEL DE LA SNCF : INFORMATISATION ET CONSERVATION DES INFORMATIONS
Christian PERROT
Avant d'exposer dans le détail les problèmes posés par la conservation des dossiers du personnel de la SNCF, il me semble utile de dresser un aperçu de la situation concernant l'archivage dans l'entreprise, lors de ma prise de fonction en octobre 2000.
La politique menée depuis 1988 avait abouti, d'une part, à la création de trois centres d'archives :
-Villeneuve-Prairie, sur la commune de Choisy-le-Roi, en banlieue parisienne, en 1993, chargé de l'archivage intermédiaire du siège de l'entreprise, des directions centrales et des directions régionales parisiennes ;
-Le Mans, en 1995, chargé de la conservation des archives historiques de la SNCF, à l'exception des dossiers individuels d'agents ;
-Béziers, que les participants à ces journées ont pu visiter, en 1998, chargé de l'archivage intermédiaire des régions de Toulouse et de Montpellier de l'archivage intermédiaire et définitif des dossiers de pensions éteintes de la Caisse de prévoyance et de retraite, de l'archivage intermédiaire des dossiers d'agents (hors région parisienne) et de leur archivage définitif pour l'ensemble de l'entreprise.
D'autre part, cette politique avait conduit à l'identification et au transfert dans ces centres d'un certain nombre d'archives dont le volume croissant avait nécessité courant 2000 l'agrandissement des centres de Villeneuve et du Mans ; archives provenant en grande partie des directions centrales.
Le centre d'archives de Béziers recevait les archives de la Caisse de prévoyance et de retraite, quelques archives historiques, mais peu ou pas d'archives intermédiaires du personnel ni des autres activités par ailleurs.