Couverture fascicule

Leurquin Philippe - Le niveau de vie des populations rurales du Ruanda-Urundi

[compte-rendu]

Année 1961 16-2 pp. 351-352
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 351

Leurquin Philippe. Le niveau de vie des populations rurales du Ruanda-Urundi Louvain, Paris, Nauwelaerts, 1960, 420 p. Tabl., carte, gr., bibl. (Coll. Publications de l'Université Lovanium de Léopoldville, n° 6)

La préhension du niveau de vie des populations rurales du Ruanda-Urundi par l'étude des budgets familiaux implique une approche sociologique et la justification de tous les aspects d'une économie de subsistance. C'est dire qu'une telle étude est exposée à des risques d'erreurs considérables dûs à deux ordres de facteurs : d'une part, les difficultés d'enquête inhérentes au milieu, d'autre part, l'intrusion inévitable d'arbitraire dans le choix des estimateurs tendant à résumer le niveau de vie des populations. Le travail de L., qui a réussi à tracer un bon tableau des conditions de vie au Ruanda-Urundi, a couvert une année agricole entière et a porté sur 1.240 familles issues de six régions naturelles. Structure politique médiévale, relief de hauts plateaux (800 à 2.500 m) régime de pluies tropicales irrégulières, parcellisation poussée, cultures intensives et variées constituent, en dépit d'une capitalisation du cheptel et d'un accroissement démographique évalué à 3,2 % Par an> les éléments interdépendants d'un équilibre fragile qui ne met pas ces populations à l'abri de famines sporadiques. Par ailleurs, la faible productivité humaine maintient le niveau de vie très bas. L'accession rapide de ces populations à l'économie de marché, sans d'ailleurs entraîner de déséquilibres graves, n'a guère modifié les conditions de vie. Plus qu'une évolution, c'est un phénomène de substitution qui a joué, sur le plan de l'habillement ou des activités, mais non sur celui de l'alimentation. En dépit d'un sol fertile et de facteurs de production non encore exploités, ces populations demeurent attachées,

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw