Couverture fascicule

Merlin Pierre — Les transports parisiens

[compte-rendu]

Année 1968 23-1 pp. 190-191
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Merlin Pierre, Leg transports parisiens (Étude de géographie économique et sociale). Paris, Masson & Cie, 1967, 497 p. Tabl., graph., photogr., bibliogr.

Les transports parisiens subissent le poids du passé (première partie). La voirie, les réseaux ferrés, les transports en commun sur la voie publique ont une histoire hésitante et anarchique : le paysage urbain se modifie : apparaît la banlieue; le mode de vie également : apparaît le banlieusard. L'agglomération parisienne reste toutefois la plus dense des grandes métropoles ; l'extension est asymétrique, en faveur de l'Ouest. La deuxième partie étudie les déplacements qu'ont à effectuer les habitants. La répartition géographique des emplois et la répartition des domiciles diffèrent largement : d'où les migrations alternantes (deux tiers des actifs travaillent hors de leur commune, ou quartier) : les déplacements effectués, leurs durées, les horaires, les moyens de transports utilisés sont présentés en détail (source principale : le bulletin Tl du recensement de 1962). Ces navettes forment moins de 40 % de tous les déplacements journaliers : les déplacements d'affaire, d'achat ou de loisirs sont encore mal connus (enquête LA.U.R.P. 1966). Les navettes, montrent toutefois le volume maximal des besoins, aux heures de pointe, et soulignent la localisation inégale des problèmes : équipement et développement de l'ouest de l'agglomération, « clochardisation » de l'est. Comment satisfaire ces besoins ? La troisième partie répond au présent, la quatrième partie au futur. Le coût des moyens de transports, pour l'autorité responsable, est analysé rapidement. Pour l'usager, le coût s'exprime en temps, en argent et en peine (changements, attente, marche à pied, difficulté d'utiliser la voiture) : ce chapitre (p. 291-359) additionne ces éléments subjectifs en un coût généralisé, mesure objective. Le choix entre le métropolitain et l'autobus, ou entre l'automobile et les transports en commun résulte de la comparaison par le public des coûts généralisés de chaque solution. La distance et le confort sont actuellement d'un poids plus grand que le coût monétaire.

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