Soziologie der Abtreibung. Empirische Forschung und theoretische Analyse Von Prof. W. Siebel, N. Martin, K. St Stumpf, P. Waldmann, M. Werth Stuttgart, Ferdinand Enke Verlag, 1971, 24,5 cm, 331 p., tabl., index, bibliogr.
L'avortement, c'est-à-dire la mise à. mort d'un être non né dans le ventre de la mère, peut être considéré comme un phénomène social universel. L'avortement est, en réalité, un phénomène de masse, ce qui ne facilite guère l'approche du comportement social en la matière. C'est seulement sur le plan de l'intérêt de l'Etat, au point de vue pénal et criminel, qu'il est relativement aisé de dégager des vues générales. Il faut donc faire appel à la sociologie, pour analyser les conditions sociales qui sont à l'origine de l'avortement, cela au moyen d'une approche empirique complétée par une analyse théorique. Sont alors d'abord étudiés : l'état de la recherche, la législation et la statistique criminelle de la République Fédérale. Deux villes-témoins, Heilbronn et Trêves,, font l'objet de l'étude sociologique et de l'analyse théorique. L'étude dans les deux villes-témoins porte alors sur les structures sociologiques : interrogatoire des femmes, des médecins, analyse des actes juridiques et des actes médicaux, des opinions émises par les femmes et par les médecins. Il en résulte une théorie sociologique de l'avortement, tendant à le définir comme un comportement déviant de la norme et dégageant le rôle attribué à celui qui fut empêché de naître, tant au point de vue du respect humain que de sa valeur propre. Les rapports entre le comportement conforme et le comportement dévié sont envisagés au point de vue d'une politique de la criminologie et de son humanisation. Annexe bibliographique et statistique. A. W.