Couverture fascicule

Page André — L'économie de l'éducation

[compte-rendu]

Année 1972 27-6 p. 1163
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Page 1163

Page André. L'économie de l'éducation Paris, P.U.F., 1971, 17,5 cm, 272 p., bibliogr., index (Coll. SUP, « L'économiste », 24)

Empruntant son titre à la terminologie anglo-saxonne, P., professeur d'Université présente un essai de synthèse critique sur une nouvelle spécialisation de la science économique. C'est dans une perspective d'investissements en « capital intellectuel » (expression préférée à « capital humain ») que se situe l'analyse. Mais des contraintes pèsent sur le fonctionnement et la croissance des systèmes d'enseignement. Autour de ces thèmes s'articulent les développements de l'ouvrage. Une première partie retrace la récente histoire de cette démarche intellectuelle axée sur le constat, l'explication et la mesure du phénomène. Si l'éducation joue un rôle positif dans le développement économique, il convient que l'effort qu'on lui consacre ne déséquilibre pas les ressources nationales et que l'économie puisse intégrer le personnel ainsi formé. La seconde partie est axée sur le processus de décision des responsables. Les choix essentiels se situent à deux niveaux : part des ressources nationales à consacrer à l'éducation; ventilation à l'intérieur du système éducatif . pour obtenir le résultat optimal. Les décisions, influencées par la demande sociale, de nature politique, sont loin de ressortir de la seule analyse économique mais celle-ci y a sa place, dans la mesure où elle apporte des instruments de rationalité. H. Ba.