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vendredi 16 décembre 2022

Pourquoi aimer les animaux?

 Tous les animaux sont nés avec l'innocence, la curiosité et l'amour.

Anthony Douglas Williams




« Pourquoi aimer les animaux?
Parce qu'ils vous donnent tout, sans rien demander.
Parce que contre le pouvoir de l'homme armé, ils sont sans défense.
Parce qu'ils sont des enfants éternels, Parce qu'ils ne savent pas ce qu'est la haine ou la guerre.
Parce qu'ils ne connaissent pas l'argent et qu'ils se consolent seulement avec un endroit pour échapper au froid.
Parce qu'ils se font comprendre sans dire un mot,
Parce que leur regard est aussi pur que leur âme.
Parce qu'ils ne connaissent ni envie ni rancune,
Parce que le pardon est encore naturel en eux.
Parce qu'ils savent aimer avec loyauté et fidélité.
Parce qu'ils vivent sans avoir une maison luxueuse.
C'est pourquoi ils n'achètent pas l'amour,
ils attendent juste ça.
Et parce qu'ils sont nos compagnons, amis éternels, que rien ne pourra séparer.
Parce qu'ils sont vivants.
Pour ceci et mille autres choses, ils méritent notre amour. »

Mère Teresa






mercredi 19 octobre 2022

Pourquoi tant de chagrin

 Aimer, c'est trouver, grâce à un autre, sa vérité et aider cet autre à trouver la sienne. C'est créer une complicité passionnée.

Jacques de Bourbon Busset




."Mais, pourquoi tant de chagrin, Madame !?
ce n'est qu'un chat"
.."C'est parce que vous ne savez pas, Monsieur. Vous ne savez pas la place que ça prend, un chat, dans une vie. Ces yeux d'or qui vous dédient un regard d'éternité, cette patte douce qui se pose sur votre main, ces mouvements qui sont la beauté et la grâce et dont chacun exprime une sensation, un sentiment, et cette tête ronde et dure qui se colle à votre tempe pour vous dire "Je t'aime aussi"...
Tout cela, Monsieur, vous ne le savez pas, et quelque chose vous manque.
Mais je ne sais pas si je dois vous plaindre ou vous envier... Parce que vous ne tremblez pas chaque fois qu'il tousse, ou éternue, ou n'a pas faim ; chaque fois qu'il s'est battu et qu'on le cherche, dans le poil, la trace des morsures et des griffes ; chaque fois qu'il rentre tard et que l'on ne sait pas si, dans la rue, un imbécile, qui roulait trop vire, ne l'a pas projeté contre un mur, désarticulé, brisé...
Mais vous ne connaitre jamais nom plus, c'est vrai, le bonheur d'un amour gratuit partagé. Parce que les chats, Monsieur, c'est tout le contraire de ce que certains racontent : c'est tendre, c'est bon, c'est fidèle, c'est lucide, c'est intelligent, c'est doux et ça vous dit des choses... Tant de choses !...
Dors, ma petite Moune, dors... Tu sautais moins bien, ces jours-ci... J'ai dit à ta maman : "Il saute moins bien... Il vieillit, peut-être ?... Il a hésité dix fois avant de bondir sur le rebord de la fenêtre..."
Je ne veux pas y penser. Il sera bien temps... Ce qui doit arriver un jour, c'est vrai pour tout le monde. Mais ça ne console pas de le savoir...
Alors j'aurai voulu la prendre dans mes bras, cette femme que je connaissais à peine, et qui pleurait, et j'aurai voulu lui dire :
"Je vous comprends... Pleurez tant que vous voudrez, pleurez sans vous souciez des autres. Eux ne savent pas et moi si".
Philippe Ragueneau (Le chat Moune)

samedi 27 août 2022

Le véto impliqué

 « Je trouve insupportable que l'on tente d'opposer l'amour des hommes et l'amour des animaux. Je crois à l'amour de la vie ».

Jean-François Noblet





Le véto impliqué



Vous connaissez ce véto qui s’implique émotionnellement ? Vous savez, celui que vous aimez bien, qui a l’air de s’intéresser à votre animal, qui « s’arrange » au mieux pour votre Kiki, qui vous rappelle pour avoir des nouvelles, qui se réjouit de voir Kiki aller mieux ou qui pleure de devoir l’euthanasier.
Certains de vous répondront « Non, malheureusement ! » et d’autres « Oh oui, on n’y changerait pour rien au monde ! ».
Mais… Savez-vous ce que ça lui coûte ?
Ce que ça lui coûte de se donner sincèrement et… de recevoir en retour des claques régulièrement ?
Vous aimez que le vétérinaire vous rappelle pour prendrez des nouvelles… Mais combien de fois l’avez-vous rappelé pour les donner vous-mêmes ? Probablement rarement quand vous étiez satisfait de l’amélioration, mais si cela ne va pas mieux, là, on rappelle, n’est-ce pas ?
Et, vous le savez bien, ce fameux vétérinaire est « juste » un être humain. D’ailleurs c’est aussi pour ça qu’on l’aime : « il est humain ». Mais, par contre, s’il se trompe parce qu’il est humain, s’il rate quelque chose parce qu’il est humain, s’il ne sait pas tout parce qu’il est humain, là, on lui en veut. Il devient mauvais, inutile. Parfois même « il a tué mon chien ».
De toute façon, les vétos, ça mange l’argent et c’est tout.
Et comme il est humain, il ne fait pas de miracle. Parfois on ne peut pas sauver Kiki. La nature est toujours plus forte que nous. Oui, mais il faut un coupable. Tiens, le véto ! Ça doit bien être de sa faute… Après tout, en 2022, on sait tout soigner, non ? En plus, Dr Google a dit que…
VLAN, dans les dents, au véto.
Ça vaut bien le coup de s’impliquer sincèrement pour avoir un coup de poignard dans le dos au final… Quitte à le recevoir, autant se préparer dès le début finalement, non ?
S’impliquer, c’est aussi se rendre vulnérable. Alors le coup de poignard, derrière, il coûte très, très cher. Que faire alors ? Continuer ? Aller au burn-out ? Beaucoup trop souvent. Se protéger ? Se détacher ? forcément un peu. Devenir celui que l’on n’a jamais voulu être ? Arrêter ce métier ? Oui, pour beaucoup…
Non, les vétos ne mangent toujours pas de l’argent. Par contre, la gratitude, ou un simple « merci », ça nourrit l’âme. Et de ce côté-là, c’est trop souvent la famine.
Vous aimez votre véto-impliqué ? Prenez soin de lui. C’est une espèce en danger car elle est fragile, elle est gratitudivore, et la société actuelle n’en cultive pas assez pour les nourrir correctement.

Texte trouvé sur le site " Zen-O-vet"





lundi 25 octobre 2021

L'histoire d'un chat des rues

 "Aimez de façon égale et universelle les êtres du monde. L'Univers est Un."

Tchouang-Tseu



L'histoire de "Popeye" ...Parce qu'il faut ouvrir les consciences...


"On m'a donné le nom de Popeye parce que petit, je mangeais beaucoup et que j'étais un chaton très vif et joueur.
Ma mère, je ne m'en souviens plus beaucoup, on m'a arraché à elle, je n'avais que 6 semaines et je me souviens du déchirement de la séparation, beaucoup trop jeune, alors que j'avais encore tellement besoin d'elle...
Mes "maîtres" sont venus me chercher un jour d'Octobre, sous la pluie. Ma maman appartenait à des amis à eux et ça faisait 7 longues années qu'elle avait portée sur portée... Elle était très fatiguée ma maman mais ses "maîtres" ne voulaient pas la faire stériliser.
Si ça avait été le cas, je ne serais pas là aujourd'hui, mais pour elle, pour moi, pour tous mes nombreux frères et sœurs, ça aurait été préférable...
Je suis parti dans ma nouvelle maison et les premiers mois, c'était génial, j'étais heureux, choyé. On me faisait des câlins, on jouait avec moi...
Et puis, je suis devenu grand et j'ai senti que mes maîtres commençaient à moins s'occuper de moi...
Je suis devenu adolescent et mes bêtises ne les faisaient plus beaucoup rire... Avec les hormones, j'ai commencé à faire pipi dans la maison, c'était plus fort que moi et là...
Les câlins, c'était fini...Ils me criaient dessus, j'ai commencé à recevoir des coups de pieds...
Je ne comprenais pas ce qui se passait et pourtant, moi, je les aimais mes maîtres, je leur avais donné mon cœur pour la vie...
A l'âge de 8 mois, on m'a mis dehors...
Je n'avais jamais mis une patte dehors et au début, j'étais content, un nouveau territoire à explorer, c'était sympa, il faisait doux, on était au printemps.
J'ai rencontré des chats dehors et je me suis dis "Chouette, des nouveaux copains" mais malheureusement, j'ai vite compris que dehors, c'était la loi du plus fort...
Un gros matou m'a un jour attaqué et il était beaucoup plus fort que moi, je n'avais aucune chance. Il m'a fait mal, très mal...Et je suis revenu à la maison en boitant, couvert de sang. Je gémissais de douleur et je suis allé me frotter contre les jambes de ma maîtresse.
A ma grande surprise, j'ai lu le dégout dans son regard et elle m'a repoussé du pied. Je ne sais pas ce qui m'a fait le plus mal... Les blessures ou sa réaction de rejet.. A partir de ce jour là, je n'ai plus eu le droit de rentrer dans la maison, mes blessures ont mis du temps à guérir, je dormais maintenant sur des vieux tissus dans le garage...
On me mettait de temps en temps un bol de croquettes et un bol d'eau dehors et pour le reste, j'ai appris à chasser les souris pour survivre.
Mais je restais là parce que c'était ma maison et que malgré tout, mes maîtres, je les aimais toujours.
Deux ans ont passé, je me contentais de les observer de loin sans trop m'approcher. J'ai vu le ventre de ma maîtresse s'arrondir et j'ai compris qu'elle allait avoir un bébé humain.
A ce moment là, la situation a empiré, on a fermé le garage pour que je ne puisse plus y rentrer, il n'y avait plus de bol de croquettes, ni d'eau et lorsqu'on me voyait, on me chassait à coup de balai. Je restais des heures sous la pluie à regarder par la fenêtre et je ne comprenais pas comment ils avaient pu m'exclure de leur vie...
Et puis, le chien est arrivé... J'ai du quitter définitivement la maison, je ne pouvais plus m'en approcher...
J'ai erré, longtemps, trop longtemps...des années et des années.
Combien de temps s'est écoulé ? Je n'en sais rien, j'ai arrêté de compter, j'ai appris juste à survivre.
De temps en temps, des gens me donnaient à manger, d'autres me pourchassaient. Je me battais, j'étais souvent blessé et bientôt, il n'y a plus eu aucune trace du beau chat que j'étais jadis. J'ai du être père des centaines de fois...
Je vieillissais, je portais les stigmates de mes blessures, j'étais maigre... Vous savez, ne pas manger pendant plusieurs jours parfois, dormir parfois sous la pluie, chercher un abri lorsqu'il gèle et quand la neige arrive!!!!!
Le soir, j'approchais souvent des maisons, je regardais par la fenêtre des maisons et je voyais les gens vivre, heureux. Parfois, je voyais des chats comme moi, enfin, pas exactement, ils étaient beaucoup plus beaux que moi et ronronnaient près de leurs maîtres, au chaud...
Pourquoi m'avait on privé de cette vie ? Qu'avais je fais pour mériter un tel sort ?
Un jour, je suis tombé malade et j'ai été un peu moins prudent que d'habitude.
Il pleuvait, il faisait froid et j'ai voulu me mettre à l'abri rapidement. Je n'ai pas fait attention à la route, je n'ai pas vu la voiture arriver et soudain, le choc...
La voiture ne s'est pas arrêtée et j'ai vu la lumière des phares disparaitre dans la nuit.
Je suis resté là... La douleur est partie, la vie aussi...
Le lendemain, mon corps sans vie a été jeté dans un camion poubelle. Ma vie d'errance s'est arrêtée ainsi.
Si les maîtres de ma mère avaient été des gens responsables...
Si mes maîtres avaient été des gens responsables...
Si quelqu'un m'avait tendu la main...
Si j'avais eu la chance de tomber sur une association...
Si une association avait eu de l'argent pour m'aider...
Si une famille d'accueil m'avait ouvert sa porte et son cœur
Si des adoptants avaient fait le choix de m'adopter en association ou de la rue ...

Combien de mes frères et sœurs doivent ils encore mourir dans la rue avant que les consciences ne s'éveillent et comprennent que nous sommes des êtres vivants, capables de bonheur et de souffrance ??? Nous ne sommes pas des jouets, lorsque nous aimons, c'est pour la vie...et nous adopter, c'est un engagement sur du long terme.
Nous n'avons pas choisi de vivre et souffrir dans la rue !"


Je ne connais pas l'auteur de ce texte mais je souhaitais le partager.

mardi 7 septembre 2021

La légende du pont de l'arc-en-ciel

 " L'amour n'est pas un lien, c'est une révélation. "Boris Cyrulnik

 


 

La légende raconte que quand les anges à quatre pattes (ou tout autre animal que nous avons aimé) nous disent au revoir, dans un dernier souffle, ils traversent le pont de l’arc en ciel.

De l’autre côté de ce pont, se trouvent des prés et des collines sur lesquels on peut courir, jouer et profiter de l’innocence…

On dit que là, de l’autre côté du pont de l’arc en ciel, il y a suffisamment d’espace, de nourriture, d’eau et de soleil pour que tout le monde se sente bien.

De plus, selon la légende, tout ceux qui ont été malades, mutilés ou cruellement blessés voient leur santé restaurée et débordent de joie.

 Nos amis sont heureux et satisfaits, sauf lorsqu’ils pensent à ceux qu’ils ont laissé de l’autre côté du pont de l’arc en ciel.

Alors que les autres gambadent et jouent, l’un d’entre eux s’arrête et plonge son regard dans l’horizon.

 Son corps tremble et avec une grande émotion, il se sépare de son groupe en courant très vite.

La légende raconte qu’alors, humains et animaux, amis de l’âme, sont réunis et ne se séparent plus jamais. 

Leurs coups de langue humides inondent notre visage et nos mains et on ne peut que les caresser.

Nous restons alors unis pour toute l’éternité à travers un regard sage plein d’amour et de noblesse.

 Cette légende nous aide à comprendre de manière métaphorique que lorsqu’un animal quitte ce monde, il reste dans notre cœur même si nous ne pouvons plus profiter de sa chaleur physique.

 

Cette même légende n’oublie pas non plus les animaux qui n’ont pas pu, dans cette vie, profiter de l’amour d’une personne. Ainsi, voici ce qu’elle raconte…

“Soudain, sur le pont de l’arc en ciel, un jour différent des autres s’est levé, pas aussi ensoleillé. C’était une journée froide et grise, une journée la plus triste que vous pouvez imaginer.

Les nouveaux arrivants ne savaient pas quoi en penser, ils n’avaient jamais vu une telle journée. Mais les animaux qui attendaient leurs êtres aimés depuis longtemps savaient parfaitement ce qui se passait et se regroupèrent sur le chemin du pont pour regarder.

Ils attendirent un peu et un animal très âgé arriva, la mine défaite et la queue traînant parterre. Les animaux qui étaient là depuis longtemps savaient quelle était son histoire car ils l’avaient vu passer de nombreuses fois.

Cet animal s’est approché lentement, très lentement. Il était évident qu’il ressentait une forte douleur émotionnelle, bien qu’il n’avait pas de signes physiques de douleur.

 

Contrairement aux autres animaux qui attendaient sur le pont, cet animal n’était pas revenu à la jeunesse, ni n’avait retrouvé la santé et la joie.

Alors qu’il marchait jusqu’au pont, il voyait comment tous les animaux le regardaient. Il savait que ce n’était pas sa place et quand il pourrait traverser le pont, il serait heureux.

Mais cela ne se passerait pas comme cela. Quand il s’est approché du pont, un ange apparut et avec un visage tout triste il lui demanda pardon et lui dit qu’il ne pouvait pas traverser.

 Seuls quelques animaux qui étaient accompagnées de leurs êtres chers pouvaient traverser le pont de l’arc en ciel.

Ayant aucun lieu où aller, le grand animal fit demi tour et dans les prés, vit un groupe d’autres animaux comme lui, certains âgés, d’autres très fébriles.

Ils n’étaient pas en train de jouer, ils étaient tout simplement allongés sur l’herbe, en regardant le chemin qui menait au pont. Alors, il les a rejoint et à son tour, il a regardé le chemin en attendant.

 L’un des arrivés récemment au pont ne comprenait pas ce qu’il avait vu et a demandé à un autre qu’il lui explique ce qui se passait : “Tu vois ce pauvre animal et les autres à ses côtés ? Ce sont les animaux qui n’ont jamais eu personne. Celui-là au moins a été recueilli dans un refuge. Il est entré dans le refuge comme tu le vois maintenant, un animal âgé, avec les poils gris et la vue un peu floue. Mais il n’a jamais pu sortir du refuge, il est mort seulement avec l’amour de son tuteur. Comme il n’a jamais eu de famille pour lui apporter de l’amour, il n’a personne qui peut l’accompagner pour traverser le pont”.

Le premier animal s’est mis à réfléchir et a demandé : Et que va-t-il se passer maintenant ? Avant la réponse, les nuages ont commencé à se défaire et un vent très violent les fit disparaître.

Ils pouvaient voir une personne, seule, s’approchant du pont et, parmi les animaux âgés, tout un groupe fut immédiatement baigné d’une lumière dorée qui les fit redevenir des animaux jeunes, sains et pleins de vie. “Regarde et tu sauras” dit le second animal.

 

Parmi les animaux qui étaient en train d’attendre, un autre groupe s’est également rapproché du chemin.

Ils ont baissé la tête alors que cette personne s’approchait. Lorsqu’elle passait devant chaque animal, elle les touchait, leur donnait une caresse, leur grattait l’oreille tendrement…

Les animaux qui avaient rajeuni formèrent une file derrière elle et suivirent la personne jusqu’au pont. Ensuite, ils traversèrent le pont ensemble.

“Qu’est-ce que c’est que ça ?” demanda le premier animal. Le second lui dit : “Cette personne était une grande amoureuse des animaux et travaillait dans leur protection. Les animaux que tu as vu baisser la tête en signe de respect étaient ceux qui ont trouvé de nouveaux foyers grâce aux efforts de ce type de personnes. Bien sûr, tous ces animaux traverseront le pont quand viendra le moment, quand arriveront ceux qui étaient leur nouvelle famille.

Mais ceux que tu as vu âgés et ensuite rajeunis étaient ceux qui n’ont jamais retrouvé de maison… et comme ils n’avaient pas de famille, il ne peuvent pas traverser le pont. Quand une personne qui a travaillé dans l’aide des animaux abandonnés arrivera, elle leur offrira cet ultime acte de sauvetage et d’amour. Tous les pauvres animaux, ceux qui n’ont pas pu avoir de famille sur le terre, peuvent être accompagnés pour qu’ils puissent traverser, eux aussi, le pont de l’arc en ciel”.

 


Chien-et-fille

 

jeudi 20 mai 2021

Pourquoi aimer les animaux

 Les animaux sont nés pour nous apprendre à aimer. David Banville


Poésie la petite vache handicapée contre Eowyn la zébu sauvée de l'abattoir, veillent sur Padawan le veau secouru alors qu'il était en grave dénutrition et Gandalf, le mouton confié par ses propriétaires car des gens cherchaient à l'acquérir pour l'égorger



Pourquoi aimer les animaux?
Parce qu'ils vous donnent tout, sans rien demander.
Parce que contre le pouvoir de l'homme armé, ils sont sans défense.
Parce qu'ils sont des enfants éternels, Parce qu'ils ne savent pas ce qu'est la haine ou la guerre.
Parce qu'ils ne connaissent pas l'argent et qu'ils se consolent seulement avec un endroit pour échapper au froid.
Parce qu'ils se font comprendre sans dire un mot,
Parce que leur regard est aussi pur que leur âme.
Parce qu'ils ne connaissent ni envie ni rancune,
Parce que le pardon est encore naturel en eux.
Parce qu'ils savent aimer avec loyauté et fidélité.
Parce qu'ils vivent sans avoir une maison luxueuse.
C'est pourquoi ils n'achètent pas l'amour,
ils attendent juste ça
Et parce qu'ils sont nos compagnons, amis éternels, que rien ne pourra séparer.
Parce qu'ils sont vivants.
Pour ceci et mille autres choses, ils méritent notre amour.
Si nous apprenions à les aimer comme ils le méritent, nous serions très proches de Dieu ...
~Mère Teresa~
 
Poésie la petite vache handicapée lorsqu'elle tétait Yoko la jument en sauvetage. Yoko l'avait adoptée et a fait du lait pour elle pendant 8 mois..

 

mardi 11 mai 2021

A toi mon humain que je quitte

 

Nous sommes tous ici et maintenant pour une visite. Nous ne sommes que de passage. Nous sommes venus observer, apprendre, grandir, aimer puis retourner d'où nous venons.

Dicton aborigène australien

 


 

 

À toi mon humain que je quitte…
Mon cher humain, toi qui m’a tant aimé, chéris, nourris, câliné,
Je vois que tu pleures, car ça y est, c’est le grand moment. Celui de nous quitter.
Je veux t’expliquer certaines choses. Tu es triste parce que je suis partie, mais garde en mémoire comment je suis heureux de t’avoir rencontré.
Combien de chats, d’animaux de compagnie, comme moi meurent tous les jours sans rencontrer quelqu’un de spécial comme toi ?
Je sais que mon départ t’attriste, mais je devais y aller maintenant. Je veux te demander de ne pas te blâmer pour quoi que ce soit. Sois doux avec ta peine autant que l’étais de tes caresses pour moi.
Je t’ai entendu sangloter que tu aurais dû faire autre chose pour moi.
Ne dis pas ça, tu as fait beaucoup pour moi ! Sans toi, je n’aurais rien su de la beauté que je possède en moi et qui existe en toi.
Saches que nous les animaux vivons le présent intensément et nous sommes très sages : nous profitons de chaque petites choses chaque jour, et oublions le passé rapidement.
Nos vies commencent quand on connaît l’amour, le même amour que tu m’as donné, mon ange sans ailes et deux jambes.
Saches que si tu trouves un animal gravement blessé, et que tu n’as qu’un peu de temps dans ce monde à lui accorder, tu fournis un énorme service en l’accompagnant dans sa dernière transition.
Aucun d’entre nous n’aime être seul, pas plus quand il est temps de partir.
Plus de pleurs, s’il te plaît. Je serai bien. J’ai en mémoire le nom que tu m’as donné, la chaleur de ta maison qui était devenue la mienne.
Je garde le son de ta voix qui me parle, même si je ne comprenais pas toujours ce que tu me disais. Ciel que tu m’en as raconté des choses!
Je porte dans mon cœur toutes les caresses que tu m’as données.
Tout ce que tu as fait était très précieux pour moi et je t’en remercie du fond du cœur. Je ne sais pas comment te le dire, parce que je ne parle pas ta langue, mais sûrement qu’à mon regard tu pouvais voir ma gratitude.
Je vais juste te demander de prendre soins de toi:
Sèche tes larmes qui se pointeront ici et là sur ton visage. Retrouve ton magnifique sourire.
Rappelle-toi à quel point nous avons vécu ensemble de merveilleux moments.
Souviens-toi des singeries que j’ai fait pour te remonter le moral. Revis en ma mémoire tous ces instants partagés ensemble!
Évite de dire que tu n’adopteras plus jamais un autre animal, parce que tu as beaucoup souffert de mon départ. Sans toi, je n’aurais pas en têtes tous ces moments de douceurs que j’ai vécues.
S’il te plaît, ne fais pas ça !
Il y en a beaucoup comme moi qui attendent quelqu’un comme toi. Donne-leur ce que tu m’as donné, s’il te plaît, ils en ont besoin comme j’avais besoin de toi.
Ne t’oblige pas par contre. Je comprendrai.
Ne garde pas l’amour que tu as à donner, par peur de souffrir
Nous reconnaissons que tu es un ange pour nous les animaux, et que sans les gens comme toi notre vie serait plus dure que parfois elle l’est. Suis ta noble tâche si tu le peux, si tu en ressens l’élan.
Maintenant c’est à moi d’être ton ange.
Je t’accompagne sur ton chemin et t’aiderai à aider les autres comme moi. Je vais parler à d’autres animaux qui sont ici avec moi, je leurs dirai tout ce que tu as fait pour moi et je vais dire fièrement : « C’était ma famille, c’était mon humain ».
Ce soir, quand tu regarderas le ciel et que tu verras une étoile qui clignote, je veux que tu saches que c’est moi qui cligne des yeux ; ce sera ma façon de te prévenir que je suis bien arrivé et de te dire « merci pour l’ amour que tu m’ as donné ».
Disons-nous « À plus tard. » Je t’attendrai.
 
 auteur inconnu