dimanche 26 décembre 2010
HIVER CHEZ CARL LARSSON
jeudi 23 décembre 2010
DOUCE NUIT... SAINTE NUIT...
mercredi 22 décembre 2010
vendredi 17 décembre 2010
THE VEGETABLE GARDEN
Fraisier Elton,
Pomme de terre prolifique de Bresce,
Oignon géant de Rocca,
Céleri plein blanc frisé,
Carotte rouge longue de Saint-Valéry.
Album Vilmorin, planche 32, 1881
La société française Vilmorin-Andrieux et Cie est née au XVIIIe siècle de la collaboration entre Philippe Victoire de Vilmorin et le marchand de plantes Pierre Andrieux, son beau-père, botaniste du Roi. Les Vilmorin, producteurs sur le marché de Paris, contribuèrent largement à la connaissance botanique et agronomique de leur temps. Leur premier catalogue comprenait toutes les sortes de graines de légumes de potager, des plants de salade à l'apparition des bulbes de fleurs en 1766. Ce catalogue fut suivi par une série de Publications périodiques dans lequel la qualité des informations botaniques et horticoles comportaient d'inégalables illustrations. Avant le milieu du XIXe siècle, la société était devenue la société mondiale de graines la plus importante. À la hauteur de sa renommée internationale, Vilmorin publie aujourd'hui ce splendide album. Quinze peintres créerent ce travail d'iconographie agro-botanique, ils étaient des artistes naturalistes du Jardin des des Plantes, anciens Jardins Royaux, dont Elisa Champin, créatrice des plus excellentes planches. Ces illustrations sont reproduites avec un soin exquis, et par leur réalisme, elles dépassent le simple intérêt artistique.L'auteur, Werner Dressend ö Rfer, historien pharmaceutique et bibliothécaire universitaire, enseigne à l'Université d'Erlangen-Nuremberg, où il est professeur honoraire.
mercredi 15 décembre 2010
LES HIVERS D'IVAN FEDOROVITCH CHOULTSE
Ivan W. Fedorovitch Choultsé naquit en 1877 à Petrograd, aujourd'hui redevenue Saint-Pétersbourg, dans une famille d'origine allemande nommée Schultze. Formé tout d'abord par Constantin Krigitsky -peintre de cour sous Nicholas II et spécialiste des miniatures- Choultsé fit ensuite son apprentissage à l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg dès 1903. Puis, talent et travail reconnus, il devint peintre officiel de la cour de Nicolas II. Mais la Russie allait vivre des heures sombres : la Révolution de 1917 et l'abdication du Tsar. Probablement en raison de ses liens avec Nicolas II, Choultsé quitta la Russie où le climat artistique de cette période n'était guère favorable. Choultsé voyagea en Méditerranée où il fut séduit par les paysages, mais son séjour en Haute-Savoie et en Suisse fut bénéfique pour son développement artististique. La neige lui rappela sans doute sa Russie natale. Il tomba amoureux des sites extraordinaires d'Engadine et de Saint-Moritz. Profondément ému par ce qu'il voyait, l'artiste concentra ses efforts sur l'étude des effets de lumière sur la nature et développa ses glorieux thèmes de neige et ses miroirs vibrants. Installé à Paris, Choultsé adopta la translittération française de son nom : Schultze devint "Choultsé". Ses oeuvres exposées au Salon des Artistes Français en 1923, ainsi qu'à la Galerie Gérald Frères lui apportèrent succès et reconnaissance du public. Les expositions de Londres et de New York suivirent, un article paru dans "The Times" récapitula l'accomplissement de l'artiste : "it must be seen to be believed". En 1935, le jubilé "150 Ans de Peinture de la Russie" confortèrent la réputation de Choultsé, il fut nommé "le bien-aimé" parmi des collectionneurs américains et "maître des paysages de neiges dorées ". Toute la critique fut unanime : aucun autre artiste ne l'égalait dans ses reproductions de texture de la neige. Mort en 1932, Ivan Choultsé ne retourna jamais en Russie, bien que son oeuvre fusse toujours reconnue là-bas, hier comme aujourd'hui.
Traces dans la Neige
On a envie de plonger dans la neige de ce tableau à l'impressionnant réalisme. On entendrait presque craquer la neige sous nos pas...
Enya : "White is in the Winter night", (Blanche est la nuit d'Hiver) une chanson dont je ne me lasse jamais tant elle est merveilleuse, autant par ses notes que ses paroles, et illustre à la perfection ces tableaux et atmosphères de Choultsé.
mardi 14 décembre 2010
LE CHÊNE DERRIERE CHEZ MOI...
Photos Nathanaëlle C.
lundi 13 décembre 2010
SANKTA LUCIA... FÊTE DES LUMIERES
L'an passé, j'avais déjà parlé de cette Fête de la Lumière, j'adore cette jolie tradition des Pays du Nord où les chorales d'Enfants d'Etoile et de jeunes filles ravissent le matin, je ne peux m'empêcher de faire une nouvelle référence en ce 13 décembre, jour de Sainte Lucie, à ces chants, ces cortèges, ces gourmandises offertes, le café ou le vin chaud, cette lumière dans la nuit.
http://arts-lubies.blogspot.com/2009/12/13-decembre-les-traditions-de-sankta.html
Natten går tunga fjät
rund gård och stuva;
kring jord, som sol förlät,
skuggorna ruva.
Då i vårt mörka hus,
stiger med tända ljus,
Sankta Lucia, Sankta Lucia.
Natten går stor och stum
Nu hörs dess vingar
I alla tysta rum
Sus som av vingar.
Se, på vår tröskel står
Vitklädd med ljus i hår
Sankta Lucia, Sankta Lucia.
Mörkret ska flykta snart
ur jordens dalar
så hon ett underbart
ord till oss talar.
Dagen ska åter ny
stiga ur rosig sky
Sankta Lucia, Sankta Lucia.
La nuit avance à pas lourds
Autour de la cour et de l'âtre
Alors que le soleil quitte la terre,
Les ombres menacent.
Là, dans notre maison sombre
Marche avec ses bougies allumées
Sainte Lucie, Sainte Lucie !
La nuit avance en silence
Ecoutez maintenant ses ailes
Dans chaque pièce silencieuse,
Murmure comme des ailes.
Regardez, sur notre seuil se tient,
De blanc vêtue, dans ses cheveux de lumière,
Sainte Lucie, Sainte Lucie !
L'obscurité s'envolera bientôt
Des vallées de la Terre.
Aussi nous dit-elle
Un mot merveilleux,
Du ciel rose se lèvera bientôt
Un nouveau jour
Sainte Lucie, Sainte Lucie !
vendredi 10 décembre 2010
LA TRADITION DES MARCHES DE NOËL
A l’occasion du 60e anniversaire de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, la Ville a choisi de convier le Conseil de l’Europe, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, et le Parlement Européen en qualité d’hôtes de l’édition 2010 de Strasbourg Capitale de Noël. (Source site ville de Strasbourg)
Si la tradition du Marché de Noël remonte officiellement vers 1570, on fêtait Saint Martin et Saint Nicolas par cette même tradition.
Comparé à ses origines premières, le Marché de Noël tel que nous le connaissons aujourd'hui n'est plus tout à fait le même. Avant le Moyen-Age, dès l'approche du solstice d'Hiver, toute l'Europe festoyait pour célébrer le retour prochain de plus longs jours. Bien des lustres plus tard, au onze novembre, se tenait une des dernières grande foire de l'année : la Saint-Martin. On y achetait de la charcuterie fraîchement réalisée par les artisans de bouche car c'est en effet à ce moment de l'année, en prévision de l'hiver, que l'on tuait les cochons. La fête d'abondance avant le petit Carême de Noël mettait aussi à l'honneur le vin nouveau des dernières vendanges et la bière de Noël brassée spécialement pour cette occasion. La population se pressait à ce marché non seulement pour faire provision de bonne chère, mais également pour payer les baux à ses propriétaires et embaucher les ouvriers agricoles nécessaires à la saison suivante. Quelques jours plus tard, c'était au tour de Saint Nicolas d'être fêté comme il se doit en Alsace et Allemagne : un grand marché prenait place dans les grandes villes sous le nom de "Marché de Saint Nicolas". Un document daté de 1434 atteste de cette tradition. Il témoigne d'un "Striezelmarkt" installé à Dresde le lundi précédent Noël.
Pendant la sombre époque de la Réforme, l'Eglise s'inquiétait de cette trop grande importance vouée au culte des Saints, elle décida de remettre la tradition dans le droit chemin. Le marché de la Saint Nicolas fût rebaptisé "ChristKindlMarkt" (Marché de l'Enfant Christ). C'est ainsi qu'en 1570 naquit à Strasbourg, le plus célèbre des marchés de Noël d'Europe à la place du marché de la Saint Nicolas. Bien vite, de nombreuses villes et villages emboitèrent le pas et une multitude de Marchés de Noël virent le jour un peu partout en Europe pendant les festivités catholiques de l'Avent. Et depuis, une véritable féerie de Noël vit chaque année dans nos villes de France, d'Allemagne, d'Autriche... Sous de merveilleuses lumières, les chalets de bois offrent au visiteur de quoi de sustenter de gourmandises comme les Bredele, spécialité alsacienne, de chocolats, de vin chaud, mais aussi présentent des décors de Noël, des jouets, des cadeaux...
Marché de Noël du Rathausplatz de Vienne - Autriche © Office du tourisme de l'Autriche
le Marché de Vienne en live : http://webcam.anw.at/
Chante, c'est Noël !