BLTMR.
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merci de créditer bhaal ou bltmr.

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✶ 𝐀𝐍𝐍𝐎𝐍𝐂𝐄 ;; OUVERTURE LE VENDREDI 5 DECEMBRE (20h, heure fr)
Nous sommes heureuses de vous annoncer que le forum ouvrira ses portes dans moins d’une semaine ! Pour fêter cette nouvelle, l’ensemble des annexes des organisations sont désormais accessibles sur le Discord du projet.

Si vous souhaitez réserver un FC, il est encore temps de le faire (via MP sur tumblr ou directement sur le projet discord). 🤍

Nous ne pouvons malheureusement pas poster toutes les annexes ici en raison des strikes de Tumblr, mais n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d’informations.

@gorgonsplayground @memorycardviii

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✶ Toutes les annexes des organisations sont désormais disponibles sur le discord du projet @exodus-cadentium.

Dès demain, les rôles seront dévoilés ainsi qu'une annonce très très très importante. 👀

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✶ 𝐓𝐡𝐞 𝐍𝐢𝐧𝐭𝐡 𝐕𝐞𝐢𝐥
Mb inspiré de l'annexe révélée aujourd'hui sur le discord du projet @exodus-cadentium.

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✶ 𝐋'𝐎𝐑𝐃𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐑𝐒
Mb inspiré de l'annexe qui sera révélée aujourd'hui à 16h (heure française) sur le discord du projet @exodus-cadentium. N'hésitez plus :

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✶ OUVERTURE DU SERVEUR DISCORD

Si vous avez envie d'en découvrir davantage sur le projet Exodus, n'hésitez pas à passer nous voir sur discord ! On vous garde quelques petites surprises ainsi que le dévoilement des annexes dans les prochains jours. 🤍


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Le Réveil ; période actuelle

On dit que le monde vit en paix. Que les royaumes prospèrent, que les guerres sont des souvenirs poussiéreux, que les peuples ont appris à coexister. Mais ce n’est qu’un mensonge poli que l’on se répète dans les tavernes, un rêve fragile que les puissants entretiennent par peur de réveiller le passé.

Depuis le Silence, la magie n’est plus qu’un murmure. Les mages ne font plus trembler la terre, les prêtres n’entendent plus les dieux, et les elfes, jadis éternels, meurent aujourd’hui presque aussi vite que les humains. Et pourtant, depuis quelques années, quelque chose change. Dans les coins les plus reculés du monde, la magie recommence à frémir. Une lueur étrange au creux d’un lac oublié. Des enfants aux yeux d’or capables de sentir le vent avant qu’il ne souffle. Des runes qui se rallument sur des ruines que l’on croyait mortes.

Les érudits d’Emeryn parlent d’un Réveil des Flux, un simple cycle naturel, comme la marée. Les prêtres d’Istharion, eux, crient au miracle : les dieux reviennent, disent-ils, et il faut purifier le monde pour les accueillir. Mais d’autres, plus discrets, savent que cette magie n’a rien de divin. Elle vient du feu. D’un feu ancien. D’un feu vivant.

Car sur les îles du nord, dans les entrailles des cavernes brûlées, les Arhens ont gardé un secret que nul autre peuple n’a le droit de connaître. Les dragons sont revenus. Pas en armées, ni en orages de flammes - mais un par un, lentement, comme des souvenirs qui refont surface. Certains dorment encore dans leur coque d’écailles, d’autres ont ouvert les yeux, et leur souffle fait à nouveau trembler les chaînes du monde.

Les Arhens les protègent avec une ferveur ancienne, presque religieuse. Ils ne parlent pas, ne montrent rien, mais ceux qui croisent leur regard sentent ce poids de silence, ce fardeau brûlant. Pour eux, les dragons ne sont pas des armes, ni des dieux.  Ils sont la mémoire du monde, le lien perdu entre ce qui fut et ce qui doit revenir. Leur secret est leur survie, et peut-être même celle du monde tout entier.

Pendant ce temps, les royaumes s’agitent. A Istharion, les prêtres appellent à une croisade contre les “sorciers du feu”, convaincus que les signes vus par les Oracles sont l’œuvre de démons. A Lyséor, où elfes et humains vivent ensemble, les vieilles rancunes reprennent racine, nourries par la peur de ces étranges miracles. A Taren, les marchands envoient des expéditions vers le nord, attirés par les rumeurs de cendres chaudes, de pierres qui chantent, et d’ombres ailées dans les nuages. Et dans les hautes tours d’Emeryn, les érudits cherchent, désespérés, à comprendre pourquoi la magie revient, et à quel prix.

Car les signes se multiplient. Des ombres volent la nuit au-dessus des cols. Des flammes bleues dansent dans les champs sans que nul ne les allume. Et lors du dernier solstice, la lune s’est teintée de rouge sang. Certains y voient un présage. D’autres, la promesse d’un retour.

Mais tous sentent que quelque chose approche. Un battement. Un souffle. Un écho ancien qui recommence à vibrer dans le cœur du monde. 

Une renaissance.

charogne-rpg:

𝑇𝑟𝑎𝑖𝑙𝑒𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑜𝑔𝑛𝑒 (𝑠𝑜𝑜𝑛 𝑥𝑜𝑥𝑜)

Hello tout le monde, je voulais raviver un peu le projet parce qu'on approche dangereusement d'une ouverture pour notre vile Charogne.

Le forum est là, tout beau et horrible à la fois, il nous manque juste des trucs à faire mais on voit enfin la lumière.
Pour se faire pardonner de l'attente on s'est dit qu'une petite bande annonce pour le projet pourrait être sympa.

J'espère que ça donnera envie et apaisera la soif meurtrière au mois un temps.

Merci & Enjoy

neithergods-normen:

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La Fin du Chant, ou le Silence des dieux

Après l’arrivée des nouveaux dieux, le monde connut ce que les chroniques nomment l’Âge des Lumières Divines. Les Elfes, les Humains et même les Arhens commencèrent à ressentir leurs bénédictions : la magie coulait librement à travers le monde, la terre fleurissait plus vite, les mers semblaient chanter, et certains pouvaient converser avec les esprits ou soigner d’un simple mot.

Mais cette abondance devint bientôt trop forte. La magie, vivante et consciente, se mit à saturer le monde. Les fleuves débordaient, les êtres dotés de magie perdaient la raison, des tempêtes d’énergie effaçaient des cités entières. Les dragons, êtres liés à la trame même du monde, furent les premiers à ressentir le déséquilibre. Ils hurlèrent dans les cieux - non de colère, mais de douleur - avant de disparaître, comme aspirés hors du monde.

Et puis, un matin, tout cessa. Plus de chant, plus de feu, plus de voix divine. Les mages se réveillèrent muets, leurs dons réduits à de simples étincelles. Les Arhens perdirent la moitié de leur lien au Feu Intérieur. Et pire encore : les Elfes, jadis presque immortels, commencèrent à vieillir. Lentement d’abord, puis au rythme des humains. Leurs sages appelèrent cela le Silence des dieux.

Les prêtres affirment que les dieux se sont retirés pour protéger le monde de sa propre soif de pouvoir. Les érudits, eux, murmurent qu’il ne s’agissait pas d’un retrait, mais d’un oubli - que le monde, brûlé par sa propre magie, a effacé la mémoire de ses créateurs. 

Depuis, la magie n’a jamais complètement disparu, mais elle n’est plus qu’une ombre d’elle-même : rare, imprévisible, capricieuse. Et ceux qui en portent encore le don sont considérés à la fois comme bénis, mais surtout dangereux.

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L’Âge des Cendres, l’arrivée des nouveaux dieux

Lorsque la Guerre du Brasier prit fin, le monde n’était plus qu’un champ de ruines. Les forêts d’Emis avaient brûlé, les montagnes d’Isthar s’étaient effondrées, et les peuples, Elfes, Humains et Arhens exilés, n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes.

Les anciens dieux, Emis et Isthar, se turent. Certains disent qu’ils s’étaient détournés, écœurés de la folie de leurs enfants ; d’autres murmurent qu’ils dormaient, épuisés d’avoir versé tant de lumière et d’ombre dans le monde. Durant cette longue ère de silence, la foi s’effrita, et les mortels errèrent sans guide.

Mais du chaos naquirent de nouvelles puissances. Elles n’étaient pas des enfants des Aurores, mais des reflets nés de la souffrance, de la mémoire et du besoin. On les appela les Dieux des Cendres, car ils surgirent des ruines laissées par les anciens âges.

Née du dernier souffle d’un dragon mourant, Aelir incarna la renaissance du pouvoir dans la chair des mortels. Là où jadis seuls les Elfes tissaient la lumière d’Emis et où les Humains maniaient les forces brutes d’Isthar, Aelir sema la magie libre, un don diffus que certains pouvaient désormais ressentir, modeler et craindre. Chez les Elfes, la magie d’Aelir se mêla à leurs anciens chants : elle devint un art subtil, presque spirituel, fondé sur la symbiose avec le monde. Chez les Humains, elle fut brute et instable, brûlante comme le feu d’Isthar - une force à canaliser par la discipline ou la foi. Les Arhens, eux, n’en reçurent point : leur essence, forgée dans le feu des dragons, rejetait la magie des mortels. Leurs dons restèrent instinctifs, liés à leur flamme intérieure et à leurs anciens pactes.

Là où la terre saignait encore, Nériah posa sa main. Son toucher restaura les mousses, les forêts et les rivières. Elle rendit au monde son souffle, redonna aux bêtes et aux plantes leur place perdue. Les Elfes la virent comme la fille d’Emis ; les Humains comme une nouvelle mère. Nériah, pourtant, ne parlait à aucun peuple : elle veillait sur la vie elle-même, indifférente aux querelles des races.

D’autres dieux surgirent aussi ; Kaor, le dieu du Jugement, né des cendres de la Guerre du Brasier, dont les prêtres enseignent que chaque peuple devra répondre de ses fautes passées. Sevra, déesse des Songes, gardienne des souvenirs d’avant la chute, qui murmure aux rêveurs les fragments de ce qui fut. Et d’autres encore, mineurs ou aujourd'hui oubliés, qui façonnèrent la nouvelle ère.

Ainsi s’ouvrit le Second Âge, celui du rétablissement. Les anciens dieux s’étaient tus, les nouveaux chuchotaient. La magie se répandait lentement, la nature renaissait, et les peuples tentaient de se reconstruire sur les ruines de leurs guerres. Mais certains anciens disent que le monde n’a jamais guéri : que les voix d’Emis et d’Isthar sommeillent encore, et que le retour de leurs enfants exilés, les Arhens, pourrait bien réveiller la querelle originelle.

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La Guerre du Brasier

Pendant l’Âge de Paix qui suivit le Pacte, les Arhens demeuraient en marge. On leur refusait une place officielle, on les craignait, on les surveillait. Leur nombre, cependant, grandissait : chaque génération voyait naître davantage d’enfants Arhens, qui portaient toujours en eux la même résonance draconique.

Les Elfes les considéraient comme une erreur persistante, les Humains les voyaient comme une menace à long terme. Et les Arhens, eux, fatigués de la méfiance, commençaient à se percevoir comme un peuple légitime que nul ne voulait reconnaître.

La Guerre du Brasier fit trembler le monde. Les Arhens, portés par leurs dragons, mirent à genoux des armées entières, incendièrent des forteresses, réduisirent des cités en cendres. Les Humains comme les Elfes craignaient de disparaître face à cette flamme nouvelle, nourrie du sang et du feu.

Pourtant, après des décennies de guerre, la balance finit par basculer. Les Arhens étaient moins nombreux que leurs ennemis, et chaque perte se faisait sentir comme une plaie profonde. Peu à peu, l’union entre Elfes et Humains, forgée dans le désespoir, finit par l’emporter sur la fureur des Arhens. Les champs se couvrirent de cadavres, les Dragons tombèrent sous les lames et les flèches, liés à leurs compagnons jusqu’au dernier souffle.

Ce ne fut pas une victoire éclatante, mais une survie arrachée dans le sang. Les Elfes et les Humains, brisés mais toujours aussi déterminés, prirent une décision commune : les Arhens étaient trop dangereux pour leurs peuples et leur présence sur le continent poserait toujours problème. Les survivants furent pourchassés, traqués sans pitié, et ceux qui échappèrent au massacre furent condamnés à l’exil.

Bannis des terres fertiles et des cités, les Arhens s’enfoncèrent dans les régions les plus hostiles, accompagnés de leurs dragons. Là, dans les marges du monde, ils survécurent, rejetés par tous mais liés par une flamme que nul ne pouvait  éteindre.

Depuis ce temps, le nom des Arhens reste un avertissement, et dans les vallées reculées, quand le vent gronde et que le ciel s’embrase, certains jurent encore entendre le battement d’ailes d’un dragon, fidèle à un Arhen qui n’a jamais oublié.

VIT