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Page:NRF 14.djvu/798

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792 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

seigneur et celui de son hôte, ainsi que ceux de toute la brillante Compagnie qui les suit. — Les voilà entrés !

(^Sautant de l'appui de la fenêtre, et apprêtant les verres et les flacons.)

Bonne santé ! Longue vie ! Grande joie à notre Lord Tresham et à sa Maison !

Sixième Garde. — Mon père a conduit son père à la Cour pour la première fois après ses noces, oui, mon père.

Second Garde. — Que Dieu bénisse Lord Tresham, Lady Mildred et le Comte ! Allons, Gérard, donnez votre verre.

Gérard. — Buvez, mes garçons, ne vous occupez pas •de moi. Je ne suis pas très bien. Buvez.

Second Garde (A part). — Cela le vexe maintenant, de n'avoir pas vu le cortège. (A Gérard). Mais vous savez qu'ils vont revenir par ici ?

GÉRARD. — Par ici ?

Second Garde. — Oui.

Gérard. — Alors mon chemin est parla (7/ sort).

Second Garde. — Le vieux Gérard n'en a pas pour longtemps à vivre, rappelez-vous ma prédiction. Jadis il se souciait de la moindre chose touchant l'honneur de la maison. Pas un œil qu'il ne plantât son regard dedans ; pour une cause qui n'était pas du quart aussi importante que celle-ci, il eût perdu de souci la chair et les os, veillant à tout, que ceci fût bien, que cela ne fût pas mal, ce point d'étiquette, cette place, il savait ces vétilles mieux ^u'héraldiste. Et à présent, vous le voyez ! Il va bientôt mourir.

Second Garde. — Que Dieu l'aide ! Et maintenant, qui vient dans le grand Hall de service, entendre ce qui

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