Voir la source de Nantes

{{Filtrage|filtre=29}}
{{En-tête label|BA|année=2010}}
{{Voir homonymes|Nantes (homonymie)}}
{{Infobox Commune de France
 | nom                      = Nantes
 | image                    = {{Photomontage
  | photo1a = Château des Ducs de Bretagne à Nantes - Anne.jpg
  | photo2a = Nantes - Erdre.jpg
  | photo2b = 800px-Pommeraye5.jpg
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  | photo4a = Nantes Cathedral - HDR.jpg
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 | légende = De haut en bas, de gauche à droite : la statue d'[[Anne de Bretagne]] à l'entrée du [[château des ducs de Bretagne]] ; les bords de l'[[Erdre]] ; le [[passage Pommeraye]] ; le [[quai de la Fosse]] en bordure de [[Loire]] ; la [[Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes |cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul]].
}}
 | légende                  = 
 | blason                   = Grandes Armes de Nantes.svg
 | légende blason           = Nantes#Héraldique, logotype et devise
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 | drapeau                  = Nantes logo.svg
 | légende drapeau          = Nantes#Logotype
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 | région                   = [[Pays de la Loire]] ([[préfecture]])
 | département              = [[Loire-Atlantique]] <br><small>([[préfecture]])</small>
 | arrondissement           = [[Arrondissement de Nantes|Nantes]]<br/><small>([[chef-lieu]])</small>
 | canton                   = Cantons de [[Canton de Nantes-1|Nantes-1]], [[Canton de Nantes-2|Nantes-2]], [[Canton de Nantes-3|Nantes-3]], [[Canton de Nantes-4|Nantes-4]], [[Canton de Nantes-5|Nantes-5]], [[Canton de Nantes-6|Nantes-6]] et [[Canton de Nantes-7|Nantes-7]]<br/><small>([[bureau centralisateur]])</small>
 | circonscription législative = [[Première circonscription de la Loire-Atlantique|1ère]], [[Deuxième circonscription de la Loire-Atlantique|2ème]], [[Troisième circonscription de la Loire-Atlantique|3ème]], [[Quatrième circonscription de la Loire-Atlantique|4ème]] et  [[Cinquième circonscription de la Loire-Atlantique|5ème]] circonscriptions
 | insee                    = 44109
 | cp                       = 44000, 44100, 44200, 44300
 | maire                    = [[Johanna Rolland]] ([[Parti socialiste (France)|PS]])
 | mandat maire             = [[Élections municipales de 2020 dans la Loire-Atlantique|2020]]-2026
 | intercomm                = [[Nantes Métropole]]<br/><small>([[siège social|siège]])</small>
 | longitude                = -1.55278
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 | unité urbaine            = [[Unité urbaine de Nantes|Nantes]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
 | aire d'attraction        = [[Aire d'attraction de Nantes|Nantes]] <br><small>(commune-centre)</small>
 | population               = {{Population de France/dernière_pop}}
 | année_pop                = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}
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 | année_pop agglomération  = {{Population de France/dernière_année}}
 | gentilé                  = Nantais, Nantaise
 | siteweb                  = [https://metropole.nantes.fr/ metropole.nantes.fr]
 | géoloc-département       = Loire-Atlantique/Pays de la Loire
}}

'''Nantes''' ({{MSAPI|/nɑ̃t/}}<ref group=Note>Prononciation en [[français standard]] retranscrite phonémiquement selon la norme [[Alphabet phonétique international|API]].</ref> {{Prononciation|Fr-Paris--Nantes.ogg}}) est une [[Commune (France)|commune]] de l'ouest de la [[France]], située au sud du [[Massif armoricain]], qui s'étend sur les rives de la [[Loire]], à {{unité|50|km}} de l'[[océan Atlantique]].

[[Chef-lieu#France|Chef-lieu]] du [[Département français|département]] de la [[Loire-Atlantique]], et [[Préfecture en France#Préfectures de région|préfecture]] de la [[Région française|région]] [[Pays de la Loire]], elle fait partie de la [[Bretagne]] historique, située en [[Pays nantais]], un des [[Pays traditionnel de Bretagne|pays traditionnels de Bretagne.]] Elle est en {{Population de France/dernière_année}}, la [[Liste des communes de France les plus peuplées|sixième commune la plus peuplée de France]] avec ses {{nombre|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}, et la première de l'Ouest en nombre d'habitants. Nantes est également l'élément central de [[Nantes Métropole]], peuplée de {{nombre|677879|habitants}} en 2021 au sein de la sixième [[Unité urbaine de Nantes|unité urbaine]] ({{nombre|671693|habitants}} en 2020) et de la septième [[Aire d'attraction de Nantes|aire d'attraction]] de France, comptant {{nombre|1022775|habitants}} au {{date-|1er janvier 2020}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Insee |titre=Comparateur de territoire - Aire d'attraction des villes 2020 de Nantes |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=AAV2020-008 |date=17 janvier 2022 |consulté le=8 mars 2022}}.</ref>.

L'agglomération nantaise, associée à l'agglomération de [[Saint-Nazaire]] constituant son [[avant-port]] sur l'[[estuaire de la Loire]], forme aujourd'hui le [[Pôle métropolitain Nantes - Saint-Nazaire|principal pôle métropolitain]] du [[Grand Ouest français]].

La ville doit son évolution à sa situation en bord de [[Loire]]. Après avoir été un site portuaire important de l'[[Protohistoire|âge des métaux]], elle devient la capitale de la cité gallo-romaine des [[Namnètes]], peuple celte d'Armorique, le siège d’un évêché au {{s|V}}, puis le chef-lieu d’un comté franc, illustré par la personnalité semi-légendaire de [[Roland]]. Point d’appui du royaume franc face à la poussée des [[Bretons]], elle est prise en 851 par [[Nominoë]] avec l'aide de [[Lambert II de Nantes]]. Dès lors, l'histoire de la ville est en grande partie liée à celle de la [[Bretagne]], dont elle accueille les ducs à partir du {{s|XII}}. La cité perd cependant sa prééminence politique en Bretagne au profit de [[Rennes]] qui, elle, accueille le [[Parlement de Bretagne]], une cour de justice d'[[Société d'Ancien Régime|Ancien Régime]] (et donc pas une assemblée représentative élue de la Bretagne comme son nom le laisserait aujourd'hui penser).

Les trois siècles suivants sont marqués par son importance dans le commerce international {{incise|entre autres, dans la [[Traite négrière à Nantes|traite négrière]], qui connaît son apogée au {{s|XVIII}}|stop}}, le [[port de Nantes]] étant le premier [[port négrier]] français.

Pendant la [[Révolution française|Révolution]] (1789-1799), la défense de Nantes est un enjeu essentiel de la [[guerre de Vendée]]. Après cette période difficile, la ville ne connaît pas de retour à la prospérité antérieure ; mais, au cours du {{s mini|XIX}} et au début du {{s|XX}}, son développement industriel est remarquable dans la France de l'Ouest.

Au {{s-|XX}}, le paysage urbain est marqué par le [[Comblements de Nantes|comblement de nombreux cours d'eau]] qui parcouraient la ville, puis par des [[Bombardements de Nantes|bombardements]] lors de la [[Seconde Guerre mondiale]].

Dans les années 1950-1960, la classe ouvrière nantaise joue un rôle notable dans le [[mouvement social]] français (1955, 1968). Elle est une [[ville universitaire]] depuis 1962. À la fin du {{s-|XX}}, elle subit la [[désindustrialisation]], et devint un pôle du [[secteur tertiaire]]. Toutefois, les infrastructures portuaires restent un élément important du [[grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire]], un des grands ports français.

Son riche patrimoine architectural, en grande partie hérité des {{s2-|XVIII|XIX}}, a permis l'attribution du label [[Villes et Pays d'art et d'histoire|ville d'art et d'histoire]], malgré la réalisation d'importants travaux d'urbanisme, notamment sur l'[[île de Nantes]].

L'image de la ville est la combinaison de ces différentes époques, symbolisées par le [[château des ducs de Bretagne]], l'[[île Feydeau]], le [[passage Pommeraye]], la tour [[LU (biscuiterie)|LU]], les exploits sportifs du [[Football Club de Nantes|FC Nantes]], ou plus récemment les spectacles du [[Royal de luxe]].

Présentée comme « la ville la plus agréable d'Europe » par le magazine {{Langue|en|''[[Time (magazine)|Time]]''}} en 2004 et « meilleure ville en France où travailler » par le site d'actualité {{Langue|en|''[[The Local]]''}} en 2018 et par le magazine ''[[L'Express]]'' en 2017, Nantes reçoit le [[Prix de la Capitale verte de l’Europe]] en 2013 et le [[Capitale européenne de l'innovation|Prix de la Capitale européenne de l'innovation]] en 2019<ref>{{Article|titre=Grenoble et Nantes distinguées par le magazine "Time" |date=23 août 2004|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/une-abonnes/article/2004/08/23/grenoble-et-nantes-distinguees-par-le-magazine-time_376368_3207.html|périodique=[[Le Monde]] |consulté le=25 septembre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-GB|titre=Why the best place to work in France right now is... Nantes|url=https://www.thelocal.fr/20180220/why-nantes-is-the-best-place-to-work-in-france-right-now|site=thelocal.fr|date=20 février 2018|consulté le=25 septembre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le palmarès 2017 des villes où il fait bon vivre et travailler|url=https://www.lexpress.fr/emploi/le-palmares-2018-des-villes-ou-il-fait-bon-vivre-et-travailler_1984924.html|site=LExpress.fr|date=19 février 2018|consulté le=25 septembre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=European Green Capital|url=https://ec.europa.eu/environment/europeangreencapital/winning-cities/2013-nantes/|site=ec.europa.eu|consulté le=25 septembre 2019|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=The European Capital of Innovation (iCapital) Award|url=https://ec.europa.eu/info/research-and-innovation/funding/funding-opportunities/prizes/icapital_en|site=Commission européenne - European Commission|consulté le=25 septembre 2019}}.</ref>. 
[[Fichier:Flag of Nantes.svg|vignette|Drapeau de Nantes et du pays de Nantes.]]

{{sommaire|niveau=2}}

== Géographie ==
=== Localisation ===
[[Fichier:Nantes Tour Bretagne panorama 360.jpg|vignette|centré|redresse=2|alt=|Vue panoramique à 360° de Nantes du haut de la [[tour Bretagne]] depuis le café le Nid.]]
Nantes est située à proximité de l'océan Atlantique, en France, au début de l'[[estuaire de la Loire]] et au [[confluent]] de l'[[Erdre]] et de la Loire.

À l'échelle planétaire, le géographe américain [[Samuel Whittemore Boggs|Samuel W. Boggs]] situe en 1945 le pôle de l'[[hémisphère continental]] dans les environs de Nantes<ref name="Boggs">{{article|langue=en|prénom1=Samuel Whittemore|nom1=Boggs|titre=This Hemisphere|périodique=Journal of Geography|volume=44|numéro=9|date=décembre 1945|doi=10.1080/00221344508986498|pages=345–355 | issn=0022-1341 }}.</ref>. Plus prosaïquement, Nantes se situe en Europe.

À l'échelle nationale, Nantes se trouve à {{unité|342|km}} au sud-ouest de [[Paris]], {{unité|340|km}} au nord de [[Bordeaux]], {{unité|100|km}} au sud de [[Rennes]], {{unité|214|km}} à l'ouest de [[Tours]], {{unité|255|km}} au sud-est de [[Brest]] ([[Orthodromie|distance orthodromique]])<ref name=distances>{{lien brisé
 | url         = http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_orthodromie.php?
 | titre       = Calcul de la distances entre Nantes et les grandes villes
 | site        = lion 1906
 | consulté le=19 avril 2010
}}.</ref>.

À l'échelle régionale, Nantes se trouve à {{unité|157|km}} au sud-ouest du [[Le Mans|Mans]], {{unité|111|km}} au sud-ouest de [[Laval (Mayenne)|Laval]], {{unité|80|km}} à l'ouest d'[[Angers]], {{unité|61|km}} au nord de [[La Roche-sur-Yon]]<ref name=distances/>.

À l'échelle départementale, Nantes se trouve à {{unité|51|km}} à l'est de [[Saint-Nazaire]], {{unité|33|km}} à l'ouest d'[[Ancenis]], {{unité|57|km}} au sud de [[Châteaubriant]]<ref name=distances/>.

Selon les classements établis par l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref>{{Lien brisé |titre=Carte thématique - Statistiques locales |url=http://www.statistiques-locales.insee.fr/carto/ESL_CT_cartethematique.asp?lang=FR&nivgeo=COM |site=le site de l'Insee |consulté le=19 avril 2010}}. Cheminement : sur la petite carte de France, onglet ''Départements'', puis choisir le département, puis menu déroulant ''Couches d'aide à la sélection''.</ref>, sur des critères géographiques et économiques, Nantes est la commune centre de l’[[unité urbaine de Nantes]] (couramment : ''agglomération nantaise'') dont la banlieue inclut {{nombre|21|communes}} ; elle est aussi le centre de l'[[aire d'attraction de Nantes]] ({{nombre|116|communes}}). Elle fait également partie du [[pôle métropolitain Nantes - Saint-Nazaire]] ({{nombre|61|communes}}).

[[Nantes Métropole]] comprend {{nombre|24|communes}} pour un territoire de {{unité|523|km|2}} ({{unité|52336|hectares}})<ref>{{Lien web
 | url         = https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=EPCI-244400404
 | site        = insee.fr
 | titre       = Comparateur de territoire - Intercommunalité-Métropole de Nantes Métropole (244400404)
 | consulté le=2 août 2017
}}.</ref>.

=== Communes limitrophes ===
Les communes limitrophes de Nantes sont : [[Basse-Goulaine]], [[Bouguenais]], [[Carquefou]], [[La Chapelle-sur-Erdre]], [[Orvault]], [[Rezé]], [[Saint-Herblain]], [[Saint-Sébastien-sur-Loire]], [[Sainte-Luce-sur-Loire]], [[Treillières]] et [[Vertou]]. De toutes ces communes, [[Treillières]] est la seule commune rurale et la seule à ne pas faire partie de la [[Nantes Métropole]].

{{Carte communes limitrophes|zoom=11}}
{{Communes limitrophes
|commune = Nantes
|nord = [[La Chapelle-sur-Erdre]]
|nord-est = [[Carquefou]]
|est = [[Sainte-Luce-sur-Loire]]
|sud-est = [[Basse-Goulaine]]<br>[[Saint-Sébastien-sur-Loire]]<br>[[Vertou]]
|sud = [[Rezé]]
|sud-ouest = [[Bouguenais]]
|ouest = [[Saint-Herblain]]
|nord-ouest = [[Treillières]]<br>[[Orvault]]}}

=== Géologie ===
[[Image:Nantes - Immeuble affaissé.JPG|vignette|redresse|Immeuble du centre-ville s'affaissant, phénomène dû à des fondations mal assurées sur un sol sableux. Ici, il s'agit d'une construction située à l'extrémité nord de l'[[allée d'Erdre]] sur le [[cours des 50-Otages]] (ancien lit de l'Erdre) à l'angle de la [[place du Port-Communeau]].]]
Nantes est située au point de convergence de l'[[Erdre]], de la [[Sèvre Nantaise|Sèvre]] et de la Loire en un endroit où la vallée de cette dernière se resserre en raison de l'affleurement du [[sillon de Bretagne]], axe [[Granite|granitique]] s'étendant sur une grande partie du [[Massif armoricain]]. La ville a donc pour assise un socle [[cristal]]lin dont les fractures [[hercynien]]nes ({{unité|330|à=240|millions d’années}} avant l’époque actuelle) favorisent l'écoulement de rivières dont le [[Cours d'eau|lit]] est fortement incisé au niveau des [[Confluent|confluences]]<ref group=U name=PLU100>{{harvsp|id=PLU|texte=PLU, 2007|p=100}}.</ref>.

Les cours d'eau partagent le [[Plateau (géographie)|plateau]] au nord de la commune en trois secteurs qui convergent vers le centre historique. Le fond des vallées est [[Marais|marécageux]] et cache un remblaiement de vase raccordé à la plaine [[Holocène|flandrienne]] de la Loire en masquant une couche de {{unité|25|à=27|m}} d'épaisseur composée de [[sable]]s fins, [[Boue|vases]] et [[tourbe]]s. Les [[interfluve]]s sont plats, la [[granulométrie]] de leur sol est très fine. Le sol plus aéré des versants des cours d'eau favorise la variété de la végétation<ref group=U name=PLU100/>.

Le sous-sol du centre historique a pour caractéristique des parties [[Terrassement|remblayées]] afin de créer des fosses protégeant les [[Enceinte médiévale de Nantes|murailles]], de gagner des terres sur les lits des cours d'eau ou de détourner les rivières. À titre d'exemple, le sous-sol de la [[Place du Commerce (Nantes)|place du Commerce]] est composé de {{unité|10|m}} d'épaisseur de terres déplacées et compactées au {{XIVe siècle}} dans le cadre de la création des [[Liste des quais de Nantes|quais du port]]<ref group=U name=PLU100/>. Nantes est par ailleurs située à environ {{unité|30|km}} du [[bassin houiller de Basse Loire]] et moins de {{unité|20|km}} du [[Bassin houiller de Vendée|bassin houiller de Grand-Lieu]]<ref name="HE-JCL">{{ouvrage|format=pdf|auteur=H. Etienne et J.-C. Limasset|titre=Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire|sous-titre=Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée|éditeur=[[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]|année=1979|mois=juin|lieu=Nantes|url=http://infoterre.brgm.fr/rapports/79-SGN-437-BPL.pdf}}.</ref>.

=== Hydrographie et hydrologie ===
==== L'ancien réseau hydrographique nantais ====
Le réseau hydrographique nantais a subi de nombreuses transformations spectaculaires au {{sp-|XIX|et surtout au|XX|s}}. Du fait de sa position de confluence avec des nombreuses [[île]]s et [[canal (voie d'eau)|canaux]] qu'on y trouvait ([[île Beaulieu]], [[Île Sainte-Anne (Nantes)|île Sainte-Anne]], [[île Feydeau]], [[île Gloriette]], etc.), Nantes a d'ailleurs longtemps été surnommée « la Venise de l'Ouest »<ref group="M">
{{Lien web|titre=Île de Nantes|url=https://metropole.nantes.fr/nantes-ile-nantes|site=metropole.nantes.fr|consulté le=21 avril 2020}}.</ref>. La plupart des canaux et rivières de la rive nord ont été comblés ou recouverts au début du {{s-|XX}}, les opérations les plus importantes étant, à partir de [[1929]], le comblement des bras nord de la [[Loire]]<ref group=U>{{harvsp|id=PLU|texte=PLU, 2007|p=19}}.</ref> :
* le bras de la Bourse qui donne place à l’actuel [[Cours Franklin-Roosevelt (Nantes)|cours Franklin-Roosevelt]] ;
* une partie du bras de l'Hôpital, recouvert par les actuels [[cours John-Kennedy]] et [[cours Commandant-d'Estienne-d'Orves]] ;
* la zone confluence de l'[[Erdre]] est comblée (c’est l’actuel [[cours des 50-Otages]]) et son cours fut dévié dans un canal souterrain navigable vers la portion subsistante du bras de l'Hôpital, appelée [[canal Saint-Félix]].

==== Le réseau hydrographique actuel ====
[[Fichier:Hydro nantes.png|vignette|Réseau hydrographique nantais.]]
La [[Loire]] traverse désormais l'agglomération nantaise par deux bras qui enserrent l'[[île de Nantes]] : le bras de « la Madeleine » (au nord) et celui de « Pirmil » (au sud).

La ville est également arrosée par deux rivières importantes : l'[[Erdre]] au nord et la [[Sèvre Nantaise]] au sud, et par trois petites rivières : la [[Chézine]], se jetant dans la Loire, le [[Cens (rivière)|Cens]] et le [[Gesvres (rivière)|Gesvres]] se jetant dans l'Erdre, toutes trois au nord. On trouve aussi plusieurs ruisseaux, généralement canalisés et souterrains, mais dont certains sont remis en valeur dans le cadre de l'aménagement de nombreux parcs, tels que le ruisseau des Gohards dans le quartier de la Bottière-Chénaie.

==== Le régime hydrologique de la Loire à Nantes ====
[[Image:Vue de Nantes.jpg|vignette|gauche|Nantes vue de la Loire.|alt=Vue de l'ouest du centre-ville de Nantes depuis la Loire : à droite une grue jaune, au centre un immeuble se détache, la tour Bretagne.]]
Le contrôle du fleuve en amont rend les inondations rares. Les hautes eaux d'hiver peuvent recouvrir des îles situées juste en amont de Nantes, à [[Saint-Sébastien-sur-Loire]], qui sont inondables et non constructibles, ainsi que l'extrémité est de l'[[île de Nantes]]. La dernière inondation plus importante date de janvier [[1995]]<ref>
{{lien web
| url         = http://www.maine-et-loire.equipement.gouv.fr/spc/ric_annexes.pdf
| format électronique= pdf
| titre       = Règlement de surveillance, de prévision et de transmission de l'Information sur les Crues (RIC) - Annexes
| date        = 27 octobre 2006
| éditeur     = Service de prévision des crues Maine - Loire aval
| page        = 31
| consulté le=15 septembre 2010
}}.</ref>.

La Loire subit l'influence des [[marée]]s dans tout l'[[Estuaire de la Loire|estuaire]] et même au-delà, jusque vers [[Oudon]], non loin d'[[Ancenis]]. Le phénomène des marées est donc encore très sensible à Nantes, les courants de [[jusant]] faisant apparaître des [[estran]]s boueux notables à certains endroits (au confluent Loire-Sèvre par exemple).

La [[Sèvre Nantaise]] et l'[[Erdre]] sont chacune protégées des marées par un [[barrage]] et une [[écluse]].
{{clr|left}}

=== Topographie ===
Nantes se trouve au sud du [[Massif armoricain]], et s'étend sur les deux rives de la Loire, principalement sur la rive droite (au nord) ainsi que sur l'[[île de Nantes]]. Les principaux accès routiers sont radiaux (liaisons vers les autres grandes villes) et concentriques (ceinture de boulevards, périphérique) vers et autour du centre historique de Nantes<ref>Sources pour la section topographie : principalement le plan de Nantes de l'IGN au 1/{{formatnum:13000}}{{e}} et la carte [[Institut géographique national (France)|IGN]] au 1/{{formatnum:25000}}{{e}}.</ref>{{,}}<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.geoportail.gouv.fr/accueil?c=-1.5905891113897672,47.237852849395885&z=0.00034332275390754497&l=BDTOPO3D:::OGC:KML(1)&l=HYDROGRAPHY.HYDROGRAPHY::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l=TRANSPORTNETWORKS.ROADS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(0.27734375)&l=ADMINISTRATIVEUNITS.BOUNDARIES::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes
| titre       = Carte topographique de Nantes
| site        = Géoportail
| éditeur     = IGN
| consulté le=10 avril 2014
}}.</ref>.

==== Vallée de l'Erdre ====
[[Image:Nantes - Erdre.jpg|vignette|L'[[Erdre]] et le quai Henri-Barbusse, au fond la [[tour Bretagne]].|alt=L'Erdre au premier plan, des bateaux sont à quai, les rives sont plantées d'arbres.]]
L'Erdre traverse la ville du nord au sud pour se jeter dans la Loire par un canal souterrain le [[tunnel Saint-Félix]], percé et se substituant depuis les [[années 1930]] au parcours naturel de la rivière qui était le tracé de l'actuel [[cours des 50-Otages]]. Le cœur historique s'est développé au point de confluence de l'Erdre et de la Loire, d'abord sur la rive gauche de l'Erdre, quartier du [[Bouffay (Nantes)|Bouffay]], colline de la cathédrale, puis sur la rive droite [[Place Royale (Nantes)|place Royale]], au niveau du fleuve et colline de la [[place Graslin]]. Il subsiste une île sur le cours de l'Erdre : l'[[île de Versailles]]. La largeur de l'Erdre est de {{unité|300|m}} au nord du [[pont de la Beaujoire]], ce plan d'eau est utilisé pour les activités nautiques et encore de {{unité|125|m}} de large au niveau de [[Château de la Houssinière|la Houssinière]].

==== Nantes Nord-Ouest ====
[[Image:Le Chantenay (butte Ste Anne).JPG|vignette|gauche|redresse|La butte Sainte-Anne et le [[Navibus]].|alt=Un bateau sur la Loire, au second plan, sur une colline, un bâtiment blanc longé par un escalier.]]
Le [[sillon de Bretagne]], une ligne de fracture géologique orientée nord-ouest/sud-est<ref group="M">{{Lien archive|url=http://www.nantes.fr/home/a-nantes-et-pas-ailleurs/decouvrir-nantes/nantes-dhier-a-aujourdhui/geographie.html|titre=Relief général de Nantes et sa région|horodatage archive=20170801041432}}</ref>, se trouve à l'ouest de l'Erdre. La vallée de la Loire le coupe au niveau de la « butte Sainte-Anne », à l'abrupt très marqué (altitude {{unité|38|m}} contre {{unité|16|m}} [[place Général-Mellinet]]), à une distance de {{unité|2|km}} de l'ancien confluent de l'Erdre. L'altitude du sillon s'élève vers le nord-ouest : {{unité|55|m}} aux Hauts Moulins, à {{unité|3.5|km}} de la butte Sainte-Anne.

La [[Chézine]], petit affluent de la Loire venant de [[Saint-Herblain]], coule au nord et en contrebas du sillon de Bretagne, à l'air libre jusqu'à la [[rue de Gigant]], puis en souterrain, se jetant dans la Loire à l'extrémité ouest du [[quai de la Fosse]]. Sa vallée est marquée par une coulée verte, notamment avec le [[parc de Procé]].

Le [[Cens (rivière)|Cens]], affluent de rive droite (ouest) de l'Erdre venant d'[[Orvault]], coule parallèlement {{unité|2.5|km}} plus au nord. Sa vallée est parfois très profonde, notamment au niveau de la route de Rennes (quartier du Pont du Cens, à la limite d'Orvault). Il passe ensuite au sud de l'[[hippodrome du Petit Port]] et se jette dans l'Erdre entre les collines du [[Tertre (Nantes)|Tertre]] (facultés de lettres et de droit) et de la [[Houssinière]] (rectorat), face au Port-Boyer. La vallée du Cens constitue aussi une coulée verte (avec ici le [[parc de la Gaudinière]]).

À {{unité|1.5|km}} au nord du Cens, le [[Gesvres (rivière)|Gesvres]], autre affluent de la rive droite de l'Erdre, marque en gros la limite avec [[La Chapelle-sur-Erdre]]. Le confluent se trouve au nord du quartier de la Jonelière, légèrement en aval du [[pont de la Jonelière]].

Ce vaste ensemble présente donc des ondulations liées à la présence conjointe du sillon de Bretagne et des cours d'eau l'ayant creusé, c'est la partie de Nantes la plus vallonnée<ref name=Atlas>{{Lien web
| url         = http://www.paysages.loire-atlantique.gouv.fr/index7a63.html?_pg=paysage&_p=3&_up=8&_action=description&n=1
| titre       = L'agglomération nantaise - Description - Les composantes physiques identitaires
| site        = Atlas des paysages de la Loire-Atlantique
| date        = 2011
| consulté le=1er août 2017
}}.</ref>.
{{clr}}

==== Nantes Nord-Est ====
À l'est de l'Erdre (routes [[Route de Sainte-Luce|de Sainte-Luce]], [[Route de Paris (Nantes)|de Paris]], [[Route de Saint-Joseph|de Saint-Joseph]]), le relief est moins vallonné qu'à l'ouest<ref name=Atlas/>. Le seul cours d'eau est le ''ruisseau de l'Aubinière'', affluent de la Loire venant de [[Sainte-Luce-sur-Loire]], débouchant à {{unité|6|km}} à l'est du confluent de l'Erdre (un peu en aval des [[ponts de Bellevue]]).

==== Île de Nantes ====
L'[[île de Nantes]], d'une superficie de {{unité|337|hectares}}<ref name=SAMOAhistoire>
{{lien web
 | url         = http://www.iledenantes.com/fr/articles/78-plus-d-histoire.html
 | titre       = Île de Nantes - Plus d'histoire
 | site        = le site officiel du projet urbain de l'île de Nantes
 | éditeur     = SAMOA (Nantes Métropole)
 | consulté le=22 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>, est reliée aux rives nord et sud par dix ponts routiers (six côté nord et quatre côté sud). On compte aussi une passerelle piétonne (au nord) et deux lignes ferroviaires enjambant l'île. Il est envisagé de construire un pont supplémentaire à l'ouest de l'île de Nantes à l'horizon 2025 ou un tunnel<ref>
{{article
 | langue          = fr
 | prénom1         = Philippe
 | nom1            = Gambert
 | titre           = Loire : un pont en plus à l'ouest de l'île de Nantes ?
 | périodique      = [[Ouest-France]]
 | jour            = 2
 | mois            = août
 | année           = 2010
 | issn            = 0999-2138
 | url texte       = http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Loire-un-pont-en-plus-a-l-ouest-de-l-ile-de-Nantes-_loc-1463725_actu.Htm
 | consulté le     = 11 septembre 2010
}}.</ref>{{,}}<ref>
{{article
 | langue          = fr
 | prénom1         = Sibylle
 | nom1            = Laurent
 | titre           = Un tunnel pour supprimer les bouchons à Nantes
 | périodique      = [[Metronews]]
 | jour            = 12
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 | année           = 2013
 | issn            = 0999-2138
 | url texte       = http://www.metronews.fr/nantes/vers-un-tunnel-pour-supprimer-les-bouchons-a-nantes/mmfl!LPvbF7nxTvB7s/
 | consulté le     = 07 novembre 2013
}}.</ref>.

L'[[île de Nantes]] résulte de l'unification progressive de plusieurs îles antérieurement séparées par des bras de la Loire<ref name=SAMOAhistoire/> : [[île Beaulieu]], îles de la [[Île de la Prairie au Duc|Prairie au Duc]], de [[Île de Grande Biesse|Grande Biesse]], de [[Île de Petite Biesse|Petite Biesse]] et [[Île Vertais|Vertais]] (qui portait, autrefois, la Prairie d'amont et la Prairie d'aval). Le relief est plan. Plusieurs des anciennes îles ont été rattachées à la rive nord lors des comblements : près du centre, l'[[île Feydeau]], l'île de la Madeleine et l'[[île Gloriette]] ; un peu à l'est, la prairie de Mauves (quartiers [[Gare de Nantes|gare d'Orléans]] et [[Malakoff (Nantes)|Malakoff]]).

==== Nantes Sud ====
[[Image:Nantes pont pirmil-20080209-01.jpg|vignette|[[Pont de Pirmil]], reliant le quartier Saint-Jacques avec le reste de la ville|alt=Pont sur la Loire, aux armatures métalliques vert pâle.]]
Au sud de la Loire, le territoire communal de Nantes est grossièrement délimité à l’ouest par la [[Sèvre Nantaise]]. Entre la Sèvre et la Loire, se trouve le [[Quartier Nantes Sud|quartier Nantes-Sud]], composé de quatre quartiers anciens de Nantes : Dos-d’Âne (ou Pirmil), Saint-Jacques, Grèneraie et Sèvres.

Le quartier Dos-d’Âne correspond à la confluence Sèvre-Loire et le relief est plan.

Les quartiers Saint-Jacques (avec le Clos-Toreau) et Grèneraie, en revanche, se trouvent sur l'extrémité du plateau du vignoble nantais, d'une altitude un peu plus élevée. La dénivellation est sensible [[Rue Saint-Jacques (Nantes)|rue Saint-Jacques]], route de Saint-Sébastien et rue de la Fonderie, les trois rues qui aboutissent à la Loire. Le coteau est plus marqué au-delà du [[pont Georges-Clemenceau]], le long de la côte Saint-Sébastien.

Ces deux quartiers sont séparés par le ruisseau du Douet, qui prend sa source à [[Saint-Sébastien-sur-Loire|Saint-Sébastien]]. Il coule dans un vallonnement assez marqué en canalisation souterraine. Il n'est visible qu'à Saint-Sébastien, dans une tranchée maçonnée, de l'extrémité de la [[rue de Bonne-Garde]] jusqu'à la rue de la Grèneraie ; il continue ensuite sous l'[[Hôpital Saint-Jacques (Nantes)|hôpital Saint-Jacques]].

Le quartier Sèvres (avec ceux de la Gilarderie et des Bourdonnières) se trouve un peu au sud près de la [[Sèvre Nantaise|Sèvre]] (pont de la Morinière).

=== Climat ===
{{Article général|Climat des Pays de la Loire|Climat de la Loire-Atlantique}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T5|climat océanique franc]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155  |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R9| Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée]], caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|12.2| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|13.2| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|773 mm}}, avec {{Unité|12.7|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|6.3|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de [[Bouguenais]] à {{Unité|7|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Nantes,Loire-Atlantique/Bouguenais,Loire-Atlantique |titre=Orthodromie entre Nantes et Bouguenais |site=fr.distance.to |consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|12.7| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|819.5|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_44020001.pdf|titre= Station Météo-France « Nantes-Bouguenais »,  sur la commune de Bouguenais - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_44020001.pdf|titre= Station Météo-France « Nantes-Bouguenais »,  sur la commune de Bouguenais - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
<!-- Ce tableau peut être actualisé à la main à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant 44020001. 

Éviter de le modifier, excepté dans le cas où la station météorologique n'est pas cohérente avec la réalité climatique de la commune (cas des zones de montagne essentiellement). Mentionner alors la modification dans la page de discussion de l'article.-->
{{Climat
|titre=Statistiques 1991-2020 et records NANTES-BOUGUENAIS (44)  - alt : 26m, lat : 47°08'59"N, lon : 1°36'31"O<br><small>Records établis sur la période du 01-05-1945 au 03-12-2023</small>
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_44020001.pdf|titre=Fiche 44020001|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base}}
|Charte=commune
|tmin-jan=3.4
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|prec-jan=87.9
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|tmax-record-jan=18.2| tmax-record-date-jan=<small>27.01.03</small>
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|tmax-record-ann=42| tmax-record-date-ann=2022
|tmin-record-jan=-13| tmin-record-date-jan=<small>16.01.1985</small>
|tmin-record-fev=-15.6| tmin-record-date-fev=<small>15.02.1956</small>
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|tmin-record-dec=-10.8| tmin-record-date-dec=<small>21.12.1946</small>
|tmin-record-ann=-15.6| tmin-record-date-ann=1956
|soleil-jan=73
|soleil-fev=102
|soleil-mar=147
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|soleil-jui=213
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|soleil-oct=123
|soleil-nov=91
|soleil-dec=78
|soleil-ann=1873
}}

== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Nantes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Nantes]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant {{nobr|22  communes}}, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'[[unité urbaine de Nantes]], il y a une ville-centre et {{nobr|21 communes de banlieue}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/44701-nantes |titre=Unité urbaine 2020 de Nantes|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref group=I name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|44109|nantes|Nantes}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Nantes]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref group=I name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|116|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/008-nantes|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nantes|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
[[Fichier:44109-Nantes-Sols.png|vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (83,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : 
zones urbanisées (57,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), prairies (2,8 %), forêts (1,3 %), [[terres arables]] (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), zones humides intérieures (0,4 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le=5 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-1.55278&y=47.21806&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.

=== Morphologie urbaine ===
Un arc formé par de grands boulevards a longtemps défini les limites des zones les plus urbanisées de la ville, avant que certaines communes alentour (comme [[Chantenay-sur-Loire|Chantenay]] et [[Doulon]] en 1903) y soient rattachées. Sur le plan des strates historiques, on distingue quelques ensembles typiques<ref>{{harvsp|Treuttel|1997}}.</ref>.

==== La partie médiévale ====
Les premiers aménagements urbains encore visibles de nos jours remontent à l'[[Moyen Âge|époque médiévale]], les constructions datant du [[Haut Empire romain]] ayant été recouvertes par des aménagements postérieurs<ref name="Aere">Jacqueline Champeaux, Martine Chassignet, Hubert Zehnacker, ''Aere perennius : en hommage à Hubert Zehnacker'', Presses Paris Sorbonne, 2006, {{ISBN|9782840504306}}, {{p.|227-246}}.</ref>. La ville médiévale fortifiée d'autrefois correspond au quartier du [[Bouffay (Nantes)|Bouffay]]. Il subsiste également la [[Porte Saint-Pierre (Nantes)|porte Saint-Pierre]], le [[château des ducs de Bretagne]], ainsi que quelques [[maison à colombages|maisons à colombage]] et [[Hôtels particuliers de Nantes|hôtels particuliers]] datant pour l'essentiel du {{s|XV}}.

En 1998, les travaux du tramway ont mis au jour les vestiges d'une porte fortifiée du milieu du XVe siècle, la "Porte Sauvetout", au croisement des rues de la Boucherie, de Beaurepaire et de Cacault. Une partie des maçonneries de la tour de Haut-le-Pied étaient encore conservées en élévation et ont été intégrées dans les nouveaux aménagement urbains<ref>{{Article |auteur=Gilles Guérin |titre=Nantes : vestiges de la porte Sauvetout (rue du pont Sauvetout) |périodique=Bulletin Monumental |volume=158 |numéro=3 |date= 2000|url texte=https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_2000_num_158_3_8443 |pages=252-254 }}.</ref>.

Cette partie a souffert des bouleversements du {{XVIIIe siècle}} à nos jours mais aussi des [[Bombardements des 16 et 23 septembre 1943|bombardements de 1943]] qui ont particulièrement affecté la ville. Les rues [[Rue de la Juiverie (Nantes)|de la Juiverie]], [[Rue Sainte-Croix (Nantes)|Sainte-Croix]], [[Rue de la Bâclerie|de la Bâclerie]] sont parmi les exemples les mieux conservés et on retrouve également quelques modèles d'architecture à [[colombage]]s apparents [[Rue de Verdun (Nantes)|rue de Verdun]], [[Rue Bossuet (Nantes)|rue Bossuet]] ou encore [[Place du Change (Nantes)|place du Change]]<ref>{{harvsp|Daniel Quesney|2008|p=135}}.</ref>. Le [[château des ducs de Bretagne]] ainsi que son périmètre immédiat forment l'ensemble le plus caractéristique de cette époque.

<gallery mode="packed" heights="150">
Fichier:Nantes - Porte Saint-Pierre 02.jpg|alt=Grande bâtisse en pierre surmontant un porche ; au second plan, la cathédrale.|[[Porte Saint-Pierre (Nantes)|Porte Saint-Pierre]], vestige de l'[[Enceinte médiévale de Nantes|ancienne enceinte]] de la ville.
Fichier:Maison rue des Carmes (façade) - Nantes.jpg|La [[maison des Apothicaires]], [[Place du Change (Nantes)|place du Change]].
Fichier:Maison rue de la Juiverie (façade 1) - Nantes.jpg|Maison de la rue de la Juiverie.
Fichier:Nantes Baclerie 40933.JPG|Maisons de la rue de la Bâclerie.
Fichier:Nantes sept rue Sainte-Croix (1).jpg|Maisons de la rue Sainte-Croix.
Fichier:Nantes - château - tour du vieux donjon.jpg|Château, tour du vieux donjon
Fichier:Nantes 2739.JPG|château des ducs de Bretagne
</gallery>

==== La ville classique du {{s-|XVIII}} ====
La première grande expansion de la ville a eu lieu au {{XVIIIe siècle}}. C'est à cette époque qu'est lotie l'[[île Feydeau]], puis que les architectes [[Jean-Baptiste Ceineray]] puis [[Mathurin Crucy]] tracent les quais ([[Allée Brancas|Brancas]], [[Allée Flesselles|Flesselles]], [[Allée de la Tremperie|Tremperie]], [[Allée du Port-Maillard|Port-Maillard]], les [[cours Saint-Pierre et Saint-André]] (ensemble résidentiel caractéristique de l'époque), les places [[Place Royale (Nantes)|Royale]], [[Place Graslin|Graslin]] et le [[cours Cambronne]], que sont édifiés le [[Théâtre Graslin|théâtre]] et la [[Palais de la Bourse (Nantes)|Bourse]]. Le centre actuel s'articule autour d'une colonne vertébrale qui est l'axe est-ouest : partant de la cathédrale, traversant rues [[Rue de Verdun (Nantes)|de Verdun]], [[Rue de la Marne (Nantes)|de la Marne]], [[Rue d'Orléans (Nantes)|d'Orléans]], [[Rue Crébillon (Nantes)|Crébillon]] et finissant [[place Graslin]]<ref>{{harvsp|Lescadieu|Laurant|1996}}.</ref>. Le {{s-|XVIII}} marque le triomphe du style [[Architecture néoclassique|néoclassique]] dans la ville.

<gallery mode="packed" heights="180">
Fichier:Vue du port de Nantes prise de l'île Gloriette.jpg|alt=Dessin représentant l'ouest de l'île Feydeau et le quai de la Bourse.|Le port vu de l'[[île Gloriette]] au {{s-|XVIII}}.
Fichier:JMW Turner - Nantes from the Ile Feydeau.jpg|Aquarelle de [[Joseph Mallord William Turner|Turner]] représentant la ville depuis l'île Feydeau, ca. 1830.
Fichier:Place Graslin et Théâtre Graslin a Nantes.jpg|Place Graslin
Fichier:Feydeau Nantes 1.JPG|île Feydeau
Fichier:Palais de la Bourse Nantes 01.jpg|Palais de la Bourse
Fichier:Nantes - fontaine de la Place Royale.jpg|Place Royale
</gallery>

==== Du {{s-|XIX}} à la Seconde Guerre mondiale ====
De grandes artères rectilignes et bordés d'immeubles apparaissent avec notamment la [[Rue de Strasbourg (Nantes)|rue de Strasbourg]] : percée « [[Georges Eugène Haussmann|haussmannienne]] ». Ce cas mis à part, le centre s'est étendu concentriquement, au {{XIXe siècle}}. Autour du [[Jardin des plantes de Nantes|Jardin des plantes]] et du [[Musée des beaux-arts de Nantes|musée des beaux-arts]] à l'est se forme l'ensemble Saint-Clément/Dalby/Saint-Donatien, autour de l'ancien palais de justice au nord se développent les quartiers Hauts-pavés/Viarme/Saint-Félix, pour le secteur du [[musée Dobrée]] et de l'[[église Notre-Dame-de-Bon-Port]] à l'ouest ce sont les quartiers Canclaux et Mellinet notamment, quant au [[quai de la Fosse]], il s'étire vers la butte Sainte-Anne et le village de [[Chantenay-sur-Loire|Chantenay]]. Le quartier de la Madeleine, enclavé jusqu'aux comblements de la Loire dans les années 1930, a gardé son aspect de « faubourg ».

==== La ville de la reconstruction ====
Le centre historique est parsemé d'immeubles modernes édifiés sous la supervision de l'architecte [[Michel Roux-Spitz]] chargé de la reconstruction de la ville. Ils ont pris la place de bâtiments démolis par les [[Bombardements des 16 et 23 septembre 1943|bombardements anglo-américains]] de la [[Seconde Guerre mondiale]]. La [[Rue du Calvaire (Nantes)|rue du Calvaire]] a été élargie et reconstruite selon les canons modernes de l'après-guerre : avec la [[place des Volontaires-de-la-Défense-Passive]], elle constitue un exemple intéressant d'urbanisme des [[années 1950]] en centre-ville. Au nord de cette rue, l'ancien faubourg du Marchix a été rasé pour laisser place à un nouveau quartier autour de la [[Place de Bretagne (Nantes)|place de Bretagne]]. Ces deux exemples étant l'œuvre de Michel Roux-Spitz et son adjoint [[Yves Liberge]].

À Nantes il n'est donc pas rare de voir des bâtiments très anciens en côtoyer d’autres à l'architecture typique de l'époque de la reconstruction : par exemple l'[[Hôtel-Dieu de Nantes|Hôtel-Dieu]], un imposant édifice en béton, fait face à l'[[île Feydeau]].

==== La ville actuelle ====
[[Image:Port-Boyer sur l'Erdre en Navibus.jpg|vignette|gauche|Port Boyer sur les bords de l'[[Erdre]], un quartier type des années 1970 avec ses tours d'habitation.|alt=Les tours d'habitation dépassant les arbres plantés sur la rive de l'Erdre.]]
Au-delà des grands boulevards ceinturant le centre se trouvent les quartiers populaires et historiquement ouvriers comme [[Chantenay-sur-Loire|Chantenay]] ou [[Doulon]] et d'autres plus huppés tels que les bords de l'[[Erdre]], [[Place Canclaux|Canclaux]] ou [[Place Mellinet|Mellinet]].

En se rapprochant du périphérique on retrouve entre autres les quartiers [[Habitation à loyer modéré|HLM]] des [[années 1950]]-[[années 1970|1970]]. Douze [[quartier prioritaire de la politique de la ville|quartiers prioritaires]] ont été définis dans la commune de Nantes. Parmi les plus importants, on trouve le grand ensemble de collectifs de [[Bellevue (Loire-Atlantique)|Bellevue]] (partagé avec [[Saint-Herblain]]), Les [[Dervallières]] et du Breil à l'ouest ; du Chêne des Anglais, de Port-Boyer, du Bout des Pavés et de Boissière au nord ; [[Bottière]], du Pin-Sec et de [[Malakoff (Nantes)|Malakoff]] en bord de Loire à l'est ; du Clos Toreau au sud.

Le Nantes bourgeois lui, s'étend en éventail à partir du centre-ville entre l'Erdre et la Chézine (mis à part la zone sensible nord) tandis que les quartiers populaires sont surtout au sud de la Loire et à l'ouest.

[[Image:Tripode-2.jpg|vignette|Le Tripode au moment de sa démolition en 2005.|alt=Une foule observe, sur la rive opposée de la Loire, un bâtiment d'une quinzaine d'étages s'effondrant.]]
L'[[étalement urbain]] de Nantes est assez important, et se caractérise comme ailleurs par le développement en périphérie de quartiers résidentiels avec des constructions relativement basses mais aussi beaucoup de centres commerciaux, de quartiers tertiaires et d'espaces verts. Malgré une faible densité, la ville est dominée par quelques immeubles de grande hauteur tels que la [[tour Bretagne]], en centre-ville, haute de {{unité|144|m}}, qui est la cinquième plus haute tour de bureaux de province<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nantes : la Tour Bretagne sera réhabilitée avec un rooftop, un hôtel et des logements |url=https://www.lefigaro.fr/nantes/nantes-la-tour-bretagne-sera-rehabilitee-avec-un-rooftop-un-hotel-et-des-logements-20230127 |site=Le Figaro |date=2023-01-27 |consulté le=2024-05-02}}</ref>.

L'un des plus grands projets d’[[urbanisme]] que la ville ait connu est la création du quartier [[Île Beaulieu|Beaulieu]] dans les [[années 1970]]. Une partie seulement du projet initial a été réalisée, faisant du quartier une zone principalement résidentielle. ''[[Le Tripode]]'', l'un des grands immeubles de bureaux du quartier, a été détruit le {{date-|27 février 2005}}, notamment à cause du fort taux d'[[amiante]] présent dans sa structure<ref>{{article|langue=fr|prénom1=Patrice|nom1=Moydon|titre=Le Tripode miné par l'amiante va tomber|périodique=[[Ouest-France]]|jour=25|mois=02|année=2005|url texte=http://www.nantes.maville.com/actu/ilenantes_detail_-Le-Tripode-mine-par-l-amiante-va-tomber_6960-222670_actu.Htm|consulté le=10 juin 2010}}.</ref>.

=== Voies de communication et transports ===
{{Article détaillé|Transport à Nantes}}
==== Transports automobiles ====
[[Fichier:Nantes Autoroutes.svg|vignette|Réseau routier autour de Nantes.]]
Nantes se trouve sur l'[[Autoroute des Estuaires]] reliant  la [[Belgique]] à l'[[Espagne]].

La présence de l'[[estuaire de la Loire]] oblige les flux routiers à transiter par le [[boulevard périphérique de Nantes]], via le [[pont de Cheviré]] où transitent {{nombre|90000|véhicules}} chaque jour<ref>{{article|langue=fr|prénom1=Lucille|nom1=Quiniou|titre=Cheviré enjambe la Loire depuis bientôt 20 ans|périodique=[[Ouest-France]]|jour=5|mois=08|année=2009|url texte=http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Chevire-enjambe-la-Loire-depuis-bientot-20-ans_loc-1467101_actu.Htm|consulté le=11 septembre 2010}}.</ref>.

Cette [[ceinture périphérique]] joue une fonction importante dans la fluidification des trafics routiers urbains et périurbains. Sa réalisation est achevée par la construction du pont de Cheviré au-dessus de la Loire. Avec {{unité|43|km}}, elle est la deuxième plus grande de France après [[Autoroute A630 (France)|celle de Bordeaux]]<ref>{{lien web|url=http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Le-peripherique-une-ceinture-de-43-km-autour-de-Nantes-_loc-1475928_actu.Htm|titre=Le périphérique, une ceinture de {{unité|43|km}} autour de Nantes|site=maville.com (Ouest-France)|date=14 août 2010|consulté le=18 septembre 2010}}.</ref>. Elle permet ainsi de contourner la ville par le nord et par le sud, tout en étant jalonnée par 23 portes et [[Échangeur autoroutier|échangeurs]]. La [[Route nationale 844|RN844]] constitue une grande partie du périphérique nantais, mais une portion au nord appartient à l'autoroute [[Autoroute A844 (France)|A844]]<ref>{{lien web|url=http://www.loire-atlantique.pref.gouv.fr/amenagement/fichiers/periph_nantais_fiche_160709.pdf|titre=Périphérique nantais : la mobilisation des partenaires pour un équipement structurant pour les territoires|site=préfecture de la Loire-Atlantique|consulté le=21 septembre 2010}}.</ref>.

La pénétrante, constituée de l'autoroute [[Autoroute A811 (France)|A811]], permet de relier l'échangeur {{nobr|numéro 22}} de l'[[Autoroute A11 (France)|A11]] à l'échangeur {{nobr|numéro 42}} du périphérique (« porte d'Anjou »). Plusieurs autoroutes permettent d'accéder au périphérique nantais : l'[[Autoroute A11 (France)|A11]] vers [[Angers]] et [[Paris]], l'[[Autoroute A83 (France)|A83]] vers [[Niort]], [[Bordeaux]], [[Poitiers]] et [[Limoges]], la [[Route nationale 165|RN165]] ([[Autoroute A82 (France)|A82]] à Sautron) vers [[Quimper]] et [[Brest]] et la [[Route nationale 137|RN137]] (future [[Autoroute A84 (France)|A84]]) vers [[Rennes]] et [[Caen]].

Par ailleurs, Nantes a été dotée, en 2008, d'un système d'[[autopartage]] baptisé [[Marguerite (autopartage)|Marguerite]] en partenariat de la ville de Nantes, des réseaux de transport en commun et de vélo partage.

==== Transports en commun ====
{{Article détaillé|Transports en commun de l'agglomération nantaise|Tramway de Nantes|Busway de Nantes|Autobus de Nantes|Navibus|Aléop}}
[[Fichier:TramwaydeNantes2012.png|vignette|Le réseau de tramway actuel.]]
[[Fichier:Tramway Nantes new model moutonnerie station.jpg|vignette|Rame [[Bombardier (entreprise)|Bombardier]] ({{2e|génération}}) sur la [[Ligne 1 du tramway de Nantes|ligne 1]], station ''Moutonnerie''.]]
[[Fichier:CAF Urbos 3 n°389 Beaujoire.jpg|vignette|Rame [[Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles|CAF]] ({{3e|génération}}) sur la [[Ligne 1 du tramway de Nantes|ligne 1]], station ''[[Beaujoire]]''.]]

L'agglomération nantaise possède un important réseau de [[:Catégorie:Transport en commun à Nantes|transports en commun]] organisé et financé par la [[Nantes Métropole|communauté urbaine Nantes Métropole]], et dont la gestion est [[délégation de service public|déléguée]] à la [[SEMITAN]].

Réputé pour avoir été le premier réseau à réintroduire le [[tramway]] en France (hors [[Liste des tramways en France#Réseaux n'ayant jamais cessé de fonctionner|villes ayant toujours conservé ce mode de transport]]), avec le lancement de la [[Ligne 1 du tramway de Nantes|ligne 1]] le {{date|7|janvier|1985}}, le [[Tramway de Nantes|réseau de tramway nantais]] est aujourd'hui constitué de {{nobr|3 lignes}}.

Également, en 2006, le [[Bus à Haut Niveau de Service]] (BHNS) a été choisi pour créer une nouvelle ligne armature reliant [[Vertou]] au centre-ville de Nantes. Aujourd'hui, le réseau BusWay est constitué de {{nobr|2 lignes}}.

Au {{date-|8 janvier 2022}}, le réseau est constitué de :
* 3 lignes de [[Tramway de Nantes|tramway]] (lignes [[Ligne 1 du tramway de Nantes|1]], [[Ligne 2 du tramway de Nantes|2]] et [[Ligne 3 du tramway de Nantes|3]])  représentant 44 kilomètres;
* 2 lignes de [[Busway de Nantes|Busway]] (lignes [[Ligne 4 du Busway de Nantes|4]] et [[Ligne 5 du Busway de Nantes|5]]) représentant 13 kilomètres;
* 8 lignes de [[Chronobus]] représentant 86 kilomètres;
* 43 [[Autobus de Nantes|lignes de bus régulières de jour]];
* 18 [[Lignes de bus de Nantes#Service Luciole|lignes de bus nocturnes {{citation|Luciole}}]] ;
* [[Liste des lignes de bus de Nantes#Les lignes scolaires|39 lignes scolaires]] et [[Liste des lignes de bus de Nantes#Les cars scolaires|285 circuits scolaires]] ;
* un service de [[bateau-bus|transport fluvial]] appelé [[Navibus]], géré par Nantes Métropole, et composé de trois lignes : [[Lignes de Navibus - Loire|2 sur la Loire]] (lignes [[Lignes de Navibus - Loire#Ligne N1|N1]] et [[Lignes de Navibus - Loire#Ligne N2|N2]]) et une sur l'[[Erdre]] ([[Ligne de Navibus - Passeur de l'Erdre|ligne N3]] appelée {{citation|Passeur Erdre}}) ;
* [[Liste des lignes de bus de Nantes#Service Proxitan|un service spécifique de transport]] pour les [[Accessibilité aux personnes handicapées|Personnes à Mobilité Réduite]] (PMR) sur l'ensemble de la métropole, et un service de desserte spécifique de 3 communes appelé {{citation|[[Liste des lignes de bus de Nantes#Service Transport À la Demande (TAD)|Transport À la Demande (TAD)]]}}.
* une navette entre l'[[Aéroport de Nantes-Atlantique]] et le [[Centre-ville de Nantes]]

La fréquentation du réseau a été, en 2018, de {{unité|143,8|millions}} de voyages, dont {{unité|73,9|millions}} en tramway et {{unité|9,8|millions}} en busway<ref name="Chiffres clés">
{{Lien web
 |url          = https://semitan.tan.fr/les-chiffres-cles
 |titre        = Chiffres clés
 |année       = 2018
 |éditeur     = SEMITAN
 |consulté le=26 mai 2020
}}.</ref>. Le réseau a d'ailleurs reçu le prix ''Civitas award'' en 2009<ref name=PrixCIVITAS>[https://civitas.eu/city/nantes Nantes - CIVITAS]</ref>.

Le réseau de transport régional [[Lignes Aléop en Loire-Atlantique|Aléop]], géré par la région, dessert également l'agglomération nantaise, et certaines lignes sont même accessibles avec un titre de transport TAN<ref name=PageCar>[https://www.tan.fr/fr/car Tan - Ma vie sans arrêt - Aléop Loire-Atlantique]</ref>.

Evolutions du nombre de voyages sur le réseau de transport en commun nantais (en millions) les années 2020, 2021 et 2022 ayant été impactées par la [[Pandémie de Covid-19]] :
{| class="wikitable"
|+
!2017
!2018
!2019
!2020
!2021
!2022
|-
|136,1
|143,8
|148,6
|95,4
|115,9
|138,5
|}

==== Transports ferroviaires ====
===== À l'échelon national =====
{{Article détaillé|Gare de Nantes}}

Nantes est desservie par le réseau [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] afin de la relier au reste de la France. La gare de Nantes est une destination des [[TGV Atlantique]] en provenance de [[Paris]], mais aussi de [[Lyon]], [[Marseille]], [[Lille]] ou [[Strasbourg]]. La gare dispose de deux accès : le plus ancien, l'accès nord, permet une correspondance directe avec la [[Ligne 1 du tramway de Nantes|ligne 1]], tandis que l'accès sud, inauguré en [[1989]] lors de l'arrivée du [[TGV]] dans la cité des Ducs, permet une correspondance avec de nombreuses lignes de bus du réseau TAN et Aléop. Les deux étaient reliées par deux passages souterrains, par lesquels on accédait aux {{nombre|15|voies}} qui composent la gare. En 2020, la gare a été réaménagée et est désormais équipée d'une mezzanine surplombant les voies et permettant d'y accéder, un passage souterrain a été maintenu.

[[Fichier:Gare de Nantes (nuit).jpg|vignette|La [[gare de Nantes]] de nuit.]]
Le trajet [[Gare de Paris-Montparnasse|Paris-Montparnasse]]-Nantes est l'une des lignes ferroviaires les plus fréquentées de France avec plus de trente millions de voyageurs depuis l'inauguration en 1989 du service du TGV sur cette ligne, qui dessert également les villes du [[Le Mans|Mans]] et d'[[Angers]]. Les deux autres lignes principales conduisent vers le sud ([[Vendée (département)|Vendée]], [[Bordeaux]], etc.) et vers l'ouest ([[Saint-Nazaire]], [[La Baule-Escoublac|La Baule]] et la [[Région Bretagne|Bretagne]]). Cette dernière passe par [[Tunnel ferroviaire de Chantenay|un tunnel sous le centre-ville]], en [[Tunnel ferroviaire de Chantenay|tranchée couverte]]. Par cette section de {{unité|3094|mètres}} transitent {{unité|800000|tonnes}} d'hydrocarbures par an, ce qui présente une dangerosité importante accentuée par les difficultés d'intervention éventuelle ; ce tunnel était classé en 1999 parmi les trente-et-un tunnels les plus dangereux de France<ref>{{lien web
 |url          = http://www.nantes-citoyennete.com/X_FICHIERSPDF/100226contrib_HCFDCE.pdf
 |titre        = P.D.U. et étoile ferroviaire de Nantes (enjeux économiques et sécuritaires : des opportunités à saisir
 |site         = site du conseil de développement de Nantes métropole
 |date         = février 2010
 |page         = 4
 |consulté le=10 septembre 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

Le trafic de [[Cargaison|fret]] ferroviaire est concentré essentiellement sur l'ancienne [[Gare de l'État (Nantes)|gare de l'État]].

===== En zone urbaine et périurbaine =====
{{Article détaillé|TER Pays de la Loire|Tram-train de Nantes}}

Les [[Liste des gares de Nantes Métropole|seize gares SNCF de l'agglomération nantaise]]<ref group="M" name=":0"> {{Lien archive|url=http://www.nantesmetropole.fr/la-communaute-urbaine/competences/transports-et-deplacements-22891.kjsp?RH=COMPETENCES&RF=COMPETENCE_DEPLACEMENTS|titre=Une métropole mobile|horodatage archive=20101229221059}} </ref> sont desservies par les TER Pays de la Loire et sont accessibles avec la tarification des transports urbains [[Société d'économie mixte des transports en commun de l'agglomération nantaise|TAN]] si le trajet est intégralement effectué à l'intérieur de l'agglomération.

Les lignes dites [[Tram-train]] effectuent 2 dessertes :
* l'électrification d'une partie de la [[ligne Nantes - Saintes]] (vers [[La Roche-sur-Yon]] et [[Les Sables-d'Olonne]]) a permis la mise en service dès [[juin 2011]] d'une liaison entre Nantes et [[Clisson]], attendue depuis des années<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/nantes/tram-train-nantes-clisson-enfin-sur-les-rails-15-06-2011-1337705.php
 | titre       = Tram-train Nantes/Clisson. Enfin sur les rails !
 | date        = 15 juin 2011
 | site        = letelegramme.com
 | éditeur     = [[Le Télégramme]]
 | consulté le=2 mai 2012
}}.</ref> (voir ''[[Ligne de tram-train de Nantes à Clisson]]'') ;
* la ligne [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] [[Ligne Nantes - Châteaubriant|Nantes - Châteaubriant]] a été également rouverte au trafic voyageur sous la forme d'un tram-train le {{date|28|février|2014}}. Cette liaison dessert une nouvelle gare à Nantes : [[Gare de Haluchère-Batignolles|Haluchère – Batignolles]]<ref>
{{Lien web
 | url         = http://pays-de-la-loire.france3.fr/2014/02/28/tramtrain-nantes-chateaubriant-les-moments-forts-de-la-journee-424393.html
 | titre       = « TramTrain Nantes-Châteaubriant : les moments forts de la journée »
 | date        = 28 février 2014
 | site        = pays-de-la-loire.france3.fr
 | éditeur     = [[France 3]]
 | consulté le=28 février 2014
}}.</ref>.

L'atelier de maintenance des trams-trains est implanté à [[Gare de Doulon|Doulon]]<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.paysdelaloire.fr/fileadmin/Nantes_Chateaubriant/Le_journal/journal_janvier_2010_06.pdf
 | format électronique= pdf
 | titre       = Réouverture de la ligne ferroviaire Nantes-Châteaubriant
 | date        = janvier 2010
 | site        = nantes-chateaubriant.paysdelaloire.fr
 | éditeur     = [[conseil régional des Pays de la Loire]]
 | consulté le=8 septembre 2010
}}.</ref>.

Les autres lignes classiques effectuent de nombreuses dessertes périurbaines :

* [[Ligne de Nantes-État à La Roche-sur-Yon par Sainte-Pazanne|Nantes - Sainte-Pazanne - Pornic]]<ref name="Décideurs">{{lien brisé|url=http://www.decideursenregion.fr/Bretagne-Pays-de-Loire/Actus-API/Transport-la-region-Pays-de-la-Loire-etudie-d-autres-lignes-pour-le-tram-train |titre=« Transport : la région Pays de la Loire étudie d'autres lignes pour le tram-train » }}, article des ''Décideurs en région '' du {{date-|6 février 2014}}, consulté le {{date-|9 mars 2014}}.</ref> / [[Ligne de Nantes à Saint-Gilles-Croix-de-Vie|Saint-Gilles-Croix-de-Vie]] ;
* [[Ligne de Saint-Nazaire au Croisic|Nantes - Saint-Nazaire - Le Croisic]] ;
* [[Ligne de Tours à Saint-Nazaire|Nantes - Saint-Étienne-de-Montluc - Savenay]]<ref name="Décideurs"/> (TER 1bis également en [[TGV]]) ;
* Nantes - [[Gare d'Ancenis|Ancenis]]<ref name="Décideurs"/>.

==== Déplacements doux ====
[[Fichier:Bicloo Tour LU.JPG|vignette|redresse|Station [[Bicloo]] à la station de tram « Duchesse Anne - Château des Ducs de Bretagne».]]
===== Cyclistes =====
L'agglomération nantaise possède un réseau cyclable de {{unité|376|km}}<ref name=":0" group="M" /> dont l'expansion est l'un des objectifs du plan de déplacements urbains 2000-2010 de [[Nantes Métropole]]. La ville est reliée à l'itinéraire inter-régional de [[la Loire à vélo]], qui constitue une portion de l'[[EuroVelo 6]] (ou EV6).
Cette dernière, également connue sous le nom d'« Eurovéloroute des Fleuves », est une [[véloroute]] de type ''[[EuroVelo]]'' qui relie Nantes à [[Bucarest]] et, par extension, [[Saint-Nazaire]] à [[Constanţa]]<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.eurovelo6.org/ev6-c-est-quoi
 | titre       = EV6 c'est quoi ?
 | site        = Eurovelo6.org
 | éditeur     = conseil régional du Centre
 | consulté le=16 mars 2012
| citation    = L’EuroVelo 6 Atlantique-mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la [[Fédération cycliste européenne]] (ECF) (...). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
}}.</ref>. C'est la plus célèbre des [[Eurovelo|véloroutes européennes]]. Longue de {{Unité|3653|km}}, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'[[océan Atlantique]] à la [[mer Noire]] en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands [[fleuve]]s européens : la [[Loire]], le [[Rhin]] et le [[Danube]].

Par ailleurs, Nantes a été dotée, en [[mai 2008]], d'un système de [[vélos en libre-service|vélopartage]] baptisé ''[[Bicloo]]'' et géré par [[JCDecaux]] pour le compte de la communauté urbaine [[Nantes Métropole]], comprenant plus de 790 vélos répartis en {{nobr|103 stations}}<ref group="M">
{{Lien web
 | url         = http://www.bicloo.nantesmetropole.fr/Comment-ca-marche
 | site        = bicloo.nantesmetropole.fr
 | titre       = Bicloo : comment ça marche ?
 | consulté le=22 août 2012
}}.</ref>.

Nantes continue sur sa lignée du « Plan vélo » en étant choisie par la [[Fédération cycliste européenne]] pour l'organisation de « [[Velo-city]] 2015 »<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.presseocean.fr/actualite/evenement-velo-city-la-conference-mondiale-du-velo-a-nantes-en-2015-16-01-2013-56059
 | titre       = Nantes, capitale mondiale du vélo urbain en 2015
 | éditeur     = Presse-Océan
 | consulté le=10 juillet 2013
}}.</ref>.

===== Piétons =====
Le réaménagement de nombreux espaces publics du centre-ville, qu'il s'agisse des abords de l'[[île Feydeau]], du [[cours des 50-Otages]] ou de la [[Place Royale (Nantes)|place Royale]], accroît la taille des [[zone piétonne|zones piétonnes]].

==== Transports aériens ====
{{Article détaillé|Aéroport de Nantes-Atlantique}}
[[Fichier:Nantes aéroport-pistes.jpg|vignette|redresse|Vue aérienne de l'Aéroport Nantes Atlantique au fond, avec au premier plan la zone industrielle voisine, abritant le site d'Airbus industrie.]]
L'aéroport de Nantes-Atlantique est situé au sud-ouest de l'agglomération, à cheval sur le territoire des communes de [[Bouguenais]] et [[Saint-Aignan-Grandlieu]]. En 2019, le trafic était d'environ {{unité|7|millions}} de passagers<ref name=UAF>{{lien web|titre=Loire-Atlantique. L’aéroport a franchi la barre des 7 millions de passagers en 2019|url=https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/loire-atlantique-l-aeroport-a-franchi-la-barre-des-7-millions-de-passagers-en-2019-5024ced0-377d-11ea-83c0-e075201fc2d1|site=Ouest France|date=15 janvier 2020|consulté le=18 janvier 2020}}.</ref>. Pour comparaison, en [[2009]], le trafic s'était établi à {{unité|2.651|millions}} de passagers<ref name="UAF" />, soit une augmentation d'environ 164 % en seulement 10 ans. La capacité de traitement du site était estimée en 2010 à {{unité|3.5|millions}} de passagers par an<ref>{{lien web|titre=Aéroport de Nantes-Atlantique|url=http://www.aeroport.fr/les-aeroports-de-l-uaf/nantes-atlantique|site=les aéroports français|consulté le=2 juin 2017}}.</ref>.

À la suite de l'abandon du [[Projet d'aéroport du Grand Ouest|projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes]], en {{Date|janvier 2018}}, le gouvernement envisage la modernisation de l'aéroport de Nantes-Atlantique<ref>{{Article|langue=fr|titre=L'aéroport de Nantes-Atlantique sera « modernisé » selon Edouard Philippe|périodique=Libération.fr|date=17 janvier 2018|lire en ligne=http://www.liberation.fr/direct/element/laeroport-de-nantes-atlantique-sera-modernise-selon-edouard-philippe_76367/|consulté le=17 janvier 2018}}.</ref>.

=== Projets urbains ===
Dans les années 2000, les projets de grands ensembles et les promoteurs immobiliers se sont multipliés à Nantes, soutenus par les délocalisations de grandes entreprises parisiennes (Bouygues Telecom, SNCF DSIV, La Poste), l’[[épannelage]] décidé par Nantes Métropole sur les grands boulevards et les dispositifs fiscaux avantageux (Besson, puis Robien, Robien recentré, Borloo populaire et Scellier). De 2004 à 2009, {{nombre|11000|logements}} sont mis en chantier, avec à la clef un doublement du prix du mètre carré neuf de 1999 à 2007 et de gros stocks d’invendus en 2009. Malgré le taux de 25 % de logements sociaux exigés par les pouvoirs publics, les effets sur les locataires modestes et démunis comme sur l’étalement urbain sont imperceptibles<ref name="garat">Isabelle Garat, [http://www.cairn.info/revue-norois-2009-3-page-23.htm « L'emballement immobilier et ses effets urbains. L'exemple de Nantes »], ''Norois'' 3/2009 ({{numéro|212}}), {{p.|23-39}}.</ref>.

Le 22 juin 2018, les élus métropolitains ont arrêté les grandes orientations d'urbanisme pour les 6 prochaines années. De 2019 à 2025, le Plan Local de l'Habitat (PLH) de [[Nantes Métropole]] prévoit la construction de 6000 logements par an, dont 2000 logements sociaux<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Nantes Métropole - Programme Local de l’Habitat|url=https://www.nantesmetropole.fr/institution-metropolitaine/competences/programme-local-de-l-habitat-22923.kjsp|site=nantesmetropole.fr|consulté le=18 novembre 2019|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. D'ici 2030, la métropole se prépare à accueillir cent mille habitants supplémentaires<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Immobilier neuf Nantes - Pourquoi investir à Nantes ?|url=https://immobilier-nantes.co/immobilier-neuf/|site=immobilier-nantes.co|consulté le=18 novembre 2019}}.</ref>. En outre, le PLH vise à accélérer la transition énergétique, en encourageant la rénovation énergétique des habitats, avec un investissement sur dix ans de 56 millions d'euros. La maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, [[Johanna Rolland]], déclare : « Il ne s’agit pas de construire plus, mais de construire mieux, avec un double objectif : une métropole pour tous, qui réponde à tous les besoins, une métropole qui respire et prend le chemin de la transition écologique avec une attention particulière aux ménages les plus modestes ».

==== L'île de Nantes ====
{{article détaillé|île de Nantes}}
[[Fichier:Ile de Nantes.JPG|vignette|Vue aérienne de l'[[île de Nantes]].]]
L'île de Nantes fait actuellement l’objet d’une vaste [[opération de rénovation urbaine]] qui doit s'étaler jusqu’en 2023, avec un objectif de {{nombre|3100|logements}} construits en 2012 et {{formatnum:7500}} en 2023<ref name="garat"/>. La [[maîtrise d'ouvrage]] est assurée par la [[Société d'aménagement de la métropole Ouest Atlantique]] (SAMOA), [[société publique locale]], et la [[maîtrise d'œuvre]] est gérée par l’association de l'urbaniste belge [[Marcel Smets]] et du bureau Uaps<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.samoa-nantes.fr/fr/samoa_html.html
 | titre       = Samoa
 | site        = site de la SAMOA
 | consulté le=29 août 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. La disparition progressive des friches industrielles (entrepôts, usines) permet de rendre ces quartiers attractifs et d’étendre le centre-ville<ref name="garat"/>.

Auprès des récents palais de justice et école d'architecture, sont aménagés des espaces de loisirs. ''[[Les Machines de l'île]]'' occupent les anciennes nefs des ex-[[Histoire de la construction navale dans l'estuaire de la Loire|chantiers navals]] et à la pointe ouest de l'île le ''[[Hangar à bananes]]'', longé par les ''[[Anneaux de Buren]]'', héberge des restaurants, bars de nuits et la discothèque [[Warehouse (Nantes)|''Warehouse'']]<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Présentation du Warehouse |url=https://www.warehouse-nantes.fr/ |site=warehouse-nantes.fr |consulté le=27 décembre 2020}}.</ref>. Un pôle des arts graphiques<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.iledenantes.com/#/projets/la-fabrique-10.html
 | titre       = Pôle des arts graphiques
 | site        = site officiel du projet urbain de l'île de Nantes
 | consulté le=21 septembre 2010
}}.</ref> et ''[[la Fabrique (Nantes)|La Fabrique]]'', un espace consacré notamment aux musiques contemporaines<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.iledenantes.com/#/projets/la-fabrique-65.html
 | titre       = La Fabrique
 | site        = site officiel du projet urbain de l'île de Nantes
 | consulté le=21 septembre 2010
}}.</ref> ont été réalisées.

L’emplacement de l'ancien [[Le Tripode|Tripode]] connaît des transformations notables. Sur ce secteur naît un quartier mixte comprenant logements, commerces et hôtels de luxe avec des immeubles de bureaux, le tout érigé autour d'une succession de bassins<ref group="M">
{{lien archive
 | url         = http://www.nantesmetropole.fr/actualite/l-actualite-thematique/tripode-au-fil-de-l-eau-urbanisme-25636.kjsp?RH=WEB
 | site        = nantesmetropole.fr
 | titre       = Tripode au fil de l'eau
 | consulté le=16 mars 2012
|horodatage archive= 20130617174818}}.</ref>.

==== Malakoff - Pré Gauchet ====
[[Fichier:euronantes1.jpg|vignette|Chantier du quartier [[Euronantes]].]]
Le quartier de la gare est également en rénovation : c’est le Grand projet de ville ([[Grand projet de ville|GPV]]) appelé [[Malakoff (Nantes)|Malakoff-Pré Gauchet]] (pour le côté logements) ou Euronantes (pour le côté quartier d’affaires), conduit Nantes métropole en convention avec l’[[Agence nationale pour la rénovation urbaine|ANRU]]. Les zones construites s'étendent sur {{unité|400000|m|2}} en incluant l'emplacement du [[Le Tripode|Tripode]] sur l'île de Nantes<ref name="Dumont-Andrieu">Marc Dumont et Dominique Andrieu, [http://norois.revues.org/index2004.html « Qualité urbaine et ville durable à l’épreuve du renouvellement urbain. L’exemple du Grand Projet de Ville Malakoff Pré Gauchet à Nantes »], Norois, 198 | 2006/1, mis en ligne le {{date-|13 décembre 2008}}. Consulté le {{date-|23 août 2010}}.</ref>.

La partie logements du programme se répartit entre le Vieux Malakoff et le Pré Gauchet (300 et {{nombre|1300|logements}}), classés en [[quartier prioritaire de la politique de la ville|quartier prioritaire]]. Sont intégrés au quartier un centre socio-culturel, un collège, gymnase et piscine, l'ensemble devant respecter le label Qualitel. Dans l'opération {{nobr|140 logements}} sociaux sont supprimés<ref name="Dumont-Andrieu"/>.

Le quartier [[Euronantes]], [[Liste de quartiers d'affaires|quartier d'affaires]] européen, s’implante dans les quartiers de la gare et l’île de Nantes (emplacement du [[Le Tripode|Tripode]]). Huit mille nouveaux emplois sont attendus<ref name="Dumont-Andrieu"/>. Y sont prévus un hôtel de grand luxe, des bureaux, des équipements sportifs et de loisirs. Ils s’ajoutent à la future gare [[Train à grande vitesse|TGV]], au siège social de la [[Crédit industriel de l'Ouest|banque CIO]], à la [[Cité des congrès de Nantes|Cité des congrès]] et au siège de la [[Nantes Métropole|Communauté urbaine de Nantes Métropole]] déjà existants<ref>{{lien web|url=http://www.euronantes.com/|titre=Un pôle d'affaires unique sur la façade atlantique|site=site Eurnonantes|consulté le=29 août 2010}}.</ref>.

=== Logement ===
En 1999 l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] dénombrait {{nombre|142445|logements}} à Nantes dont 964 [[Résidence secondaire|résidences secondaires]], {{nombre|1843|logements}} occasionnels et {{nombre|9056|logements}} vacants. Le nombre de résidences principales s'élevait donc à {{nombre|130582|logements}}<ref name="InseeLogement">{{lien web|url=http://insee.fr/fr/insee_regions/pays-de-la-loire/themes/dossiers/dossier06/dossier06_ch10.pdf|titre=Un parc de logements en forte hausse|site=site de l'Insee|date=15 octobre 2008|consulté le=7 juin 2010}}.</ref>.

Les logements individuels représentaient 22,9 % du parc immobilier tandis que la proportion de logements collectifs évoluait à la hausse entre 1990 et 1999 (de {{formatnum:76500}} à {{formatnum:96658}} soit une progression de 20,9 %) avec une part de 74,9 %. Par ailleurs, conformément à la [[loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains]] (SRU) qui fixe un objectif de 20 % dans les villes des agglomérations de plus de {{nombre|50000|habitants}}<ref>{{lien web|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000207538&dateTexte=|titre=Loi {{numéro|2000}}-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. |site=Légifrance|consulté le=7 juin 2010}}.</ref>, on dénombrait environ 22,7 % de [[logement social|logements sociaux]]<ref name=InseeLogement/>.

En 1999 les Nantais étaient majoritairement locataires de leur logement, la répartition du statut d'occupation des résidences principales étant la suivante : propriétaires 36,5 % ; locataires 61,1 % ; logés gratuitement 2,4 %. Nantes était alors parmi les cinq villes françaises ayant entre {{formatnum:200000}} et {{nombre|300000|habitants}} celle qui présentait la plus forte proportion de propriétaires. La part de logements HLM était au-dessus de la moyenne, de même que la part des maisons individuelles<ref name=InseeLogement/>.

Nantes comptabilisait, en 1999, 2 personnes par logement, 3,21 pièces par logement et 0,62 personne par pièce. Il y avait 23,38 % d'immeubles comptant 1 logement, 5,57 % de 2 à 4 logements, 18,62 % de 5 à 9 logements, 29,16 % de 10 à 19 logements et 23,26 % plus de 20 logements<ref name=InseeLogement/>.

=== La métropole ===
Nantes est désignée comme une [[métropole d'équilibre|métropole d’équilibre]] (1963-1982). Son rôle de métropole est de plus en plus pensé en lui ajoutant [[Saint-Nazaire]] : les politiques d’aménagement sont ainsi souvent pensées non à l’échelle communale ou de l’agglomération, mais à l’échelle de cet espace urbain par l’État, le département et les divers aménageurs. Le SDAAM est ainsi doublé par un Schéma de cohérence territoriale (SCOT) plus réduit. Les orientations définies sont la maîtrise de l’[[étalement urbain]] et la requalification de friches urbaines (voir plus haut)<ref name="exemplaire">Bernard Fritsch, [http://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2006-4-page-25.htm « Nantes – Saint-Nazaire, métropole exemplaire ? »], ''L'Information géographique'' 4/2006 ({{nobr|volume 70}}), {{p.|25-45}}, consulté le {{date-|24 août 2010}}.</ref>. La coopération se développe également au-delà de la métropole, avec les agglomérations voisines d’[[Angers]], [[Rennes]] et [[Brest]] (aéroport [[Notre-Dame-des-Landes]], Angers Nantes Opéra, barreau sud-Essonne du TGV)<ref name="exemplaire"/>.

== Toponymie ==
=== Le nom de ''Condevincum'' ===
Dans l'[[Antiquité]], entre la fin du {{IIe siècle av. J.-C.}} et le début du {{Ier siècle av. J.-C.}}, le [[Gaulois (peuples)|peuple gaulois]] des [[Namnètes]] s'installe sur la rive nord de la [[Loire]], au [[confluent]] avec la rivière [[Erdre]] et crée une agglomération dont le nom initial n'est connu que par la [[Géographie (Ptolémée)|''Géographie'']] de [[Claude Ptolémée]] : ''Κονδηούινϰον'' / ''Kondēoúinkon'', variante ''Κονδιούινϰον'' / ''Kondioúinkon''<ref>Ptolémée, ''Géographie'', 214, 9.</ref>, qu'il faut peut-être lire ''Κονδηούιϰον'' / ''Kondēoúikon''<ref>Pierre-Henry Billy, ''Thesaurus Linguae Gallicae'', Hildesheil / Zürich / New-York, Olms-Wiedmann, 1993, p. 56a.</ref>. À l'[[Empire romain|époque gallo-romaine]], ce nom fut adapté et [[latin]]isé sous différentes formes : ''Condevincum'' (la forme la plus courante), ''Condevicnum''<ref>
{{lien web
| langue      = fr
| url         = http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=10190629
| titre       = ''Condevicnum'', Nantes à l'époque gallo-romaine
| site        = catalogue de l'inist-cnrs
| consulté le=22 avril 2010
}}.</ref>, ''Condivicnum''<ref>
{{lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.artyuiop.fr/artyuiop/cartes_postales_Nantes_Venise_de_louest_files/artyuiop12AP-nantes-venise-de-l'ouest.pdf
| titre       = Contigwic, Condivicnum, Naoned Nantes, la Venise de l’ouest pendant les inondations des années 1904 & 1910
| site        = artyuiop
| consulté le=22 avril 2010
| page        = 1
}}.</ref>, ''Condivincum''<ref>
{{lien web
| langue      = en
| url         = http://www.sc.edu/ltantsoc/cond0162.htm
| titre       = Condivincum / Portanamnetum = Portensis Vicus / Namnetes = Civ. Namnetum
| site        = University of South California
| consulté le=22 avril 2010
}}.</ref>, etc. Plusieurs auteurs tardifs citent également les formes apparemment évoluées (et partiellement altérées ?) ''Cantigvine'', ''Cantivic'', ''Cantwic'', ''Cantguic''{{etc.}}<ref>Abbé Travers, ''Histoire civile, politique, et religieuse de la ville et du Comté de Nantes'', Forest, Nantes, 1836, t. I, {{p.|12}}.</ref>.

Ce nom semble en rapport (un dérivé ou un composé)<ref name=DNL>Louis Deroy et [[Marianne Mulon]], ''Dictionnaire de noms de lieux'', [[Dictionnaires Le Robert]], Paris, 1992, p. 330b-331a.</ref> avec le mot gaulois ''condate'', désignant un confluent. Cet appellatif est à l'origine du fréquent toponyme français ''{{page h'|Condé}}'', variantes ''{{page h'|Condat}}'', ''[[Candé]]'', etc. ; on sait par ailleurs qu'il a existé de nombreux autres lieux appelés ''Condate'' en gaulois, qui ont changé d'appellation par la suite : ainsi, [[Rennes]] est un ancien ''Condate''<ref name=DNL/>.

=== Le nom de ''Nantes'' ===
[[Fichier:TabulaRogeriana 1929 copy - Bretagne (cropped).jpg|vignette|Nantes (en haut de la carte) sur la ''[[Tabula Rogeriana]]'' du géographe arabe [[Al Idrissi]] (1154, ici dans une copie de 1929) sous la forme translittérée de l'arabe, nānițas.]]
À la fin de l’[[Empire romain]], la ville est couramment appelée ''[[Portus Namnetum]]'' « le port des Namnètes », d'après le nom du peuple dont sont issus ses premiers habitants<ref group=M>{{Lien archive
 | url         = http://www.nantes.fr/home/a-nantes-et-pas-ailleurs/decouvrir-nantes/nantes-dhier-a-aujourdhui/histoire-de-nantes.html
 | site        = nantes.fr
 | titre       = histoire
 | consulté le=1er août 2017
|horodatage archive = 20170505012751}}.</ref>, ou encore ''civitas Namnetum'' « cité des Namnètes » au {{IVe siècle}}<ref name=DNL/>. Ce phénomène (l'abandon de l'ancien nom gaulois et l'adoption d'une nouvelle appellation évoquant le nom des habitants) affecte vers le {{IVe siècle}} la plupart des anciennes cités gauloises de la moitié nord de la France : ainsi, [[Paris]], ancien [[Lutèce|''Lutetia'']], vient du nom des ''[[Parisii]]'' ; [[Vannes]], ancien ''Darioritum'', de celui des [[Vénètes|''Veneti'']]<ref>[[Charles Rostaing]], ''Les Noms de lieux'', Que Sais-je, 1969, page 46-47.</ref>, etc. Le nom actuel, qui semble bien reposer sur *''Namnetas''<ref group=Note>Les ''Namnetes'' sont en effet parfois désignés sous le nom de ''Namnetæ'' par certains auteurs tardifs. En outre, il est nécessaire de supposer l'existence d'un [a] atone en dernière syllabe pour expliquer le ''-e(s)'' final.</ref>, la forme latinisée (à l'[[accusatif]]) d'une variante de l'[[Ethnonymie|ethnonyme]] gaulois<ref name=DNL/>, est transcrit ''Nametis'' en latin médiéval à l'époque mérovingienne<ref name=voiesrom>{{Lien web
 | url         = http://voiesromaines35.e-monsite.com/pages/1-j-voie-de-rennes-a-nantes.html
 | titre       = Voie de Rennes à Nantes
 | site        = les Voies romaines en Ille-et-Vilaine
 | consulté le=1er août 2017
}}.</ref>. À la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]], à l'époque de l'[[ordonnance de Villers-Cotterêts]], Nantes prend son nom définitif.

En [[gallo]], plusieurs variantes du nom de la ville ont été relevées : généralement {{MSAPI|n|ɑ̃|t}} comme en français, mais aussi {{MSAPI|n|ɑ̃|ː|t}}, plus rarement {{MSAPI|n|ɛ̃|ʊ|t}}<ref name=chubri>{{lien web|url=http://www.chubri-galo.bzh/chubri-galo_dictionnaire-gallo-francais_ChubEndret-toponymie_fr.htm|titre=Chubendret|site=Chubri}}.</ref>. Le nom peut s'écrire ''Naonte'' ou ''Nante'' (en écriture [[Gallo#Graphie ABCD|ABCD]])<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Régis|nom1=Auffray|titre=Le petit Matao|lieu=Rennes|éditeur=Rue des Scribes|année=2007|pages totales=999|passage=815|isbn=978-2-906064-64-5}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Du galo en |nom=Bertègn |titre=Les signataires {{!}} Du galo en Bertègn |url=https://www.dugaloenbertegn.bzh/fr/les-signataires |site=dugaloenbertegn.bzh |consulté le=2023-04-15}}.</ref>, ''Nantt'' ou ''Nauntt'' (en écriture [[Gallo#Graphies MOGA|MOGA]])<ref name=chubri/>. 

En [[breton]], Nantes est ''Naoned'' ou ''An Naoned'' (La Nantes). L'orthographe ''Nantes'' est conservée dans la majorité des langues utilisant les caractères latins, mais les langues celtiques comme le [[gallois]] ou le [[Langues gaéliques|gaélique]] privilégient la forme bretonne ''Naoned''.

Contrairement aux apparences, ''Nantes'' ne se rattache pas directement à l'élément [[Gaulois (langue)|gaulois]] *''nant''- (« vallée » et « rivière », « ruisseau », « torrent » ou « cours d’eau ») que [[François Falc'hun]] étudie dans un chapitre de son livre ''Les Noms de lieux celtiques''<ref>{{harvsp|Falc'hun|Tanguy|1966|p=57, 71}}.</ref>. L'emploi du radical *''nant-'' est très fréquent en toponymie française<ref group=Note>[[Nancy]] ([[Meurthe-et-Moselle]]), [[Nantiat]] ([[Haute-Vienne]]), [[Nanthiat]] ([[Dordogne (département)|Dordogne]]), [[Nandy]] ([[Seine-et-Marne]]), [[Nançay]] (homonyme de Nancy, ''Nanciacum'' 1239) ([[Cher (département)|Cher]]), [[Nangy]] ([[Haute-Savoie]]), [[Nance (Jura)|Nance]] ([[Jura (département)|Jura]]), [[Nances]] ([[Savoie (département)|Savoie]]), [[Nangis]] ([[Seine-et-Marne]]) ou [[Nançois-le-Grand|Nançois]] ([[Meuse (département)|Meuse]]).</ref>, parfois de façon peu évidente : [[Château-Landon]], par exemple. Mais ''Nantes'' n'est pas cité par François Falc'hun parmi les mots dérivant de *''nant''-. Un lien serait envisageable si le nom des ''Namnetes'' reposait sur *''nant''-, comme le propose dubitativement Xavier Delamarre<ref>Xavier Delamarre, ''Dictionnaire de la langue gauloise'', Errance, Paris, {{2e}} ed., 2003, {{p.|231}}.</ref>, mais c'est une hypothèse sur laquelle tous les linguistes et, ou toponymistes ne s'accordent pas. Un autre linguiste, [[Éric Vial]], estime probable que la racine ''*nanto'' « vallée » soit antérieure aux [[Celtes]]<ref>{{harvsp|Vial|1983|p=}}.</ref>. Enfin, selon [[Jean-Marie Cassagne]] et [[Mariola Korsak]], le nom même des « Namnètes » viendrait de celui des ''« Amnites »'', [[Tribu (ethnologie)|tribu]] habitant la rive droite de la Loire (connus également sous le nom d'« Apinites ») dont l'étymologie signifierait approximativement « les hommes du fleuve »<ref>{{Ouvrage
| langue=fr
| auteur1=Jean-Marie Cassagne
| auteur2=Mariola Korsak
| titre=Origine des noms de villes et villages
| sous-titre=Loire-Atlantique
| lieu=Saint-Jean-d'Angély
| éditeur=Éditions Boudessoules
| année=2002
| pages totales=287
| passage=88
| isbn=2-913471-45-5
}}.</ref>.

Les formes ''Naffned'' //nãvned// (moyen-breton) et ''Nantes'' (en langue romane) supposent deux accentuations différentes à partir de la même forme initiale<ref>{{Ouvrage|langue=français / breton|auteur1=Erwan Vallerie|titre=Traité de toponymie historique de la Bretagne|sous-titre=Pleustrad Lec'hanvadurezh Vreizh|lieu=Comanna|éditeur=An Here|passage=Index s.v. et vol. III s. v.}}.</ref>. Cela s'explique : ce nom de peuple celtique était connu des Bretons (Brittones), voisins de Grande-Bretagne, alors que son entrée en latin n'est survenue qu'après la conquête romaine<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Kenneth Jackson|titre=Language and history in Early Britain|lieu=Dublin|éditeur=DIAS|année=1993|passage=Cf. Index s.v. Naffned vel sim.}}.</ref>.

Le terme ''[[nautes]]'', qui présente une ressemblance avec ''Nantes'' ou ''Naunnt'', désignait dans l’[[Antiquité]] et au [[Moyen Âge]] les membres des riches confréries de transporteurs naviguant sur les fleuves et rivières de la [[Gaule]]. Mais cette ressemblance est fortuite : ''naute'' représente un emprunt savant au latin ''nauta'' « marin, matelot », formé sur le même radical que ''navis''<ref group=Note>Il n'existe pas en latin de différence graphique entre le '''u''' et le '''v''', mais une seule lettre '''V''' prononcée, selon le contexte phonétique, comme la voyelle [u] ou la semi-consonne [w].</ref> « nef, navire ».

== Histoire ==
{{article détaillé|histoire de Nantes}}
=== Préhistoire ===
L'époque [[Préhistoire|préhistorique]] a laissé peu de traces dans le [[Pays nantais]] : quelques [[biface]]s et des [[Néolithique#Pierre polie|haches polies]] ont été découverts (à Grillaud et la Trémissinière), elle possède l'[[alignement du Pilier]] (ou du Breuil de la Herse) un [[alignement mégalithique]] qui correspondrait au marquage d’une zone [[frontière]] entre les [[Namnètes]] et les [[Riedones]]. A ce jour, le plus long [[Europe|d’Europe]].

Le peuplement est sans doute lié à l'activité métallurgique et à la présence de métaux ([[étain|cassitérite]], [[fer]]) sur le site de la ville actuelle et plus au nord ([[Abbaretz]], [[Nozay (Loire-Atlantique)|Nozay]], [[Le Gâvre|Gâvre]]) ; on note l'installation d'hommes venus de la [[péninsule Ibérique]] vers 2000 {{av JC}} Plusieurs ateliers métallurgiques datant des {{-s2|VIII|VII}} ont été découverts sur les sites des actuels [[Chantenay (Loire-Atlantique)|Chantenay]], [[Jardin des plantes de Nantes|Jardin des plantes]] et de la Prairie de [[Mauves-sur-Loire|Mauves]]<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=17-19}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Serge|nom1=Cassen|prénom2=Cyrille|nom2=Chaigneau|prénom3=Pierre|nom3=Guibert|titre=Le Gâvre – Alignement du Pilier|périodique=ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia|date=2008-03-01|issn=2114-0502|lire en ligne=https://journals.openedition.org/adlfi/2240|consulté le=2023-01-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Serge|nom1=Cassen|prénom2=Sophie|nom2=Blain|prénom3=Pierre|nom3=Guibert|prénom4=Guirec|nom4=Querré|titre=Les pierres dressées de la forêt du Gâvre (Loire-Atlantique) : nature et origine des matériaux, premiers éléments de chronologie (14C, OSL)|périodique=ArcheoSciences. Revue d'archéométrie|numéro=37|date=2013-04-17|issn=1960-1360|doi=10.4000/archeosciences.4057|lire en ligne=https://journals.openedition.org/archeosciences/4057|consulté le=2023-01-23|pages=173–188}}</ref>.

=== Antiquité ===
{{Article détaillé|Condevincum}}
À l'époque gauloise, le site de Nantes appartient au territoire des [[Namnètes]], vaincus par [[Jules César|César]] en [[-56|56 av. J.-C.]] Les Romains latinisent son nom gaulois en '''Condevincum''' ou '''Condevicnum''' et en font le chef-lieu de la [[Cité (ville)|cité]] des [[Namnètes]]. Elle est alors moins importante que la cité implantée sur l'autre rive de la Loire, ''[[Ratiatum]]'' (actuelle [[Rezé]]), qui appartient aux [[Pictons]]. Ce n'est qu'au {{s-|II}} que Nantes supplante sa voisine<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=19}}.</ref>.

Au {{s|III}}, l’agglomération prend le nom de ''Portus Namnetum''. Aux {{s2-|III|IV}}, confrontée aux troubles des invasions, la ville, limitée par l'actuel quartier [[Bouffay (Nantes)|Bouffay]], se fortifie par une [[Enceinte gallo-romaine de Nantes|enceinte gallo-romaine]] ; c'est aussi l'époque où elle se christianise (c'est le temps du martyre de [[Donatien de Nantes|saint Donatien et saint Rogatien]]). Les premiers [[Liste des évêques de Nantes|évêques de Nantes]] apparaissent après la conversion de l'empereur {{souverain2|Constantin Ier (empereur romain)}}<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=20}}.</ref>.

=== Moyen Âge ===
==== Domination franque ====
Après la [[Déclin de l'Empire romain d'Occident|chute de l'Empire romain d'Occident]] en 476, la cité de Nantes passe rapidement sous le contrôle du royaume franc de [[Clovis Ier|Clovis]]. [[Grégoire de Tours]] rapporte que la ville, au temps de Clovis, est assiégée par un certain Chillon, un chef franc ou saxon, et son armée<ref>{{Ouvrage|prénom1=André|nom1=Chédeville|prénom2=Hubert|nom2=Guillotel|titre=La Bretagne des saints et des rois, Ve-Xe siècle|éditeur=Ouest France|collection=Ouest France université|date=1984|passage=55|isbn=978-2-85882-613-1|consulté le=2024-10-16}}</ref>. Durant la période franque, la ville joue un rôle essentiel dans la défense contre l'expansion bretonne dans la péninsule armoricaine. Elle devient la capitale de la [[marche de Bretagne]] à l'époque de [[Charlemagne]], au départ dirigée par le comte [[Roland]] avec le titre de préfet de la marche de Bretagne<ref name="JCCbretagne">[[Jean-Christophe Cassard]], ''La Bretagne des premiers siècles'', Éditions Jean-paul Gisserot, 1994, {{ISBN|9782877471374}}.</ref>.

==== Le pays Nantais ====
[[Fichier:Bretagne historique.png|vignette|Le [[duché de Bretagne]] et ses {{nobr|9 pays}} vers le {{s-|XIV}}.]]
Après la mort de [[Charlemagne]], l'expansion bretonne reprend. En 850, la région est conquise par le breton [[Nominoë]]. Celui-ci envahit notamment les villes de Nantes et de [[Rennes]]<ref>Léonce Auzias, ''L'Aquitaine carolingienne : 778-987 / par Léonce Auzias'', éditions H. Didier, Paris, 1937, {{p.|269}}.</ref>. L'année suivante, après la [[bataille de Jengland]], la [[Première Marche de Bretagne|marche de Bretagne]] dont Nantes est la capitale est intégrée à la [[Bretagne]] par le [[traité d'Angers]]. Cependant, les quatre-vingts années suivantes sont extrêmement pénibles en raison des luttes incessantes entre chefs bretons<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=25}}.</ref>, qui favorisèrent les [[Raids vikings en France|incursions Vikings]], la plus spectaculaire ayant lieu le {{date-|24 juin 843}}, jour où l'[[Gohard de Nantes|évêque Gohard]] et de nombreux habitants sont tués<ref>{{harvsp|Cassard|1996|p=15-16}}.</ref>. Ce jour-là, la ville est prise, pillée et la cathédrale incendiée<ref>{{Ouvrage |titre=Barfleur, son église |sous-titre=leur histoire |éditeur=Les Amis de l'église de Barfleur |année=2020 |pages totales=159 |page=15 |isbn=978-2957499304}}.</ref>.

Un acte du {{date-|31 mars 914}} atteste que le [[Pays nantais|nantais]] est dirigé à cette époque par le comte [[Foulques Ier d'Anjou|Foulque le Roux]]<ref>K-F Werner, ''Enquêtes sur les premiers temps du principat français'' ({{sp-|IX|-|X}}), 2004, {{p.|41}}.</ref>.

En 919 la ville est de nouveau prise par les Vikings, qui y restent et l'administrent, en dépit de deux offensives franques, en 921 et 927 (Sources : [[Flodoard]]), les combats se terminant les deux fois par la livraison d'otages « ''nordmen'' » en gage de soumission.

[[Alain Barbetorte]] leur reprend cependant la cité en 937<ref>{{harvsp|Cassard|1996|p=94}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">Chronique de Flodoard AD 937 : {{citation|Les Bretons revinrent après de longs voyages dans leur pays dévasté'' […] '' ils eurent de fréquents combats avec les Normands'' […] ''il restèrent vainqueurs et reprirent le pays dévasté}}.</ref>. À partir du {{s|XII}}, Nantes accueille les ducs de Bretagne, conjointement avec Rennes ou encore [[Suscinio]]<ref name=":2">{{Ouvrage|prénom1=Alain|nom1=Croix|titre=Dictionnaire d'histoire de Bretagne|passage=529|éditeur=Skol Vreizh|date=2008|isbn=978-2-915623-45-1|consulté le=2023-12-14}}.</ref>.

==== Les guerres de succession ====
Dans la période suivante les [[Liste des rois puis ducs de Bretagne|ducs de Bretagne]] doivent lutter contre les [[Liste des comtes de Nantes|comtes de Nantes]]. Ces querelles de succession font passer par moments la ville sous le giron de la [[Liste des comtes et ducs d'Anjou|maison d'Anjou]]. La plus longue de ces périodes s'ouvre en [[1156]], et dure {{nombre|45|années}} qui sont une période de stabilité. En 1169, [[Henri II (roi d'Angleterre)|Henri II]] et [[Aliénor d'Aquitaine|Aliénor]] y célébrèrent l’investiture de [[Geoffroy II de Bretagne|Geoffroy Plantagenêt]] comme duc de Bretagne en grande pompe à Noël<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Gérard Lomenec'h|titre=Aliénor d'Aquitaine et les troubadours|éditeur=Sud Ouest|date=1997}}</ref>. En [[1203]] la Bretagne se place sous domination des [[Capétiens]] (époque de la [[Maison capétienne de Dreux]], {{sp|XIII|-|XIV}}). [[Pierre Ier de Bretagne|Pierre Mauclerc]] provoque l'essor de Nantes lorsque celle-ci devient sa résidence principale<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=27-28}}.</ref>.

La deuxième [[guerre de Succession de Bretagne]] met aux prises les partisans du demi-frère du défunt duc {{souverain2|Jean III de Bretagne}}, [[Jean de Montfort (1294-1345)|Jean de Montfort]] qui s'appuie sur les [[États de Bretagne]] convoqués à Nantes, et ceux de [[Charles de Blois]], soutenu par le roi de France {{souverain2|Philippe VI de Valois}} et reconnu duc de Bretagne par les [[Pairie de France (Ancien Régime)|pairs]] du royaume. La dynastie de [[Maison de Montfort|Montfort]] ({{sp|XIV|-|XVI}}) sort victorieuse du conflit. Elle fait de Nantes une véritable cité ducale. Les ducs de Bretagne séjournent parfois à la Tour Neuve de Nantes<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean-Pierre Leguay|titre=Vivre dans les villes bretonnes au Moyen Âge|passage=196|lieu=Rennes|éditeur=PUR|année=2009}}</ref>. Par ailleurs, au {{XVe siècle}}, la ville se développe, notamment grâce au commerce maritime et fluvial<ref group=P name="Pétré48-49">{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=48-49}}.</ref>. Son importance politique s'estompe néanmoins face à Renne, ville de couronnement et citée comme ville ducale (''la ville capitalle du duché'') dès le {{s|XV}}<ref name=":2" />.

À la fin du {{s-|XV}}, Nantes est un enjeu essentiel dans la guerre entre le [[roi de France]] et le [[Liste des rois puis ducs de Bretagne|duc de Bretagne]], {{souverain2|François II de Bretagne}}. [[Pierre Landais]], trésorier du duché et partisan d'une politique d'indépendance vis à vis du royaume de France, y est pendu en 1485 à la suite de la conjuration d'une partie de la noblesse bretonne<ref name=":2" />. Nantes est conquise en 1488 et la Bretagne est dès lors administrée par les rois de France. L'héritière, la [[Anne de Bretagne|duchesse Anne]], épouse {{souverain2|Charles VIII (roi de France)}} en 1491, puis {{souverain2|Louis XII}} en 1498, devenant [[Liste des reines et impératrices de France|reine de France]]. [[Claude de France (1499-1524)|Claude de France]], fille aînée d'[[Anne de Bretagne]], fait donation du [[Duché de Bretagne|duché]] à son mari {{François Ier}}, tandis que les [[États de Bretagne]] demandent eux-mêmes l'[[union de la Bretagne à la France]] en échange du maintien de leurs privilèges, ouvrant la période suivante<ref group=P name="Pétré48-49"/>.

=== Période moderne ===
[[Fichier:Édit de Nantes. Page 24 - Archives Nationales - AE-II-763.jpg|vignette|gauche|redresse|[[Édit de Nantes]].]]

==== Union de la Bretagne à la France ====
En 1532, le duché de [[Bretagne]] est uni aux possessions de la couronne de France par l'acte d'[[union de la Bretagne à la France]], édit d'{{citation|union perpétuelle et indissoluble}}, promulgué le [[13 août]] à Nantes<ref name=Levantal>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Christophe Levantal|titre=Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne|sous-titre=(1519-1790)|lieu=Paris|éditeur=Maisonneuve & Larose|collection=Mémoires de France|année=1996|pages totales=1218|passage=479-481|isbn=2-7068-1219-2}}.</ref>. Une réorganisation administrative en résulte un peu plus tard, qui accroît le rôle de [[Rennes]], siège du [[Parlement de Bretagne]] (1560), Nantes conserve cependant la [[chambre des comptes de Bretagne]].

Le port connait un essor relatif après l'union avec le [[royaume de France]]. La ville passe de {{nombre|15000|habitants}} à la fin du {{s|XV}} à {{formatnum:25000}} à la fin du {{s|XVI}}. Les {{unité|2000|bateaux}} qui fréquentent le port exportent du [[vin]], importent du sel et de la morue.

==== Guerres de religion ====
Pendant les [[guerres de religion (France)|guerres de religion]], Nantes est une ville [[ligue catholique (France)|ligueuse]] qui soutient le gouverneur, le [[Philippe-Emmanuel de Lorraine|duc de Mercœur]], dans sa lutte contre les [[protestants]] (présents à [[Blain]], et dans d'autres villes plus petites). Elle est une des dernières grandes villes à reconnaître l'autorité d'[[Henri IV (roi de France)|{{Henri IV}}.]] La promulgation de l'[[édit de Nantes]] en 1598 ne correspond pas à l'opinion des habitants<ref>Yves Durand, Marius Faugeras, ''Le Diocèse de Nantes'', Volume 18 : Histoire des diocèses de France, Éditions Beauchesne, 1985, {{p.|89-92}}, {{ISBN|9782701011202}}.</ref>.

En 1685, deux événements sont à retenir. Par l'[[Édit de Fontainebleau (1685)|édit de Fontainebleau]] signé par [[Louis XIV]], l'édit de Nantes est révoqué, tandis que le [[Code noir]] est promulgué par ce même roi<ref>Jean-François Niort, ''Du Code noir au Code civil : jalons pour l'histoire du droit en Guadeloupe, perspectives comparées avec la Martinique, la Guyane et la République d'Haïti'', Éditions L'Harmattan, 2007, {{p.|295}} {{ISBN|9782296041530}}.</ref>. Grâce à cette dernière loi, le port de Nantes prospère en devenant une plaque tournante du commerce de [[sucre]], [[tabac]], et des [[commerce des esclaves|esclaves]], avec les [[Empire colonial|colonies]]<ref group=M name=histonantes>{{Lien archive
 | url         = http://www.nantes.fr/historique-de-la-ville-de-nantes
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Historique de Corbillo à Nantes
|horodatage archive = 20100302162427}}.</ref>.

==== Le commerce triangulaire, la traite des Noirs ====
{{Article connexe|Traite négrière à Nantes}}
Nantes se développe grâce à ses circuits commerciaux hérités du Moyen Âge ; puis, vient l'époque des [[Premier empire colonial français|colons]] et des « [[Engagisme|engagés]] blancs » qui vont développer l'économie coloniale aux [[Antilles françaises|Antilles]]<ref group="P">{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=70-71}}.</ref>. Mais l'enrichissement de Nantes va venir avec le développement du commerce d'esclaves entre [[Europe|l'Europe]], [[Afrique|l'Afrique]] et [[États-Unis|l'Amérique]], dit [[commerce triangulaire]]. Si Nantes n'est pas le seul port français à avoir pratiqué la [[traites négrières|traite négrière]] (des expéditions sont parties de [[Traite négrière à Bordeaux|Bordeaux]], [[Traite négrière au Havre|Le Havre, Rouen]], [[Traite négrière à La Rochelle|La Rochelle]], mais aussi de [[Brest]], [[Lorient]], [[Vannes]], etc.), elle en est la pionnière : entre 1707 et 1711, 75 % des [[Navire négrier|navires négriers]] en partent. Les principaux [[Liste des armateurs nantais|armateurs nantais]] sont [[Famille Montaudouin|Michel, René et Jean Montaudouin]], [[Luc O'Shiell]], Mathurin Joubert, Jean Terrien et Sarrebouse d'Audeville. Dans la période de 1722 à 1744, la part nantaise du trafic est de 50 %, puis cette part croît de nouveau jusqu'en 1762, avant de décliner pour atteindre 32 % entre 1782 et 1792. Au total, au cours du {{s-|XVIII}} le port de Nantes a affrété des navires qui ont embarqué {{nombre|450000|Noirs}}, soit 42 % de la traite française. Enrichissant considérablement certains armateurs, ce commerce est à l'origine de constructions qui ornent aujourd'hui encore la ville ([[théâtre]], [[Bourse (économie)|bourse]], places, [[Hôtels particuliers de Nantes|hôtels particuliers]], « folies »)<ref group="P">{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=80-105}}.</ref>. Nantes sera la dernière place forte de la traite, celle-ci n'y prenant fin qu'en 1831 : entre 1814 et 1831, au moins {{nombre|50000|Noirs}} sont transportés par des bateaux nantais ou commandités depuis Nantes, malgré les interdictions successives<ref group="P">{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=134}}.</ref>.

=== Révolution française ===
[[Image:Siège de Nantes 1793.jpg|vignette|[[Bataille de Nantes (1793)|Siège de Nantes, en 1793]].|alt=Gravure d'époque, un groupe d'hommes armés devant les remparts de la ville.]]
Pendant la [[Révolution française]], la ville tenue par les [[Républicains français sous la Restauration|Républicains]] est en première ligne face à la [[guerre de Vendée|révolte vendéenne]] et sa résistance est une des clefs du succès républicain : elle fournit une base arrière aux armées « bleues », et prive les Vendéens d'un port où recevoir de l'aide de l'Angleterre cette période est commémorée par la ''[[Croix du Chêne de la Messe]]'' ou ''Croix des Chouans'' . En effet, le {{date|29 juin 1793}}, a lieu la [[Bataille de Nantes (1793)|bataille de Nantes]] ; la ville est attaquée par l'[[Armée catholique et royale de Vendée|Armée catholique et royale]] forte de {{nombre|30000|hommes}}. Devant la résistance des {{nombre|12000|soldats}} républicains et volontaires nantais menés par le maire [[René Gaston Baco de La Chapelle]], les insurgés doivent battre en retraite. Le général des armées vendéennes, [[Jacques Cathelineau]], est mortellement touché, [[place Viarme]]<ref group=M name=histonantes/>. En 1796, un autre chef vendéen est exécuté sur cette même place : le [[François Athanase Charette de La Contrie|lieutenant général de Charette]]<ref group=M name=histonantes/>.

D'{{date|octobre 1793}} à {{date|février 1794}}, [[Jean-Baptiste Carrier]], missionné par la [[Convention nationale|Convention]], instaure une politique de [[Terreur (Révolution française)|terreur]] impitoyable : {{unité|12000|à=13000|personnes}}, hommes, femmes et enfants, sont enfermées dans les [[Liste des prisons de Nantes sous la Révolution|prisons de Nantes]]<ref>{{harvsp|Hussenet|2007|p=274}}.</ref>, parmi celles-ci {{unité|8000|à=11000}} meurent<ref>{{harvsp|Hussenet|2007|p=456}}.</ref> par la [[guillotine]], les [[Fusillades de Nantes|fusillades dans les carrières de Gigant]], les [[Épidémie de typhus à Nantes|épidémies de typhus]] et les [[Noyades de Nantes|noyades en Loire]]<ref>Alfred Lallié, ''Les Noyades de Nantes'', BiblioBazaar, LLC, 2009, {{p.|5}} {{ISBN|9781113064493}}.</ref>{{,}}<ref group=M name=histonantes/>.

Le {{date|20 octobre 1799}}, {{nombre|2000|[[Chouans]]}} commandés par [[Pierre Louis Godet de Châtillon]] et [[Louis d'Andigné]] réussissent un [[Bataille de Nantes (1799)|raid sur Nantes]] qui est occupée pendant quelques heures.

=== Après la Révolution ===
[[Fichier:Nantes-pont-transbordeur-CP165LL.jpg|vignette|Le [[pont transbordeur de Nantes]], avant 1914.]]
==== La révolution industrielle ====
Préfecture de la [[Loire-Atlantique|Loire-Inférieure]], Nantes continue son développement au {{s-|XIX}}, s’[[révolution industrielle|industrialise]]. Grâce à l'activité de son port, la production agricole régionale et sa forte réactivité commerciale, Nantes se positionne notamment dans l'industrie alimentaire : les biscuiteries avec [[LU (biscuiterie)|Lefèvre-Utile]] (LU) et les conserveries avec [[Saupiquet (marque)|Saupiquet]]. Mais aussi le textile, le raffinage du sucre ([[Beghin Say]]), les engrais phosphatés (AZF) et l'armement<ref>
{{Lien web
 | url         = http://classes.belem44.free.fr/guemene/site%20Belem/la_conjoncture_historique_et_eco.htm
 | titre       = La conjoncture historique et économique à Nantes au {{s-|XIX}}
 | site        = classes.belem44
 | consulté le=22 avril 2009
}}.</ref>.

Dans les années 1860, la ville voit se développer le journal ''[[L'Union bretonne]]'', principal organe bonapartiste de province, qui tire à une moyenne de {{unité|339000|exemplaires}}<ref>
{{Ouvrage
|langue=fr
|prénom1=Jean-Marie
|nom1=Mayeur
|directeur1=Jean-Marie Mayeur
|prénom2=Jean-Pierre
|nom2=Chaline
|directeur2=Jean-Pierre Chaline
|prénom3=Alain
|nom3=Corbin
|directeur3=Alain Corbin
|titre=Les parlementaires de la Troisième République
|lieu=Paris
|éditeur=Publications de la Sorbonne
|année=2003
|passage=121
|isbn=2-85944-484-X
|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=uFnTuJi_474C&pg=PA120&dq=%22Union+bretonne%22
|consulté le=27 mars 2012
}}.</ref> et s'est heurté au clergé qui a prêché le désabonnement<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Claude|nom1=Bellanger|directeur1=Claude Bellanger|titre=Histoire générale de la presse française|lieu=Paris|éditeur=[[Presses universitaires de France]]|année=1969|pages totales=467|isbn=2-13-030258-0}}.</ref>. À la même époque, deux autres quotidiens sortent des imprimeries à Nantes : ''[[Le Phare de la Loire]]'' (républicain) et ''[[L'Hermine (journal)#De L'Hermine à L'Espérance du peuple|L'Espérance du peuple]]'' (monarchiste).

Une image symbolique reste de cette époque, avec le [[Pont transbordeur de Nantes|pont transbordeur]] (à nacelle) qui fut ouvert en 1903<ref>{{Article
 | auteur1         = [[François-Régis Hutin]]
 | titre           = D'un siècle à l'autre, Nantes en images
 | périodique      = [[Ouest-France]]
 | issn            = 0999-2138
 | lieu            = Rennes
 | jour            = 11
 | mois            = août
 | année           = 2009
 | page            = 8
 | url texte       = http://www.nantes.maville.com/actu/galeriephoto_detailsGalerie_-D-un-siecle-a-l-autre-Nantes-en-images_3194-109326_GaleriePhoto.Htm#pubTop
 | consulté le     = 27 mars 2012
 }}.</ref>, et opérationnel jusqu'en 1958, pour faciliter la traversée du bras nord de la Loire, « la Madeleine », par le public et les entreprises du secteur, notamment les [[chantiers Dubigeon]] et la Fonderie [[Voruz]]. Puis ce fut un déclin dans un contexte de crise.

En 1879, autre signe de symbole de la vitalité de Nantes à cette époque : elle est la première ville française à se doter d'un [[Ancien tramway de Nantes|réseau de tramway]] fonctionnant à l'[[Véhicule à air comprimé|air comprimé]], une invention de l'ingénieur [[Louis Mékarski]]. Tardivement électrifié à partir de 1911, ce premier réseau sera en fonctionnement jusqu'en 1958 pour être remplacé par service d'[[autobus]].

En [[1908]], Nantes annexe les communes voisines de [[Chantenay-sur-Loire]] et [[Doulon]].

En 1919, Nantes est placé à la tête du cinquième groupement économique régional regroupant les départements du Morbihan, de la Loire Inférieure, de la Vendée, de la Mayenne, de la Sarthe, du Maine-et-Loire et de l'Indre-et-Loire<ref name=":2" />.

==== Inondations et comblements ====
[[Fichier:Confluence of Erdre and Loire, Nantes, France, 1890s.jpg|vignette|Nantes dans les années 1890. Confluence de l'Erdre et de la Loire, avant le détournement de cette section du cours de l'Erdre remplacée par le cours des 50 Otages, et du comblement de ce bras de la Loire.]]
{{Article détaillé|Comblements de Nantes}}
La première moitié du {{s-|XX}} est ponctuée par de nombreuses [[crue]]s. La plus marquante est sans doute celle de [[1904]]. Outre les dégâts matériels, ces inondations ont des conséquences économiques avec la fermeture d'usines (Lefèvre-Utile, Manufacture des Tabacs, etc.) De 1911 à 1931, elles sont quasi-annuelles<ref group=A name=innond>{{Lien web
 | url         = http://www.archives.nantes.fr/PAGES/DOSSIERS_DOCS/inondations/inondations_1904.htm
 | site        = archives.nantes.fr
 | titre       = Les inondations de février 1904
 | consulté le=23 avril 2009
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Dans les [[années 1930]] des comblements sont entrepris, notamment ceux des bras dits « de la Bourse » et « de l'Hôpital » autour de l'[[île Feydeau]], ainsi que celui de la portion de l'Erdre entre son embouchure sur la Loire et la [[Hôtel de préfecture de la Loire-Atlantique|Préfecture]] (cette partie est dénommée depuis 1944 « [[cours des 50-Otages]] »)<ref>{{harvsp|Daniel Quesney|2008|p=34-41}}.</ref>. Ces travaux sont réalisés d'une part pour désenclaver les usines telles Lefèvre-Utile et d'autre part pour maîtriser les inondations<ref group=A name=innond/>.

==== Années 1930 ====
Le 14 juin 1931, le ''[[Saint-Philibert (bateau)|Saint-Philibert]]'', un vapeur affrété par la société ''Les Loisirs'', quitte Nantes dans la matinée pour l'[[île de Noirmoutier]]. Lors de son retour à Nantes dans la soirée, le navire fait naufrage au large de la [[pointe Saint-Gildas]]. À son bord, près de {{unité|500|passagers}} pour la plupart issus des mouvements ouvriers et libres penseurs, disparaissent dans les flots. Huit personnes seulement seront sauvées. La plupart des corps ne seront jamais retrouvés. Le deuil impossible donne lieu à de multiples rumeurs, à des conflits politiques sur fond d'opposition entre cléricaux et anticléricaux. [[Charles Maurras]] interpelle [[Aristide Briand]] dans ''[[L'Action française (quotidien)|L'Action française]]'', organe de presse royaliste. Les pêcheurs de l'île d'[[Hœdic]] évoqueront les conséquences désastreuses des rumeurs sur la pêche. Un procès tenu en 1933 qui sauvegarde les intérêts des armateurs, déboute les familles des naufragés. Il décide de la conservation et de la fermeture des archives jusqu'en 2033<ref>{{Ouvrage|auteur=Patrick Macquaire|titre=Le cercle des homards, Hoëdic, une île entre rumeur et naufrage|éditeur=éditions Petra|lieu=Paris|année=2013|isbn=2847430660|présentation en ligne={{Google Livres|W8genQEACAAJ}}}}</ref>.

Le 24 octobre 1934, le secrétaire général du [[Parti communiste français|PCF]], [[Maurice Thorez]], lance à Nantes l'appel pour la « création d’un large [[Front populaire (France)|front populaire]] », qui sera accepté par la [[SFIO]]<ref>{{Article |titre=24 octobre 1934 : la naissance du Front populaire à Nantes |périodique=[[L'Humanité]] |date=24 octobre 2014|lire en ligne=https://www.humanite.fr/24-octobre-1934-la-naissance-du-front-populaire-nantes-555608 |consulté le=11 juillet 2020}}.</ref>.

==== Seconde Guerre mondiale ====
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], Nantes est occupée par l'[[Wehrmacht|armée allemande]] à partir du {{date-|19|06|1940}}<ref>[http://www.ajpn.org/commune-Nantes-en-1939-1945-44109.html Nantes en 1939-1945 (consulté le 10 mai 2020).]</ref>.

Le 20 octobre 1941, le {{langue|de|Feldkommandant}} [[Karl Hotz]] est abattu, [[Rue du Roi-Albert (Nantes)|rue du Roi-Albert]], à proximité de la cathédrale, par un jeune Résistant parisien, [[Gilbert Brustlein]], accompagné de [[Spartaco Guisco]] et [[Marcel Bourdarias]]. Les [[Représailles après la mort de Karl Hotz|représailles]] sont immédiates. Le {{date-|21 octobre 1941}}, les nazis annoncent l'exécution de cinquante otages. Vingt-sept sont exécutés le {{date-|22 octobre 1941}} dans une sablière de [[Châteaubriant]], à {{unité|70|km}} de Nantes (sablière renommée par la suite [[Carrière des Fusillés]]). Parmi eux, il y a [[Guy Môquet]]<ref>{{Lien web
 | url         = http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichecitoyennete.php?idLang=fr&idCitoyen=13
 | titre       = Les fusillés de Châteaubriant
 | site        = le site du ministère de la défense et des anciens combattants
 | consulté le=16 mars 2012
}}.</ref>. Seize autres seront fusillés le même jour à Nantes au [[champ de tir du Bêle]], dans le quartier de la [[Beaujoire]]. Le [[monument aux 50-Otages]], situé à proximité de la préfecture, évoque la mémoire des quarante-huit victimes, tandis qu'une stèle devant le {{numéro|1}} de la rue du Roi-Albert rend hommage aux résistants ayant abattu l'officier allemand.

L'année 1943 est marquée par deux bombardements par les [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|forces Alliées]] particulièrement destructeurs et meurtriers. Les [[Bombardements des 16 et 23 septembre 1943|16 et 23 septembre]], les bombardiers lâchent entre {{unité|1000|et=1500|bombes}} sur la ville avec pour principal objectif la destruction des infrastructures portuaires et industrielles<ref>{{Lien web|url=http://enenvor.fr/eeo_actu/wwii/nantes_et_les%20bombardements_de_septembre_1943.html |titre=Nantes et les bombardements de septembre 1943|site=En Envor |consulté le=16 septembre 2013}}.</ref>. Cependant les civils sont fortement touchés avec {{nombre|1463|morts}} et {{nombre|2500|blessés}}. De plus, {{nombre|700|habitations}} sont détruites et près de {{formatnum:3000}} sont inhabitables<ref group="A" name="bomb43">{{Lien web
 | url         = http://www.archives.nantes.fr/PAGES/PHOTOTHEQUE/AlbumsThematiques.html
 | éditeur     = archives municipales de Nantes
 | titre       = Phototèque - Bombardements
 | consulté le=2 août 2017
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Les Allemands quittent la ville le {{date-|12 août 1944}}, avant l'arrivée d'un détachement de la [[Third US Army|{{3e|armée}} américaine]] du général [[George Patton]], commandé par général [[John Shirley Wood]]<ref group=M name=histonantes/>.

Le rôle de Nantes dans la [[Résistance intérieure française|Résistance]] est honoré par la [[compagnon de la Libération|croix de la Libération]]<ref group=A name=archiveN/>, décernée depuis Londres par [[Charles de Gaulle]] à l'annonce de l'action contre Karl Hotz en 1941. Il s'agit de l'une des cinq villes françaises ayant obtenu cette distinction.

==== Période d'après-guerre ====
La reconstruction de la ville est confiée à partir de [[1945]] à l'architecte [[Michel Roux-Spitz]]<ref group=A>
{{lien web
 | url         = http://www.archives.nantes.fr/pages/EXPO/lareconstruction/publi_journee_patrimoine.pdf
 | site        = archives.nantes.fr
 | format électronique= pdf
 | titre       = Dossier sur la reconstruction de Nantes
 | date        = 2003
 | page        = 6
 | consulté le=25 août 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Détruite partiellement, l'industrie nantaise souffrait également de vétusté pour les parties intactes. Ce n'est qu'en 1962 que l'activité maritime de la région nantaise a retrouvé son niveau de 1937. Le moteur de la reconstruction économique dans les [[années 1950]] est la construction navale. Depuis 1881 ce secteur d'activité bénéficiait d'aides étatiques, sous une forme ou une autre. Entre 1953 et 1959, un tiers des rentrées d'argent des chantiers venaient de l'État<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=235-236}}.</ref>. En [[1955]], en période de plein-emploi, les chantiers navals nantais connaissent de violentes et importantes [[grève]]s<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Contre Attaque |titre=Grèves de l'été 1955 : Nantes, capitale de l'agitation |url=https://contre-attaque.net/2017/08/06/greves-de-lete-1955-nantes-capitale-de-lagitation/ |site=Contre Attaque |date=2017-08-06 |consulté le=2023-08-10}}.</ref>. Les ouvriers de la métallurgie et du bâtiment revendiquent des augmentations de salaire. Le {{nobr|19 août}}, [[Cours des 50-Otages]], un ouvrier maçon de vingt-quatre ans, [[Jean Rigollet]], est tué d'une balle par un CRS<ref group=Note>Une plaque commémorative est érigée sur le mur de l'école Léon-Blum (délibération du conseil Municipal du {{date-|13 octobre 2006}}).</ref>.

En 1958, le [[Pont transbordeur]] est démonté, alors que l'époque est marquée par une forme de rejet du passé breton par les acteurs économiques et politiques. Par exemple [[Abel Durand]], porte-parole des milieux économiques nantais, appréciait en 1922 cette {{citation|race […] endurante […]. Elle sait se contenter de salaires modestes}}. Mais en 1956, le même rejette cette « région pauvre et sous-développée ». Principalement en raison d'intérêts économiques, Nantes devient capitale de la région nouvellement constituée des [[Pays de la Loire]]<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=232-233}}.</ref>.

En 1960, la part des chantiers navals nantais est de 8 % contre 50 % (pour la basse-Loire) vingt ans plus tôt. L’État modifiant sa politique de subvention et face à la concurrence internationale, les chantiers commencent leur déclin<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=240}}.</ref>. En 1968, [[Sud-Aviation]] à [[Bouguenais]] est le point de départ de la grève générale qui paralyse la France, sans doute un symptôme du malaise social qui frappe Nantes<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=250}}.</ref>. Après la crise des [[années 1970]], au milieu de restructurations qui voient les principales industries locales rachetées par de grands groupes internationaux, la ville subit ce que personne ne pouvait imaginer vingt ans auparavant, la fin de la construction navale à Nantes, en 1987<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=251}}.</ref>.

==== Le renouveau nantais ====
En [[1985]], Nantes est la première ville française à se doter d'un réseau de [[tramway]] moderne. Le [[TGV]] arrive lui en 1989. Le [[pont de Cheviré]] franchit la Loire en 1991. Entre 1990 et 1999, Nantes est la métropole française qui a connu la plus forte croissance. Elle est devenue la troisième place financière de France, après [[Paris]] et [[Lyon]]. Le [[Marché d'intérêt national|MIN]] de Nantes est le second après [[Rungis]], tandis que le port Nantes-Saint-Nazaire est le cinquième [[port autonome]] français après ceux de [[Marseille]], [[Le Havre]], [[Dunkerque]] et [[Calais]]<ref group=P name="Grenouilleau233">{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=233}}.</ref>. Parallèlement, renouvelé depuis la fin des [[années 1960]], le mouvement revendiquant l'appartenance de Nantes à la Bretagne s'installe : en 1994 l'Agence culturelle bretonne est créée par la mairie, en 2001 le conseil municipal reconnaît l'appartenance historique et culturelle de Nantes à la Bretagne, sans remettre en cause l'administration régionale existante<ref group=P name="Grenouilleau233"/>. Cette acceptation du passé a permis également de faire reculer le refoulement existant sur la mémoire de la traite négrière<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=268}}.</ref>. L'image de Nantes est véhiculée par son dynamisme culturel, avec la [[Mi-Carême]], désormais baptisée « [[carnaval de Nantes]] » (incluant deux grands défilés en centre-ville), le [[Royal de luxe]], le [[festival des Allumées]], [[La Folle Journée]], le [[Festival des 3 Continents]], ainsi qu'une politique d'urbanisme alliant la rénovation et la mise en valeur du patrimoine à la création de quartiers modernes<ref group=P>{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=271-277}}.</ref>.

== Politique et administration ==
[[Fichier:Nantes - Hotel de ville 02.jpg|vignette|L'hôtel de Derval constitue l'un des bâtiments historiques de l'[[hôtel de ville de Nantes]].]]
=== Administration territoriale ===
==== Quartiers ====
{{Article détaillé|liste des quartiers de Nantes}}
Depuis [[1995]], la municipalité nantaise a divisé la ville en onze quartiers administratifs, partagés à leur tour en « micro-quartiers », possédant chacun un « comité consultatif » et des élus référents, ainsi qu'une équipe d'agents municipaux<ref group="M" name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Quartiers de Nantes |url=https://metropole.nantes.fr/quartiers-nantes |site=metropole.nantes.fr |consulté le=2024-05-12}}</ref>. Ces quartiers sont :
{| class="wikitable"
! Quartier
! Numéro<ref group="M">{{Lien archive|url=http://www.nantes.fr/files/live/sites/nantesfr/files/PDF/Publications/04-DVQ/cartenantes_d%C3%A9coupagequartier.pdf|titre=Quartiers et découpage iris|horodatage archive=20151222133512}} La numérotation des quartiers a été établie par la municipalité lors de leur création en 1995. Elle ne doit pas être confondue avec celle des [[#Anciens arrondissements municipaux|anciens arrondissements municipaux]] qui ont été supprimés en 1958, ni avec celle des [[#Cantons|onze anciens cantons]] supprimés par la réforme de 2014.</ref>
! Superficie<br />(en km²)
! Population
! Carte
|-
| [[Centre-ville de Nantes|Centre-ville]]
| align=center|1
| align=center|{{unité|2.42}}
| align=center|{{Formatnum|28 485}}
| rowspan="11" | [[Fichier:Quartiers de Nantes.png|270px]]
|-
| [[Quartier Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne|Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne]]
| align=center|2
| align=center|{{unité|7.29}}
| align=center|{{Formatnum|25000}}
|-
| [[Quartier Dervallières - Zola|Dervallières - Zola]]
| align=center|3
| align=center|{{unité|4.39}}
| align=center|{{Formatnum|35000}}
|-
| [[Quartier Hauts-Pavés - Saint-Félix|Hauts-Pavés - Saint-Félix]]
| align=center|4
| align=center|{{unité|4.67}}
| align=center|{{Formatnum|35800}}
|-
| [[Quartier Malakoff - Saint-Donatien|Malakoff - Saint-Donatien]]
| align=center|5
| align=center|{{unité|5}}
| align=center|{{Formatnum|34669}}
|-
| [[Île de Nantes]]
| align=center|6
| align=center|{{unité|4.6}}
| align=center|{{Formatnum|15818}}
|-
| [[Quartier Breil - Barberie|Breil - Barberie]]
| align=center|7
| align=center|{{unité|3.56}}
| align=center|{{Formatnum|24418}}
|-
| [[Quartier Nantes Nord|Nantes Nord]]
| align=center|8
| align=center|{{unité|7.56}}
| align=center|{{Formatnum|24833}}
|-
| [[Quartier Nantes Erdre|Nantes Erdre]]
| align=center|9
| align=center|{{unité|11.9}}
| align=center|{{Formatnum|26738}}
|-
| [[Quartier Doulon - Bottière|Doulon - Bottière]]
| align=center|10
| align=center|{{unité|12}}
| align=center|{{Formatnum|30147}}
|-
| [[Quartier Nantes Sud|Nantes-Sud]]
| align=center|11
| align=center|{{unité|2.97}}
| align=center|{{Formatnum|12314}}
|-
| colspan="4" | <small>Sources des données : pages respectives de chacun quartiers sur le site commun de la ville et de la métropole</small><ref group="M" name=":1" />
|}
{{clr}}

==== Intercommunalités ====
Nantes forme, avec {{unité|23|communes}} voisines, la [[Métropole (intercommunalité française)|métropole]] dénommée [[Nantes Métropole]].

Le ''pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire'', dont le siège est à Nantes, remplace le syndicat mixte du [[Schéma de cohérence territoriale|SCOT]]<ref>
{{Lien archive|url=http://www.nantessaintnazaire.fr/web/menu_actualites_du_scot.do|titre=Actualités du SCOT|horodatage archive=20130719065103|auteur1=Syndicat mixte du Scot Nantes Saint-Nazaire}}</ref> depuis le 9 juillet 2012. Il est constitué de six [[Intercommunalité en France|intercommunalités]] : Nantes Métropole, la [[Communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire]] (CARENE), la [[communauté de communes Loire et Sillon]], la [[communauté de communes Cœur d'Estuaire]], la [[communauté de communes d'Erdre et Gesvres]] et la [[communauté de communes de la région de Blain]], totalisant 61 communes et {{nombre|809407|habitants}} en 2010. Il est présidé par [[Gilles Retière]], également président de [[Nantes Métropole]]<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.poles-metropolitains.fr/presentation-des-poles/item/13-nantes-st-nazaire
 | titre       = Pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire
 | site        = le site du réseau des pôles métropolitains
 | éditeur     = agence d'urbanisme du pays de Brest
 | consulté le=5 mars 2013
}}.</ref>. À l'intérieur de ce ''pôle métropolitain'', la ''communauté urbaine de Nantes'' désigne 49 des {{nobr|113 représentants}} administrant l'institution<ref group="M">
{{Lien archive|url=http://www.nantesmetropole.fr/deliberations/co_20100409/annexeco09_04_10_02.pdf|titre=Statuts du Syndicat Mixte du Schéma de Cohérence Territoriale de la Métropole Nantes Saint-Nazaire|horodatage archive=20130617180602}}</ref>. Ces élus ont élaboré un [[schéma de cohérence territoriale]] (SCOT), document d'[[urbanisme]] qui orientera le développement de la métropole à l'horizon 2020<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.scot-metropole-nantes-saint-nazaire.fr/web/accueil.do;jsessionid=00128D163FED028DE213928C09E6BEC9
 | titre       = Le Scot de la Métropole Nantes Saint-Nazaire
 | éditeur     = Syndicat mixte du Scot Nantes Saint-Nazaire
 | consulté le=23 août 2010
}}.</ref>.

==== Cantons ====
[[Image:Cantons of Nantes.svg|vignette|Carte des cantons de Nantes.]]
{{Article détaillé|amorce=Voir les articles détaillés sur les cantons de|Canton de Nantes-1{{!}}Nantes-1|Canton de Nantes-2{{!}}Nantes-2|Canton de Nantes-3{{!}}Nantes-3|Canton de Nantes-4{{!}}Nantes-4|Canton de Nantes-5{{!}}Nantes-5|Canton de Nantes-6{{!}}Nantes-6|Canton de Nantes-7{{!}}Nantes-7}}
{{Article connexe|liste des cantons de la Loire-Atlantique}}
Depuis le redécoupage cantonal de 2014, Nantes est divisée en sept [[Canton français|cantons]]<ref name="Décret2014">{{Légifrance|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028661362 |texte=Décret {{n°|2014-243}} du 25 février 2014}} portant délimitation des cantons dans le département de la Loire-Atlantique.</ref> dont les limites ne coïncident pas avec celles des [[Liste des quartiers de Nantes|onze quartiers administratifs de la ville]]<ref name=":1" group="M" />. Chacun de ces cantons est représenté par [[Liste des conseillers départementaux de la Loire-Atlantique|deux conseillers]] (un homme et une femme) au sein du [[conseil départemental de la Loire-Atlantique]], soit {{nobr|14 sièges}} sur les 62 que compte cette assemblée.

Avant ce redécoupage, le territoire communal de Nantes était réparti sur onze cantons (le [[Canton de Nantes-10|{{10e|canton}}]] incluait également la commune de [[Saint-Sébastien-sur-Loire]]).

==== Anciens arrondissements municipaux ====
{{Article détaillé|Anciens arrondissements de Nantes}}
De [[1790]] à [[1958]], Nantes était découpée en arrondissements qui, contrairement à Paris, Marseille et Lyon, n'étaient pas des [[Arrondissement municipal (France)|arrondissements municipaux]] détenant un rôle administratif. D'abord de 6, le nombre est porté à 8 en [[1908]] lorsque les communes de [[Chantenay-sur-Loire|Chantenay]] et [[Doulon]] furent annexées<ref>[http://fr.wikisource.org/wiki/Notices_sur_les_rues_de_Nantes "Notices sur les rues de Nantes"], 1905.</ref>{{,}}<ref>[http://www.blogg.org/blog-55992-billet-nantes__quel_arrondissement___-1481305.html Arrondissement de Nantes].</ref>.

L'ordonnance de police du 4 septembre 1809 imposa que la mention du numéro d'arrondissement soit portée sur les [[Plaque de rue|plaques de rue]]<ref name="Pajot">[http://ekladata.com/MD7_1sncegAA7SRMGDAY79TUuQg.pdf Stéphane Pajot, « Nantes, les rues de A à Z »].</ref>. Celle-ci figure toujours sur certaines d'entre elles.

Les arrondissements municipaux nantais ont été supprimés à la suite de l'adoption de la réforme judiciaire de décembre 1958, qui remplace les [[Justice de paix en France|justices de paix]] par des [[Tribunal d'instance|tribunaux d'instance]]<ref name="Pajot"/>.

==== Région et département ====
[[Fichier:Hôtel de préfecture de la Loire-Atlantique - Nantes.jpg|vignette|L'[[hôtel de préfecture de la Loire-Atlantique]].]]
Nantes est la [[préfecture]] à la fois du [[Département français|département]] de la [[Loire-Atlantique]] et de la région [[Pays de la Loire]]. L'[[Hôtel de préfecture de la Loire-Atlantique|hôtel de préfecture]] occupe notamment l'ancien édifice de la [[chambre des comptes de Bretagne]], situé [[Place Roger-Salengro (Nantes)|place Roger-Salengro]].

La ville abrite le siège du [[conseil départemental de la Loire-Atlantique]] (contigu à l'hôtel de préfecture) et celui du [[conseil régional des Pays de la Loire]] (l'[[Hôtel de région des Pays de la Loire|hôtel de région]] est situé sur l'[[île de Nantes]]).

==== Nantes et la Bretagne ====
{{Article détaillé|question du rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne}}
{{Article connexe|Histoire de la Bretagne}}

La question de l'appartenance administrative de Nantes — et plus généralement de la [[Loire-Atlantique]] — à la [[région Bretagne]] est régulièrement l'objet de débats, correspondant à un renouveau marqué de la « bretonnité<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.lexpress.fr/informations/express-societe-bretagne-et-bretonnite_618684.html
 | éditeur     = [[L'Express]]
 | auteur      = Remy Jacqueline
 | date        = 10 octobre 1996
 | titre       = Express société: Bretagne et bretonnité
 | site        = lexpress.fr
 | consulté le=17 septembre 2010
}}.</ref> » depuis la fin des années 1960<ref name=PetreNaoned>Didier Guyvarc'h dans {{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=232-233}}.</ref>.

Nantes est la plus grande ville de ce qui fut jadis le royaume, le duché, puis la province de [[Bretagne]], appartenance qui est toujours un élément constitutif de son identité. Historiquement, les liens du pays nantais (''Paeï de Nàntt'' en [[gallo]], ''Bro Naoned'' en [[breton]]) et de la Bretagne sont nombreux : les [[Duché de Bretagne|ducs de Bretagne]] ont souvent fait de Nantes leur lieu de résidence principale (jusqu'au {{s-|XV}}, comme en témoigne aujourd'hui encore la présence du [[château des ducs de Bretagne]] au cœur de la ville et le souvenir du [[château du Bouffay]]).

En [[1790]], la suppression des [[Anciennes provinces de France|anciennes provinces]] et la création des [[Département français|départements]] découpe la Bretagne en cinq départements ; la Loire-Inférieure (aujourd'hui Loire-Atlantique) est l'un de ces derniers. En [[1848]], la Bretagne est brièvement recomposée par le mandat de commissaire général de la Bretagne qu'obtient le Nantais Michel Rocher, avec autorité sur les commissaires généraux (appellation qui venait de remplacer celle de préfet) des quatre autres départements bretons<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Le personnel de l'administration préfectorale, 1800-1880|lieu=Paris|éditeur=Centre historique des archives nationales|année=1998|pages totales=1159|isbn=2-86000-271-5}}, {{p.|28}} pour les généralités sur les commissaires généraux et {{p.|620}} pour la fiche Michel Rocher.</ref>.

Au {{s|XX}}, les regroupements départementaux successifs (régions économiques « Clémentel » et régions touristiques créées en 1919, régions économiques créées en [[1941]] par le [[régime de Vichy]], [[Région française|régions de programme]] de [[1955]] transformées ultérieurement en régions administratives) séparèrent à chaque fois la Loire-Atlantique des autres départements bretons. Nantes est à l'heure actuelle administrativement en région [[Pays de la Loire]] mais le débat persiste.

Certains découpages correspondent à la Bretagne historique et culturelle à cinq départements comme celui judiciaire, Nantes dépendant de la cour d'appel de Rennes, et religieux, le diocèse de Nantes suffragant de l'archevêché de Rennes ; et bien d'autres, administratifs ou commerciaux.

==== Administration municipale ====
Les premières traces liées à l'administration de Nantes se trouvent dans des archives remontant à l'an [[1333]] avec l'organisation de réunions du conseil des bourgeois de la ville. Le conseil comprend cinq ou six [[bourgeoisie|bourgeois]], il a pour but d'arrêter, avec le [[Capitaine (ville)|capitaine]] de ville, plusieurs mesures relatives à la cité. En [[1411]], le [[Liste des souverains de Bretagne#Ducs de Bretagne|duc de Bretagne]] {{souverain2|Jean V de Bretagne}} donne aux Nantais le pouvoir d'élire un procureur des bourgeois et, en [[1420]], étend les [[Commune (Moyen Âge)|libertés communales]]<ref group=A name=ArchivesMairie>
{{Lien web
 | url         = http://www.archives.nantes.fr/PAGES/RESSOURCES/hoteldeville/hotel1.htm
 | site        = archives.nantes.fr
 | titre       = Historique du bâtiment de l'hôtel de ville
 | consulté le=7 août 2009
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. En [[1559]], le [[Liste des monarques de France|roi de France]] {{souverain2|François II (roi de France)}} crée par [[lettres patentes]] la mairie de Nantes<ref group=P name="PetreMairie">{{harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|p=62}}.</ref>. Mais les Nantais n'auront une véritable mairie, avec [[Maire (France)|maire]] et [[conseil municipal (France)|échevins]], qu'en [[1564]]<ref group=A name=ArchivesMairie/>, le nombre initial d'échevins passe de dix en 1559 à six en 1582<ref group=P name="PetreMairie"/>. L'[[Hôtel de ville de Nantes|hôtel de ville]] central existe depuis 1574. Il se situe entre les rues de [[Rue de l'Hôtel-de-Ville (Nantes)|l'Hôtel-de-ville]], [[Rue Saint-Léonard (Nantes)|Saint-Léonard]], [[Rue Garde-Dieu (Nantes)|Garde-Dieu]] et [[Rue de Strasbourg (Nantes)|de Strasbourg]]<ref group=A name=ArchivesMairie/>.

Depuis 2020, le [[conseil municipal (France)|conseil municipal]] est composé de {{nobr|69 membres}} (y compris le maire), {{nobr|26 adjoints}} et {{nobr|42 conseillers}} municipaux<ref group="M" name=":2">{{Lien web |langue=fr |titre=Composition du conseil municipal |url=https://metropole.nantes.fr/elus-nantes |consulté le=2024-05-18}}</ref>.

=== Élus municipaux ===
{{Article connexe|élections municipales de 2014 à Nantes}}
==== Maires de Nantes ====
[[Fichier:Johanna Rolland, maire de Nantes..jpg|vignette|redresse|[[Johanna Rolland]] maire de Nantes depuis 2014.]]
[[Fichier:Ayrault.jpg|vignette|redresse|[[Jean-Marc Ayrault]] est à ce jour celui qui détient le record de longévité à la tête de la municipalité nantaise : {{nobr|23 ans}}, de 1989 à 2012.]]
{{Article détaillé|contenu=L'article [[histoire des maires de France]] retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des [[Maire (France)|maires]] de la commune.}}
{{Article détaillé|Liste des maires de Nantes}}

Le {{135e}} et actuel [[Maire (France)|maire]] de Nantes est la [[Parti socialiste (France)|socialiste]] [[Johanna Rolland]], première femme à diriger la municipalité.

Depuis 1945, huit maires se sont succédé à Nantes :
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs depuis 1945|Charte=commune}}
{{ÉluDonnées}}
{{Élu|Début= 1945|Fin= 1947|Identité= [[Jean Philippot (homme politique)|Jean Philippot]] |Parti= [[Front national (Résistance)]] |Qualité= professeur d'histoire<br/>proche du [[Parti communiste français|PCF]], il n'en est pas membre durant cette période }}
{{Élu|Début= 1947|Fin= 1965|Identité= [[Henry Orrion]] |Parti=[[Centre national des indépendants et paysans|CNI]] |Qualité= [[Droguerie|droguiste]]<br/>[[Député français|député]] de [[Loire-Atlantique]]}}
{{Élu|Début= 1965|Fin= 1977|Identité= [[André Morice]] |Parti= [[Centre républicain|CR]] |Qualité= entrepreneur de travaux publics<br/>[[Sénat (France)|sénateur]] de [[Loire-Atlantique]]}}
{{Élu|Début= 1977|Fin= 1983|Identité= [[Alain Chénard]] |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Ingénieur<br/>[[Député français|député]] de la [[Loire-Atlantique]]}}
{{Élu|Début= 1983|Fin= 1989|Identité= [[Michel Chauty]] |Parti= [[Rassemblement pour la République|RPR]] |Qualité= [[Voyageur, représentant et placier|représentant de commerce]] <br/> [[Sénat (France)|sénateur]] de [[Loire-Atlantique]]}}
{{Élu|Début= 1989|Fin= 2012|Identité= [[Jean-Marc Ayrault]]<ref group="Note">Réélu en 1995, 2001 et 2008.</ref> |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= [[Professeur (enseignant)|professeur]] d'[[allemand]]<br/>[[Député français|député]] de la [[Troisième circonscription de la Loire-Atlantique|{{3e|circonscription}} de la Loire-Atlantique]] (1986-2016)<br/> président du groupe [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|Socialiste]] à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale française]] (1997-2007)<br/>président de [[Nantes Métropole]] (2001-2012)<br/> président du groupe [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|Socialiste, radical, citoyen et divers gauche]] à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale française]] (2007-2012)}}<br/> [[Premier ministre français|Premier ministre]] (2012-2014)<br/> [[Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères|ministre des Affaires étrangères et du Développement international]] (2016-2017).
{{Élu|Début= 2012|Fin= 2014|Identité= [[Patrick Rimbert]] |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= professeur d'économie<br/>par intérim du 21 au {{date|29 juin 2012}}, date de son élection par le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]] }}
{{Élu actuel|Début= 2014|Identité= [[Johanna Rolland]] |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= [[Attaché territorial|cadre territorial]]}}<br />présidente de [[Nantes Métropole]] (depuis 2014)
{{ÉluFin}}

==== Conseil municipal ====
Composition du conseil municipal de Nantes par groupes politiques au {{date-|18 mai 2024}}<ref name=":2" group="M" /> :

{| class="wikitable"
|-
!scope="col"| !! width="150" | Groupe !! Effectif !! scope="col"| Statut
|----- ALIGN="center"
|  {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} | || Nantes Citoyenne, Sociale et Écologique || 24 || rowspan="4" | '''majorité'''<br />'''57 sièges'''
|----- ALIGN="center"
|  {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} | ||Écologiste et citoyens
| 19
|----- ALIGN="center"
|  {{Infobox Parti politique français/couleurs|PCF}}| || Gauche citoyenne || 10
|----- ALIGN="center"
|  {{Infobox Parti politique français/couleurs|REG}} | || [[Union démocratique bretonne|UDB]] || 4
|----- align="center"
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LR}} | || Mieux vivre à Nantes - Union de la droite et du centre || 8 
| rowspan="2" |Opposition 
12 sièges
|----- align="center"
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} | || Démocrate et progressistes
 || 4
|}

Parmi les {{nobr|57 membres}} de la majorité municipale se trouve le Maire et ses {{nobr|26 adjoints}}<ref name=":2" group="M" />.


=== Tendances politiques et résultats ===
Depuis 1989, la municipalité se situe politiquement à gauche.

Au [[référendum]] sur le [[Résultats du référendum français du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne|traité constitutionnel pour l'Europe]] du {{date|29 mai 2005}}, les Nantais ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 59,02 % de « Oui » contre 40,98 % de « Non » avec un taux d'abstention de 32,48 %<ref>
{{lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Referendums/elecresult__referendum_2005/%28path%29/referendum_2005/052/044/44109.html
| titre       = Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution européenne - Nantes
| éditeur     = ministère de l'intérieur
| consulté le=3 mai 2014
}}.</ref> (France entière : « Non » à 54,67 % - « Oui » à 45,33 %<ref>
{{lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Referendums/elecresult__referendum_2005/%28path%29/referendum_2005/000/000.html
| titre       = Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution européenne - France entière
| éditeur     = ministère de l'intérieur
| consulté le=3 mai 2014
}}.</ref>).

En 2009, selon le décompte des voix obtenues lors des [[Élections européennes de 2009 en France|élections européennes]] sur la commune de Nantes, c'est [[Christophe Béchu]], représentant ce qui était alors la majorité de droite au niveau national, qui arrive en tête avec 25,78 % des voix, juste devant [[Yannick Jadot]] d'[[Europe Écologie Les Verts]] 25,54 %, tous deux devançant la liste du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] conduite par [[Bernadette Vergnaud]] avec 17,95 %, et celle du [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] rassemblée derrière [[Sylvie Goulard]] avec 8,18 %, aucune autre liste ne dépassant 5 %<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://elections.lefigaro.fr/resultats/elections-europeennes-2009/loire-atlantique/44200-nantes/
| titre       = Élections européennes ville par ville : Nantes
| site        = lefigaro.fr
| consulté le=3 mai 2014
}}.</ref>.

Lors des élections cantonales de [[Élections cantonales françaises de 2008|2008]] et [[Élections cantonales françaises de 2011|2011]], parmi les {{nobr|11 sièges}} de conseiller général attribués sur le territoire de la commune de Nantes, le Parti socialiste en a obtenu 9 (respectivement 4 en 2008 et 5 en 2011), l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] 1 (en 2008) et les Divers droite 1 (en 2008)<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.leparisien.fr/elections-cantonales/cantonales-tous-les-resultats-canton-par-canton-20-03-2011-1368441.php
| titre       = Cantonales, tous les résultats canton par canton - Nantes
| site        = leparisien.fr
| consulté le=3 mai 2014
}}.</ref>.

Lors de l'[[élection présidentielle française de 2012]]<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = https://www.lemonde.fr/resultats-election-presidentielle/nantes,44200/
| titre       = Résultats de l'élection présidentielle : Nantes
| site        = lemonde.fr
| consulté le=3 mai 2014
}}.</ref>, le premier tour a vu arriver en tête [[François Hollande]] avec 36,16 % soit {{nombre|52105|voix}}, suivi de [[Nicolas Sarkozy]] avec 25,33 % soit {{nombre|36497|voix}}, puis de [[Jean-Luc Mélenchon]] avec 12.38 % soit {{nombre|17838|voix}}, [[François Bayrou]] avec 10,92 % soit {{nombre|15733|voix}} et enfin de [[Marine Le Pen]] avec 7,78 % soit {{nombre|11213|voix}}, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 61,53 % soit {{nombre|86280|voix}} pour François Hollande contre 38,47 % soit {{nombre|62566|voix}} pour Nicolas Sarkozy, résultat très marqué à gauche par rapport à celui de la France entière<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = https://www.lemonde.fr/resultats-election-presidentielle/
| titre       = Résultats de l'élection présidentielle : France entière
| site        = lemonde.fr
| consulté le=3 mai 2014
}}.</ref> qui fut, au second tour, de 51,63 % pour François Hollande et 48,37 % pour Nicolas Sarkozy.

Lors des [[Élections législatives françaises de 2012|élections législatives]] qui suivent, la gauche obtient les cinq sièges de député concernant la commune (quatre pour le Parti socialiste, dont celui de Jean-Marc Ayrault fraîchement nommé Premier ministre, et un pour Europe Écologie Les Verts)<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = https://www.lemonde.fr/resultats-elections-legislatives/nantes,44200/
| titre       = Résultats des élections législatives :
Commune de Nantes
| site        = lemonde.fr
| consulté le=3 mai 2014
}}.</ref>.

Les [[élections municipales de 2014 à Nantes]] ont vu la victoire au second tour de la liste d'Union de la gauche conduite par [[Johanna Rolland]] avec 56,21 %, devant la liste UMP de Laurence Garnier avec 43,78 %, soit le meilleur score d'un candidat de gauche dans une ville de plus de {{unité|100000|habitants}}<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://elections.interieur.gouv.fr/MN2014/044/044109.html
| titre       = Elections municipales et communautaires 2014 - Loire-Atlantique (44) - Nantes
| site        = ministère de l'intérieur
| consulté le=3 mai 2014
}}.</ref>. C'est la première fois depuis 1977 qu'il y a un second tour pour les municipales dans la commune.

À la suite du redécoupage des cantons, leur nombre à Nantes diminue, passant de 11 à 7. Lors des [[Élections départementales de 2015 dans la Loire-Atlantique|élections départementales de 2015]], le [[Parti socialiste (France)|PS]] remporte la totalité des cantons avec des scores allant de 52,64 % à [[Canton de Nantes-1|Nantes-1]] à 76,27 % à [[Canton de Nantes-7|Nantes-7]]. Ces résultats sont donc à contre-courant de la tendance nationale et départementale, Nantes restant un bastion du [[Parti socialiste (France)|PS]].

Les [[Élection régionale de 2015 dans les Pays de la Loire|élections régionales de 2015]] voient le candidat [[Parti socialiste (France)|socialiste]] Christophe Clergeau arriver en tête au premier tour avec 36,22 % des voix, contre 27,77 % à son adversaire de [[Les Républicains (parti français)|droite]], [[Bruno Retailleau]] suivis de l'[[Europe Écologie Les Verts|écologiste]] Sophie Bringuy avec 12,68 % des suffrages, puis du candidat du [[Front national (parti français)|Front national]] Pascal Gannat avec 11,09 % des suffrages. Au second tour, Christophe Clergeau (dont la liste a fusionné avec les écologistes et d'autres partis de gauche) obtient 54,68 %, suivi de Bruno Retailleau avec 36,38 %, puis Pascal Gannat avec 8,94 %. La gauche reste donc majoritaire en voix sur la ville<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = https://www.francetvinfo.fr/elections/resultats/loire-atlantique_44/nantes_44000
| titre       = Résultats régionales 2015 - Nantes
| site        = francetvinfo.fr
| consulté le=11 décembre 2015
}}.</ref>.

==== Récapitulatif de résultats électoraux récents ====
{| class="wikitable centre" style="text-align:center"
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! colspan="2" |{{4e}}
!%
|-
! scope="row" |[[Élections municipales de 2014 à Nantes|Municipales 2014]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
|UMP
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} |
|EELV
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FN}} |
|FN
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|UGE
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
|UMP
|{{unité|43,19|}}
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! scope="row" |[[Élections européennes de 2014 en France|Européennes 2014]]<ref>{{Lien web |titre=Résultats des élections européennes 2014 - NANTES (44) |url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__ER2014/%2528path%2529/ER2014/02/052/044/044109.html
|site=interieur.gouv.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} |
|EELV
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|UMP
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|UDI-MODEM
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|-
! scope="row" |[[Élections régionales de 2015 dans les Pays de la Loire|Régionales 2015]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Régionales 2015 - Nantes |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/angers-49007/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
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|PS
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! scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2017|Présidentielles 2017]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Présidentielles 2017 - Nantes |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/nantes-44109/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
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|LREM
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|LFI
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! scope="row" |[[Élections européennes de 2019 en France|Européennes 2019]]<ref>{{Lien web |titre=Résultats des élections européennes 2019 - NANTES (44) |url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__europeennes-2019/(path)/europeennes-2019/052/044/044109.html |site=interieur.gouv.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EM}} |
|LREM
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|EELV
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|PS
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LR}} |
|LR
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|-
! scope="row" |[[Élections municipales de 2020 à Nantes|Municipales 2020]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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|LR
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|-
! scope="row" |[[Élections régionales de 2021 dans les Pays de la Loire|Régionales 2021]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Régionales 2021 - Nantes |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/nantes-44109/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} |
|EELV
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
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|-
! scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2022|Présidentielle 2022]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Présidentielle 2022 - Nantes |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/nantes-44109// |site=lemonde.fr|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FI}} |
|LFI
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|LREM
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|RN
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|LREM
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|RN
|18,85
| colspan="3" |''Pas de {{3e}}''
| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
|-
|}

Aux [[Élections européennes de 2024 en France|européennes du 9 juin 2024]], le parti au pouvoir n'arrive que troisième avec 13,23% (contre 26,34% en 2019), derrière  PS-Place publique (22,07% contre 9,42% en 2019) et LFI (19,92% contre 6,11% en 2019),  le [[Rassemblement national]] (11,89% contre 8,44% en 2019)<ref name="V1">[https://www.ouest-france.fr/elections/europeennes/europeennes-2024-decouvrez-le-resultat-des-votes-a-nantes-0486abd4-263d-11ef-9ce1-91b4c7587fdc]</ref>{{,}}<ref name="V2">[https://www.interieur.gouv.fr/fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__europeennes-2019/(path)/europeennes-2019/052/044/044109.html]</ref>, terminant 4ème, mais en forte hausse.

=== Instances judiciaires et administratives ===
==== Sécurité ====
[[Fichier:Citroën Berlingo, Police municipale de Nantes.jpg|vignette|Véhicule [[Citroën Berlingo]] de la police municipale en 2020.]]
Nantes dispose d'un [[commissariat de police|commissariat]] central de la [[Police nationale (France)|police nationale]], [[place Waldeck-Rousseau]]. Quatre commissariats subdivisionnaires complètent le dispositif ([[cours Olivier-de-Clisson]], [[Boulevard de Stalingrad (Nantes)|boulevard de Stalingrad]], [[Boulevard de la Liberté (Nantes)|boulevard de la Liberté]] et rue du Champ-de-Tir). La ville dispose également d'une [[Police municipale (France)|police municipale]]<ref group="M">{{Lien web |langue=fr |titre=La police municipale de Nantes |url=https://metropole.nantes.fr/territoire-institutions/nantes/competences-municipales/securite-et-tranquillite-publique/police-municipale-nantes |consulté le=2024-05-19}}</ref>.

Les dernières unités de la [[Gendarmerie nationale française|gendarmerie nationale]] ont, elles, quitté Nantes en 2011<ref>
{{Lien web
 | url         = https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Escadron-de-gendarmerie-de-Nantes-la-fin-en-2011-_40736-1460225------44109-aud_actu.Htm
 | titre       = Escadron de gendarmerie de Nantes : la fin en 2011
 | site        = le site de [[Ouest-France]]
 | consulté le=29 juillet 2010
}}.</ref>{{,}}<ref>
{{Lien web
 | url         = http://urbanismeamenagementfiscalite.wordpress.com/2011/02/25/nantes-metamorphose-et-changement-de-vie-pour-une-caserne-dans-un-tissu-urbain-dense/
 | titre       = La caserne Lafayette va changer de vie
 | site        = Urbanisme – Aménagement – Fiscalité
 | consulté le=22 février 2011
}}.</ref>.

{{Passage à actualiser|date=28 mai 2024}}Concernant les chiffres de la [[délinquance]] en 2008, selon l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]], la circonscription de sécurité publique de Nantes affiche un taux de [[Crime|criminalité]] de {{formatnum:90.16}} actes pour {{nombre|1000|habitants}}<ref>
{{Lien web
 | url         = http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/094000198/0000.pdf
 | format électronique= pdf
 | titre       = Criminalité et délinquance constatées en France - Année 2008
 | site        = la Bibliothèque des rapports publics
 | date        = 11 mai 2009
 | consulté le=23 août 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Ce taux largement supérieur à la moyenne nationale ({{Unité|57.51|‰}}) positionne Nantes au sixième rang des circonscriptions de plus de {{nombre|250000|habitants}} au plus fort taux de criminalité, derrière [[Lyon]] ({{Unité|93.13|‰}}) et devant [[Bordeaux]] ({{Unité|89.02|‰}}). La préfecture de [[Loire-Atlantique]] note une recrudescence particulière des problématiques liées au narcobanditisme<ref>{{Article|langue=fr|titre=A Nantes, le narcobanditisme a pris ses quartiers|périodique=Le Monde.fr|date=2022-10-17|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/10/17/a-nantes-le-narcobanditisme-a-pris-ses-quartiers_6146077_3224.html|consulté le=2023-01-29}}</ref>, aux guerres de gangs<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Des bandes rivales sèment la panique à Nantes |url=https://www.europe1.fr/faits-divers/Des-bandes-rivales-sement-la-panique-a-Nantes-698570 |site=Europe 1 |consulté le=2023-01-29}}.</ref>, aux trafics de cigarettes de contrebande<ref>{{Article|titre=À Nantes, plaque tournante du trafic de cigarettes : « Je te jure, ces clopes sont contrôlées »|périodique=Ouest-France|date=24 août 2021|lire en ligne=https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/a-nantes-plaque-tournante-du-trafic-de-cigarettes-je-te-jure-ces-clopes-sont-controlees-97385b0a-00c8-11ec-ac81-e43dd99476cf}}</ref>, aux agressions ciblant les personnes ou encore aux cambriolages<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Insécurité à Nantes : les agressions physiques bondissent en 2022, découvrez les chiffres de la délinquance |url=https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/insecurite-a-nantes-les-agressions-physiques-bondissent-en-2022-decouvrez-les-chiffres-de-la-delinquance_54114616.html |site=actu.fr |consulté le=2023-01-29}}.</ref>.

Depuis le mois d'avril 2018, Nantes s'est dotée d'un réseau de [[Vidéosurveillance|vidéoprotection]] faisant appel à 97 caméras vidéo couvrant plusieurs espaces publics de la ville, tel que l’axe allant du [[Miroir d'eau (Nantes)|Miroir d’eau]] devant le château à la [[Place du Commerce (Nantes)|place du Commerce]], incluant le cœur du [[Bouffay (Nantes)|Bouffay]], mais aussi autour du [[théâtre Graslin]], les pôles commerciaux de [[Bellevue (Loire-Atlantique)|Bellevue]], de [[Malakoff (Nantes)|Malakoff]], des [[Dervallières]], du Breil, de [[Quartier Nantes Nord|Nantes Nord]], le parcours menant au [[Hangar à bananes|Hangar à Bananes]] via le [[parc des Chantiers]] sur l'[[île de Nantes]], des stations de transport en commun importantes ou encore le centre de gros Nant’Est ([[quartier Doulon - Bottière]]). Elles sont pilotées depuis un centre de supervision métropolitain par 15 opérateurs de vidéo protection, salariés de Nantes Métropole, qui mutualise les moyens identiques également mis en place à [[Saint-Herblain]], [[Rezé]] et [[Vertou]] (totalisant en tout 119 caméras). Afin d'apporter toutes les garanties déontologiques, la Ville s’est dotée d’un comité éthique<ref group="M">{{Article|langue=fr|prénom1=Ville de|nom1=Nantes|titre=La vidéoprotection est opérationnelle|périodique=nantes.fr|date=26 avril 2018|lire en ligne=https://www.nantes.fr/home/actualites/ville-de-nantes/administration/2018/la-videoprotection-est-operation.html|consulté le=26 avril 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Delaroque|prénom1=Rodolphe|titre=Nantes Métropole - Vidéoprotection : en place à Nantes et Saint-Herblain, bientôt à Rezé et Vertou - Institution|url=https://www.nantesmetropole.fr/actualite/l-actualite-thematique/videoprotection-en-place-a-nantes-et-saint-herblain-bientot-a-reze-et-vertou-institution-98566.kjsp?RH=WEB_FR|site=nantesmetropole.fr|consulté le=26 avril 2018|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

En décembre de la même année, ''Le Télégramme'' recense 156 fusillades, cinq morts et une cinquantaine de blessés en trois ans dont la raison principale serait le trafic de stupéfiants et la concurrence entre bandes<ref>[https://www.letelegramme.fr/dossiers/stupefiants-pourquoi-les-fusillades-se-multiplient-a-nantes/fusillades-a-nantes-l-infernale-spirale-20-12-2021-12892222.php Fusillades à Nantes : l’infernale spirale], letelegramme.fr, 20 décembre 2021</ref>. Après de très nombreux faits de criminalité violents et variés sur plusieurs années, le Ministère de l'Intérieur choisit en 2022 de déployer des unités de la CRS 8 (unité CRS dédiée aux problématiques urbaines) sur l'ensemble des quartiers de Nantes<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Refus d'obtempérer à Nantes : tout savoir sur la CRS 8, unité spécialisée dans les violences urbaines |url=https://www.cnews.fr/videos/faits-divers/2022-09-27/refus-dobtemperer-nantes-tout-savoir-sur-la-crs-8-unite-specialisee |site=CNEWS |consulté le=2023-01-29}}.</ref>.

L'année 2023 note tout de même un léger recul de la criminalité, avec 41 fusillades à Nantes (contre une soixantaine les années passées)<ref>https://www.ouest-france.fr/societe/securite/la-lutte-contre-le-trafic-de-drogue-un-enjeu-prioritaire-a-nantes-et-saint-nazaire-bc786886-c684-11ee-9c4f-9be0695f50c2</ref>. En mai 2023, une dizaine d'épisodes de tirs par arme à feu ont fait un mort et six blessés, dont trois graves<ref>Julien Chaillou, [https://www.lefigaro.fr/nantes/le-far-west-nantais-en-mai-coups-de-feu-en-serie-dans-des-quartiers-prioritaires-de-la-ville-20230603 Le «Far West» nantais en mai : coups de feu en série dans des quartiers prioritaires de la ville], lefigaro.fr, 3 juin 2023</ref>.

==== Justice ====
Dépendant judiciairement de la [[cour d'appel de Rennes]] pour l'ordre judiciaire, le ressort des [[Tribunal d'instance|tribunaux d'instance]] et de [[Tribunal de grande instance (France)|grande instance]] nantais correspond à l'est de la Loire-Atlantique<ref>{{lien web
| url = http://www.annuaires.justice.gouv.fr/art_pix/C_4_TGI.pdf
| titre = Tribunaux de grande instance et tribunaux de première instance
| date=janvier 2012
| éditeur = Ministère de la Justice
| consulté=2 août 2017
}}.</ref>. Ceux-ci siègent dans un [[Palais de justice de Nantes|nouveau palais de justice]] construit en 2000 par [[Jean Nouvel]], se trouvant [[Quai François-Mitterrand (Nantes)|quai François-Mitterrand]] sur l'[[île de Nantes]], alors que le [[tribunal de commerce (France)|tribunal de commerce]] est localisé dans l'immeuble Rhuys<ref>{{lien web
| url = http://www.greffe-tc-nantes.fr/
| titre = Accueil
| éditeur = Greffe du tribunal de commerce de Nantes
| consulté le=2 août 2017
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref> situé sur le même quai, tandis que le [[conseil de prud'hommes (France)|Conseil de prud'hommes]] se trouve [[boulevard Vincent-Gâche]] situé également sur l'île de Nantes<ref>{{lien web
 | url         = http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/12966-conseil-de-prud-hommes-de-nantes
 | titre       = Conseil de Prud'hommes de Nantes
 | site        = droit-finances.commentcamarche.net
 | consulté le=2 août 2017
}}.</ref>.

La ville est aussi le siège d'une [[Cour administrative d'appel de Nantes|cour administrative d'appel]] se trouvant [[Place de l'Édit-de-Nantes (Nantes)|place de l'Édit-de-Nantes]]<ref>{{lien web
| url = http://nantes.cour-administrative-appel.fr/
| titre = Accueil
| éditeur = cour administrative d'appel de Nantes
| consulté le=2 août 2017
}}.</ref>, dont dépend un [[tribunal administratif (France)|tribunal administratif]] siégeant sur l'[[île Gloriette]]<ref>{{lien web
| url = http://nantes.tribunal-administratif.fr/
| titre = Accueil
| éditeur = tribunal administratif de Nantes
| consulté le=2 août 2017
}}.</ref>.

Le [[centre pénitentiaire de Nantes]] est organisé en quatre établissements répartis sur trois sites<ref>{{lien web
 | url         = http://www.annuaires.justice.gouv.fr/index.php?rubrique=10113&ssrubrique=10127&article=10809
 | titre       = Nantes - Établissement pénitentiaire - Centre pénitentiaire
 | éditeur     = Ministère de la justice
 | consulté le=2 août 2017
}}.</ref> :
* la [[maison d'arrêt]], pour hommes et femmes, comptant {{nobr|510 places}} (dont {{nobr|40 réservées}} aux femmes), située [[rue de la Mainguais]], au nord-est de la ville, à la limite de la commune de [[Carquefou]]<ref>
{{lien web
 | url         = https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/prison-de-nantes-visite-guidee-et-critique-de-la-nouvelle-maison-darret-129038
 | titre       = Prison de Nantes. Visite guidée et critique de la nouvelle maison d’arrêt
 | site        = ouest-france.fr
 | date        = 26 septembre 2013
 | consulté le=2 août 2017
}}.</ref>. Son inauguration, le {{date|3 juin 2012}}<ref>{{lien web
 | url         = https://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Prison-de-Nantes.-Un-transfert-de-detenus-sous-tres-haute-securite_40815-2082386_actu.Htm
 | titre       = Prison de Nantes. Un transfert de détenus sous très haute sécurité
 | site        = ouest-france.fr
 | consulté le=31 mai 2012
}}.</ref>, intervient six mois après sa livraison (fin [[2011]]<ref>
{{Lien web
 | url         = https://www.20minutes.fr/article/834168/nouvelle-prison-prete
 | titre       = La nouvelle prison est prête
 | date        = 1er décembre 2011
 | éditeur     = ''[[20 minutes]]''
 | consulté le=1er décembre 2011
}}.</ref>) laquelle clôturait plus d'un an de travaux. Elle remplace la vétuste prison, construite en [[1865]], qui se trouve dans le centre-ville, près de l'[[Hôtel Radisson Blu (Nantes)|ancien palais de justice]], [[rue Descartes (Nantes)|rue Descartes]], désaffectée, et qui fait l'objet d'un projet urbain<ref>{{lien web
| url = http://www.lemoniteur.fr/article/un-projet-urbain-remarquable-dans-l-ancienne-prison-de-nantes-34115770
| titre = Un projet urbain remarquable dans l’ancienne prison de Nantes
| éditeur = ''[[Le Moniteur (France)|Le Moniteur]]''
| consulté le=2 août 2017
}}.</ref> ;
* un [[Centre de détention en France|centre de détention]] pour hommes, construit en [[1981]], comptant {{nobr|448 places}}, est situé à la périphérie nord de la ville, [[boulevard Albert-Einstein]] ;
* un quartier de [[semi-liberté]] est situé [[avenue de la Close]], non loin du [[parc de la Gaudinière]].

Depuis 1966, la gestion du [[Casier judiciaire en France|Casier judiciaire national]] ([[direction des affaires criminelles et des grâces]]) est centralisée à Nantes, [[rue du Landreau]]<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.justice.gouv.fr/memoire-et-histoire-10050/le-ministere-dans-lhistoire-10289/histoire-du-casier-judiciaire-national-16947.html
 | titre       = Histoire du casier judiciaire national
 | éditeur     = Ministère de la justice
 | consulté le=20 septembre 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. On trouve également au même endroit le centre d'exploitation statistique du ministère de la Justice (CES)<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.archives-judiciaires.justice.gouv.fr/index.php?rubrique=10774&ssrubrique=10822&article=14592
 | titre       = Statistique
 | éditeur     = archives du Ministère de la justice
 | consulté le=20 septembre 2010
}}.</ref>.

==== Protection des femmes ====
En novembre 2019, un type de lieu inédit en France ouvre à Nantes : « Citad'elles » est un accueil permanent pour les femmes victimes de violence, ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. D'une superficie de {{Unité|750|m|2}}, le lieu est situé au dernier étage d'un immeuble récent de l'[[île de Nantes]], le rez-de-chaussée du bâtiment étant particulièrement sécurisé (agents de sécurité, tourniquets à lecteur de badge, des visiophones ainsi que des portes blindées). Il réunit tout un ensemble de services pour les femmes, autrefois dispersés : les femmes peuvent être écoutées, porter plainte, voir un avocat, être soutenues pour la recherche d'un logement… Elles sont accueillies par une équipe pluridisciplinaire : on y trouve des représentants de différentes institutions et des membres d'associations, par exemple SOS Inceste et Violences sexuelles, qui ont participé à la conception du lieu, auxquels s'ajoutent quatorze professionnels, des infirmières, des sages-femmes, des psychologues, etc<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Citad'elles : un lieu ressource pour femmes victimes de violences|url=https://www.loire-atlantique.fr/jcms/services/enfance-familles/actualite-citad-elles-un-lieu-ressource-pour-femmes-victimes-de-violences-fr-p2_1116420|site=Loire-atlantique.fr|consulté le=24 novembre 2019}}.</ref>.

L'esthétique du lieu a été travaillée spécialement pour que les femmes s'y sentent bien. De plus trois logements d'urgence sécurisés par la police pourront être utilisés par « Citad'elles ». Ce type de projet n'existait qu'en [[Belgique]]. Il est né à Nantes à la suite de l'engagement de la mairie et d'un constat : selon l’AURAN (agence d’urbanisme de la région nantaise), entre 2016 et 2017, potentiellement plus de {{nombre|24000|femmes}} seraient victimes de violences sur l’agglomération nantaise, et plus de {{nombre|12000|femmes}} à Nantes<ref>{{Lien web|titre=Avec ce nouveau lieu, Nantes met tout en œuvre pour mettre fin aux violences conjugales|url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/avec-ce-nouveau-lieu-nantes-met-tout-en-oeuvre-pour-mettre-fin-aux-violences-conjugales_fr_5dd422efe4b03b9697188b29|site=Le Huffington Post|date=23 novembre 2019|consulté le=24 novembre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur1=Pierre-Baptiste Vanzini|titre=Nantes : Citad’elles, un accueil permanent pour les femmes victimes de violences|url=http://www.leparisien.fr/societe/nantes-citad-elles-un-accueil-permanent-pour-les-femmes-victimes-de-violences-15-11-2019-8193804.php|site=leparisien.fr|date=15 novembre 2019|consulté le=24 novembre 2019}}.</ref>.

=== Politique de développement durable ===
La ville a engagé une politique de [[développement durable]] en lançant une démarche d'[[Agenda 21]]. L'[[agenda 21 local]] est reconnu par le Ministère de l'environnement, et la ville est membre du [[Comité 21]]<ref>[http://www.agenda21france.org/agenda-21-de-territoire/fiche.html?r_id=462&list Agenda 21 de la ville de Nantes]</ref>.

En 2006, un sixième de la surface de Nantes est géré par le service espaces verts et environnement (SEVE) de la commune. La ville dispose de cent parcs et jardins qui couvrent au total {{unité|215|hectares}}. Les [[jardins familiaux]] s'ajoutent au patrimoine végétal nantais : {{nobr|850 parcelles}} sont actives, réparties sur {{nobr|15 sites}}. Au total, en 2006, en ajoutant les jardins privés, 5 % du territoire est constitué d'espaces verts. En 1993 le [[plan d'occupation des sols]] avait initié une action de préservation des arbres. En 2006, {{nombre|100000|arbres}} ont été recensés sur le territoire de la commune, dont {{formatnum:20000}} d'alignement sur les voies publiques et 72 labellisés ''arbres remarquables''<ref group="M">
{{Lien archive|url=http://www.nantes.fr/files/live/sites/nantesfr/files/PDF/Guides-pratiques/arbresanantes-1.pdf|titre=L’arbre à Nantes un patrimoine vivant à découvrir|format=pdf|horodatage archive=20170803010324}}</ref>.

Nantes reçoit en [[2013]] le [[prix de la Capitale verte de l’Europe]], décerné par la [[Commission européenne]]<ref>{{Lien web
| url         = https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/11/nantes-capitale-verte-de-l-europe-malgre-notre-dame-des-landes_1804029_3244.html
| titre       = Nantes "capitale verte" de l'Europe malgré Notre-Dame-des-Landes
| éditeur     = [[Le Monde]]
| consulté le=1er août 2017
}}.</ref>.

=== Prise en compte des handicaps ===
En la classant numéro un en matière d'[[Accessibilité aux personnes handicapées|accessibilité]], l’[[Association des paralysés de France]] a considéré en 2010 que Nantes est la ville française qui présente la meilleure prise en compte du [[handicap]]. Prenant la succession d’une commission extra-municipale, le Conseil nantais des personnes handicapées (CNPH) œuvre depuis 2009. Il rassemble élus, techniciens, citoyens et responsables d'association. Réalisation emblématique, le [[château des ducs de Bretagne]], datant dans sa forme actuelle du {{s-|XV}}, a été doté de trois [[ascenseur]]s, l'un d'eux menant jusqu'aux [[rempart]]s. De plus le [[Château des ducs de Bretagne#Musée d'Histoire de Nantes|musée]] [[interactif]] que le château héberge est doté d'équipements [[Sens (physiologie)|sensoriels]]. Ces avancées ne peuvent masquer les difficultés qui subsistent : les salles de concerts restant inaccessibles, le [[commerce de proximité]] n'est pas adapté, les stations ne sont pas annoncées pour les mal-voyants dans les [[Autobus|bus]], etc. Un des chantiers en développement en 2010 est l'accueil des enfants handicapés dans les [[Crèche (enfant)|crèches]]<ref>{{article|langue=fr|prénom1=Florence|nom1=Pagneux|titre=A Nantes, les personnes handicapées ont toute leur place|périodique=[[La Croix]]|jour=17|mois=02|année=2010|url texte=http://www.la-croix.com/A-Nantes-les-personnes-handicapees-ont-toute-leur-place/article/2415263/4076|consulté le=3 septembre 2010}}.</ref>.

=== Jumelages ===
{{Jumelages}}
Elle entretient également des relations thématiques régulières avec plusieurs autres villes et régions comme : [[Turin]], [[Liverpool]], [[Hambourg]], les [[Asturies]] ou le [[Québec]]<ref group="M">
{{lien archive
 | url         = http://www.nantes.fr/home/ville-de-nantes/international-europe/jumelages-et-partenariats/partenariats-thematiques.html
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Les partenariats thématiques
 |horodatage archive=20140202235918}}.</ref>{{,}}<ref name="CNCD">{{lien web | titre=Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures | éditeur=ministère des affaires étrangères | url=https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.regionId=19&criteres.departementId=81&criteres.regionOutreMerId=0&criteres.collectiviteId=23879 | consulté le=18 juillet 2015}}.</ref>.

Par ailleurs, la ville de Nantes réalise des projets en association avec plusieurs pays : [[Rufisque]] ([[Sénégal]]), [[Recife]] ([[Brésil]]), [[eThekwini]] ([[Afrique du Sud]]), [[Dschang]] ([[Cameroun]]), [[Agadir]] ([[Maroc]]), [[Cotonou]] ([[Bénin]]) et [[Abricots (Haïti)|Abricots]] ([[Haïti]])<ref group="M">
{{lien archive
 | url=http://www.nantes.fr/home/ville-de-nantes/solidarites/solidarites-internationales/cooperations-internationales.html
 |site= nantes.fr | titre=Coopérations internationales|horodatage archive=20160307072149}}.</ref>.

==== Programme Jeunes ambassadeurs ====

Le programme jeune ambassadeurs entre Nantes et Seattle par Jack Cowan, le consul de France à Seattle, en décembre 2005 a été mis en place en août 2006 grâce à l'association Nantes-Seattle-Jacksonville présidée par Mariette Cassourret, au conseil nantais de la jeunesse, son chef du projet Laurent Guinel-Justome et à la direction internationale de la Ville de Nantes. Depuis de nombreux jeunes ambassadeurs ont permis de tisser des liens et d'élaborer des projets entre les villes jumelles<ref>https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/le-programme-jeune-ambassadeur-935364</ref>.

== Population et société ==
=== Démographie ===
{{Article détaillé|Démographie de Nantes}}
==== Évolution démographique ====

<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle. Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->
{{Population de France/section}}

==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 44,3 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (37,1 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à {{nobr|60 ans}} (18,7 %) est inférieur au taux départemental (24 %).

En 2020, la commune comptait {{Unité|154003|hommes}} pour {{Unité|166729|femmes}}, soit un taux de 51,98 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

{{Pyramide des âges communes de France
 |année=2020
 |département=Loire-Atlantique
 |ref=<ref group=I>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Nantes (44109).|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/7633058?sommaire=7633086&geo=COM-44109#ancre-POP_T3 |date=2023-06-27 |consulté le=2023-09-04 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
 |h90=0.6 |f90=1.7
 |h75=4.3 |f75=7.3
 |h60=10.5 |f60=12.7
 |h45=15.9 |f45=15.4
 |h30=22.8 |f30=19.9
 |h15=28.7 |f15=27.7
 |h00=17.2 |f00=15.2
}}

[[Fichier:Communauté urbaine de Nantes.svg|vignette|Étendue de la communauté urbaine de Nantes.]]
Nantes est la principale commune de la [[Métropole (intercommunalité française)|métropole]] [[Nantes Métropole]], peuplée de {{nombre|656275|habitants}} en 2018 selon le recensement effectué par Insee<ref>[https://www.insee.fr/fr/statistiques/2874200?geo=EPCI-244400404 Insee - Population de l'EPCI Nantes Métropole au recensement de 2014], consulté le {{date-|3 juillet 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="Insee2014">{{lien web|auteur1=David Capelle|auteur2=Amandine Rodrigues|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2539579|éditeur=Insee|titre=Loire-Atlantique : une croissance démographique forte|consulté le=2 janvier 2017}}.</ref>. Le pôle urbain formé autour de Nantes (ou [[unité urbaine]], c'est-à-dire l'agglomération au sens de l'Insee) compte {{nombre|622693|habitants}} en 2014<ref>[https://www.insee.fr/fr/statistiques/2874200?sommaire=2874226&geo=UU2010-44701 Insee - Résultats du recensement de la population de 2014 - Unité urbaine de Nantes], consulté le {{date-|3 juillet 2017}}.</ref>. L'[[aire urbaine de Nantes|aire urbaine]], comptait {{nombre|986291|habitants}} en 2018 (+ 15,11 % depuis 2009)<ref>[https://www.insee.fr/fr/statistiques/2874200?geo=AU2010-008 Insee - Population de l'aire urbaine de Nantes au recensement de 2014], consulté le {{date-|3 juillet 2017}}.</ref>. Il s'agit de la huitième de France par sa population. Cette aire urbaine (dans la définition de 2010) compte {{nobr|108 communes}}<ref>{{lien web|langue=fr-FR|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/aire-urbaine/AU2010008-nantes |titre=Aire urbaine 2010 de Nantes|éditeur=Insee|consulté le=31 décembre 2020}}.</ref>, alors qu'elle était constituée de {{nobr|44 communes}} en 1982. Le [[pôle métropolitain Nantes - Saint-Nazaire]] comptait {{nombre|888031|habitants}} en 2017<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le territoire |url=http://www.nantessaintnazaire.fr/le-territoire/ |site=Pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire |consulté le=29 décembre 2020}}.</ref>.

=== Enseignement ===
{{article détaillé|enseignement à Nantes|enseignement supérieur et recherche à Nantes}}
Les établissements d'enseignement de la commune relèvent de l'[[académie de Nantes]], dont elle abrite le [[Recteur d'académie|rectorat]]. {{Référence souhaitée|La ville compte plus de {{nobr|200 établissements}} d'enseignement, dont {{nobr|141 écoles}} primaires, {{nobr|32 collèges}}, {{nobr|26 lycées}} d'enseignement général, {{nobr|16 lycées}} d'enseignement professionnel, une [[Université de Nantes|université]], ainsi que des établissements publics d'enseignements supérieurs et des organismes de recherche. Le nombre d'écoles publiques est nettement supérieur dans le primaire, tandis que les établissements privés sont quantitativement majoritaires dans l'enseignement [[enseignement secondaire#France|secondaire]] et [[Études supérieures en France|supérieur]] (ceci ne prend pas en compte le nombre d'élèves)}}.

Parmi les lycées les plus célèbres de Nantes, on compte le [[Lycée Georges-Clemenceau (Nantes)|lycée Georges-Clemenceau]], ouvert en 1808 sous le nom de « lycée impéral », où furent créées les premières [[classe préparatoire aux grandes écoles|classes préparatoires]] en 1824<ref>{{harvsp|Daniel Quesney|2008|p=179}}.</ref>. De nombreuses personnalités ont effectué une partie de leur scolarité dans cet établissement : [[Jules Verne]], [[Julien Gracq]], [[René Guy Cadou]], [[Georges Clemenceau]], [[Aristide Briand]], [[Édouard Herriot]] ou encore [[Robert Badinter]]<ref>
{{article
| titre       = Les 200 ans du lycée Clemenceau
| prénom1     = Frédéric
 | nom1        = Testu
| périodique  = [[Presse-Océan]]
| jour        = 14
| mois        = décembre
| année       = 2007
| url texte   = http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Les-200-ans-du-lycee-Clemenceau_-481360_actu.Htm
| consulté le=14 décembre 2012
}}.</ref>.

=== Santé ===
Le [[Centre hospitalier universitaire de Nantes]] est le principal établissement [[Médecine|médical]] de la ville, il est réparti sur plusieurs sites, cinq d'entre eux se trouvent sur le territoire de la commune<ref>{{lien web|url=http://www.chu-nantes.fr/jsp/menu_navigation.jsp?RH=ETAB|titre=Connaître le CHU - Organisation du CHU - Les sept établissements|site=site du CHU de Nantes|consulté le=24 août 2010}}.</ref> :
* l'[[Hôtel-Dieu de Nantes|Hôtel-Dieu]] qui abrite la direction générale en est le plus important, il se situe dans le centre-ville et est accolée à la [[Études de médecine en France|faculté de médecine et de pharmacie]] ainsi qu'à la faculté de chirurgie dentaire ;
* l'hôpital mère-enfant (sur le même site que l'Hôtel-Dieu) ;
* la maison Beauséjour ;
* l'[[hôpital Bellier]] (spécialisé en [[gérontologie]]) ;
* l'[[Hôpital Saint-Jacques (Nantes)|hôpital Saint-Jacques]] ([[Quartier Nantes Sud|Nantes-Sud]]).

Deux sites se trouvent dans d'autres communes :
* l'[[Hôpital Guillaume-et-René-Laennec|hôpital Nord-Laënnec]] à [[Saint-Herblain]] ;
* l'hôpital Seilleraye à [[Carquefou]].

Un projet d'implantation sur l'île de Nantes est actuellement à l'étude, pour un transfert prévu en 2025<ref>{{lien web|url=http://www.chu-nantes.fr/projets-architecturaux-9011.kjsp?RH=PROJETS&RF=PROJETS_ARCHITECT|titre=Projets architecturaux|site=site du CHU de Nantes|consulté le=24 août 2010}}.</ref>.

Dans le domaine privé on recense des [[Hôpital en France|cliniques]] dont la ''clinique Jules-Verne'' dans les quartiers est, la ''clinique Bretéché'', la ''clinique Saint-Augustin'', la ''clinique Jeanne d'Arc'', la ''clinique Sourdille'' situées dans le centre-ville, ainsi que les ''Nouvelles cliniques nantaises'' à la limite de Nantes et de [[Rezé]]{{Référence nécessaire|date=7 décembre 2017}}.

=== Sports ===
{{Article détaillé|sport à Nantes}}
[[Image:Stade de la Beaujoire.jpg|vignette|Le FC Nantes utilise depuis [[1984 en football|1984]] le [[stade de la Beaujoire]].|alt=Le stade, tribunes emplies de spectateurs, lors d'un match de football.]]
Le sport à Nantes est notamment représenté par {{nombre|384|associations}} sportives subventionnées et {{nobr|108 associations}} scolaires et universitaires, couvrant {{nombre|115|disciplines}} pratiquées par {{nombre|60000|licenciés}}. Ils peuvent accéder à {{nobr|157 installations sportives}}<ref group=M name=sport>
{{Lien web
 | url         = https://metropole.nantes.fr/sortir/vie-locale/sport
 | site        = metropole.nantes.fr
 | titre       = Sport
 | consulté le=21 avril 2020
}}.</ref>. <br />Par ailleurs, Nantes, avec six équipes professionnelles en sports collectifs évoluant dans l'élite de leurs disciplines respectives, est considérée comme étant la ville de [[France]] la mieux dotée en la matière devant [[Montpellier]]<ref>
{{Lien web
 | url         = https://www.ouest-france.fr/sports-collectifs-elite-nantes-numero-1-en-france-1409001
 | titre       = Sports collectifs élite : Nantes numéro 1 en France
 | éditeur     = [[Ouest-France]]
 | date        = 20 septembre 2013
 | consulté le=9 décembre 2013
}}.</ref>.

Ainsi, le [[football]] est le sport collectif qui a eu le plus de succès à Nantes, avec le club du [[Football Club de Nantes]] (FCN), qui compte huit titres de [[Championnat de France de football|championnat de France]] et trois [[Coupe de France de football|coupes de France]], l'un des plus beaux palmarès du football français<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.lfp.fr/club/fc-nantes
 | titre       = FC Nantes
 | site        = le site officiel de la Ligue de football Professionnel
 | consulté le=7 août 2009
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Ont évolué dans ce club [[Philippe Gondet]], [[Henri Michel (football)|Henri Michel]], [[Maxime Bossis]], [[Didier Deschamps]], [[Marcel Desailly]], [[Claude Makelele]], [[Mickaël Landreau]] ou encore [[Fabien Barthez]] et [[Christian Karembeu]].

Depuis 2008, le [[handball]] nantais est également dans l'élite avec le [[Handball Club de Nantes]]. En 2018, il a été finaliste de la finale de la [[Ligue des champions masculine de l'EHF|Ligue des champions de Handball]], face au [[Montpellier Handball]]. À partir de la saison 2013-2014, le [[Nantes Loire Atlantique Handball|NLAH]], club féminin de Nantes, évolue également en [[Championnat de France de handball féminin|Division 1]] de la [[Ligue féminine de handball|LFH]].

Le [[basket-ball]] est présent dans le sport professionnel avec l'équipe féminine du [[Nantes Rezé Basket]], qui évolue en [[Ligue féminine de basket]] ; l'équipe masculine de l'[[Nantes Basket Hermine|Hermine]] dispute la [[Championnat de France de basket-ball de Pro B|Pro B]].

Le [[volley-ball]] est représenté dans les deux divisions professionnelles masculines et féminines à la suite des montées conjointes après la saison [[2009 en sport|2009]]-[[2010 en sport|2010]] du [[Nantes Rezé Métropole Volley]] (hommes) et du [[Volley-Ball Nantes]] (femmes).

Le [[hockey sur glace]] est principalement représenté par l'équipe des [[Nantes Atlantique hockey glace|Corsaires de Nantes]], qui évolue en [[Championnat de France de hockey sur glace D2|Division 1]], qui équivaut au {{2e|échelon}} national. Les entrainements et les matchs à domicile ont lieu à la patinoire du Petit-Port. De grands joueurs ont évolué au sein des Corsaires tels qu'[[Antoine Roussel]] en catégorie jeune ou encore [[Florian Hardy]], désormais tous les deux internationaux français.

Le club de rugby est la seule équipe en sports collectifs à ne pas être professionnelle pour le moment. En effet, le [[Stade nantais rugby|Stade Nantais]] évolue en {{4e}} division en 2022.

Le [[futsal]] y est également présent par son club [[Nantes Métropole Futsal]] (NMF), club évoluant au plus haut niveau français (D1) depuis ses débuts en 2009 (sous l'appellation « Futsal Club de l'Erdre »)

Le [[football américain]] est aussi représenté avec les [[Dockers de Nantes]] fondé en 1986 et évoluant en championnat de France de {{3e|division}}. le club a, par ailleurs, remporté le [[Championnat de France de football américain D3|Casque d'Argent]] en 2003.

La ville compte également un des plus vieux clubs de [[rugby à XIII]] de France : le club de [[Nantes Rugby XIII|Nantes XIII]], fondé en 1936<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Aimé Mouret|préface=Gérard Batisse|titre=Le Who's who du rugby à XIII|titre volume=Nantes XIII|lieu=Toulouse|éditeur=Éditions de l'Ixcéa|date=décembre 2011|pages totales=291|passage=187|isbn=978-2-84918-118-8}}.</ref>.

Dans d'autres disciplines, des sportifs nantais, d'origine ou d'adoption, brillent ou ont brillé. Le [[Cyclisme#Cyclisme sportif|cyclisme]] nantais a été représenté par [[Jean-Cyril Robin]], [[Patrice Halgand]] et [[Jérôme Pineau]]. En [[Nautisme (voile)|voile]], la ville a donné quelques [[skipper]]s de renom avec notamment [[Éric Tabarly]] et [[Loïck Peyron]].

La ville accueille régulièrement des manifestations internationales : des matchs du [[Championnat d'Europe de football 1984]], de la [[Coupe du monde de football de 1998]], du [[Championnat du monde de handball masculin 2001]], du [[Championnat du monde de handball féminin 2007]] ou de la [[Coupe du monde de rugby à XV 2007]], la  [[Coupe EHF de handball masculin]] en 2013 et 2016, le [[Championnat du monde de handball masculin 2017]], et a accueilli le Championnat d'Europe de [[Cécifoot]] en 2009. Nantes a été plusieurs fois [[Villes-étapes du Tour de France|ville-étape du Tour de France]]<ref group="M">{{Lien archive
 | url=http://www.nantes.fr/home/ville-de-nantes/sport/sport-de-haut-niveau/evenements-sportifs-metropolitai.html
 |site=nantes.fr|titre=Nantes, terres d'événements sportifs|horodatage archive=20170627043553}}.</ref>. Elle fait partie des cinq villes hôtes du [[Championnat d'Europe de handball féminin 2018]] et organisera 15 matchs de la compétition. La ville a également accueilli des matchs de la [[Coupe du monde de rugby à XV 2023|Coupe du Monde de Rugby 2023]] et du tournoi de football des [[Jeux olympiques d'été de 2024|JO 2024]].

=== Médias ===
==== Presse écrite locale ====
La presse écrite locale est principalement dominée par le [[Groupe SIPA - Ouest-France|groupe Ouest-France]] et ses éditions ''[[Ouest-France]]'' et ''[[Presse-Océan]]''. Des journaux locaux dont la diffusion est plus modeste sont également publiés. On peut citer le magazine bimestriel ''idîle'', l'hebdomadaire gratuit ''[[Wik]]'', ''Pulsomatic'' (agenda des sorties), ''[[La Lettre à Lulu]]'' (satirique nantais) et le magazine mensuel ''[[Terra Eco]]'' diffusé dans toute la France, qui est édité à Nantes. Il existe aussi un hebdomadaire gratuit de cinéma, ''Kinorama'', qui propose chaque semaine des critiques de films diffusés dans les cinémas nantais. ''[[Metro (journal)|Metro]]'' et ''[[20 minutes (France)|20 minutes]]'' diffusent également leurs éditions locales.

Lancée en janvier 2007, la revue ''[[Revue place publique|Place Publique]]'' est une revue trimestrielle de réflexions et de débats sur les questions urbaines de Nantes et plus généralement de l'estuaire de la Loire.

Depuis 2012, le média en ligne et magazine ''[[Contre Attaque]]'' (anciennement ''Nantes Révoltée'') couvre les mobilisations sociales à Nantes et dans la région<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Fabien|nom1=Granjon|titre=Mobilisations numériques: Politiques du conflit et technologies médiatiques|passage=87|éditeur=Presses des Mines via OpenEdition|date=2017-09-05|isbn=978-2-35671-491-6|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=A100DwAAQBAJ&pg=PA87|consulté le=2023-01-26}}</ref>.

==== Télévisions locales ====
Nantes possède une chaîne TV locale : [[Télénantes]] qui à l'origine partageaient un même canal de diffusion avec [[Nantes 7]]. À la suite de la faillite de cette dernière en 2009, leur fusion en septembre 2011 a créé une chaîne unique.

Pour les informations locales, la chaîne [[France 3]] émet un décrochage local avec [[France 3 Pays de la Loire]], qui propose des émissions régionales {{nobr|France 3}} Pays de la Loire (journaux télévisés 12/13 et 19/20, émissions telles ''La Voix est libre''{{etc.}}) et une édition Estuaire.

On capte ces deux chaînes dans Nantes grâce à l'[[émetteur de Haute-Goulaine]]. Elle émet également [[TV Vendée]] et la chaîne choletaise [[Télévision locale du Choletais|TLC]].

==== Radios locales ====
Il existe plusieurs radios locales basées à Nantes et dans sa région<ref>[http://www.annuaireradio.fr/commune.php?mode=searchville&insee=44109# Liste des radios à Nantes] sur ''www.annuaireradio.fr'' Consulté le 10 août 2009.</ref> :

===== Les radios locales publiques =====
Elles sont représentées par les filiales de [[Radio France]] :
* [[France Bleu Loire Océan]] (101.8 FM) : radio locale publique de la [[Loire-Atlantique]] et du [[Maine-et-Loire]].
* [[FIP (radio)|FIP Nantes]] (95.7 FM) : déclinaison nantaise de la radio. Elle possède 12h de programmes locaux avec de la musique et des sorties dans Nantes. Elle émet aussi à [[Saint-Nazaire]] sur 97.2 FM.

===== Les radios locales associatives de [[Radio en France#Classement des radios par l'autorité publique|catégorie A]] =====
* [[Jet FM]] (91.2 FM) : radio associative du quartier Bellevue spécialisée dans la découverte musicale.
* [[Prun']] (92.0 FM) : « Prun » pour Première Radio Universitaire Nantaise. Il s'agit donc de la radio étudiante de Nantes. Elle émettait à l'origine en temporaire, le CSA lui accorda une fréquence définitive en 2007.
* [[SUN - Le Son Unique à Nantes|SUN FM]] (93.0 FM) : Radio associative nantaises sur les musiques inédites ailleurs. En 2016, elle arrive sur 87.7 FM à [[Cholet]].
* [[AlterNantes FM]] (98.1 FM) : Radio associative émettant également sur 91.0 FM à [[Saint-Nazaire]].
* [[Eur@dioNantes]] (101.3 FM) : Radio associative orientée sur l'Europe. Elle souhaite se développer en [[Radio numérique terrestre|RNT]] un peu partout en France.
* NTI (93.4 FM) : Radio associative basée à [[Saint-Philbert-de-Grand-Lieu]] axée sur les musiques électroniques.
* [[Fidélité (radio)|Fidélité]] (103.8 FM) : Radio locale chrétienne des [[Pays de la Loire]]. Elle émet dans la [[Loire-Atlantique]] et dans la [[Mayenne (département)|Mayenne]] où se trouve une antenne locale, Fidélité Mayenne.

===== Les radios locales commerciales de [[Radio en France#Classement des radios par l'autorité publique|catégorie B]] =====
* [[Alouette (radio)|Alouette]] (89.5 FM) : Radio régionale des [[Pays de la Loire]], du [[Poitou-Charentes]], du [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]] et d'une partie du [[Centre-Val de Loire|Centre]] et de la [[Région Bretagne]]. Ses studios se trouvent en [[Vendée (département)|Vendée]], aux [[Les Herbiers|Herbiers]].
* [[Radio Côte d'amour|RCA]] (99.5 FM) : Radio commerciale provenant de [[Saint-Nazaire]] (100.1 FM). Elle émet aussi aux [[Les Sables d'Olonne|Sables d'Olonne]] (106.3 FM) ''(ex-fréquence de Oüi FM La Radio de la Mer)''.
* [[Hit West]] (ex-Radio Nantes, 100.9 FM) : Radio régionale du [[Grand Ouest français|Grand Ouest]]. Elle appartient au groupe Précom qui détient aussi [[Radio Cristal (Normandie)|Radio Cristal]] en [[Haute-Normandie]] et les régies pubs de Virgin Radio dans les [[Pays de la Loire]] et la [[Bretagne]]. Son siège est à Nantes, dans les bureaux de [[Ouest France]], qui détient Précom.

===== Les réseaux nationaux proposant des décrochages locaux ([[Radio en France#Classement des radios par l'autorité publique|catégorie C]]) =====
* [[Virgin Radio (France)|Virgin Radio Nantes]] (94.7 FM) : antenne locale nantaise de Virgin Radio. Sa régie publicitaire est détenue par Précom.
* [[Nostalgie (France)|Nostalgie Nantes]] (96.8 FM) : antenne locale nantaise de Nostalgie. Son programme local est aussi proposée sur la même fréquence à [[Redon]].
* [[RTL2|RTL2 Nantes]] (97.7 FM) : antenne locale nantaise d'RTL2.
* [[NRJ|NRJ Nantes]] (102.4 FM) : antenne locale nantaise d'NRJ.
* [[Fun Radio|Fun Radio Atlantique]] (103.4 FM) : antenne locale nantaise de Fun Radio. Elle émet aussi son programme local à [[Saint-Nazaire]] (103.6 FM).
* [[Chérie FM|Chérie FM Nantes]] (106.2 FM) : antenne locale de Chérie FM.

À noter qu'elles diffusent toutes des infos locales le matin et un programme local l'après-midi.

=== Cultes ===
{{Article détaillé|Liste des lieux de culte à Nantes}}
Les Nantais disposent de lieux de culte des principales religions : [[christianisme]], [[islam]], [[judaïsme]], [[bouddhisme]].

==== Christianisme ====
[[Fichier:BroNaoned.png|vignette|L'ancien évêché de Nantes.]]

* '''Catholique'''
:En ce qui concerne le [[catholicisme]], le [[diocèse de Nantes]] fait partie de la [[province ecclésiastique de Rennes]]. Le territoire de la commune de Nantes est divisé en dix-neuf paroisses réparties au sein de cinq zones pastorales<ref>
{{lien web
 | url         = http://nantes.cef.fr/
 | titre       = Le diocèse
 | site        = site le l'Église catholique de la Loire-Atlantique
 | consulté le=4 septembre 2010
}}.</ref>. Cette religion est présente dans la ville depuis très longtemps, son premier [[évêque]], [[Clair de Nantes|Saint Clair]] ayant officié dès les [[années 290]]<ref>{{harvsp|Stéphane Pajot|2006|p=29}}.</ref>. Les églises érigées avant la [[Loi de séparation des Églises et de l'État|séparation de l’Église et de l’État]] (1905), appartiennent à la ville de Nantes. Celles postérieures à cette date appartiennent au diocèse, à l’exception des églises [[Église Saint-Médard du Vieux-Doulon|Saint-Médard de Doulon]] et [[Église Sainte-Madeleine de Nantes|Sainte-Madeleine]], reconstruites à la suite de sinistres ayant détruit les édifices datant d’avant 1905<ref group=M name=Eglises>
{{lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/mairie/equipements-de-la-ville/edifices-cultuels/les-eglises-nantaises.html
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Les églises nantaises et la Cathédrale
 | consulté le=6 novembre 2009
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

:Les [[Catholicisme traditionaliste|catholiques traditionalistes]] sont établis à Nantes selon leurs différentes sensibilités. D'abord, vient la [[Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X]], présente depuis [[1981]], qui vient d'achever la construction de l'[[Église Saint-Émilien de Nantes|église Saint-Émilien]] dans le quartier Saint-Félix. Ensuite, la [[Fraternité sacerdotale Saint-Pierre]] qui s'occupe de la [[Église Saint-Clément de Nantes|paroisse Saint-Clément]] dont les familles envoient généralement leurs enfants dans l'institut (comprendre allant de la maternelle au collège) Charlier pour les garçons (200 élèves) et [[Catherine de Sienne|Sainte-Catherine-de-Sienne]] pour les filles (250 élèves, fondé par les [[dominicaines du Saint Esprit]]). Enfin, une communauté [[sédévacantisme|sédévacantiste]] est également installée [[rue d'Allonville]] depuis 1980 en la chapelle du Christ-Roi.

* '''Orthodoxe'''
:L'Église [[Christianisme orthodoxe|orthodoxe]] La Résurrection célèbre dans la chapelle Saint Jean de Bosco, rue du moulin des Carmes. Elle est rattachée à l'[[archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale]], qui est relié canoniquement à l'[[Église orthodoxe russe]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Accueil - Église orthodoxe Nantes |url=https://eglise-orthodoxe-nantes.fr/ |consulté le=2022-02-07}}.</ref>.

:Le culte [[Christianisme orthodoxe|orthodoxe]] se pratique également à l'[[église orthodoxe Saint-Basile-de-Césarée-et-Saint-Alexis-d'Ugine]] construite en bois dans le style des édifices religieux que l’on trouve en [[Russie]]<ref>
{{Lien web
 | url         = http://orthodoxedenantes.free.fr 
 | titre       = page d'accueil
 | site        = le site de l'église Saint-Basile et Saint-Alexis
 | consulté le=4 septembre 2010
}}.</ref>. Elle dépend du Vicariat de tradition russe auprès de la [[Métropole orthodoxe grecque de France|Métropole grecque de France]]<ref>{{lien web |titre=Parution de la « Lettre du Vicariat<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://mgro.fr/2019/12/02/parution-de-la-lettre-du-vicariat |site=mgro.fr |consulté le=12-04-2023}}.</ref>.

* '''Protestant'''
:Le culte [[Protestantisme|protestant]] [[Églises réformées|réformé]] se pratique au [[temple protestant de Nantes]], [[place Édouard-Normand]]. La paroisse est membre de l'[[Église protestante unie de France]]. Interdit à partir de la [[Révocation de l'Édit de Nantes]], le culte est de nouveau célébré librement dès la Révolution française, de 1805 à 1855 [[Rue des Carmélites (Nantes)|rue des Carmélites]], puis dans un temple monumental [[Place de l'Édit-de-Nantes (Nantes)|place de l'Édit-de-Nantes]], détruit en 1943 lors d'un bombardement<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Eglise protestante unie Nantes |url=https://www.protestants-unis-nantes.fr/ |site=protestants-unis-nantes.fr |consulté le=08 juillet 2021|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.
:D'autres Eglises de tendance [[Évangélisme|évangéliques]] ont des salles de culte à Nantes, telles que l'[[Église adventiste du septième jour]], l'[[Évangélisme|Église chrétienne évangélique]], l'[[Baptisme|Église baptiste]], l'[[Fédération luthérienne mondiale|Église luthérienne malgache]], l’[[Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours]] est présente à Nantes avec une paroisse<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.feeb-nantes.org/Autres-eglises-protestantes-et-evangeliques-a-Nantes
 | titre       = Églises protestantes et évangéliques à Nantes
 | site        = le site de l'Église adventiste du septième jour
 | consulté le=4 septembre 2010
}}.</ref>. Les [[Témoins de Jéhovah]] présents à Nantes depuis les années 1930 mais réellement structurés début des années 1950. On compte huit lieux de cultes dites salle du Royaume et une vingtaine d’assemblées à Nantes métropole.

* '''Autre'''
* Une paroisse de la Trinité-Saint-Clair, établie au 63, rue Stendhal, dépend de l'[[Église catholique orthodoxe de France]]<ref>http://eglise-orthodoxe-de-france.fr/nantes.htm</ref>.

==== Islam ====
[[Image:Mosquée des turcs Nantes.JPG|vignette|redresse|La [[mosquée Osmanli]].|alt=Bâtiment aux murs blancs, le minaret cylindrique présente trois segments.]]

La ville de Nantes et les différentes communautés [[Islam|musulmanes]] ont engagé en 2009 une politique de construction de [[mosquée]]s. La mairie facilite cette construction par des [[Bail emphytéotique|baux emphytéotiques]] aux loyers modérés<ref group=M>
{{Lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/Sgid/DataSgid/themes/conmun/cm010705/cm01072005-22.pdf
 | site        = nantes.fr
 | format électronique= pdf
 | titre       = Compte rendu du conseil municipal de Nantes du {{date-|1er juillet 2005}} (Transaction foncières diverses, Approbation) concernant les baux emphytéotiques pour la mosquée de Nantes Nord
 | consulté le=24 août 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Trois grandes mosquées ont ainsi été construites : la mosquée Arrahma<ref name=Arrahma>
{{Lien web
 | url         = http://www.mosquee-arrahma.fr/
 | format électronique= pdf
 | titre       = La mosquée Arrahma
 | site        = le site de la mosquée Arrahma de Nantes
 | consulté le=24 août 2010
}}.</ref>, la [[mosquée Osmanli]] (dite « mosquée des Turcs »), à l'architecture traditionnelle ottomane avec un [[minaret]] haut de {{unité|18|mètres}}<ref name=Osmanli>
{{Lien web
 | url         = http://www.actnantes.fr/?page_id=21
 | format électronique= pdf
 | titre       = La mosquée Osmanli
 | site        = le site de l'Association Culturelle Turque de Nantes
 | consulté le=21 mars 2019
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref> et la [[Mosquée Assalam de Nantes|mosquée Assalam]] de style maghrébin<ref name=Assalam>
{{lien web
 | url         = http://mosqeeassalamnantes.free.fr/
 | titre       = La mosquée Assalam
 | site        = le site de la mosquée Assalam de Nantes
 | consulté le=24 août 2010
}}.</ref> est inaugurée en 2012<ref>{{Article|langue = Français|titre = La nouvelle mosquée de Nantes inaugurée ce samedi|périodique = Ouest-France|jour = 16|mois = novembre|année = 2012|lire en ligne = https://www.ouest-france.fr/la-nouvelle-mosquee-de-nantes-inauguree-ce-samedi-203572}}.</ref>. D'une surface d'environ {{unité|3100|m|2}}, ce qui en fait le plus grand édifice affecté au culte musulman dans l'Ouest de la France, elle adopte un style moderne, avec un minaret éclairé.

==== Judaïsme ====
Depuis 1870, la communauté juive célèbre le [[Judaïsme|culte israélite]] dans la [[synagogue de Nantes]], située [[Rue Copernic (Nantes)|rue Copernic]]<ref>{{Lien web|url=https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-140-ans-de-la-synagogue-de-Nantes-_-1398062------44109-aud_actu.Htm|titre=Les 140 ans de la synagogue de Nantes|éditeur=[[Ouest-France]]|consulté le=7 janvier 2011}}.</ref>.

==== Autres religions ====
* La communauté [[bouddhisme|bouddhique]] nantaise se retrouve au centre d'étude et de méditation du bouddhisme tibétain<ref>{{Lien web|url=http://ktt-nantes.dhagpo-kagyu.org/site/ |titre= page d'accueil|site= site du Centre d'étude et de méditation du Bouddhisme Tibétain de Nantes |consulté le=4 septembre 2010|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.
* Un [[Liste des temples antoinistes|temple]] du [[Antoinisme|culte antoiniste]], [[Dédicace (cérémonie)|dédicacé]] le {{date-|10 novembre 1929}}, est situé 11 [[Rue de la Constitution (Nantes)|rue de la Constitution]], dans le quartier [[Chantenay-sur-Loire|Chantenay]]<ref>{{Lien web |url=http://www.antoinisme.com/adresses.html |titre=Temples en France |site=le site du culte antoiniste |consulté le=17 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Régis |nom1=Dericquebourg |lien auteur1=Régis Dericquebourg |titre=Les Antoinistes |lieu=Belgique |éditeur=[[Brepols]] |année=1993 |pages totales=174 |passage=137 et 168 |isbn=2-503-50325-X}}.</ref>.

=== Garnison ===
Jusqu'en juin 2010, les unités militaires stationnées à Nantes étaient la [[9e brigade légère blindée de marine|{{9e|brigade}} légère blindée de marine]] et le [[22e bataillon d'infanterie de marine|{{22e|bataillon}} d’infanterie de marine]], depuis le {{1er}} juillet 1999. À cette date a été créé l'État-major force 2 (EMF2) basé au quartier Richemont<ref name=GarnisonNantes>
{{lien web
 | url         = http://www.interarmees.fr/garnison.php?site=2&garnison=13&article=859&nom=Pr%E9sentation&ms=menu-sub-1
 | titre       = Garnison de Nantes
 | site        = le site Interarmées
 | consulté le=22 août 2010
}}.</ref>. À la suite d'une réorganisation de l'armée française, le {{22e|bataillon}} d’infanterie de marine est dissous le {{date-|30 juin 2010}}<ref name=FinGarnison>
{{article
 | langue          = fr
 | prénom1         = Antoine
 | nom1            = Gazeau
 | prénom2         = Frédéric
 | nom2            = Breton
 | titre           = On n'entendra plus parler de La grande muette à Nantes
 | périodique      = {{lnobr|20 minutes (France)|20 minutes}}
 | jour            = 31
 | mois            = mai
 | année           = 2010
 | issn            = 1632-1022
 | url texte       = https://www.20minutes.fr/article/408182/Nantes-On-n-entendra-plus-parlerde-La-grande-muette-a-nantes.php
 | consulté le     = 23 août 2010
}}.</ref>, tandis que la {{9e|brigade}} légère blindée de marine est déplacée à [[Poitiers]] en juillet 2010<ref>
{{lien web
 | url         = https://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/brigades/9e-brigade-legere-blindee-de-marine
 | titre       = 9e brigade légère blindée de marine
 | éditeur     = Ministère de la défense français
 | date        = 18 août 2010
 | consulté le=23 août 2010
}}.</ref>. Il reste une centaine de militaires basés à Nantes, logés dans la caserne Richemont (quartier Mitrie). Les bâtiments rendus libres à cette date sont mis en vente ou susceptibles de l'être, par exemple l'hôtel du {{11e|corps}} d'armée ([[place Maréchal-Foch]]). La mairie de Nantes projette l'acquisition de la caserne Lamoricière ([[rue du Général-Buat]]) pour la création d'un écoquartier<ref name=FinGarnison/>. L'ancien [[Couvent de la Visitation (Nantes)|couvent de la visitation]] ([[Rue Gambetta (Nantes)|rue Gambetta]]), qui abritait jusqu'ici le cercle de garnison, est destiné à devenir une résidence de standing pour personnes âgées.

La [[gendarmerie]] est répartie dans la légion départementale des Pays de la Loire, le groupement de gendarmerie départemental de la Loire-Atlantique (le commandement du groupement de gendarmerie est à Saint-Herblain, la compagnie de gendarmerie de Nantes était basée à la caserne Lafayette), et la légion de gendarmerie départementale des Pays de la Loire (qui relève de la région de gendarmerie ouest de Rennes) dénommée groupement III/3 de gendarmerie en Loire-Atlantique (avant la récente réorganisation de l'armée le commandement était basé caserne Lamoricière où se trouvait l'escadron de gendarmerie mobile 31/3, l'escadron 31/5 se trouvant quartier général Bourgeois)<ref name=GarnisonNantes/>. Après le départ de la compagnie de gendarmerie en 2011, la caserne Lafayette située [[Place Aristide-Briand (Nantes)|place Aristide-Briand]], sera réaménagée, afin d'héberger des commerces, des logements et un spa-balnéo<ref>{{lien web|url=http://urbanismeamenagementfiscalite.wordpress.com/2011/02/25/nantes-metamorphose-et-changement-de-vie-pour-une-caserne-dans-un-tissu-urbain-dense/|titre=La caserne Lafayette va changer de vie|site=Urbanisme – Aménagement – Fiscalité|consulté le=22 février 2011}}.</ref>.

La [[Marine nationale (France)|marine nationale]] est présente indirectement avec l'École Nationale de Sécurité et d'Administration de la Mer (ENSAM), qui est hébergée dans les locaux de l'[[École nationale supérieure maritime|école de Marine Marchande]]. Même s'il ne s'agit pas d'une unité militaire ''stricto sensu'', puisqu'elle dépend des [[Affaires Maritimes|affaires maritimes]], elle forme cependant chaque année une trentaine d'officiers de la marine, [[Administrateur des Affaires maritimes|administrateurs]] et [[Officier du corps technique et administratif des Affaires maritimes|OCTAAM]], et est elle-même dirigée par des militaires.

À ceci s'ajoutent la délégation militaire départementale de la [[Loire-Atlantique]], et les services spécialisés : Centre de télécommunication et de l'informatique {{numéro|2}}, le Bureau postal des armées, le Service médical, le Centre du Service national, le Centre de ravitaillement des essences et la Direction générale pour l'armement<ref name=GarnisonNantes/>.

== Économie ==
{{Article détaillé|économie de Nantes}}
=== Secteurs clés ===
L'économie nantaise a d'abord été liée à la [[Loire]], puis à l'[[océan Atlantique]]. Après son essor économique lié au trafic maritime {{incise|principalement la [[traites négrières|traite des esclaves]]}} au {{s-|XVII}}, Nantes a connu une forte [[industrialisation]] au {{s-|XIX}}. L'expansion des zones d'habitation et la désindustrialisation générale sur le territoire de la France ont conduit à la prédominance du [[secteur tertiaire]] dans l'économie de la commune, même si le secteur industriel n'est pas pour autant délaissé puisque l'agglomération se situe au {{1er|rang}} français pour l’[[Secteur agroalimentaire|agroalimentaire]]<ref>{{lien web|url=http://www.nantes-developpement.com/economie/filieres/articles/une-industrie-agroalimentaire-diversifiee-et-competitive|titre=Une industrie agroalimentaire diversifiée et compétitive |site=site d'information de l'agence de développement économique de Nantes métropole|date=3 juin 2010|consulté le=24 août 2010|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>, le {{2e|pôle}} [[aéronautique]] national<ref>{{lien web|url=http://www.nantes-developpement.com/economie/filieres/filieres-accueil|titre=Les filières économiques nantaises |site=site d'information de l'agence de développement économique de Nantes métropole|consulté le=24 août 2010|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>, ainsi que la {{2e|place}} financière en région<ref>{{lien web|url=http://www.nantes-developpement.com/economie/filieres/articles/activites-financieres|titre=La deuxième place financière en région |site=site d'information de l'agence de développement économique de Nantes métropole|date=27 mai 2010|consulté le=24 août 2010|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Par ailleurs elle constitue un lieu stratégique pour la filière bois et les matériaux<ref>{{lien web|url=http://www.nantes-developpement.com/economie/filieres/articles/materiaux-mecanique-entre-tradition-et-innovation-technologique|titre=Matériaux-mécanique : entre tradition et innovation technologique |site=site d'information de l'agence de développement économique de Nantes métropole|date=28 mai 2010|consulté le=24 août 2010|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

Quatre [[pôle de compétitivité (France)|pôles de compétitivité]] impliquant directement la métropole Nantes Saint-Nazaire ont été labellisés par l'État, mettant en synergie industriels, laboratoires et écoles :
* EMC2 Ensembles métalliques et composites complexes ;
* Atlantic Biothérapies ;
* Génie civil ;
* Images et réseaux.
L'objectif est de développer leur compétitivité et leur visibilité internationale en valorisant leurs atouts respectifs, notamment en matière d'innovation et de recherche.

Le 12 novembre [[2014]], Nantes devient l'une des neuf métropoles françaises labellisées « French Tech »<ref>{{Lien web
| url         = http://www.latribune.fr/technos-medias/20141112trib358e5b3ad/nantes-tech-decroche-son-label.html
| titre       = Nantes décroche le label de métropole French Tech
| éditeur     = [[La Tribune (France)|La Tribune]]
| consulté le=1er août 2017
}}.</ref> par le [[Ministère de l'Industrie (France)|Ministère de l'Économie, du Redressement Productif et du Numérique]].

Nantes est la septième ville française la plus visitée : deux millions y passent au moins une journée chaque année<ref>{{lien web|url=http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Nantes-en-7e-position-_loc-932609_actu.Htm|titre=Nantes en {{7e}} position|site=Nantes.maville.com|consulté le=3 octobre 2011}}.</ref> et la ville est en tête du [[Tourisme durable#Impact environnemental et popularité|classement Booking des dix plus durables en France]], devant [[Angers]], [[Lyon]], [[Strasbourg]] et [[Carcassonne]]<ref>"Tourisme durable : 10 destinations en France pour les voyageurs engagés", dans ''Elle'' le 19 juin 2023 [https://www.elle.fr/Loisirs/Evasion/Tourisme-durable-10-destinations-en-France-pour-les-voyageurs-engages]</ref>.

Les terminaux nantais de [[Cheviré]] (produits forestiers, engrais, ferraille, sable) et de [[Roche-Maurice]] (céréales, engrais, fonte), représentent 10 % du total du trafic du [[Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire]]<ref>{{lien web|url=http://www.nantes.port.fr/decouvrir-lactivite-portuaire/decouvrir-les-sites/sites-amont/?L=0|titre=Les multiples facettes des sites amont|site=site du port Atlantique Nantes Saint-Nazaire|consulté le=3 octobre 2011}}.</ref>.

=== Entreprises ===
L'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] dénombre {{nombre|19340|établissements}} actifs sur le territoire de la commune de Nantes au {{1er|janvier}} 2011<ref name="Insee">
{{lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/44/COM/DL_COM44109.pdf
| titre       = Évolution et structure de la population
| éditeur     = Insee
| date        = 28 juin 2012
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>.

<center>'''Établissements actifs par secteur d'activité au {{1er|janvier}} 2011'''<ref name="Insee"/>{{,}}<ref>
{{lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.statistiques-locales.insee.fr/Fiches%5CDL%5CFE%5CDL_FE1.pdf
| titre       = Évolution et structure de la population (France)
| éditeur     = Insee
| date        = 28 juin 2012
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>.</center>
{| class="wikitable centre" style="font-size:100%;width:50%;border:2px;text-align:center;line-height:130%;"
! scope="col" height="17" |'''Secteur d'activité'''
! scope="col" | '''Nantes'''
! scope="col" | '''France'''
|-
! scope="row" |<small>Administration, enseignement, santé, social</small>
| 15,2 %
| 12,9 %
|-
! scope="row" |<small>Commerce, transports, services</small>
| 74,4 %
| 66,6 %
|-
! scope="row" |<small>Industrie</small>
| 4,6 %
| 6,9 %
|-
! scope="row" |<small>Construction</small>
| 5,8 %
| 13,9 %
|}

=== Attractivité ===
En 2018, Nantes a été classée au niveau ''Gamma-'' par le classement [[GaWC]] 2018 des [[Ville mondiale|villes mondiales]] établi par l'[[Université de Loughborough]] en Angleterre. Nantes est la troisième ville française classée au GaWC, derrière [[Paris]] et [[Lyon]]. Le niveau ''Gamma-'' regroupe des villes comme [[Cologne]], [[Ottawa]], [[San Antonio]] ou [[Orlando (Floride)|Orlando]]. Nantes devance ainsi des villes françaises comme [[Strasbourg]], [[Lille]], [[Toulouse]], [[Bordeaux]], [[Montpellier]] ou [[Nice]], ainsi que d'autres cités comme [[Edmonton]], [[Dortmund]], [[Pittsburgh]], [[Lausanne]], [[Cincinnati]], [[Macao]], [[Florence]], [[La Nouvelle-Orléans]], [[Hanovre]], [[Gênes]] ou encore [[Las Vegas]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=GaWC - The World According to GaWC 2018|url=https://www.lboro.ac.uk/gawc/world2018t.html|site=lboro.ac.uk|consulté le=22 novembre 2018|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

=== Revenus de la population et fiscalité ===
En 2011, le [[Revenu fiscal par ménage en France|revenu fiscal médian par ménage]] était de {{unité|24774|€}}, ce qui plaçait Nantes au {{formatnum:25123}}{{e}} rang parmi les {{nombre|31886|communes}} de plus de {{nombre|49|ménages}} en métropole<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/structure-distrib-revenus/structure-distrib-revenus-2011/structure-distrib-revenus-com-2011.zip
| titre       = Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011
| éditeur     = [[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>.

En 2015, la ville de Nantes comptait {{nombre|2084|assujettis}} à l'[[impôt de solidarité sur la fortune]] (ISF), ceux-ci possédaient un patrimoine moyen de {{Unité|2669573|€}} et se sont acquittés en moyenne de {{Unité|9709|€}} d'impôt<ref>{{lien web |langue=fr|titre=Statistiques|site=impots.gouv.fr|lire en ligne=https://www.impots.gouv.fr/portail/statistiques|consulté le=06 septembre 2017}}.</ref>.

=== Monnaie locale ===
Une [[monnaie locale]], le ''SoNantes'', est lancée en avril 2015<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nantes: Tout comprendre à SoNantes, la monnaie locale en circulation depuis ce mardi |url=https://www.20minutes.fr/nantes/1597419-20150428-nantes-tout-comprendre-sonantes-monnaie-locale-circulation-depuis-mardi |site=20minutes.fr |consulté le=08 décembre 2020}}.</ref>. En 2020 elle fusionne avec le ''Retz’L'', monnaie locale du [[pays de Retz]] au sud-ouest de l'agglomération nantaise pour donner une nouvelle monnaie locale, ''Moneko'', lancée en juin 2020 et qui entre en circulation en novembre 2020<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Après l'échec de la monnaie SoNantes, Moneko se lance en Loire-Atlantique |url=https://www.20minutes.fr/nantes/2916959-20201126-nantes-apres-echec-sonantes-nouvelle-monnaie-locale-moneko-appris-erreurs-passe |site=20minutes.fr |consulté le=09 décembre 2020}}.</ref>.

== Culture locale et patrimoine ==

=== Patrimoine architectural ===
[[Fichier:Nantes aérien cours st pierre.JPG|vignette|gauche|Les cours Saint-Pierre et Saint-André.]]
{{Article détaillé|patrimoine architectural de Nantes}}
Nantes appartient au réseau des [[Villes et pays d'art et d'histoire]], animé par le [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]] et les [[Collectivité territoriale en France|collectivités territoriales]], et qui rassemblent les villes soucieuses de préserver et de promouvoir leur patrimoine.
Ainsi, en [[1972]], la ville a délimité un [[Secteur sauvegardé de Nantes|secteur sauvegardé]] compris entre le [[quai de la Fosse]] et les [[cours Saint-Pierre et Saint-André]] et incluant notamment le [[Château des ducs de Bretagne|château]], la [[cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes|cathédrale]], le quartier du [[Bouffay (Nantes)|Bouffay]], l'[[île Feydeau]], la [[Place Royale (Nantes)|place Royale]] et le [[Place Graslin|quartier Graslin]]<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.archi.fr/DAPA/pdf/SecSauv.pdf
 | format électronique= pdf
 | titre       = Secteurs sauvegardés
 | site        = le site de la direction de l'architecture et du patrimoine du Ministère de la culture et de la communication
 | date        = 19 juin 2000
 | page        = 30
 | consulté le=18 août 2010
}}.</ref>. Avec {{unité|126|[[hectares]]}}, il est l'un des secteurs sauvegardés les plus importants de France<ref group=M>
{{lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/decouverte/ville-dart-et-histoire.html
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Nantes, ville d'art et d'histoire
 | consulté le=18 août 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.
Par ailleurs, Nantes est riche d'un patrimoine [[Statue|statuaire]] important disséminé dans la ville ainsi que de quatre [[Fontaine Wallace|fontaines Wallace]]<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.seve.nantes.fr/patrimoine/sculpture/sculptureliste.asp
 | titre       = Sculptures
 | site        = site du Service des espaces verts et de l'environnement de la Ville de Nantes
 | consulté le=18 août 2010
}}.</ref>.
Le maire, Jean-Marc Ayrault, souhaitait faire inscrire la ville et l'[[estuaire de la Loire]] au [[patrimoine mondial]] de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]]<ref>{{article |langue=fr |prénom1=David |nom1=Prochasson |titre=Nantes veut préserver sans figer |périodique=[[20 minutes (France)|20 minutes]] |jour=23 |mois=09 |année=2009 |url texte=https://www.20minutes.fr/article/357715/Nantes-Nantes-veut-preserver-sans-figer.php |consulté le=18 août 2010}}.</ref>.
{{clr|left}}
==== Château des ducs de Bretagne ====
[[Fichier:ChateauDesDucsDeBretagne20090906.jpeg|vignette|droite|redresse=2.2|Entrée du Château entre les tours du Pied-de-Biche et de la Boulangerie.]]
{{Article détaillé|château des ducs de Bretagne}}
Le château des ducs de Bretagne est situé sur la rive droite de la [[Loire]] dans le centre-ville de Nantes. Il était la résidence principale des ducs de [[Bretagne]] du {{sp-|XIII|au|XV}}. C'est une forteresse constituée de sept tours reliées par des courtines. La cour possède plusieurs bâtiments datant des {{s mini-|XV}}, {{s2-|XVI|XVIII}} dont la résidence ducale construite en pierre de [[tuffeau]]<ref>{{lien web|url=http://www.chateau-nantes.fr/fr/chateau_musee/le_monument/periode_1|titre=Renaissance d'un monument|éditeur=Musée d'histoire de Nantes|consulté le=22 octobre 2007|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

==== Quartiers historiques ====
Le quartier médiéval du [[Bouffay (Nantes)|Bouffay]], proche du château et de la cathédrale, à l'intérieur des limites de l'[[Enceinte médiévale de Nantes|ancienne enceinte]], date du {{XVe siècle}}. Il abrite un ensemble de maisons aux façades à pans de bois, à colombages et à encorbellements, ou reconstruites en pierre au {{XVIIIe siècle}} dans le parcellaire médiéval<ref group=A>
{{lien web
 | url         = http://www.archives.nantes.fr/PAGES/HISTOIRE_QUARTIERS/fichiers_pdf/Nantes_au_quotidien/NQ149ebook.pdf
 | site        = archives.nantes.fr
 | format électronique= pdf
 | titre       = Balade dans le Bouffay médiéval
 | consulté le=17 septembre 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

[[Image:Place-royale nantes.jpg|vignette|gauche|La fontaine de la [[place Royale (Nantes)|place Royale]].|alt=La fontaine, de nuit, éclairée en bleu sur fond d'immeubles éclairés en blanc.]]
Les bâtiments datant du {{s-|XVIII}}, dont les architectes les plus notoires sont [[Jean-Baptiste Ceineray]] et [[Mathurin Crucy]], se situent dans les quartiers du cœur de la ville. On y retrouve plusieurs places comme la [[place Graslin]] avec le [[Théâtre Graslin|théâtre]] ; la [[place Royale (Nantes)|place Royale]], dont la fontaine représentant la [[Loire]] et ses affluents, les sols, les façades et les éclairages ont été rénovés en 2007 ; la [[Place du Commerce (Nantes)|place du Commerce]], la plus animée du centre-ville et la [[place Maréchal-Foch]] avec sa [[Colonne Louis-XVI|colonne]] servant de piédestal à l'une des rares statues de {{souverain2|Louis XVI}} existant en France. Ces places sont reliées par de larges perspectives comme le [[cours Cambronne]] (place Graslin), ou les [[cours Saint-Pierre et Saint-André]] (place Maréchal-Foch). Ces quartiers regroupent aussi l'[[Hôtel Radisson Blu de Nantes|ancien palais de Justice]], situé [[Place Aristide-Briand (Nantes)|place Aristide-Briand]] et dessiné par [[Joseph-Fleury Chenantais|Chenantais]], l'[[hôtel de préfecture de la Loire-Atlantique]] (ancien siège de la [[chambre des comptes de Bretagne]]), le [[Palais de la Bourse (Nantes)|palais de la Bourse]], et enfin l'[[île Feydeau]] ([[rue Kervégan]], [[Temple du Goût]], [[Cour ovale (Nantes)|Cour ovale]]), urbanisée en un seul ensemble, comparable à l'[[île Saint-Louis]] à [[Paris]]. Le [[quai de la Fosse]] et les rues qui y descendent, où se trouvaient les maisons de filles à matelots, constituent l'ancien [[port de Nantes]].

Inaugurée en 1976, la [[tour Bretagne]] domine la ville du haut de ses {{unité|144|mètres}}. La maison des [[Compagnons du Devoir]] au sud de la gare, est pourvue d'un [[clocher tors]]. L'[[immeuble CGA]] date des [[années 1930]], et a reçu le [[label « Patrimoine du XXe siècle »]], tandis que le [[Blockhaus DY10]] témoigne de la période d'occupation allemande lors de la [[Seconde Guerre mondiale]]. [[Jean Nouvel]] est l'architecte du [[palais de justice de Nantes]] sur l'[[île de Nantes]].

Le comblement à partir de [[1929]] des bras nord de la Loire et de l'[[Erdre]] canalisée (devenue le [[cours des 50-Otages]]) a grandement transformé le caractère de la ville ancienne. Le château des Ducs, la place du Commerce, les façades de l'île Feydeau et du quai de la Fosse se trouvaient à l'origine le long des quais, au bord de l'eau. Une figuration de quais a été reconstruite le long de la face sud de l'île Feydeau (conçu par l'urbaniste [[Bruno Fortier]]).

==== Patrimoine religieux ====
{{Article détaillé|liste des lieux de culte à Nantes}}
[[Image:Nantes - Cathédrale Saint-Pierre.jpg|vignette|redresse|gauche|[[Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes]].|alt=Façade : deux tours carrées encadrent la nef, bâtiment de style gothique en tuffeau blanc.]]

La [[cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes|cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul]], de [[Architecture gothique|style gothique]], est située sur la [[Place Saint-Pierre (Nantes)|place Saint-Pierre]]. L'édifice voit le jour sous l'impulsion du [[Liste des souverains de Bretagne|duc de Bretagne]] {{souverain2|Jean V de Bretagne}} et de l'évêque [[Jean de Malestroit (cardinal)|Jean de Malestroit]] en 1434. Sa construction s'est déroulée jusqu'en 1891 (457 ans)<ref name="Stéphane Pajot 2006 p.34">{{harvsp|Stéphane Pajot|2006|p=34}}.</ref>.
Cette cathédrale fait l'objet d'un classement au titre des [[monument historique (France)|monuments historiques]] depuis 1862<ref>{{Base Mérimée|PA00108654|Classement de la Cathédrale Saint-Pierre}}. Consulté le 24 août 2010.</ref>.

La [[Basilique Saint-Nicolas (Nantes)|basilique Saint-Nicolas]] est l'un des premiers projets [[Style néogothique|néogothiques]] de [[France]] datant du {{s-|XIX}}. L'édifice se situe dans le centre-ville de Nantes. Cette église est construite par [[Jean-Baptiste-Antoine Lassus]]. Érigée en [[basilique (christianisme)|basilique]] le {{date-|28 octobre 1882}}, elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1862<ref>{{Base Mérimée|PA00108661|Classement de la basilique Saint-Nicolas}} (consulté le {{date-|24 août 2010}}).</ref>.

L'[[église Notre-Dame-de-Bon-Port]] est construite en [[1852]] par les architectes [[Saint-Félix Seheult]] et [[Joseph-Fleury Chenantais]]. Elle est coiffée d'un [[Dôme (architecture)|dôme]] faisant référence à celui des [[Hôtel des Invalides|Invalides]] de Paris. Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1975<ref name=MH>{{Base Mérimée|PA00108660|Classement de l'église Notre-Dame de Bon Port}} (consulté le 31 août 2009).</ref>.

L'[[Église Sainte-Croix de Nantes|église Sainte-Croix]], de style classique, est construite au {{s-|XVII}} puis modifiée au {{s-|XIX}} notamment par l'architecte [[Théodore Nau]] en [[1839]] qui réalise le chœur flamboyant de l'église<ref>Notice historique disponible dans l'église Sainte-Croix (consultée le 22 août 2022)</ref>.

Trois grandes [[mosquée]]s ont été construites entre 2009 et 2012. La mosquée Arrahma<ref name=Arrahma/> est située dans le nord de la ville. La mosquée dite [[mosquée Osmanli]] (ou « mosquée des Turcs ») est située boulevard du Bâtonnier-Cholet<ref name=Osmanli/>. La [[Mosquée Assalam de Nantes|mosquée Assalam]] se trouve [[Rue de la Roche (Nantes)|rue de la Roche]]<ref name=Assalam/>.

Le [[Temple protestant de Nantes|temple de Nantes]], lieu de [[culte protestant]] bâti [[place Édouard-Normand]], inauguré en 1958, est conçu par l'architecte [[Victoire Durand-Gasselin]]. Il remplace un bâtiment plus ancien, construit en 1855 par [[Henri Driollet]], et détruit par un bombardement lors de la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref>
{{Chapitre
 | langue         = fr
 | auteur1        = Karine Dupré
 | titre chapitre = La construction du temple de Nantes
 | auteurs ouvrage = Hélène Rousteau-Chambon (dir.) {{et al.}}
 | titre ouvrage  = Nantes religieuse, de l'Antiquité chrétienne à nos jours
 | sous-titre ouvrage = actes du colloque organisé à l'université de Nantes (19-20 octobre 2006)
 | année          = 2008
 | éditeur        = Département d'histoire et d'archéologie de l'université de Nantes
 | collection     = Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de la Loire-Atlantique
 | numéro dans collection = hors série
 | pages totales  = 268
 | issn           = 1283-8454
 | lire en ligne  = http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/55/77/43/PDF/hors_serie_-_GUILLOUET_Jean-Marie.pdf
}}.</ref>.

L'église [[Église orthodoxe|orthodoxe]] qui se situe 53, boulevard de la Beaujoire porte le nom de [[Église orthodoxe Saint-Basile-de-Césarée-et-Saint-Alexis-d'Ugine|Saint-Basile-de-Césarée-et-Saint-Alexis-d'Ugine]].

La [[Synagogue de Nantes|synagogue]] se trouve [[impasse Copernic]] dans le centre-ville.

==== Patrimoine industriel ====
[[Fichier:Manu Tabacs Nantes.JPG|vignette|gauche|L'ancienne [[Manufacture des tabacs de Nantes|Manufacture des tabacs]].]]
Le passé industriel de la ville lui a légué un patrimoine important, notamment la biscuiterie [[LU (biscuiterie)|LU]] devenue [[Le Lieu unique]]<ref>
{{lien web
 |url          = http://www.lelieuunique.com/infos_pratiques/infos_pratiques_horaires_lieu_unique.html
 |titre        = Infos pratiques
 |site         = le site du Lieu unique
 |consulté le=18 août 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

L'ancienne [[Manufacture des tabacs de Nantes|Manufacture des tabacs]], dessinée par Chenantais en 1861 d'après un prototype strasbourgeois et composée de cinq bâtiments, avec deux cours intérieures<ref name=MilleAns87>{{harvsp|Le Marec|Caharel|2003|p=87}}.</ref>, fut réhabilitée dans les années 1980 afin d'accueillir services municipaux et logements et ainsi donner forme à un petit quartier proche du centre-ville<ref name=MilleAns87/>.

La raffinerie de [[sucre]] [[Béghin-Say]] sur l'île Sainte-Anne, construite en 1936, a bénéficié en 1993 d'une rénovation la laissant apparaître en bleu et blanc<ref name=MilleAns87/>.

L'usine des [[Batignolles-Châtillon|Batignolles]] a été fondée en 1919 par une [[Société de construction des Batignolles|entreprise]] spécialisée dans la mécanique pour [[chemin de fer]]<ref>{{harvsp|Le Marec|Caharel|2003|p=88}}.</ref>.

Les anciens bureaux des Ateliers et chantiers de Nantes sont des vestiges des établissements de la [[construction navale]] à Nantes. Non loin de là se dressent deux [[Grues Titan de Nantes|grues Titan]]. La première mesure {{unité|34|mètres}} de haut, et a été montée par les ateliers [[Joseph Paris (entreprise)|Joseph Paris]] en 1954<ref>{{harvsp|Le Marec|Caharel|2003|p=90}}.</ref>. La seconde grue monumentale, classée monument historique, est un modèle Titan 01. Cette grue a été mise en service en 1966-1967 et a fonctionné jusqu'en 2002<ref>{{Base Palissy|PM44000873|Grue grise de Nantes}}. Consulté le {{date-|27 mars 2012}}.</ref>.

==== Bâtiments commerciaux ====
[[Fichier:800px-Pommeraye5.jpg|vignette|Le [[passage Pommeraye]].]]
Le [[passage Pommeraye]] est une galerie marchande du centre-ville. Ce passage mixte constitué de commerces et d'habitats est construit sur trois niveaux de 1841 à 1843. Il s’organise autour d’un escalier central monumental et est orné de médaillons et statues, œuvres de [[Guillaume Grootaërs]] et [[Jean-Baptiste Joseph Debay (1802-1862)|Jean Debay]]<ref>{{harvsp|Flohic|1999|p=728}}.</ref>. Le passage est classé monument historique en 1976<ref>{{Base Mérimée|PA00108756|Passage Pommeraye}}. Consulté le {{date-|31 août 2009}}.</ref>.

Créé par Jules-César [[Decré]] vers la fin des années 1860, le bazar qui porte son nom est la première étape de ce qui deviendra plus tard l'empire Decré<ref name=decre>
{{article
 | auteur          = Pierre-Yves Lautrou
 | titre           = Les Decré - Des pionniers du grand commerce
 | périodique      = [[L'Express]]
 | jour            = 17
 | mois            = avril
 | année           = 2003
 | issn            = 0014-5270
 | url texte       = http://www.lexpress.fr/informations/les-decre-des-pionniers-du-grand-commerce_651272.html
 | consulté le     = 17 mai 2010
}}.</ref>. Touché par les bombardements de 1943, l'établissement est reconstruit<ref name=decre/>.

La brasserie ''[[La Cigale (brasserie)|La Cigale]]'' ouvre ses portes le {{date-|1er avril 1895}}. C'est une brasserie [[Belle Époque]] d'inspiration [[Art nouveau]]<ref>{{harvsp|Flohic|1999|p=748-749}}.</ref>. Elle est classée [[Monument historique (France)|monument historique]] en 1964<ref>{{Base Mérimée|PA00108653 |Notice de la brasserie La Cigale}}. Consultée le {{date-|25 mai 2010}}.</ref>.

=== Principaux parcs et jardins ===
{{Article détaillé|liste des parcs et jardins de Nantes}}
[[Fichier:P1040794 Jardin des plantes Nantes.JPG|vignette|gauche|Le Jardin des plantes.]]
Nantes a obtenu quatre fleurs avec distinction ''Grand Prix'' aux palmarès 2006 et 2007 du [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>
{{Lien web
 |url         = http://www.villes-et-villages-fleuris.com/nantes.htm
 |titre       = Nantes
 |site        = Villes et villages fleuris
 |consulté le=20 avril 2010
}}.</ref>. Le Service des espaces verts et de l'environnement de la ville de Nantes (SEVE) recense {{nobr|95 parcs}}, jardins, cours, places et squares sous sa responsabilité<ref group=U name="PLU2007-121">{{harvsp|id=PLU|texte=PLU, 2007|p=122}}.</ref>.

Créé en 1807 et ouvert au public en 1865<ref>{{harvsp|Daniel Quesney|2008|p=176-177}}.</ref>, le [[Jardin des plantes de Nantes]] est conçu selon les critères en vogue au {{s-|XIX}}. La tradition de la [[mosaïculture]] y est maintenue, la décoration florale est agrémentée d'un grand nombre de cascades et pièces d'eau. On trouve dans ce parc de {{unité|73280|m|2}}, appelé officiellement [[jardin botanique]], une collection d'[[épiphyte]]s, une autre de [[cactaceae|cactées]] et [[Plante succulente|succulentes]], une présentation de la flore du [[Massif armoricain]], une collection de [[camellia|camélias]], et enfin le plus vieil arbre du jardin, le [[magnolia]] d'Hectot, planté en 1807 à l'âge de seize ans<ref group=M>
{{Lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/le-jardin-des-plantes
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Le jardin des Plantes
 | consulté le=21 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

[[Fichier:Nantes - Île de Versailles 3.jpg|vignette|Aperçu du jardin japonais de l'Île de Versailles.]]
Le [[Île de Versailles|jardin japonais de l'île de Versailles]] offre un paysage de rocailles, de cascades, de plans d'eau, entourés de [[bambou]]s, [[Cerisier du Japon|cerisiers du Japon]], [[rhododendron]]s, [[camellia|camélias]] et [[cyprès]] chauves<ref group=M>
{{Lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/l-ile-de-versailles
 | site        = nantes.fr
 | titre       = L'île de Versailles
 | consulté le=21 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

Plus classique, le [[parc de Procé]] était à l'origine le domaine entourant un manoir bâti en 1789. Le patrimoine végétal du parc s'est peu à peu enrichi avec des rhododendrons, [[magnolia]]s, [[fuchsia]]s, [[dahlia]]s et [[bruyère]]s. Le parc héberge un des plus vieux [[Liriodendron tulipifera|tulipiers de Virginie]] (''Liriodendron tulipifera'') de France<ref group=M>
{{lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/le-parc-de-proce
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Le parc de Procé
 | consulté le=21 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

Le [[parc floral de la Beaujoire]], créé à l'occasion des [[Floralies]] de 1971, contient une des plus grandes [[fontaine (bassin)|fontaines monumentales]] d'Europe. La partie nord est consacrée à l'[[horticulture]], principalement axée sur la [[Rose (fleur)|rose]], à laquelle trente-et-un sites sont consacrés et permettent l'exposition de {{nombre|25000|rosiers}} de {{nombre|1500|espèces}} différentes<ref group=M>
{{Lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/le-parc-de-la-beaujoire
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Le parc de la Beaujoire
 | consulté le=21 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

La [[Petite Amazonie de Nantes|Petite Amazonie]], seul site classé [[Réseau Natura 2000|Natura 2000]] en milieu urbain, est un marécage sauvage situé au nord du quartier Malakoff et au sud de la [[Gare de Nantes|gare]]. Le site est interdit au public mais des visites guidées sont organisées par la [[Ligue pour la protection des oiseaux]]<ref group="M">
{{Lien web
 |url          = http://www.nantesmetropole.fr/1166541759411/0/fiche___article/
 |site         = nantesmetropole.fr
 |titre        = Des vaches pour la Petite Amazonie
 |consulté le=20 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

=== Ports de plaisance et accueil des paquebots ===
[[Fichier:Black Prince Nantes.JPG|vignette|gauche|Le paquebot britannique ''Black Prince'' en escale à Nantes le {{date-|30 avril 2009}}.]]
Actuellement, la [[société d'économie mixte]] Nantes-métropole gestion équipements, sous l'enseigne {{nobr|''Les 3 ports''}}, gère trois zones principales d'accueil des bateaux de plaisance, dont une est à Nantes. Cette zone comprend deux sites en centre-ville : l'[[Erdre]] (''bassin Ceineray'' et ''bassin Malakoff'') et la [[Loire]] (''ponton Belem'' et ''ponton des chantiers'').

Le ''ponton Belem'', installé en 2012 le long du [[quai de la Fosse]] (au pied du [[pont Anne-de-Bretagne]]), pour le trois-mâts barque [[Belem]], est attenant au « ponton Anne-de-Bretagne » installé en 2009<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.ports-nantes.fr/fr/ponton-belem
| titre       = Ponton Belem
| éditeur     = Nantes gestion équipement
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>.

Le ''ponton des chantiers'', installé en 2007 sur l'[[île de Nantes]], au pied de la [[Grues Titan de Nantes#La grue jaune|grue Titan jaune]] à l'extrémité ouest du [[parc des Chantiers]]<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.ports-nantes.fr/fr/ponton-des-chantiers
| titre       = Ponton des chantiers
| éditeur     = Nantes gestion équipement
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>.

Au sud-ouest de l'île de Nantes, le [[quai Président-Wilson]] est réservé en priorité aux navires à passagers. Il peut accueillir des paquebots ayant un tirant d'eau inférieur à {{unité|8|mètres}} et n'excédant pas {{unité|180|mètres}}. Toutefois, des « dérogations » sont obtenues jusqu'à {{unité|200|mètres}}. Cependant, ce quai n'est plus guère utilisé<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = https://www.20minutes.fr/nantes/940703-paquebots-boudent-nantes
| titre       = Les paquebots boudent Nantes
| éditeur     = [[20 minutes]]
| date        = 25 mai 2012
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>.

Depuis avril 2015, la société [[CroisiEurope]] fait naviguer sur la Loire en période estivale, un paquebot fluvial de croisière {{unité|90|mètres}} de long, le ''[[Loire Princesse]]'', mue par une [[Roue à aubes#La roue motrice|roue à aubes]] et comptant {{nombre|48|cabines}} sur {{nombre|3|ponts}}, construit aux [[Chantiers de l'Atlantique]] STX de [[Saint-Nazaire]]<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.actunautique.com/article-un-paquebot-de-croisiere-a-aubes-sur-la-loire-entre-saint-nazaire-et-angers-122447255.html
| titre       = Un paquebot de croisière à aubes sur la Loire, entre Saint Nazaire et Angers
| site        = ActuNautique.com
| date        = 8 février 2014
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>. Durant les 6 à {{nombre|8|jours}} de navigation, il dessert successivement Nantes, Saint-Nazaire, [[Ancenis]], [[Bouchemaine]], [[Angers]], avant de revenir à Nantes<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.paysdelaloire.fr/no_cache/actualites/actu-detaillee/n/rendez-vous-en-2015-pour-une-croisiere-inedite-sur-la-loire
| titre       = Rendez-vous en 2015 pour une croisière inédite sur la Loire
| éditeur     = conseil régional des Pays de la Loire
| date        = 7 février 2014
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>.
{{clr|left}}

=== Cimetières ===
[[Image:Nantes - Carte d'implantation des cimetières.png|vignette|alt=L'implantation des cimetières dans Nantes.|Plan donnant la position des cimetières dans la ville.]]
{{article détaillé|Cimetières de Nantes}}
La ville dispose de quinze [[cimetière]]s ouverts tous les jours, et ont pour noms : [[Cimetière La Bouteillerie|Bouteillerie]], Chauvinière, Cimetière parc paysager, [[Cimetière Miséricorde|Miséricorde]], Pont-du-Cens, Sainte-Anne ancien, Sainte-Anne nouveau, Saint-Clair, Saint-Donatien, Saint-Jacques, Saint-Joseph de Porterie, Saint-Martin nouveau, Saint-Martin ancien, Toutes-Aides et Vieux-Doulon<ref group=M>
{{Lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/ville-pratique/cimetieres-nantais
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Les cimetières, lieux d'inhumations et de crémations nantais
 | consulté le=22 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

Le plus ancien d'entre eux est le cimetière Saint-Donatien, qui jouxte la façade est de l'[[Basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien|église du même nom]]. Il abrite la [[Chapelle Saint-Étienne de Nantes|chapelle Saint-Étienne]] (anciennement chapelle Saint-Georges ou Saint-Agapit), le plus ancien édifice religieux du [[diocèse de Nantes]]<ref group=M>
{{Lien web
 |url         = http://www.nantes.fr/saint-donatien
 |site        = nantes.fr
 |titre       = Le cimetière Saint-Donatien et sa chapelle Saint-Étienne
 |consulté le=22 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

Le [[cimetière Miséricorde]] est surnommé « le [[Cimetière du Père-Lachaise|Père-Lachaise]] nantais ». Le long d'une allée bordée de cyprès et de tilleuls sont alignés une soixantaine de [[mausolée]]s de [[style néogothique]], qui abritent les défunts des « grandes familles » nantaises. La partie la plus ancienne accueille les cimetières [[judaïsme|juif]] et [[Protestantisme|protestant]]<ref group=M>
{{Lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/misericorde
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Cimetière Miséricorde, le Père-Lachaise nantais
 | consulté le=22 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Jusque dans les années 1870, le carré juif était enclavé dans la partie réservée aux protestants<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.presseocean.fr/actu/histoire_nantes_detail_-Nos-ancetres-les-Nantais-_12994-1069708_actu.Htm
 | titre       = Nantes et sa région au fil de l'histoire - Nos ancêtres les Nantais
 | site        = le site de [[Presse-Océan]]
 | date        = 15 septembre 2009
 | consulté le=23 avril 2010
}}.</ref>.

=== Patrimoine culturel ===
==== Musées ====
{{Article détaillé|liste des musées de Nantes}}
[[Fichier:Musée Dobrée.JPG|vignette|gauche|Aperçu du [[musée Dobrée]].]]
Plusieurs musées consacrés à des domaines très variés sont implantés à Nantes. Parmi eux le [[Château des ducs de Bretagne#Musée d'Histoire de Nantes|Musée d'histoire]], à l'intérieur du [[château des ducs de Bretagne]], offre au public une rétrospective des activités nantaises au fil des siècles ainsi qu'une vaste ouverture au monde contemporain. Le [[musée des beaux-arts de Nantes]] dispose d'une importante réserve artistique composée essentiellement de peintures, ce qui lui permet de proposer un panorama complet de la peinture occidentale du {{s-|XIII}} à nos jours<ref group=M>
{{Lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/culture/musees/musee-des-beaux-arts
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Musées nantais - Le musée des Beaux-arts de Nantes
 | consulté le=14 mai 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Le [[musée Dobrée]] abrite une riche collection d'œuvres du [[Moyen Âge]] jusqu'au {{s-|XX}}. Il rassemble aussi un très large éventail d’objets [[archéologie|archéologiques]] allant de l'ère glaciaire jusqu'à la période [[Carolingiens|carolingienne]]. Il abrite également l'[[écrin du cœur d'Anne de Bretagne]]<ref>
{{Lien web
 | url         = http://culture.loire-atlantique.fr/culture/jcms/c_7106/musee-dobree
 | titre       = Musée Dobrée
 | site        = le site du Conseil général de la Loire-Atlantique
 | consulté le=14 mai 2010
}}.</ref>.

Le [[musée Jules-Verne]] est entièrement consacré à la vie et l'œuvre de l'[[Jules Verne|écrivain]] né à Nantes en 1828<ref group=M>
{{Lien web
|url         = http://www.nantes.fr/julesverne/acc_5.htm
|site        = nantes.fr
|titre       = Musée Jules Verne
|consulté le=14 mai 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Dans un tout autre registre, le [[muséum de Nantes]] présente des collections de sciences naturelles et abrite différentes collections de [[zoologie]] générale, de [[faune (biologie)|faune]] régionale, de [[minéralogie]] ainsi qu'un [[vivarium]] présentant [[reptile]]s et [[Amphibia|batraciens]] de toutes origines<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.museum.nantes.fr/pages/01-200ans/200ans_ligne.htm
 | titre       = 200 ans d'histoire
 | site        = le site du muséum de Nantes
 | consulté le=14 mai 2010
}}.</ref>. Dans le domaine de l’[[astronomie]], le [[planétarium de Nantes]] propose sous un dôme de {{Unité|8|mètres}} de diamètre, des projections représentant le système solaire et les différentes constellations. Il est également équipé d'un [[planétaire]] numérique<ref group="M">
{{Lien web|titre=Le planétarium de Nantes|url=https://metropole.nantes.fr/planetarium|site=metropole.nantes.fr|consulté le=20 avril 2020}}.</ref>.

Enfin, le premier [[Mémorial de l'abolition de l'esclavage]] d’[[Europe]] a ouvert ses portes le 25 mars 2012, le long du [[quai de la Fosse]], entre le [[pont Anne-de-Bretagne]] et la [[passerelle Victor-Schœlcher]]<ref group="M">
{{lien web
 | url         = http://www.nantesmetropole.fr/decouverte/les-projets-phares/
 | site        = nantesmetropole.fr
 | titre       = Le Mémorial de l'abolition de l'esclavage : regarder le passé en face pour construire l'avenir
 | consulté le=27 mars 2012
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

==== Équipements et salles de spectacles ====
Nantes dispose de plusieurs équipements consacrés à la culture et aux loisirs.
{| class="wikitable sortable"
|+ Principales salles de spectacles de Nantes<ref>{{lien web |url= https://www.levoyageanantes.fr/agenda/salles-de-spectacle-a-nantes/ |titre= Salles de spectacles à Nantes |éditeur= Le Voyage à Nantes}}.</ref>
! Salle !! data-sort-type="number" | Places assises !! data-sort-type="number" | Places debout !! data-sort-type="number" | Capacité annexe
|-
| [[Parc des expositions de la Beaujoire]] || {{formatnum:10200}} ||  ||
|-
|[[Warehouse (Nantes)|Warehouse]]
|
| +2 600
|
|-
| [[Cité des congrès de Nantes]] || {{formatnum:2000}} || || 15-300
|-
| [[Conservatoire à rayonnement régional de Nantes]] || {{formatnum:1000}} ||  || 2 × 250
|-
| [[Le Grand T]] || 849 ||  || 99-107
|-
| [[La Fabrique (Nantes)#La Fabrique Chantenay-Bellevue|La Fabrique Chantenay-Bellevue]]<ref>http://www.lafabrique.nantes.fr/Espace-pro/Fabrique-Bellevue-Chantenay</ref> || 800 ||  || 
|-
| [[Théâtre Graslin]] || 784 ||  ||
|-
| [[Stereolux]] || 570 || 1300 || 400
|-
| [[Le Lieu unique]] || 532 || {{formatnum:1500}}-{{formatnum:4000}} ||
|-
| [[Salle Paul-Fort]] ([[La Bouche d'air]]) || 503 ||  || 
|-
| [[Salle Bretagne]] (La Comédie Nantaise) || 412 ||  ||
|-
| [[Salle Francine-Vasse]] || 348 ||  ||
|-
| [[Théâtre 100 noms]]<ref>{{lien web |titre=Théâtre 100 Noms | Ile de Nantes Sortie Humour Spectacle Comédie |url=https://theatre100noms.com/ |site=Théâtre 100 Noms |consulté le=03 juillet 2020}}.</ref> || 341 ||  ||
|-
| [[Cinéma Bonne Garde]]<ref>{{lien web |titre=Cinéma Bonne Garde • Nantes |url=https://www.lecinematographe.com/Cinema-Bonne-Garde-Nantes_a5841.html |site=Le Cinematographe |consulté le=03 juillet 2020|brisé le = 2023-11-26}}.</ref> || 337 || || 
|-
| [[Théâtre universitaire de Nantes]] || 300 ||  || 100
|-
| [[Théâtre Beaulieu]]|| 280 ||  ||
|-
| [[Théâtre du Sphinx]]<ref>{{lien web |titre=Programmation théâtrale, spectacles de théâtre et création, spectacles de…<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.theatredusphinx.com |site=theatredusphinx.com |consulté le=12-04-2023}}.</ref> || 148 ||  || 50
|-
| [[Théâtre de Jeanne]]<ref>{{lien web |titre=Théatre à Nantes - Le théatre de Jeanne, Spectacles 100% comédies |url=http://www.theatre-jeanne.com |site=Le théatre de Jeanne |consulté le=03 juillet 2020}}.</ref> || 120 ||  ||
|- 
| [[La Compagnie du Café-Théâtre|La Compagnie du Café-Théatre]]<ref>{{lien web |titre=Le Théâtre à Nantes dédié à l'humour - La Compagnie du café théâtre |url=http://www.nantes-spectacles.com |site=Compagnie du Café Théatre |consulté le=06 septembre 2020}}.</ref> || 120 ||  || 70
|-
| [[Le Pannonica]] || 100 || 199 ||
|-
| [[Le Lieu Magique]]<ref>{{lien web |titre=Un lieu de spectacles et d'animations de magie à Nantes |url=http://lelieumagique.com/le-lieu/ |site=Le Lieu Magique |consulté le=03 juillet 2020}}.</ref> || 100 || || 
|-
| [[Théâtre de Poche Graslin]] || 91 ||  || 
|-
| [[Théâtre de la rue de Belleville]]<ref>{{lien web|url=https://ruedebelleville.net/?page_id=25|titre=Le théâtre|site=ruedebelleville.net|consulté le=9 janvier 2021}}.</ref> || 90 ||  ||
|-
| [[Terrain Neutre Théâtre]]<ref>{{lien web |titre=Le TNT - Terrain Neutre Théâtre |url=http://www.tntheatre.com |site=tntheatre |consulté le=03 juillet 2020}}.</ref> || 49 ||  ||
|-
| [[Théâtre du Cyclope]] || 49 ||  ||
|-
| [[Théâtre la Ruche]]<ref>{{lien web |titre=La Ruche Nantes - Le petit théâtre de Viarme |url=https://theatrelaruche.wixsite.com/accueil |site=accueil |consulté le=03 juillet 2020}}.</ref> || 49 ||  ||
|-
| [[Théâtre du RisCochet]]<ref>{{lien web |langue=ja |titre=二段構えは最低限の準備 - |url=http://www.theatreduriscochet.com |site=二段構えは最低限の準備 - |consulté le=12-04-2023}}.</ref> || 45 ||  ||
|}
<!-- pas de capacité indiquée
* [[Le Jam]]<ref>{{lien web |titre=LE JAM |url=http://www.lejam.fr/ |site=lejam.fr |consulté le=12-04-2023}}.</ref>
* [[Les Ateliers de Bitche]]<ref>{{lien web |titre=Les ateliers de bitche |url=http://ateliersdebitche.org |site=ateliersdebitche.org |consulté le=12-04-2023}}.</ref>
* [[Maison de l'Outre-Mer - Espace Culturel Louis Delgrès]]<ref>{{lien web |titre=Association Mémoire de l'Outre-Mer |url=http://www.outremer44.com |site=Mémoire de l'Outre-Mer - Une association… |consulté le=12-04-2023}}.</ref>
* [[La Maison de la Poésie]]<ref>{{lien web |titre=Maison de la Poésie de Nantes – Diffuser la poésie contemporaine |url=http://maisondelapoesie-nantes.com |site=Maison de la Poésie de Nantes |consulté le=03 juillet 2020}}.</ref>-->

La [[Cité des congrès de Nantes|cité des congrès]], centre d'affaires, de conférences, de congrès et de spectacles, fut édifiée de [[1986]] à [[1992]] d'après les plans de l'architecte [[Yves Lion]].

Consacré aux foires-expositions et [[salon (événementiel)|salons événementiels]], le [[Parc des expositions de la Beaujoire]] est un complexe situé sur les bords de l'[[Erdre]]. Il accueille notamment les [[Floralies internationales (Nantes)|Floralies internationales de Nantes]].

Le [[théâtre Graslin]] est une salle d'[[Opéra (musique)|opéra]]. Il a été conçu par l'architecte [[Mathurin Crucy]] en [[1788]] et est situé sur la [[Place Graslin|place du même nom]]. Le théâtre a été classé monument historique le {{Date|8 décembre 1998}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un jour un Monument : Le Théâtre Graslin de Nantes, icône néo-classique et rendez-vous des Muses |url=https://carte-du-patrimoine.gregoryalary.dev/blog/un-jour-un-monument-le-theatre-graslin-de-nantes-icone-neo-classique-et-rendez-vous-des-muses/ |site=carte-du-patrimoine.gregoryalary.dev |date=2024-04-21 |consulté le=2024-04-22}}</ref>.

[[Le Lieu unique]] est un ancien bâtiment de la [[LU (biscuiterie)|biscuiterie LU]] situé quai Baco, dû à l'architecte [[Auguste Bluysen]]. Une partie fut transformée par l'architecte [[Patrick Bouchain]] en un centre culturel.

Les autres lieux culturels importants sont le [[Warehouse (Nantes)|Warehouse]] au [[Hangar à bananes]], le [[le Pannonica|Pannonica]], la salle Paul-Fort (animée par [[la Bouche d'air]]), [[Stereolux]] à [[La Fabrique (Nantes)|La Fabrique]] pour la musique, la salle de [[La Fabrique (Nantes)#La Fabrique Chantenay-Bellevue|L'Olympic]] étant fermée depuis le mois de juin 2011 ; [[le Grand T]] (anciennement Espace 44-Maison de la culture de la Loire-Atlantique) ; le TU (Théâtre universitaire), la compagnie du Café-Théâtre, le théâtre du Sphinx, le TNT (Terrain neutre théâtre), le théâtre Beaulieu-Sémaphore, le [[théâtre de Poche Graslin]], le [[théâtre du Cyclope]] et la salle Vasse (dont la direction artistique a été confiée à la compagnie ''Science 89'') pour la comédie et l'art dramatique<ref>{{lien web|url=https://www.levoyageanantes.fr/agenda/salles-de-spectacle-a-nantes/|titre=Salles de spectacles|site=Le Voyage à Nantes|consulté le=31 mai 2022}}.</ref>.

En 2018, la compagnie de Théatre pour enfants [[Les 3 Chardons|Les trois chardons]] ouvre son théatre Nantais sur l'Ile de Nantes<ref>{{Article|auteur1=Presse Océan|titre=Quoi de neuf au théâtre ? La Cachette a ouvert sur l’île de Nantes|périodique=Ouest France|date=11/12/2019|lire en ligne=https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/quoi-de-neuf-au-theatre-la-cachette-a-ouvert-sur-l-ile-de-nantes-04f09fac-0ea1-11ea-8a5a-26ddab41fdcb}}</ref>.

<gallery mode="packed">
Nantes-TourLU.jpg|Tour LU du [[Le Lieu unique|Lieu Unique]].
Théâtre Graslin - Place Graslin, Nantes.jpg|Le [[théâtre Graslin]], dû à [[Mathurin Crucy]], construit au {{S-|XVIII}}.
Nantes-Cité Congrès-01.JPG|La [[Cité des congrès de Nantes|Cité des congrès]] vue depuis les bords du [[canal Saint-Félix]].
</gallery>

Pour les équipements consacrés au cinéma, quatre salles sont classées « [[Art et essai (salle de cinéma)|art et essai]] » à Nantes : le ''Bonne Garde'' ([[Quartier Nantes Sud|quartier Saint-Jacques]]), ''Le Cinématographe'' près du [[château des ducs de Bretagne]], le ''Concorde'' dans le quartier Zola et le ''Katorza'' près du [[théâtre Graslin]]<ref>{{lien web |url=http://www.cnc.fr/CNC_GALLERY_CONTENT/DOCUMENTS/Dossiers_commissions/cinema/exploitation/art_et_essai/Liste_des_etablissements_classes_ae_en_2009_apres_appel.pdf |titre=Classement Art et essai 2009 |site=cnc.fr (Centre national du cinéma et de l'image animée) |date=23 juillet 2009 |page=13 |consulté le=13 juin 2010}}{{pdf}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |url=http://www.art-et-essai.org/accueil.htm |titre=Liste des salles art et essai des Pays de la Loire |site=art-et-essai.org (Association française des cinémas d'art et essai) |consulté le=13 juin 2010}}.</ref>. Nantes dispose aussi de [[Multiplexe|complexes cinématographiques]]. Un seul se trouve dans la ville même, le [[Gaumont]] de la [[Place du Commerce (Nantes)|place du Commerce]].

==== Bibliothèque municipale ====
La [[bibliothèque municipale de Nantes]] est constituée de huit médiathèques et bibliothèques réparties sur le territoire : les médiathèques ''[[Médiathèque Jacques-Demy|Jacques-Demy]]'' (centre-ville), ''Luce-Courville'' (nord), ''Floresca-Guépin'' (est) et ''Lisa-Bresner'' (ouest), ainsi que les bibliothèques ''du Breil'' (nord-ouest), ''de La Halvêque'' (nord est), ''de la Manufacture'' (sud-est) et ''de Chantenay'' (sud-ouest). La médiathèque principale, Jacques-Demy, est le siège de plusieurs fonds : patrimonial et fonds particuliers ([[Jules Verne]], [[Pierre-Antoine Labouchère]], [[Paul Louis Rossi]], [[Monique Bermond|Bermond]]-[[Roger Boquié|Boquié]], [[René Guy Cadou]]…). Pour l'ensemble des sites, la bibliothèque revendique {{nombre|1500000|documents}} empruntés par an, et {{nombre|46000|abonnés}}<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.bm.nantes.fr/Typo3/index.php?id=39
| titre       = La Bibliothèque municipale c'est...
| éditeur     = bibliothèque municipale de Nantes
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>.

Le [[musée Jules-Verne]] est un établissement culturel également géré par le réseau de la Bibliothèque municipale. Riche d'un très important fonds de manuscrits et d'ouvrages originaux liés à l'écrivain<ref group="M">
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.nantes.fr/julesverne/fond_manuscrits.htm
| titre       = Le trésor des manuscrits nantais
| éditeur     = mairie de Nantes
| consulté le=7 avril 2014
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>, il présente au public une exposition permanente, des évènements temporaires, l'accueil de groupes et des classes patrimoine<ref group="M">
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.nantes.fr/julesverne/actu_mur.htm
| titre       = Le musée Jules Verne de Nantes
| éditeur     = mairie de Nantes
| consulté le=7 avril 2014
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

==== Musique ====
[[Fichier:Tri Yann Aymon Folk Festival 16.jpg|vignette|Le groupe nantais de musique bretonne [[Tri Yann]].]]
À Nantes, la [[musique classique]] est représentée par différents [[orchestre]]s. Il y a notamment l'[[Orchestre national des Pays de la Loire]], dirigé par John Axelrod<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.onpl.fr/L-orchestre/Le-directeur-musical
 | titre       = Le directeur musical
 | site        = le site de l'ONPL
 | consulté le=27 septembre 2010
}}.</ref> qui propose une saison symphonique à Nantes et [[Angers]] (siège social et logistique depuis sa création en [[1971]]). Les musiciens sont répartis équitablement entre les deux villes. [[Angers-Nantes Opéra]] officie à Nantes au [[Théâtre Graslin]] et à [[Angers]] au [[Grand Théâtre (Angers)|Grand Théâtre]].

La Philhar, orchestre d'harmonie de Nantes, est composée de musiciens amateurs (70 %) et professionnels (30 %) sous la direction musicale de Frédéric Oster<ref>
{{Lien web
 | url         = http://www.philhar.com
 | titre       = Nantes Philharmonie
 | site        = site de l'orchestre Nantes philharmonie
 | consulté le=24 août 2010
}}.</ref>.

Le [[Bagad]] de Nantes<ref>
{{Lien web
 | url         = http://bagadnantes.free.fr
 | titre       = Le Bagad de Nantes se place {{6e}} au concours de Quimper
 | site        = site du Bagad de Nantes
 | consulté le=24 août 2010
}}.</ref> représente la musique traditionnelle bretonne.

Le [[Rock à Nantes|rock nantais]] tient aussi une place importante. Celui-ci connaît un essor dans les [[années 1980]] avec notamment [[Elmer Food Beat]] puis c'est en 1990 qu'une seconde vague rock arrive avec tout d'abord [[Dominique A]] puis plusieurs groupes comme [[Dolly (groupe)|Dolly]]. Le groupe le plus emblématique de la ville reste cependant [[Tri Yann]], toujours en activité plus de 40 ans après sa fondation.

Plusieurs chansons ont pour thème ou cadre la ville de Nantes. Dans les chansons traditionnelles se détache le célèbre ''[[Dans les prisons de Nantes]]'' remise au goût du jour par les [[Tri Yann]] dans les années 1970. La chanson de marins ''Jean-François de Nantes'' est également connue. La chanteuse [[Barbara]] écrit et interprète ''[[Nantes (chanson)|Nantes]]'', l'une de ses plus grandes chansons<ref group=M>
{{Lien web
 | url         = http://www.nantes.fr/decouverte/actualites-decouverte/2009-acdec/nantes-en-chanson
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Nantes mise en chanson(s) en France et dans le monde
 | consulté le=15 septembre 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

Enfin, Nantes est bien représentée sur la scène [[hip-hop]] puisque les membres composants le groupe de DJ's [[C2C (groupe)|C2C]] sont originaires de Nantes. Certains sont également membres du groupe de rap [[Hocus Pocus (groupe)|Hocus Pocus]]. Tous se rencontrèrent au [[lycée Gabriel-Guist'hau]], situé au nord-ouest du [[Centre-ville de Nantes|centre-ville]].

==== Nantes et la littérature ====
Nantes apparaît dans plusieurs œuvres littéraires. On cite souvent la phrase très favorable d'[[André Breton]] dans ''[[Nadja (André Breton)|Nadja]]'' où il écrit : {{citation bloc|Nantes : peut-être avec Paris, la seule ville de France où j'ai l'impression que peut m'arriver quelque chose qui en vaut la peine, où certains regards brûlent par eux-mêmes de trop de feux [...], où pour moi la cadence de la vie n'est pas la même qu'ailleurs, où un esprit d'aventure au-delà de toutes les aventures habite encore certains êtres, Nantes, d'où peuvent encore me venir des amis<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=André|nom1=Breton|lien auteur1=André Breton|titre=Nadja|éditeur=[[Éditions Gallimard]]|collection=Le Livre de poche|année=1964|passage=64}}.</ref>.}}

En revanche, [[Jules Verne]], qui a passé son enfance et son adolescence à Nantes, n'en a pas gardé un bon souvenir, comme le montre un poème qu'il a écrit par la suite, ''La Sixième ville de France''. Il s'agit d'un sonnet qui débute ainsi : {{vers|texte=Un quartier neuf et présentable
Entre bon nombre de hideux
Des sots bâtissant sur le sable
En affaires peu scrupuleux<ref>
{{lien web
| url         = http://verne.jules.free.fr/80mots/mot.php3?mot=Nantes
| titre       = Nantes
| site        = verne.jules.free.fr
| consulté le=4 janvier 2012
}}.</ref>…}} Dans ''Antoine Bloyé'' (1933), [[Paul Nizan]] situe à Nantes les dernières années du personnage central : son installation après la retraite en 1924, sa mort en 1927 et ses funérailles au [[Cimetières de Nantes#Cimetière Miséricorde|cimetière de Miséricorde]]. Il parle de Nantes dans une tonalité beaucoup plus terne qu'André Breton : {{citation bloc|Nantes est une ville où le commerce de mer, les banques, les usines, les faces blanches des femmes dévotes, la mort et l'inquiétude sont les éléments mystérieux d'une vie que nulle autre ville française n'impose à ses habitants. [...] Cette ville était peut-être celle où Antoine pouvait le moins facilement trouver le repos qu'il cherchait [...] Nantes ne pouvait être pour lui que la ville où l'on s'installe pour attendre la mort, la ville d'où l'on ne déménagera plus<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Paul|nom1=Nizan|lien auteur1=Paul Nizan|titre=Antoine Bloyé|éditeur=[[Éditions Grasset]]|année=1933|pages totales=317|bnf=32488242d|numéro chapitre=XXII|titre chapitre=Nantes est une ville}}.</ref>.}}

Nantes est aussi évoquée par Paul Nizan dans son roman ''[[La Conspiration (roman)|La Conspiration]]'' (1938) à travers le personnage d'André Simon, [[École nationale des chartes|chartiste]], fils d'un commerçant en soieries de la [[Rue Crébillon (Nantes)|rue Crébillon]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Paul|nom1=Nizan|lien auteur1=Paul Nizan|titre=La Conspiration|éditeur=[[Éditions Gallimard]]|année=1938|pages totales=250|bnf=35873193q}}.</ref>.

[[Paul Guimard]] situe une bonne partie de son roman ''[[L'Ironie du sort (roman)|L'Ironie du sort]]'' (1961) à Nantes : {{citation bloc|Il pleuvait lorsque le camion freina rue Mercœur, devant la porte d'Antoine, un de ces grains venus du golfe de Gascogne, qui remontent comme par erreur l'estuaire de la Loire mais qui, loin dans les terres, restent encore marins et crèvent sur la ville ainsi que sur un navire<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Paul|nom1=Guimard|lien auteur1=Paul Guimard|titre=L'Ironie du sort|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard]]|collection=[[Folio (Gallimard)|Folio]]|année=1974|pages totales=154|passage=25|isbn=2-07-036536-0|bnf=345614262}}.</ref>.}}

[[Julien Gracq]] quant à lui personnifie Nantes dans ''[[La Forme d'une ville]]'' (1985) : {{citation bloc|Ville du vin, et non du cidre, presque autant vendéenne que bretonne, mais solidement accrochée et retenue aux dernières pentes du sillon de Bretagne, n'aventurant qu'un pied peureux vers les grèves déjà méridionales de la rive gauche, elle semble regarder les rivages de Saint-Sébastien et de Trentemoult comme les lisières d'un pays de Cocagne, pays où elle puise sa sève populaire, pays qui la séduit et qui l'attire, mais dont un fleuve difficile lui a mesuré chichement les accès<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Julien|nom1=Gracq|lien auteur1=Julien Gracq|titre=La Forme d'une ville|lieu=Paris|éditeur=Éditions José Corti|année=1985|pages totales=213|isbn=2-7143-0094-4}}.</ref>.}}

[[Michel Chaillou]], né à Nantes, évoque sa ville natale dans plusieurs de ses romans à caractère biographique : ''[[La Croyance des voleurs]]'' (1989), ''Mémoires de Melle'' (1995), ''1945'' (2004) et ''La Fuite en Egypte'' (2011) : « Nantes bat comme un cœur, le cœur de ma mémoire. Systole, diastole. Un souvenir s'en va, un autre s'éloigne »<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Michel Chaillou|titre=1945|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions de la Différence|La Différence]]|année=2004}}.</ref> (''1945''). Les manuscrits de ''La Croyance des voleurs'' et de ''La Fuite en Egypte'' ont été donnés par Michel Chaillou à la ville de Nantes et sont conservés à la [[Médiathèque Jacques-Demy|Médiathèque Jacques Demy]].

==== Nantes et le cinéma ====
Un certain nombre de films ont pour cadre la ville de Nantes. En 1926 [[Luitz-Morat]] tourne ''[[Jean Chouan (film)|Jean Chouan]]'' au château des ducs<ref name=Rabaste>
{{Ouvrage
| langue        = fr
| auteur1       = Antoine Rabaste
| titre         = Il était une fois à l'Ouest
| sous-titre    = Nantes et Saint-Nazaire sous les projecteurs
| lieu          = Nantes
| éditeur       = éditions Coiffard
| année         = 2013
| pages totales = 256
| passage       = 252
| isbn          = 978-2-919339-29-7
}}.</ref>. En 1946, [[Maurice Gleize]] y tourne en partie ''[[Le Bateau à soupe]]'' dans lequel un trois-mâts, le ''[[Duchesse Anne (trois-mâts carré)|Duchesse Anne]]'', sert de toile de fond à l'intrigue<ref name=Rabaste/>. En 1961, c'est [[Jacques Demy]], nantais d'origine, qui réalise ''[[Lola (film, 1961)|Lola]]'', l'histoire d'une danseuse de cabaret qui retrouve un ami d'enfance dans le [[passage Pommeraye]]<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=48042
| titre       = Lola (1960) Jacques Demy
| site        = cineressources.net
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>. Un autre Nantais, [[Denys de La Patellière]], prend la ville pour cadre en 1965 avec son film ''[[Le Tonnerre de Dieu]]''<ref name=Rabaste/>.

Si Nantes est la ville dans laquelle les personnages des ''[[Les Mariés de l'an II|Mariés de l'an II]]'' de [[Jean-Paul Rappeneau]] évoluent au début du film sorti en 1971, aucune scène n'y est tournée. En revanche, un autre film, sorti en 1974, a pour cadre Nantes, et certaines scènes y sont tournées<ref name=Rabaste/> : ''[[L'Ironie du sort (film, 1974)|L'Ironie du sort]]'', d'[[Édouard Molinaro]], inspiré du [[L'Ironie du sort (roman)|roman éponyme]], basé lui-même sur l'histoire de l'action de résistants français ayant conduit à la mort [[Karl Hotz]] en 1941.

Au début des années 1980, [[Michel Léviant]] tourne à Nantes ''[[La Gueule du loup (film, 1981)|La Gueule du loup]]'', mettant en scène la ville portuaire<ref name=Rabaste/>. C'est aussi le cas de Jacques Demy qui revient dans sa ville d'origine pour réaliser ''[[Une chambre en ville]]'' en 1982<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=48049
| titre       = Une chambre en ville (1982) Jacques Demy
| site        = cineressources.net
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>. Il dépeint les grèves des chantiers navals de 1955. En 1991 et 1993, le réalisateur [[Jean-Loup Hubert]] sort les films ''[[La Reine blanche]]''<ref>
{{Article
| langue      = fr
| auteur      = Flavie Gauthier
| titre       = Simone, paparazzi sur le tournage de La Reine Blanche
| périodique  = [[Ouest-France]]
| jour        = 6
| mois        = août
| année       = 2010
| url texte   = https://www.ouest-france.fr/simone-paparazzi-sur-le-tournage-de-la-reine-blanche-525253
| issn        = 0999-2138
}}.</ref> et ''[[À cause d'elle]]''<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=49226
| titre       = À cause d'elle (1992) Jean-Loup Hubert
| site        = cineressources.net
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>, qui ont la ville en toile de fond. C'est en 1991 qu'[[Agnès Varda]], compagne de Jacques Demy, réalise le film qui retrace l'enfance nantaise de Demy, ''[[Jacquot de Nantes]]''<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/I00014482/tournage-de-jacquot-de-nantes.fr.html
| titre       = Tournage de « Jacquot de Nantes »
| site        = ina.fr
| consulté le=7 avril 2014
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

En 2001, [[Pascal Thomas]] y tourne ''[[Mercredi, folle journée !]]''<ref>
{{Lien web
| langue      = fr
| url         = http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=72518
| titre       = Mercredi, folle journée ! (2000) Pascal Thomas
| site        = cineressources.net
| consulté le=7 avril 2014
}}.</ref>. Une partie de l'action d{{'}}''[[Un baiser, s'il vous plaît !]]'', film d'[[Emmanuel Mouret]], se déroule et est tournée à Nantes en 2007. ''[[La Mer à l'aube (téléfilm)|La Mer à l'aube]]'' est un [[téléfilm]], réalisé par [[Volker Schlöndorff]] en 2011, qui traite des [[représailles après la mort de Karl Hotz|exécutions d'otages]] à Nantes et Châteaubriant en 1941.
{{Catégorie détaillée|Film tourné à Nantes}}

=== Langues minoritaires ===
La question des [[Langues régionales ou minoritaires en France|langues minoritaires]] est également complexe. [[Didier Guyvarc'h]]<ref name="PetreNaoned" /> affirme que la ville « n'a jamais été bretonnante. » Dans l'Est de la Bretagne, appelé Bretagne Gallèse ou Haute-Bretagne, les langues d'oïl, le [[gallo]] et le français, furent largement majoritaires. Le [[gallo]] était surtout utilisé dans les campagnes, le français dans les grandes villes.

==== Histoire de la langue bretonne à Nantes ====
Si la langue bretonne n'a jamais été la langue de tous les Nantais, on retrouve toutefois des traces de sa pratique à Nantes et dans l'actuelle agglomération dès le haut Moyen Âge. Par exemple, quelques toponymes bretons existent dans la ville de Nantes comme le montrent les travaux de Jean-Yves Le Moing<ref>{{Lien web |langue=Français |titre=Toponymie bretonne de Haute-Bretagne : analyse informatique des formes anciennes et modernes |url=http://www.theses.fr/1988REN20011}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Le Moing Jean-Yvs|titre=Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne|lieu=Spézet|éditeur=[[Coop Breizh|Coop-Breizh]]|année=1990}}.</ref> et ceux de Bertrand Luçon<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Luçon|titre=Bertrand|lieu=Fouesnant|éditeur=Yoran Embanner|année=2017}}.</ref>. On trouve entre autres Carcouët (''Quarquoet'' en 1269, ''Kercouet'' en 1545, la « fortification du bois»)<ref name=":3">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Luçon Bertrand|titre=Noms de lieux bretons du pays nantais|passage=p.52, p.57 et p. 192|lieu=Fouesnant|éditeur=Yoran Embanner|année=2017}}.</ref>, Le Croisic (noté ''le Croysic'' en 1596, « la petite croix »)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Luçon Bertrand|titre=Noms de lieux bretons du pays nantais|passage=p 177|lieu=Fouesnant|éditeur=Yoran Embanner|année=2017}}.</ref>, ainsi que probablement Le Loquidy (noté ''le Losquidic'' dès le {{s-|XI}}, « brûlis »)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Luçon Bertrand|titre=Noms de lieux bretons du pays nantais|passage=p 232|lieu=Fouesnant|éditeur=Yoran Embanner|année=2017}}.</ref>, Le Grezou<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Luçon Bertrand|titre=Noms de lieux bretons du pays nantais|passage=p 297|lieu=Fouesnant|éditeur=Yoran Embanner|année=2017}}.</ref> (''Grezo'' en 1456 «les grées») ou bien encore Pilleux. La majorité de ces microtoponymes se situe dans l'ancienne paroisse de Saint Similien et semble révéler l'existance d'un ancien quartier bretonnant<ref name=":3" />.

Entre le {{s-|IX}} et le début du {{s-|XII}}, des comtes de Nantes parlaient breton. Le dernier comte nantais bretonnant fut {{souverain3|Alain IV de Bretagne}} (1060-1119)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Luçon Bertrand|titre=Les noms de lieux bretons du pays nantais|passage=p 58|lieu=Fouesnant|éditeur=Yoran Embanner|année=2017}}.</ref>.

Une autre indication ancienne de la pratique de la langue bretonne est le glossaire du chevalier allemand [[Arnold von Harff]] qui, parcourant l'Europe médiévale, notait dans son glossaire des mots et expressions qu'il entendait durant ses voyages<ref name="vonharff">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Guyonvarc'h Christian|titre=Aux origines du breton- Le glossaire vannetais du chevalier Arnold Von Harff.|lieu=Rennes|éditeur=Ogam-Celticum|année=1984}}.</ref>. À Nantes (en 1499), il note une quarantaine de termes et phrases en breton dialectal entendus sur place<ref name="vonharff" /> ou collectés auprès d'un informateur local<ref>{{Article|prénom1=KLAUS|nom1=SIEWERT|titre=Das bretonische Glossar im Reisebericht des Ritters Arnold von Harff|périodique=zcph|volume=44|numéro=1|pages=244|date=1991|issn=0084-5302|issn2=1865-889X|doi=10.1515/zcph.1991.44.1.239|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1515/zcph.1991.44.1.239|consulté le=2023-09-17}}</ref>.

La langue bretonne reste peu présente et est essentiellement parlée par les immigrants venus de Basse-Bretagne comme l'attestent des voyageurs du Moyen Âge ou bien [[Jules Verne]] (de père parisien et de mère bretonne comme il l'écrivit dans un descriptif du département de la Loire-Atlantique). La langue bretonne et ses locuteurs Bas-Bretons suscitent d'ailleurs le mépris des Nantais au moins jusqu'au {{XVIIe siècle}}<ref name=":2" />. Avec l'industrialisation et l'arrivée en masse de populations rurales, la présence de la langue bretonne a connu un nouvel essor au {{s-|XIX}} à Nantes, dans les quartiers de Chantenay et Barbin. Selon [[Paul Sébillot]], il y avait {{nombre|10000|bretonnants}} à Nantes en 1886 sur les {{nombre|127000|habitants}} que comptait la ville<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Sébillot Paul|titre="La langue bretonne, limites et statistiques"|éditeur=Bulletin de la Revue d'Ethnographie, Tome V|année=1886}}.</ref>. Dans le quartier de [[Chantenay-sur-Loire|Chantenay]], où l'immigration bretonnante fut importante, il y avait une procession où l'on chantait des cantiques en breton jusque dans les [[années 1950]]<ref name=":3" />.

En 2011-2012, selon les estimations de l'[[Office public de la langue bretonne]], il y aurait environ {{nombre|4000|bretonnants}} dans la [[Nantes Métropole|métropole nantaise]] (sur plus de {{nombre|580000|habitants}})<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Situation de la langue |url=http://www.fr.brezhoneg.bzh/46-situation-de-la-langue.htm#par2180}}.</ref>.

==== Ya d'ar brezhoneg ====
L’adhésion à la charte [[Ya d’ar brezhoneg]] a été votée par le conseil municipal le 27 janvier [[2012]]. En décembre 2023, le conseil municipal s'engage à atteindre le niveau 2 de la charte<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nantes : un engagement fort pour la langue bretonne, à travers une crèche ou des panneaux bilingues - HIT WEST |url=https://hitwest.ouest-france.fr/nantes-un-engagement-fort-pour-la-langue-bretonne |site=hitwest.ouest-france.fr |consulté le=2023-12-14}}</ref>.

==== Enseignement ====
Aujourd'hui, la langue bretonne reste implantée à Nantes ''via'', notamment, 4 écoles publiques (les Marsauderies, les Batignolles, George-Sand et Leloup-Bouhier), 1 école [[École Diwan|Diwan]] qui propose depuis 1978 un enseignement entièrement en breton, 1 école catholique (Sainte-Madeleine) ainsi que le collège public Libertaire-Rutigliano.

À la rentrée [[2018]], 506 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques, catholiques et Diwan de Nantes (soit 1,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm.</ref>.

=== Manifestations culturelles et festivités ===
La [[Loire]] et son estuaire sont au cœur d'événements nautiques et culturels d'envergure.

En 2006 a été lancée la première édition des ''Rencontres du Fleuve''. Cette manifestation a pour but de rassembler toutes sortes de navires fluviaux ou maritimes typiques d'hier ou d'aujourd'hui. « Ambulantes », ces ''Rencontres du Fleuve'' parcourent l'estuaire de la [[Loire]] d'[[Ancenis]] à [[Saint-Nazaire]] en faisant escale dans les diverses communes bordant le fleuve<ref group=M>
{{lien web
 | langue      = fr
 | url         = http://www.nantes.fr/decouverte/actualites-decouverte/2010/les_rencontres_du_fleuve
 | site        = nantes.fr
 | titre       = Les Rencontres du fleuve 2010, festival itinérant des arts et de l’environnement en bords de Loire
 | consulté le=23 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Proposée en juin, cette manifestation a lieu tous les deux ans durant deux semaines<ref>{{article| titre = Les Rencontres du fleuve, festival itinérant de Varades à Paimbœuf| périodique = [[Presse-Océan]]| jour= 8 | mois= avril| année= 2008| issn= 1144-3596| url texte=http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-Les-Rencontres-du-fleuve-festival-itinerant-de-Varades-a-Paimboeuf-_12025-611858_actu.Htm| consulté le=23 avril 2010}}.</ref>.

<gallery mode="packed">
Fichier:Arrivée Maxi Banque Populaire V Nantes.JPG|Le [[Maxi Banque Populaire V|Maxi Banque {{nobr romains|Populaire V}}]] à l'occasion de son baptême.
Fichier:Nantes - la Solidaire du Chocolat.jpg|Les bateaux de la [[Solidaire du Chocolat]] au mouillage.
</gallery>

En 2007 est lancée la biennale d'art contemporain ''[[Estuaire (festival)|Estuaire]]''. Conçue en trois opus, cet événement a pour but de présenter diverses œuvres artistiques prenant pour la plupart place dans la nature ou le tissu urbain le long de l'estuaire de la Loire de Nantes à Saint-Nazaire.

Chaque été depuis 2012, l'événement devient ''[[Le Voyage à Nantes]]'', un parcours d’œuvres et d'expositions disposés dans l'espace public et dans les espaces des partenaires culturels. Un trait coloré peint sur le sol de la ville déroule le parcours du visiteur.

En 2009, le skipper Damien Grimont, fondateur du [[Record SNSM]], crée une nouvelle course transatlantique en double baptisée [[Solidaire du Chocolat]]. Cette course est unique en son genre puisqu'elle est entièrement consacrée aux [[Class40|monocoques Class40]] et a pour but de financer des associations soutenant une œuvre d'intérêt général grâce à des mécènes<ref group="M">
{{lien web
 | langue      = fr
 | url         = http://www.nantesmetropole.fr/1251466726853/0/fiche___article/
 | site        = nantesmetropole.fr
 | titre       = La Solidaire du Chocolat - La première transat sportive et solidaire met le cap sur le Mexique
 | auteur      = Carole Paquelet
 | consulté le=23 avril 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>{{,}}<ref>
{{Lien web
 | langue      = fr
 | url         = http://www.lasolidaireduchocolat.com
 | titre       = Accueil
 | site        = le site de la Solidaire du chocolat
 | consulté le=17 mars 2012
}}.</ref>.

Depuis 2016, l'événement nautique triennal [[Débord de Loire]] accueille de nombreux bateaux du patrimoine quai de la Fosse autour du trois-mâts ''[[Belem]]''. À cette occasion, une parade nautique réunit 200 bateaux de caractère qui remontent la Loire entre Saint-Nazaire et Nantes<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Que peut-on voir samedi lors de la grande parade nautique Débord de Loire ? |url=https://www.20minutes.fr/societe/4039612-20230602-nantes-pourra-voir-lors-grande-parade-nautique-debord-loire |site=20minutes.fr |date=2023-06-02 |consulté le=2023-11-09}}.</ref>.

{{Article détaillé|Royal de luxe}}
Née en [[1979]], une compagnie de [[théâtre de rue]], le [[Royal de luxe]] s'installe à Nantes dix ans plus tard. Le Royal y a notamment présenté ''La véritable histoire de France'', ''Cargo 92'', ''Les embouteillages'', le ''Géant tombé du ciel'', ''Le péplum'', ''La maison dans les arbres'', ''Retour d'Afrique'', ''Petits contes nègres titre provisoire'', ''La visite du sultan des Indes'', ''La révolte des mannequins'' et, en 2010, ''La petite géante et le scaphandrier''<ref group=M>
{{Lien web
 | langue      = fr
 | url         = https://metropole.nantes.fr/actualites/2019/culture-loisirs-patrimoine/royal-luxe-bourgogne
 | site        = metropole.nantes.fr
 | titre       = M. Bourgogne, l’invité de Royal de Luxe à Bellevue
 | consulté le=21 avril 2020
}}.</ref>. Par ailleurs, l'idée de l'éléphant de ''La visite du sultan des Indes'' est reprise et développée avec succès par [[Les Machines de l'île]].

En mai 2011, la ville accueille le spectacle ''El Xolo'' de Royal De Luxe, contenant {{nobr|3 géants}} : La petite géante, El campesino (son oncle), et El Xolo, le chien, qui dans la tradition [[Aztèques|aztèque]] accompagnait les morts dans l'au-delà (en référence à [[Xolotl]]). Mais la surprise était aussi dans le mystérieux mur qui est « tombé » du ciel, une fresque qui représente les évènements de l'histoire de Nantes.

Les autres événements majeurs concernent tous les domaines artistiques<ref group=M>
{{lien web
 | langue      = fr
 | url         = https://metropole.nantes.fr/sortir/vie-locale/culture/rendez-vous-culturels
 | site        = metropole.nantes.fr
 | titre       =  Les grands rendez-vous culturels dans la métropole
 | consulté le=21 avril 2020
}}.</ref>. En musique, ''[[La Folle Journée]]''<ref>
{{lien web
 | langue      = fr
 | url         = http://www.follejournee.fr/
 | titre       = La Folle journée de Nantes
 | site        = le site du festival la Folle journée
 | consulté le=24 août 2010
}}.</ref> s'adresse aux amateurs de musique classique, tout comme le Printemps des arts, tandis que Tissé Métisse, HIP OPsession, Soy, Scopitone, Aux heures d'été et [[les Rendez-vous de l'Erdre]]<ref>{{lien web
 | langue      = fr
 | url         = http://www.rendezvouserdre.com/
 | titre       = Les rendez-vous de l'Erdre
 | site        = le site du festival Les Rendez-vous de l'Erdre
 | consulté le=7 avril 2014
}}.</ref> sont consacrés aux musiques actuelles et au jazz. Le cinéma est à l'honneur avec le [[festival des 3 Continents]], le [[festival du cinéma espagnol de Nantes]], les festivals Univerciné (allemand, britannique, italien et russe), le festival La Semaine tout courts. Les évènements festifs traditionnels sont la fête foraine de Nantes<ref>
{{lien web
 | langue      = fr
 | url         = http://www.feteforainedenantes.com/
 | titre       = Fête foraine de Nantes
 | site        = le site de la fête foraine de Nantes
 | consulté le=24 août 2010
}}.</ref> et le [[carnaval de Nantes]]. D’autres domaines ont leur manifestation spécifique, la science-fiction avec les [[Utopiales]], le [[festival Handiclap]] visant à favoriser l'accès à la culture et l'insertion des personnes handicapées dans la cité, l'art floral avec les [[Floralies internationales (Nantes)|Floralies internationales]], enfin, les arts numériques durant le [[festival Scopitone]]. Pluridisciplinaire, le [[festival Voisinages]] rassemble des artistes de l'ensemble des [[Pays de la Loire]]. Le festival [[Juste pour rire (Nantes)|Juste pour rire]] a quitté Nantes en 2010.

<gallery mode="packed">
Fichier:FolleJournée.JPG|[[La Folle Journée]] à la Cité des congrès de Nantes.
Fichier:Concert Nicolas Folmer aux Rendez-vous de l'Erdre (2016).jpg|[[Les Rendez-vous de l'Erdre]], quai Ceineray.
Fichier:Concert Aux heures d'été 2019.jpg|Festival Aux heures d'été.
Fichier:Floralies Internationales Nantes 2009.jpg|Les [[Floralies internationales (Nantes)|Floralies internationales]], au [[parc des expositions de la Beaujoire]].
</gallery>

=== Produits typiques ===
==== Spécialités culinaires ====
[[Fichier:Corn salad, spring, close up.JPG|vignette|La [[mâche]], [[légume-feuille]] typique de la région nantaise.]]
La gastronomie nantaise se compose de plusieurs produits typiques. La position de la région nantaise le long de la vallée de la Loire a favorisé le [[maraîchage]]. La région assure près de 85 % de la production nationale de [[mâche]]<ref name=gvert59>{{harvsp|id=gvert|texte=''Guide vert'', 2008|p=59}}.</ref>, salade cultivée depuis la Renaissance dans des sols sablonneux. Les maraîchers nantais du bassin de l’estuaire de la Loire la récoltent surtout en hiver.

Une des spécialités proposées au menu de quelques restaurants locaux est le [[lard nantais]] ; une préparation composée de couenne, de foie, de poumon et de côtelettes de porc dégustée de préférence avec du [[Muscadet (AOC)|muscadet]], se consomme aussi aux alentours de [[Nozay (Loire-Atlantique)|Nozay]] et [[Savenay]]<ref>
{{Lien web
 | url         = http://gastronomie.en.folie.free.fr/index_fichiers/specialitesnantaises.htm
 | titre       = Les spécialités
 | site        = Gastronomie en folie
 | consulté le=17 mars 2012
}}.</ref>.

Autre spécialité, le canard de Challans au muscadet, dit « [[canard nantais]] » ; une préparation à base de canard élevé dans le [[marais breton]] et cuisiné avec une sauce au muscadet et des pommes cuites au beurre salé<ref>
{{Lien web
|url      =  http://unecuillereepourpapa.net/canard-de-challans-au-muscadet/
|titre    =  Canard de Challans au muscadet
|site     =  Une cuillerée pour papa
|Consulté le=4 août 2017
}}.</ref>.

Le [[beurre blanc]] également appelé « beurre nantais » est une sauce typique de la région inventée par Clémence Lefeuvre<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.st-julien-de-concelles.fr/module-Contenus-viewpub-tid-2-pid-57.html
 | titre       = Beurre blanc
 | site        = le site officiel de Saint-Julien-de-Concelles
 | consulté le=2 octobre 2011
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>, cuisinière du marquis [[Famille de Goulaine|de Goulaine]], au début du {{s-|XX}}. Il s'agit d'une réduction d'échalotes grises ciselées dans du vinaigre et du muscadet ensuite montée au beurre<ref name=gvert60>{{harvsp|id=gvert|texte=''Guide vert'', 2008|p=60}}.</ref>, qui accompagne les poissons de rivière (la [[sandre]] ou le [[Pisciforme|brochet]]), comme les poissons marins (le [[lieu noir]] ou l'[[alosa|alose]]).

La région nantaise a son fromage traditionnel, le [[curé nantais]], qui peut être [[Affinage du fromage|affiné]] au muscadet. À base de lait de vache cru et entier, à pâte molle à croûte lavée, il est de forme carrée avec les bords arrondis. Créé en 1880 à [[Saint-Julien-de-Concelles]], il est désormais produit à [[Pornic]]<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.fromages-de-terroirs.com/fromage-detail.php3?id_article=912&lang=fr
 | titre       = Fromages de France - Le curé nantais
 | site        = fromages-de-terroirs.com
 | consulté le=2 octobre 2011
}}.</ref>.

Du côté des desserts et confiseries, le [[berlingot nantais]] a été créé par des confiseurs locaux au {{s-|XIX}}<ref>{{harvsp|Stéphane Pajot|2006|p=87}}.</ref>, profitant des arrivages de sucre des Antilles dans le port de commerce. Plus tendre que le berlingot, la [[rigolette]], inventée en 1902, est une coque de sucre cuit renfermant de la pulpe de fruit<ref name="Stéphane Pajot 2006 p.34"/>. Le [[gâteau nantais]] est un [[quatre-quarts]] fabriqué à base de poudre d'amandes et relevé de rhum<ref name=gvert60/>. Une autre pâtisserie du cru est la [[fouace nantaise]]<ref>
{{lien web
 |url          = http://www.regioneo.com/recette/fouace-nantaise
 |titre        = Recette de la fouace nantaise
 |site         = Portail Regioneo
 |consulté le=18 mai 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref> à l'origine fabriquée à [[La Haie-Fouassière]] ; elle accompagnait la dégustation de muscadet à l'automne. Il s'agit d'un pain enrichi en sucre et en beurre, aplati et façonné en forme d'étoile à six branches.
On compte également des biscuiteries de renom ; [[LU (biscuiterie)|LU]] et [[Biscuiterie nantaise|BN]] produisent respectivement le [[Petit Beurre]]<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.lu-france.fr/#/entreprise_lu/notre_histoire LU, notre histoire
 | titre       = Notre histoire
 | site        = le site de la marque LU
 | consulté le=7 août 2009
}}.</ref> et les biscuits fourrés<ref name=gvert60/>.

Le [[Pays du Vignoble nantais|vignoble nantais]] produit notamment deux vins blancs secs réputés. Le premier, le muscadet, est issu d'un cépage unique, le [[Melon (cépage)|melon]], dont l'aire de production se situe sur les coteaux de l'Est du département entre le [[lac de Grand-Lieu]] et la vallée de la Loire. Il est divisé en quatre sous-appellations labellisées [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]]. Le second, le [[Gros-plant-du-pays-nantais (AOVDQS)|gros plant nantais]], issu du cépage [[folle-blanche]], est labellisé [[Appellation d'origine vin délimité de qualité supérieure|VDQS]]. Ce sont des vins très appréciés en accompagnement de fruits de mer et de coquillages.

Le [[Nantillais]], autre boisson typiquement nantaise, est un sirop créé au {{s-|XVI}}, composé de [[gingembre]], de zestes d'orange douce, de citron jaune, de [[Cassis (fruit)|cassis]] ou de fleur d'[[hibiscus]]. Il est souvent servi avec du muscadet lors de l'apéritif.

<gallery mode="packed">
Curé nantais.JPG|Le Curé nantais.
Petit Beurre LU.JPG|Véritable [[Petit Beurre]] de la marque [[LU (biscuiterie)|LU]].
Berlingots.jpg|Berlingots nantais.
Galissonnière Muscadet 2007.jpg|Le muscadet, du vignoble nantais.
</gallery>

==== Le muguet ====
En 2014, la région nantaise, leader européen du marché, concentre 80 % de la production nationale de [[muguet de mai]]. Ce sont ainsi {{nombre|60|millions}} de brins qui sont produits dans le pays nantais, pour un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros, et {{nombre|7000|contrats}} saisonniers générés au moment de la récolte, qui se déroule principalement fin avril afin de fournir la demande massive du [[Fête des Travailleurs#En France|{{1er|mai}}]]<ref>{{Lien web
| url         = https://www.ouest-france.fr/1er-mai-la-danse-des-petites-mains-du-muguet-nantais-2515639
| titre       = 1er mai. La danse des petites mains du muguet nantais
| éditeur     = Ouest-France
| consulté le=15 avril 2015
}}.</ref>.

=== Personnalités liées à la commune ===
{{article détaillé|Liste de personnalités liées à Nantes}}

=== Héraldique, logotype et devise ===

{{Blason commune
|commune             = Nantes
|image               = Blason Nantes.svg
|blasonnement        = De [[gueules]] au vaisseau équipé d'or, habillé d'[[Hermine (héraldique)|hermine]], voguant sur une [[mer]] de [[sinople]] mouvant de la pointe et ondée d'argent, au chef aussi d'[[Hermine (héraldique)|hermine]]. {{armes fautives|sinople sur gueules}}
|explications        = La [[Caraque|nef]] d'[[or]], symbole du [[commerce]] [[Port (marine)|portuaire]], vogue sur une [[mer]] de [[sinople]], couleur symbolisant le [[fleuve]] qui se jette dans l'[[Océan Atlantique]]. L'[[Hermine (héraldique)|hermine]] et sa moucheture typique évoque le blasonnement ''d'[[Hermine (héraldique)|hermine]] plain'' de la [[Bretagne]], rappelant l'appartenance de la ville à l'ancien [[duché de Bretagne]], dont Nantes a été l'une des capitales.
|statut              = Officiel

|alias_image         = Blason_ville_fr_Nantes_(Loire-Atlantique)_avant_1808.svg
|alias_blasonnement  = De gueules au vaisseau équipé d'or, habillé d'hermine, voguant sur une mer d'azur mouvant de la pointe, au chef aussi d'hermine. {{armes fautives|azur sur gueules}}
|alias_explications  = Armoiries en vigueur sous l'[[Ancien Régime]].

|alias2_image        = Blason_ville_fr_Nantes-Empire.svg
|alias2_blasonnement = De pourpre à la frégate d'argent voguant à senestre sur une mer de sinople, d'argent à cinq mouchetures d'hermine chargé d'un comble de gueules chargé de trois abeilles d'or. {{armes fautives|sinople sur pourpre}}
|alias2_explications = Armoiries en vigueur sous le [[Premier Empire]].

|alias3_image        = Blason_ville_fr_Nantes_(Loire-Atlantique)_(1808).svg
|alias3_blasonnement = De gueules au vaisseau équipé d'or, habillé d'hermine, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, au chef aussi d'hermine chargé d'un comble de gueules à trois abeilles d'or. {{armes fautives|sinople sur gueules}}
|alias3_explications = Armoiries en vigueur sous le [[Premier Empire]].
}}
{{Article détaillé|armorial des communes de la Loire-Atlantique}}

==== Blason stylé avec ornements extérieurs ====
{{Blason-ville-fr
 | img1     = Grandes Armes de Nantes.svg
 | legende1 = Blason de Nantes avec ornements extérieurs
 | texte    = ''De [[gueules]] au vaisseau équipé d'or, habillé d'[[Hermine (héraldique)|hermine]], voguant sur une mer de [[sinople]] mouvant de la pointe et ondée d'argent, au chef aussi d'hermine ; l'[[Écu (héraldique)|écu]] timbré d'une [[Couronne (attribut)|couronne]] murale et entouré d'une [[Ordre de la Cordelière|cordelière]].''

La couronne murale est un symbole de l'autonomie de la cité (sous l'[[Ancien Régime]]). Ce symbole ne remplace la couronne comtale (des [[liste des comtes de Nantes|comtes de Nantes]]) qu'en [[1754]]<ref group=A name=archiveN>
{{Lien web
 | url         = http://www.archives.nantes.fr/PAGES/RESSOURCES/hoteldeville/hotel1.htm
 | site        = archives.nantes.fr
 | titre       = Les armoiries, l'hôtel de Ville et les maires de Nantes
 | consulté le=20 mai 2012
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. La [[Ordre de la Cordelière|cordelière]] est la représentation de l'[[ordre de la Cordelière]] fondé par la duchesse [[Anne de Bretagne]] en l'honneur de son père, le duc [[François II de Bretagne]], dont le saint patron était [[François d'Assise]], fondateur des [[Ordre des frères mineurs|franciscains]], appelés [[Ordre des frères mineurs|Cordeliers]] en France. Nantes est faite [[Compagnon de la Libération]] le 11 novembre 1941<ref>
{{Lien web
 | url         = https://www.ordredelaliberation.fr/fr/nantes
 | titre       = Citation et date du décret d'admission de la ville dans l'Ordre de la Libération
 | site        = le site de la chancellerie de l'ordre de la Libération
 | consulté le=20 mai 2020
}}.</ref> et reçoit la [[Croix de guerre 1939-1945|Croix de Guerre]] le 11 novembre 1948. Les deux décorations sont alors rajoutées et positionnées à la base du blason<ref group=A name=archiveN/>.
}}

À l'origine, ces armoiries sont le sceau du conseil des bourgeois de Nantes en [[1350]]. Confirmé par le roi de [[France]] {{souverain2|Henri II (roi de France)}} en [[1564]], le blason conserva son chef d'[[Hermine (héraldique)|hermine]] et la [[Devise (phrase)|devise]] : ''{{langue|la|Oculi Omnium In Te Sperant Domine}}'' (« Les yeux de tous se tournent vers toi et espèrent, Seigneur »). La mer était alors ''d'azur'' (bleue). En [[1808]], {{Napoléon Ier}} chargea le chef de [[Bretagne]] d'un comble de [[gueules]] à trois [[Abeille (héraldique)|abeilles]] d'or et la mer devint de [[sinople]]. En [[1815]], le chef redevint d’hermine plain et la devise changea en : ''{{langue|la|Favet Neptunus Eunti}}''.

<gallery mode="packed">
Blason_ville_fr_Nantes_%28Loire-Atlantique%29_avant_1808.svg|Armoiries en vigueur sous l'[[Ancien Régime]].
Blason ville fr Nantes-Empire.svg|Armoiries en vigueur sous le [[Premier Empire]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Claire|nom1=Béchu|responsabilité1=dir|titre=Armoiries en vigueur sous le [[Premier Empire]] : couleurs et symbolique des armoiries des villes sous le {{1er|Empire}}|lieu=Paris/Archives nationales|éditeur=Somogy éditions d'art|année=2010|pages totales=319|isbn=978-2-7572-0408-5}}.</ref>.
Blason_ville_fr_Nantes_%28Loire-Atlantique%29_%281808%29.svg|Armoiries en vigueur sous le [[Premier Empire]].
Drapeau de Nantes.svg|Drapeau de la ville de Nantes
</gallery>

==== Logotype ====
En 1986, la municipalité se dote d'un [[Logotype|logo]] officiel pour représenter la ville. Des barres grises verticales formant un hexagone sur lequel est superposée une vague bleue rappelant {{citation|les tradition et position fluviales et maritimes de la ville et de l'[[Estuaire de la Loire|estuaire]]}}. Depuis 2005, Nantes dispose d'un nouveau logo<ref group=A name=archiveN/>.

==== Devise ====
[[Image:Nantes - Hotel de ville 01.jpg|vignette|gauche|L'écu de la cité avec la devise latine ''Favet Neptunus Eunti'' au sommet du portail principal de l'[[Hôtel de ville de Nantes|hôtel de ville]].|alt=Écu sur fond de ciel bleu, sur un support de fer forgé aux formes courbes.]]
Depuis le {{s|XIV}}, la [[Devise (phrase)|devise]] de la ville était ''Oculi Omnium In Te Sperant Domine'' (« Les yeux de tous se tournent vers toi et espèrent, Seigneur »)<ref name=MalteBrun>''La France illustrée'', [[Victor Adolphe Malte-Brun]], [[1882]].</ref>. En [[1814]], [[Prosper de Barante]], préfet de [[Loire-Atlantique|Loire-Inférieure]], proposa une nouvelle devise<ref>
{{lien web
 | url         = http://www.notrefamille.com/nantes-44000/loire-atlantique-44/arme-devise-59512558-ville-village.html
 | titre       = Devise et armoiries de Nantes
 | site        = NotreFamille.com
 | consulté le=24 août 2010
|brisé le = 2023-11-26}}.</ref> : ''Favet Neptunus Eunti'', ce qui se traduit par « [[Neptune (mythologie)|Neptune]] favorise ceux qui osent », « Neptune favorise sa marche », ou encore par « Que Neptune favorise le voyageur<ref name=MalteBrun/> ». Cette devise, positionnée au-dessus de l'[[Écu (héraldique)|écu]], contrairement à l'usage, fut approuvée par [[Lettre patente|lettres patentes]] du roi de France [[Louis XVIII de France|{{nobr|Louis XVIII}}]], le {{date|3|février|1816}}. Celle-ci est toujours la devise en vigueur<ref group=A name=archiveN/>.
{{clr|left}}

=== Méridiennes et cadrans solaires ===
Quatorze [[Méridienne (gnomonique)|méridiennes]] ou [[Cadran solaire|cadrans solaires]] sont présents{{référence nécessaire}}, dont la [[méridienne de la place de la Bourse]].

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Nantes|commons titre=Nantes|wiktionary=Nantes|wikiquote=Nantes|wikivoyage=Nantes}}
=== Bibliographie ===
{{légende plume}}

==== Générale ====
* {{Ouvrage|auteur1=Collectif (dir [[Alain Croix]])|titre=Dictionnaire de Nantes|éditeur=[[Presses universitaires de Rennes]]|pages totales=1104|ean=9782753528215}}

==== Architecture, patrimoine et urbanisme ====
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Éric Cabanas|titre=Nantes, photographie originales de 1867 à nos jours|éditeur=Victor Stanne|année=1997|isbn=2-911330-01-3}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Ouvrage Collectif|nom1=Flohic|titre=Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique|volume=2|lieu=Charenton-le-pont|éditeur=Flohic éditions|année=1999|pages totales=1383|isbn=2-84234-040-X}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr |prénom1=Isabelle|nom1=Garat|prénom2=Thierry|nom2=Guineberteau |prénom3=Valérie|nom3=Jousseaume|prénom4=François|nom4=Madoré |prénom5=Patrick|nom5=Pottier|prénom6=Denise|nom6=Pumain|lien auteur6=Denise Pumain|directeur6=Denise Pumain|titre=Nantes|sous-titre=de la belle endormie au nouvel Eden de l'Ouest|lieu=Paris|éditeur=[[Economica|Economica - Anthropos]]|collection=Villes|année=2005|pages totales=179|isbn=2-7178-5045-7|id=Garat2005}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Yannick|nom1=Le Marec|prénom2=Philippe|nom2=Caharel|titre=Nantes, Mille ans d'histoire et d'architecture|lieu=Laval|éditeur=Édition Siloë|année=2003|mois=novembre|pages totales=128|isbn=2-84231-267-8}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Stéphane Pajot]]|titre=Nantes Fascinante|sous-titre=trésors photographiques de la mémoire d'une ville|lieu=Le Château-d'Olonne|éditeur=Éditions d'Orbestier|année=2006|pages totales=106|isbn=978-2-84238-096-0}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Stéphane Pajot|titre=Nantes Retrouvée|lieu=Le Château-d'Olonne|éditeur=Éditions d'Orbestier|année=2009|pages totales=154|isbn=978-2-84238-117-2}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Stéphane Pajot|titre=Nantes. Histoires de rues|éditeur=Éditions d'Orbestier|année=2010|mois=novembre}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Daniel Quesney|titre=Retour à Nantes|éditeur=Les Beaux Jours|année=2008|pages totales=215|isbn=978-2-35179-019-9|isbn2=2-35179-019-7}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Gildas Salaün|titre=L'atelier monétaire de Nantes sous l'Ancien Régime|éditeur=Association Numismatique Armoricaine|année=2003}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Gildas Salaün|titre=La nouvelle Monnaie de Nantes, lorsqu'on battait monnaie au Muséum|éditeur=Association Numismatique Armoricaine|année=2006}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Gildas Salaün|titre=Pièces d'histoire, les transports Nantais|éditeur=Association Numismatique Armoricaine|année=2005}}.

==== Toponymie ====
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Louis Deroy|auteur2=Marianne Mulon|titre=Dictionnaire des noms de lieux|éditeur=Les usuels Robert|année=1992|pages totales=531|isbn=978-2-85036-195-1}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[François Falc'hun]]|auteur2=Bernard Tanguy|titre=Les Noms de lieux celtiques, Première série, Vallées et plaines|éditeur=[[Éditions Jean-Paul Gisserot]]|année=1966}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Éric Vial|titre=Les noms de villes et de villages|lieu=Paris|éditeur=[[Belin éditeur|Belin]]|année=1983|isbn=978-2-7011-0476-8}}. {{plume}}

==== Histoire ====
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Jean-Christophe Cassard]] |titre=Le siècle des Vikings en Bretagne |lieu=Paris |éditeur=J.-P. Gisserot |collection=Les universels Gisserot |année=1996 |pages totales=120 |isbn=2-87747-214-0 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=OyBQGXB5qW4C&printsec=frontcover |plume=oui}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jacques Hussenet |directeur1=oui |titre=Détruisez la Vendée ! |sous-titre=Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée |lieu=La Roche-sur-Yon |éditeur=[[Éditions du Centre vendéen de recherches historiques]] |année=2007 |pages totales=634 |isbn=978-2-911253-34-8 |plume=oui}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Alfred Lescadieu |auteur2=Auguste Laurant |titre=Histoire de la ville de Nantes |volume=1 |lieu=Péronnas |éditeur=Les Éditions de la Tour Gile |année=1996 |année première édition=1836 |pages totales=407 |isbn=2-87802-251-3 |id=LescadieuLaurant1 |plume=oui}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Alfred Lescadieu |auteur2=Auguste Laurant |titre=Histoire de la ville de Nantes |sous-titre=Suivi de Guerres de la Vendée |volume=2 |lieu=Péronnas |éditeur=Les Éditions de la Tour Gile |année=1996 |année première édition=1836 |pages totales=415 |isbn=2-87802-251-3}}.
* {{Ouvrage |auteur1=[[Olivier Pétré-Grenouilleau]] |titre=Nantes, histoire et géographie contemporaine |lieu=Plomelin |éditeur=Éditions Palantines |année=2008 |numéro d'édition=2 |pages totales=299 |isbn=978-2-35678-000-3 |plume=oui}}
* {{Ouvrage |auteur1=Cécile Souchon |titre=L'Édit de Nantes |éditeur=[[Éditions Jean-Paul Gisserot]] |année=1998 |pages totales=124 |isbn=978-2-87747-379-8 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=Vmyy98fFmkQC&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Jacques Treuttel |titre=Nantes, un destin contrasté |lieu=Nantes |éditeur=Hartmann éditions |date=mai 1997|pages totales=120 |isbn=2-912344-00-X |plume=oui}}
* [[Armel de Wismes]], ''Nantes et le temps des négriers'', Éditions France-Empire, 1983.
* Abbé G. d'Urville, ''Etudes sur le Vieux Nantes'', Lafolye, 1900.
* Abbé G. Brunellière, ''La Vendée Nantaise'', 320 p. avec carte, Lussaud, 1960.
* Alfred Lallié, ''Les sociétés populaires à Nantes pendant la révolution'', 237 p., 1890.
* Alfred Lallié, ''Le diocèse de Nantes pendant la révolution'', 2 tomes, 1893.
* Alfred Lallié, ''Les 132 Nantais pendant la révolution'', 124 p., 1894.
* Le Comte Fleury, ''Carrier à Nantes, un grand terroriste'', Plon, 338 p., 1901.
* Gérard Mellier/Léon Maître'', Essai sur l'histoire de la ville et du comté de Nantes'', 161 p., Forest, 1872.
* Alain Croix, Thierry Guidet, Gwenaël Guillaume, Didier Guyvarc’h, ''Histoire populaire de Nantes'', Presses universitaires de Rennes, 2017, {{ISBN|978-2-7535-5923-3}}

==== Culture ====
* {{Ouvrage | langue=fr, br | prénom1=Pierre-Emmanuel | nom1=Marais | titre=Nantes Naoned Guide historique et culturel | lieu=Fouesnant | éditeur=Yoran Embanner | année=2006 | pages totales=167 | isbn=2-9521446-9-9}}.
* Cécile Compère, ''Jules Verne de Nantes'', [[Revue Jules Verne]] 4, 1997, {{p.|11-23}}.

==== Tourisme, gastronomie ====
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Collectif|titre=Nantes : La Grande Brière : Presqu'île de Guérande : Le Puy-du-Fou : Ile de Noirmoutier|lieu=Paris|éditeur=[[Michelin]]|collection=Guide de tourisme - Le guide vert|année=2008|pages totales=191|isbn=978-2-06-713493-5|id=gvert}}. {{plume}}

=== Articles connexes ===<!--Liens vers des pages de l'encyclopédie fr.wikipedia-->
{{Début de colonnes|taille=20}}
* [[Liste des communes de la Loire-Atlantique]]
* [[Nantes Métropole]]
* [[Loire-Atlantique]]
* [[Pays de la Loire]]
* [[Histoire de la Bretagne]]
{{Fin de colonnes}}

{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em;"
|+ '''Articles détaillés sur Nantes'''
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'''Histoire'''
* [[Histoire de Nantes|Histoire de la ville]]
* [[Édit de Nantes]]
* [[Liste des comtes de Nantes|Liste des comtes]]
* [[Liste des évêques de Nantes|Liste des évêques]]
* [[Liste des maires de Nantes|Liste des maires]]
* [[Noyades de Nantes]]
* [[Traite négrière à Nantes]]

'''Patrimoine'''
* [[Patrimoine architectural de Nantes|Patrimoine architectural]]
* [[Liste des monuments historiques de Nantes|Monuments historiques]]
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* [[Liste des parcs et jardins de Nantes|Parcs et jardins]]
* [[Cimetières de Nantes|Cimetières]]
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'''Infrastructures de transport'''
* [[Liste des ponts de Nantes|Ponts de Nantes]]
* [[Transport à Nantes|Transport]]
* [[Histoire des transports en commun à Nantes|Histoire des transports en commun]]
* [[Tramway de Nantes|Tramway]]
* [[Lignes de bus de Nantes|Lignes de bus]]
* [[Busway de Nantes|Busway]]
* [[Chronobus]]
* [[Navibus]]
* [[Liste des gares de Nantes|Gares de Nantes]]
* [[Aéroport Nantes Atlantique]]
* [[Liste des voies de Nantes]]
* [[Liste des rues et places du centre-ville de Nantes]]
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'''Géographie'''
* [[Climat de la Loire-Atlantique#Climat de Nantes et de son agglomération|Climat]]
* [[Urbanisme à Nantes|Urbanisme]]
* [[Liste des quartiers de Nantes|Quartiers]]
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'''Divers'''
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* [[Liste de personnalités liées à Nantes|Personnalités]]
* [[Relation territoriale entre la France et la Géorgie]]
* [[Belles de Bitume]], [[Art urbain|spectacle urbain]] de 2014. <!-- Ne pas supprimer (article en cours d'écriture) -->
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=== Liens externes ===<!--Liens vers des pages web externes à l'encyclopédie fr.wikipedia-->
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* {{Site officiel|https://www.nantes.fr|titre=Site de la mairie}}
* {{Site officiel|http://www.nantesmetropole.fr|titre=Site de Nantes Métropole}}
* {{Site officiel|https://www.levoyageanantes.fr/|titre=Site officiel du tourisme de Nantes Métropole}}
* [http://historic-cities.huji.ac.il/france/nantes/maps/van_der_aa_1725_nantes.html Vue générale de Nantes], ca. 1725, [http://historic-cities.huji.ac.il/historic_cities.html Historic Cities site], from the Eran Laor Collection, [[Bibliothèque nationale d'Israël]]

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}

=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}

=== Références ===
* {{Harvsp|Pétré-Grenouilleau|2008|texte=Olivier Pétré-Grenouileau, ''Nantes, histoire et géographie contemporaines'', 2008}}
{{Références|groupe=P|taille=20}}

* {{Site officiel|url=https://metropole.nantes.fr/|titre=Site de la mairie de Nantes et de Nantes Métropole}}
{{Références|groupe=M|taille=30}}

* [http://www.archives.nantes.fr Site des Archives municipales de Nantes]
{{Références|groupe=A|taille=30}}

* [https://www.insee.fr/fr/accueil Site de l'Insee]
{{Références|group="I"}}
* {{lien web|url=http://www.plu.nantesmetropole.fr/Nantes/PDF/2_Rapport_de_presentation.pdf|site=plu.nantesmetropole.fr|format électronique=pdf|titre=Plan local d'urbanisme - Rapport de présentation|date=28 mars 2007|id=PLU|consulté le=15 septembre 2010}}
{{Références|groupe=U|taille=15}}

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-->
* Autres références
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