Aller au contenu

« Charles Leclerc (pilote automobile) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
J’ai changé le nombre de meilleurs tours
Balises : Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile
Ligne 16 : Ligne 16 :
|[[Championnat du monde de Formule 1 2019|2019]]- |{{ITA-d}} [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] |111 (6)
|[[Championnat du monde de Formule 1 2019|2019]]- |{{ITA-d}} [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] |111 (6)
}}
}}
| nombre de courses = 132
| nombre de courses = 137
| pole position = 25
| pole position = 25
| meilleur tour = 9
| meilleur tour = 9

Version du 13 août 2024 à 12:58

Charles Leclerc
Description de cette image, également commentée ci-après
Charles Leclerc en 2020.
Biographie
Nom complet Charles Marc Hervé Perceval Leclerc
Date de naissance (27 ans)
Lieu de naissance Monaco
Nationalité Drapeau de Monaco Monégasque
Site web charlesleclerc.com
Carrière
Années d'activité Depuis 2014
Qualité Pilote automobile
Parcours
AnnéesÉcurie0C.0(V.)
2018 Sauber 21 (0)
2019- Ferrari 111 (6)
Statistiques
Numéro permanent 16
Nombre de courses 137
Pole positions 25
Meilleurs tours en course 9
Podiums 36
Victoires 6
Meilleur classement Vice-champion 2022

Charles Leclerc, né le à Monaco, est un pilote automobile monégasque engagé en Formule 1 au sein de la Scuderia Ferrari.

Vainqueur du championnat de GP3 Series en 2016 puis du championnat de Formule 2 2017, il fait ses débuts en Formule 1 l'année suivante, lors du Grand Prix d'Australie, au sein de l'écurie Alfa Romeo Sauber F1 Team. Il marque ses premiers points en prenant la sixième place du Grand Prix d'Azerbaïdjan à Bakou. Pour sa première saison, il entre dans les points à dix reprises, terminant le championnat avec trois septièmes places consécutives, avant de rejoindre la Scuderia Ferrari ; l'écurie de Maranello l'a en effet choisi pour disputer la saison 2019 aux côtés de Sebastian Vettel, prenant la place de Kimi Räikkönen qui fait le chemin inverse.

Leclerc est le troisième pilote monégasque à courir en Formule 1 après Louis Chiron et Olivier Beretta. Il est le premier Monégasque à obtenir une pole position, à mener une course, à réaliser un record du tour et le deuxième après Louis Chiron en 1950 à monter sur un podium, dès sa deuxième course avec Ferrari, les 30 et à Bahreïn. Le 1er septembre 2019, il devient, à 21 ans et 10 mois, le plus jeune pilote Ferrari à s'imposer en remportant sa première victoire à l'arrivée du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps, et la semaine suivante, le premier pilote de son écurie depuis Fernando Alonso en 2010 à gagner le Grand Prix d'Italie à Monza. Il obtient dix podiums en 2019, saison où il est le pilote qui obtient le plus grand nombre de pole positions, avec sept départs en tête. En décembre, la Scuderia Ferrari annonce qu'elle prolonge son contrat jusqu'en 2024.

Pour la saison 2020, la Ferrari SF1000 ne permet pas à ses pilotes de gagner ou de mener un seul tour, Charles Leclerc n'obtient que deux podiums et termine à la huitième place du championnat. En 2021, il a Carlos Sainz Jr. comme nouveau coéquipier pour une saison où il obtient deux pole positions, un podium, termine 18 fois dans les points et termine septième du championnat. En 2022, il réalise au Grand Prix d'Australie le premier Grand Chelem de sa carrière et termine vice-champion du monde. Il n'obtient pas de victoire la saison suivante entièrement dominée par Red Bull et Max Verstappen, obtenant cinq pole positions et montant sur six podiums pour finir cinquième du championnat.

En janvier 2024, Ferrari et Charles Leclerc annoncent que son contrat est prolongé pour plusieurs années. En 2025, il fera équipe avec Lewis Hamilton.

Biographie

Charles Leclerc commence le karting à l'âge de cinq ans sur le circuit de Brignoles géré par le père de Jules Bianchi, ami de son père, et se découvre une passion pour la Formule 1 qui devient son objectif numéro 1.

En 2010, comme Jules Bianchi l'avait fait, il intègre la société de management All Road Management dirigée par Nicolas Todt[1].

Les débuts en karting

Lors de sa première saison, en 2005, Leclerc s'engage dans le championnat régional (PACA) et remporte le titre avec quinze victoires, dix-sept pole positions et dix-sept meilleurs tours en course. L'année suivante, il réédite l'exploit, toujours en MiniKart avec quatorze victoires, dix-sept pole positions et dix-sept meilleurs tours.

En 2007, il passe en catégorie minimes et devient vice-champion PACA avec trois victoires et huit podiums. Il est également vainqueur du Trophée Claude Secq.

Lors de la saison 2008, il devient vice-champion de France minimes avec un total de onze podiums. L'année suivante, il devient champion de France cadet et vainqueur de la Bridgestone Cup. En 2010, il se classe vice-champion de France KF3, cinquième du championnat du monde des moins de 18 ans (Trophée Academy) et devient, chez lui, le plus jeune pilote à remporter la Monaco Kart Cup.

En 2011, Charles Leclerc remporte la coupe du monde en obtenant la pole position et le meilleur tour. Il remporte le Trophée Academy avec deux victoires et cinq podiums et finit deuxième de la WSK Final Cup. En décembre, face aux meilleurs pilotes de kart, le Monégasque remporte l'ERDF Masters Kart organisé par l'ancien pilote de Formule 1 Philippe Streiff.

Ami proche de Jules Bianchi, Leclerc révèle que, sans lui, il aurait arrêté de piloter en 2011, faute de financement[2],[3]. Bianchi, pour aider son ami, appelle son manager Nicolas Todt et lui demande de le prendre sous son aile ; ce dernier dira de lui : « Au début, j'ai décidé de l'aider plus par amitié, pour faire plaisir à Jules, en me disant également : Charles m'a fait bonne impression, c'est un chic gamin, donc autant lui donner sa chance en karting, et ensuite on verra. Depuis ce jour-là, il ne m'a jamais déçu, bien au contraire. »[2]. Jules Bianchi devient le parrain sportif de Leclerc, en le conseillant, et le Monégasque rappelle souvent qu'il court toujours en compétition automobile, grâce à lui et pour lui[2].

L'année suivante, au volant d'un kart ART GP et face à des adversaires comme Max Verstappen, Charles Leclerc devient champion WSK Euro Series, vice-champion d'Europe et vice-champion du monde U18. Il termine la saison par une quatrième place à Las Vegas lors de l'édition des Super Karts USA. En 2013, en KZ1, une nouvelle fois face à Max Verstappen, plus entraîné que lui et malgré un matériel peu fiable durant la majeure partie de la saison, il gagne la Winter Cup et termine vice-champion du Monde à Varennes-sur-Allier, derrière Max Verstappen mais devant Jorrit Pex, Marco Ardigo et Davide Forè.

Débuts en monoplace

Recruté par Fortec Motorsport, Leclerc termine vice-champion du championnat ALPS (considéré comme celui d'Europe du Sud) avec deux victoires et sept podiums en quatorze courses et meilleur rookie. En championnat d'Europe (Eurocup), il obtient trois podiums en six courses.

En 2015, Charles Leclerc est recruté par l'équipe néerlandaise Van Amersfoort Racing. Durant la manche d'ouverture de la saison à Silverstone, il obtient deux pole positions et remporte sa première victoire lors de la troisième course du weekend[4]. Lors de la manche suivante, sur l'Hockenheimring, il remporte sa seconde victoire et monte à chaque fois sur le podium. Il gagne encore à Pau et à Spa-Francorchamps ce qui lui permet d'être provisoirement en tête du championnat. Malgré le manque de compétitivité de sa monoplace durant la seconde moitié de la saison (probablement dû à son accident de Zandvoort), il termine à la quatrième place et remporte le titre de meilleur rookie[5].

Au Grand Prix de Macao, sans expérience du tracé, il mène la course jusqu'au drapeau rouge ce qui permet à ses poursuivants de refaire leur retard ; il termine la course en seconde position et se classe meilleur rookie[6]. En décembre, il effectue trois jours d'essais à Abou Dabi où il pilote pour la première fois une monoplace de GP3 Series. Lors du dernier jour, le Monégasque bat à trois reprises le record de la piste de la catégorie.

Titre en GP3 Series et sacre en Formule 2

Confirmé pour la saison 2016 de GP3 Series chez ART Grand Prix, Charles Leclerc commence la campagne en remportant la victoire lors de la première course, sur le circuit de Catalogne ; il récidive au meeting suivant au Red Bull Ring, encore une fois en course longue[7]. Lors des trois meeting suivants, en Grande-Bretagne, Hongrie et Allemagne, il monte sur le podium. En Belgique, le Monégasque réalise la pole position, le meilleur tour et gagne la course. En Italie, il obtient la pole position et finit au pied du podium lors de la course longue ; il abandonne dans la seconde course. En Malaisie, il réalise la pole position et monte sur le podium. Pour la dernière manche du championnat à Abou Dabi, il abandonne après une crevaison mais conserve 25 points d'avance sur son plus proche rival et remporte le championnat[8].

Charles Leclerc à Monza en 2017.

Leclerc est titularisé chez Prema Powerteam pour disputer la saison 2017 de Formule 2[9]. À Bahreïn en ouverture du championnat, en pole position de la course 1, il finit troisième. Le lendemain après une belle remontée à la suite d'un changement de pneus à neuf tours de la fin, il remporte sa première victoire dans la catégorie. À Barcelone, il réalise la pole position avant de remporter la course principale ; il termine quatrième de la course sprint. Après un weekend monégasque compliqué avec deux abandons lors des deux courses, il remporte, à Bakou, la course principale après avoir obtenu une nouvelle pole position ; lors de la course sprint, il franchit la ligne d'arrivée en tête mais est pénalisé de dix secondes pour ne pas avoir suffisamment ralenti sous régime de drapeau jaune, la victoire revenant au Français Norman Nato. À Spielberg, Charles Leclerc obtient la pole position puis remporte la course principale ; il abandonne lors de la course sprint après un accrochage avec son coéquipier Antonio Fuoco. À Silverstone, il gagne la course principale après avoir égalisé le record de pole positions consécutives de Stoffel Vandoorne dans la catégorie avant de finir cinquième de la course sprint. Au Hungaroring, disqualifié en qualifications, il remonte jusqu'à la quatrième place et termine également quatrième de la course sprint. À Spa-Francorchamps, en pole position pour la septième fois de la saison, il remporte la première course mais est disqualifié à cause d'un fond plat trop abîmé ; il termine cinquième de la course sprint. À l'orée de la neuvième manche de la saison disputée à Monza, le Monégasque possède cinquante-neuf points d'avance sur son plus proche rival Oliver Rowland. Il ne marque aucun point lors des deux courses mais son rival connaît le même bilan ; l'écart de points reste ainsi inchangé. Lors du weekend de course de Jerez, il réalise la pole position et remporte la course longue ce qui lui permet de remporter le championnat.

2016-2018 : essayeur puis titulaire en Formule 1

Charles Leclerc au Grand Prix automobile de Malaisie 2017.

En mars 2016, Charles Leclerc est intégré dans la Ferrari Driver Academy comme Jules Bianchi, son modèle, mort quelques mois auparavant. Il est également nommé pilote de développement officiel de l'équipe Haas F1 Team et de la Scuderia Ferrari[10]. Il teste la Ferrari F14 T à Fiorano et obtient sa super-licence. À Silverstone, il participe à ses premiers essais en Formule 1 au volant de la Haas VF-16 à l'occasion de la première séance d'essais libres puis au volant de la Ferrari SF16-H le mardi suivant[11]. Convaincant, il a l'occasion de renouveler l'expérience lors du Grand Prix de Hongrie, d'Allemagne et celui du Brésil[12],[13]. En 2017, il participe à quatre séances d'essais libres avec l'équipe Sauber[14]. En marge du Grand Prix du Brésil 2017, Frédéric Vasseur, team principal de Sauber, indique que la titularisation de Charles Leclerc dans l'équipe suisse pour la saison 2018 sera officiellement annoncée pendant le Grand Prix d'Abou Dabi[15]. Confirmé le , il choisit comme numéro permanent en Formule 1 le no 16[16], numéro qui précède le 17 qu'utilisait Jules Bianchi dont il était proche et qui a été retiré à la suite de son décès, en 2015.

Leclerc au Grand Prix d'Autriche 2018.

Il entame le championnat 2018 par une treizième place en Australie puis inscrit ses premiers points dans la discipline à Bakou, où il se qualifie quatorzième et termine sixième en profitant des incidents de course[17]. Leclerc marque à nouveau lors du Grand Prix d'Espagne puis se classe deux fois dixième, au Canada et en France où il accède pour la première fois à la Q3 en réalisant le huitième temps. En Autriche, dix-septième sur la grille après une pénalisation, il termine neuvième. Il abandonne pour son Grand Prix national où il percute violemment Brendon Hartley mais est classé dix-huitième puis en Grande-Bretagne à cause d'une roue mal fixée et en Hongrie, sur problème mécanique. Au départ du Grand Prix de Belgique, Nico Hülkenberg rate son freinage à l'épingle de la Source, percute l'arrière de la voiture de Fernando Alonso et la projette dans les airs ; elle atterrit partiellement sur le haut du cockpit et du halo de Leclerc, contraint à l'abandon

Le 11 septembre 2018, la Scuderia Ferrari annonce concomitamment qu'elle ne renouvelle pas le contrat de Kimi Räikkönen et qu'elle engage Charles Leclerc pour disputer la saison 2019 aux côtés de Sebastian Vettel[18]. À Singapour et en Russie, il obtient les points de la neuvième et septième place. Lors des trois derniers Grand Prix de la saison, il franchit la ligne d'arrivée à chaque reprise à la septième place et se classe treizième du championnat avec 39 points. Le mardi 28 novembre, lors de ses premiers essais au volant de la Ferrari SF71H sur le circuit Yas Marina pour les tests des pneumatiques Pirelli, il roule plus vite que son futur coéquipier Sebastian Vettel[19].

2019 : transfert chez Ferrari et premiers succès

Pour son premier départ avec l'écurie de Maranello, lors du Grand Prix d'Australie, Leclerc franchit la ligne d'arrivée cinquième, une consigne d'équipe lui ayant intimé de rester derrière son coéquipier Sebastian Vettel alors qu'il pouvait l'attaquer. À Bahreïn, il devient le premier Monégasque à réaliser une pole position en Formule 1 et le plus jeune pilote, à 21 ans, à réaliser une pole position chez Ferrari. Le lendemain, il rate son départ mais réussit, en l'espace de six tours, à doubler Valtteri Bottas ainsi que son coéquipier, avant de s'échapper. À dix tours de l'arrivée, alors qu'il caracole en tête, son moteur subit une perte de puissance ; il finit troisième, derrière les Mercedes de Lewis Hamilton et Bottas, sauvant son podium grâce à l'intervention de la voiture de sécurité alors que Max Verstappen s'apprêtait à le dépasser[20]. Ce podium est également le premier d'un Monégasque depuis la troisième place de Louis Chiron à domicile en 1950. Leclerc réalise également le premier meilleur tour en course d'un monégasque et les premiers tours en tête d'un pilote originaire de la Principauté. Pour le 1 000e Grand Prix de l'histoire de la Formule 1 en Chine, il se qualifie quatrième ; en course, son équipe lui demande de laisser passer son coéquipier et il termine cinquième. Lors de son Grand Prix national, il connaît un weekend compliqué qui se solde par un abandon en début d'épreuve. Au Canada, il obtient son second podium de la saison en terminant troisième. Au Grand Prix d'Autriche, il réalise la deuxième pole position de sa carrière et se classe deuxième après avoir été rattrapé puis dépassé par Max Verstappen à trois tours de l'arrivée[21]. En Allemagne, il est l'auteur d'une sortie de piste provoquant son abandon puis il se classe quatrième sur le Hungaroring.

Charles Leclerc aux essais libres à Hockenheim en 2019.

Pour son treizième départ avec Ferrari, au Grand Prix de Belgique, Leclerc réalise la troisième pole position de sa carrière et remporte son premier Grand Prix, le premier d'un pilote monégasque ; il dédie cette victoire à son ami Anthoine Hubert, victime d'un accident mortel lors de la course de Formule 2 disputée à Spa la veille. À 21 ans, 10 mois et 16 jours, il devient le troisième pilote le plus jeune à s'imposer en Formule 1 après Max Verstappen (18 ans et 7 mois en 2016) et Sebastian Vettel (21 ans et 2 mois en 2008), ainsi que le plus jeune de l'histoire pour Ferrari[22]. Il récidive le weekend suivant, au Grand Prix d'Italie, à Monza après avoir dominé la course, pourchassé du premier au dernier tour par les pilotes Mercedes depuis son départ en pole position[23]. Lors des qualifications du Grand Prix de Singapour, sur un circuit plus favorable aux Mercedes, il obtient sa troisième pole position consécutive, sa cinquième en 2019, ce qui fait de lui le pilote ayant réalisé le plus de départs à l'avant à ce stade de la saison[24]. Le lendemain, il termine deuxième derrière son équipier, à la suite d'une décision de son stand, et permet à son équipe d'obtenir son premier doublé depuis 2017. La semaine suivante, lors du Grand Prix de Russie, après une quatrième pole position consécutive (ce que la Scuderia Ferrari n'avait plus obtenu depuis celles établies par Michael Schumacher en 2000-2001), il déclare regretter de s'être énervé de cette consigne d'équipe[25]. En pole position pour la septième fois à Mexique, une course qu'il achève en quatrième position ; Leclerc obtient le dixième podium de sa carrière et de sa saison à l'arrivée de la dernière course à Abou Dabi le 1er décembre.

À l'issue de sa première saison avec Ferrari, qu'il achève à la quatrième place du classement pilotes avec 264 points, devant Sebastien Vettel, il déclare : « En début d'année, si vous m'aviez dit que j'aurais sept pole et dix podiums, je ne vous aurais jamais cru ! C'est vraiment mieux que ce que j'espérais, même si, en regardant en arrière, j'ai commis quelques erreurs. Donc l'objectif est de les comprendre afin de revenir plus fort l'an prochain. Mais je suis globalement satisfait de cette saison, qui n'a pas été simple d'ailleurs. La première partie du championnat fut très difficile, mais nous avons bien travaillé et progressé durant la seconde moitié de la saison. J'ai obtenu deux victoires incroyables, et Monza était tout ce dont je rêvais : me tenir tout en haut de ce podium avec des centaines et milliers de tifosi. C'est une expérience que je n'oublierai jamais[26]. »

Le 23 décembre, Ferrari prolonge son contrat jusqu'en 2024, en triplant son salaire[27].

2020 : saison difficile avec Ferrari

Charles Leclerc, à bord de la Ferrari SF1000, lors du GP de Toscane 2020.

La pandémie de Covid-19 perturbe fortement le championnat 2020 qui démarre, à huis clos, en Autriche le 5 juillet sur le circuit de Spielberg ; le Monégasque commence sa saison en se montrant opportuniste au volant d'une SF1000 en mal de puissance et d'équilibre, en se classant deuxième de la course, derrière Valtteri Bottas. Lors du Grand Prix de Styrie au même endroit la semaine suivante, Leclerc percute son coéquipier Sebastian Vettel dès le premier tour ; les deux pilotes abandonnent. Leclerc endosse la responsabilité de ce choc[28]. Lors du troisième Grand Prix, en Hongrie, les Ferrari sont à la peine ; Vettel termine sixième à un tour du vainqueur Lewis Hamilton tandis que Leclerc finit onzième, hors des points.

Grâce à une stratégie à un seul arrêt contre deux pour la plupart de ses concurrents, Leclerc obtient un podium inespéré au Grand Prix de Grande-Bretagne derrière Hamilton et Verstappen. Lors du Grand Prix du 70e anniversaire, toujours à Silverstone, le Monégasque se classe quatrième derrière les Mercedes et Verstappen. À Barcelone pour le Grand Prix d'Espagne, neuvième des qualifications, Leclerc est victime d'un incident mécanique et abandonne en course. À Spa-Francorchamps, les Ferrari obtiennent les treizième et quatorzième temps, devancées par des équipes traditionnellement jugées comme inférieures (les AlphaTauri de Pierre Gasly et Daniil Kvyat) ; en course, les Ferrari, impuissantes dans les longues lignes droites, terminent treizième et quatorzième. Après un accident dans la Parabolica qui le contraint à l'abandon au vingt-quatrième tour du Grand Prix d'Italie, Leclerc marque des points lors des sept courses suivantes, obtenant son meilleur résultat en terminant quatrième du Grand Prix du Portugal. Hors de points lors des deux derniers Grands Prix, Charles Leclerc termine huitième du championnat, avec 98 points.

2021 : nouvelle saison sans victoire et avec un seul podium

Après une saison 2020 difficile, le Monégasque veut retrouver le chemins des podiums avec la Scuderia Ferrari[29]. Bien que qualifié en deuxième ligne avec le quatrième temps lors du premier Grand Prix de la saison à Bahreïn, sa SF21 ne se montre pas assez compétitive face aux Mercedes, Red Bull et McLaren, et il termine la course sixième, dépassé par Sergio Pérez dans les derniers tours, alors que son nouveau coéquipier Carlos Sainz Jr. se classe huitième. En amont de la deuxième manche à Imola, la Scuderia Ferrari lui offre la SF90 avec laquelle il a gagné les Grands Prix de Belgique et d'Italie en 2019, et qui lui est livrée à son domicile monégasque[30]. Il offre ensuite cette monoplace au musée « Collection de Voitures de S.A.S. le Prince de Monaco », créé dans les années 1990 par Rainier III, aux côtés du prince Albert II[31],[32].

À Imola le 18 avril, qualifié en quatrième position sur la grille, il termine à la même place, bien qu'il se soit un moment retrouvé deuxième derrière Max Verstappen, pénalisé par un déficit de puissance et dans l'impossibilité de répondre aux attaques de Lando Norris puis de Lewis Hamilton en vue de l'arrivée. Il déclare : « Ce qui est positif, c'est notre performance générale durant l'ensemble du weekend. On était rapides sur la piste et c'est le plus important. Après, je ne sais pas ce que nous pouvons faire en lignes droites avant la fin de l'année pour pouvoir nous défendre et attaquer plus facilement, parce qu'à chaque fois qu'on voulait le faire, c'était très difficile[33]. » Sixième au Portugal, et à nouveau au pied du podium en Espagne, il réalise la pole position à domicile à Monaco le 22 mai, se montrant le plus rapide lors de sa première tentative en Q3 avant de fracasser sa SF21 contre le rail à la Piscine lors de son deuxième tour rapide[34]. Les conséquences de ce crash apparaissent le lendemain, lorsqu'il est contraint à l'abandon dans son tour de mise en grille, moyeu de transmission côté gauche cassé, laissant vide l'emplacement de la pole. Dans les rues où il a grandi, deux fois en Formule 2 et trois fois en Formule 1, Charles Leclerc n'a jamais vu le drapeau à damiers de l'arrivée[35]. À Bakou lors de la sixième manche, il obtient sa deuxième pole position consécutive et la neuvième de sa carrière. Mais dans la longue ligne droite de ce circuit urbain, il est rapidement dépassé par Lewis Hamilton, puis par Max Verstappen et Sergio Pérez (futur vainqueur de la course) et enfin par Pierre Gasly, se classant quatrième après une belle passe d'armes avec le pilote de l'AlphaTauri dans les deux derniers tours de la course.

Charles Leclerc au Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 2021, son unique podium de la saison.

Il obtient son premier podium de la saison lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, lors d'une course où il mène 49 des 52 tours avant d'être rattrapé et dépassé par Lewis Hamilton. En Hongrie, il est sorti au premier virage par Lance Stroll et ne va pas plus loin. Mal qualifié en Belgique, il termine huitième d'une épreuve sous des trombes d'eau se résumant à trois tours derrière la voiture de sécurité, avant de prendre la cinquième place du Grand Prix des Pays Bas puis de se classer quatrième du Grand Prix d'Italie où, à nouveau, le manque de puissance de sa SF21 ne lui permet pas de résister aux assauts de Lando Norris, Sergio Pérez (par la suite rétrogradé pour avoir coupé la chicane en le dépassant) et Valtteri Bottas, après avoir roulé en deuxième positon à la suite de l'accrochage entre Lewis Hamilton et Max Verstappen. En Russie, alors qu'il se bat pour la troisième place, il est l'un des derniers à rentrer au stand pour chausser des pneus intermédiaires quand une averse s'abat sur le circuit, ce qui le repousse au quinzième rang. Deux semaines plus tard à Istanbul, qualifié en troisième position, il mène la course durant neuf tours, mais une mauvaise gestion du timing concernant son changement de gommes ne lui permet pas de conserver sa place sur le podium, il se classe quatrième[36]. il termine à cette même place (pour la sixième fois de la saison) à l'arrivée du Grand Prix des États-Unis puis se classe cinquième à Mexico. Ses résultats, combinés à ceux de son coéquipier Carlos Sainz, permettent à la Scuderia Ferrari de s'emparer de la troisième place du championnat constructeurs après dix-huit manches.

Septième de l'avant-dernière course de la saison à Djeddah il s'empare de la cinquième place du championnat pilotes, mais il ne se classe que dixième de la course finale à Abou Dabi alors que son coéquipier Carlos Sainz termine sur le podium, et que Lando Norris se classe septième. Il recule donc de deux places et termine le championnat au septième rang avec 159 points. Le duo Leclerc-Sainz est reconduit chez Ferrari pour la saison 2022.

2022 : vice-champion du monde

Charles Leclerc au volant de la F1-75 à Melbourne lors des essais du vendredi.

Dès le premier Grand Prix des 23 prévus en 2022, à Bahreïn, Charles Leclerc obtient la pole position, la victoire et le meilleur tour en course au volant de la F1-75 ; réalisant ainsi le premier Hat trick de sa carrière, ce succès étant agrémenté d'un doublé pour la Scuderia Ferrari avec la deuxième place de Carlos Sainz Jr.. Une semaine plus tard à à Djeddah, il termine deuxième après un combat roues dans roues avec Max Verstappen dans les derniers tours de la course.

Le , il remporte le Grand Prix d'Australie en réalisant son premier Grand Chelem : pole position, en tête des 58 tours de la course, meilleur tour et victoire. Après un tête à queue au au cinquante-troisième des soixante-deux tours du Grand Prix automobile d'Émilie-Romagne qui le repousse à la sixième place de la course gagnée par Verstappen, il obtient deux semaines plus tard la douzième pole position de sa carrière au Grand Prix de Miami et roule en tête durant huit tours, mais en déficit de puissance dans les lignes droites par rapport à la Red Bull RB18 de son rival néerlandais, il est dépassé par ce dernier et termine la course derrière lui, à la deuxième place, conservant la tête de championnat du monde après cinq courses avec une avance de 19 points sur le champion du monde en titre.

Lors du Grand Prix d'Espagne, il signe la pole position, et mène la course avec une belle avance avant d'être trahi par son moteur (casse du turbo et du MGU-H), contraint à l'abandon après vingt-sept tours. Verstappen, qui s'impose, prend la tête du championnat avec trois points d'avance. Puis, une semaine plus tard, il évolue à domicile à Monaco où il n'a jamais encore vu le drapeau à damier lors de sa carrière en monoplace (Formule 2 et Formule 1). Il y obtient sa cinquième pole position de la saison. La course démarre avec plus d'une heure de retard en raison d'une violente averse, et il mène les débats après un départ lancé sur piste détrempée. Mais il est ensuite victime des errements stratégiques de son écurie, lourdement battue dans ce domaine par Red Bull, alors que la trajectoire s'assèche. Si bien qu'après son deuxième arrêt au stand pour passer les pneus durs, effectué dans un mauvais timing, il se retrouve quatrième et fort mécontent après vingt-deux tours, et Sergio Pérez l'emporte devant son coéquipier Carlos Sainz et Max Verstappen, troisième, qui porte son avance à neuf points. Lors de la huitième manche à Bakou, il réalise sa sixième pole position de la saison, puis son moteur part en fumée le lendemain au bout de vingt tours de course, alors qu'il roule en tête.

La suite de sa saison est à l'avenant, hormis une éclaircie lors du Grand Prix d'Autriche où il obtient sa troisième victoire de la saison. Errements stratégiques ou erreurs de pilotage, compétitivité déclinante, Ferrari connait un trou d'air à partir de la mi-saison alors que Verstappen aligne les victoires au volant de sa Red Bull RB18. Au dernier Grand Prix de l'année à Abou Dabi, Charles Leclerc, meilleur pilote de la saison dans l'exercice des qualifications (neuf pole positions), est à égalité de points (290 chacun) avec Sergio Pérez à la deuxième place du championnat remporté à quatre courses du terme par Verstappen. Il parvient à finir la course à la deuxième place derrière le Néerlandais, obtenant son onzième podium de la saison, et l'achève donc en vice-champion du monde, son meilleur classement depuis ses débuts.

2023 : en recul

Après avoir abandonné dès le quatrième virage du circuit de l'Albert Park lors de la troisième manche du championnat 2023 à Melbourne, en percutant l'Aston Martin de Lance Stroll avant d'aller se planter dans le gravier, Charles Leclerc qualifie son début de saison de « désastre »[37],[38]. En effet, il ne compte que six points après son abandon sur perte de puissance au bout de quarante tours lors du Grand Prix d'ouverture à Bahreïn alors qu'il roulait en troisième position puis s'être classé septième en Arabie Saoudite, pénalisé de dix places pour utilisation d'un troisième boitier électronique[39],[40].

La suite de sa saison est à l'avenant à l'exception des ultimes courses. Comme tous les autres pilotes, Charles Leclerc subit l'écrasante domination de Red Bull Racing et de Max Verstappen qui remportent 21 courses sur 22, la seule qui leur échappe est remportée à Singapour par son coéquipier Carlos Sainz Jr., alors devant lui au classement du championnat du monde. À différents moments de la saison, la SF-23 n'est en mesure de rivaliser ni avec Aston Martin et Fernando Alonso, ni avec Mercedes et Lewis Hamilton, ni avec McLaren et Lando Norris. Leclerc réalise cinq pole positions et finit la saison avec un podium au Mexique et deux deuxièmes places, à Las Vegas où il est élu pilote du jour, et à Abou Dabi. Il fait alors un bond au classement et finit avec autant de points que Fernando Alonso qui le devance à la quatrième place au nombre de podiums (7 à 6). Leclerc termine cinquième, avec 102 points de moins qu'en 2022.

2024 : victoire à Monaco

En janvier, Ferrari annonce la prolongation du contrat du pilote pour plusieurs années[41]. Lors des sept premiers Grand Prix de la saison, il ne sort pas des quatre premiers et obtient quatre podiums. Le , Charles Leclerc remporte son Grand Prix national, à Monaco pour la première fois de sa carrière[42]. Oscar Piastri et son coéquipier Carlos Sainz Jr. complètent le podium[43]. À l'issue de la course, il déclare « C'est une course tellement difficile. Ça veut dire beaucoup pour moi. Je pense à mon père, c'était notre rêve de piloter ici et de gagner cette course. C'est incroyable[44]! » Premier monégasque à s'imposer à domicile depuis la création du championnat du monde, 93 ans après Louis Chiron en 1931, Charles Leclerc remporte la sixième victoire de sa carrière, presque deux ans après la précédente[45],[46]. La régularité de ses résultats (138 points est le meilleur total de sa carrière en F1 après huit manches) lui permet à ce point d'occuper la deuxième place du championnat pilotes, à 31 points de Max Verstappen.

Carrière

Résultats avant la Formule 1

Saison Championnat Équipe Courses Victoires Pole positions Meilleurs tours Podiums Points Classement
2014 Formule Renault 2.0 ALPS Fortec Motorsport 14 2 1 0 7 199 2e
2015 Formule 3 Europe Van Amersfoort Racing 33 4 3 5 13 363,5 4e
Grand Prix de Macao 1 0 0 0 1 N/A 2e
2016 GP3 Series ART Grand Prix 18 3 4 4 8 202 Champion
2017 Formule 2 Prema Racing 22 7 8 4 10 282 Champion

Résultats en championnat du monde de Formule 1

Tableau synthétique des résultats de Charles Leclerc en Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus GP disputés Pole positions Victoires Podiums Meilleurs tours Dans les points Abandons Points inscrits Classement
2018 Alfa Romeo
Sauber F1 Team
Sauber C37 Ferrari V6 turbo hybride Pirelli 21 0 0 0 0 10 6 39 13e
2019 Scuderia Ferrari
Scuderia Ferrari Mission Winnow
Ferrari SF90 Ferrari V6 turbo hybride Pirelli 21 7 2 10 4 18 3 264 4e
2020 Scuderia Ferrari Mission Winnow Ferrari SF1000 Ferrari V6 turbo hybride Pirelli 17 0 0 2 0 10 4 98 8e
2021 Scuderia Ferrari Mission Winnow Ferrari SF21 Ferrari V6 turbo hybride Pirelli 21 2 0 1 0 18 2 159 7e
2022 Scuderia Ferrari Ferrari F1-75 Ferrari V6 turbo hybride Pirelli 22 9 3 11 3 19 3 308 2e
2023 Scuderia Ferrari Ferrari SF-23 Ferrari V6 turbo hybride Pirelli 21 5 0 6 0 17 3 206 5e
2024 Scuderia Ferrari
Scuderia Ferrari HP
Ferrari SF-24 Ferrari V6 turbo hybride Pirelli 14 2 1 6 2 11 1 165 3e
Total 137 25 6 36 9 103 22 1236
Résultats détaillés des saisons de Charles Leclerc en Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 Points
inscrits
Classement
2018 Drapeau de la Suisse Alfa Romeo
Sauber F1 Team
Sauber C37 Ferrari V6 turbo hybride Typo 062 EVO P AUS
13e
BAH
14e
CHI
19e
AZE
6e
ESP
10e
MON
Abd.
CAN
10e
FRA
10e
AUT
9e
GBR
Abd.
ALL
15e
HON
Abd.
BEL
Abd.
ITA
11e
SIN
9e
RUS
7e
JAP
Abd.
USA
Abd.
MEX
7e
BRE
7e
ABU
7e
39 13e
2019 Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari
Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari Mission Winnow
Ferrari SF90 Ferrari V6 turbo hybride Typo 064 P AUS
5e
BAH
3e
CHI
5e
AZE
5e
ESP
5e
MON
Abd.
CAN
3e
FRA
3e
AUT
2e
GBR
3e
ALL
Abd.
HON
4e
BEL
1er
ITA
1er
SIN
2e
RUS
3e
JAP
6e
MEX
4e
USA
4e
BRE
Abd.
ABU
3e
264 4e
2020 Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari Mission Winnow Ferrari SF1000 Ferrari V6 turbo hybride Typo 065 P AUT
2e
STY
Abd.
HON
11e
GBR
3e
70e
4e
ESP
Abd.
BEL
14e
ITA
Abd.
TOS
8e
RUS
6e
EIF
7e
POR
4e
EMI
5e
TUR
4e
BAH
10e
SAK
Abd.
ABU
13e
98 8e
2021 Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari Mission Winnow Ferrari SF21 Ferrari V6 turbo hybride Typo 065/6 P BAH
6e
EMI
4e
POR
6e
ESP
4e
MON
Np.
AZE
4e
FRA
16e
STY
7e
AUT
8e
GBR
2e
HON
Abd.
BEL
8e
P-B
5e
ITA
4e
RUS
15e
TUR
4e
USA
4e
MEX
5e
BRE
5e
QAT
8e
SAU
7e
ABU
10e
151 7e
2022 Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari Ferrari F1-75 Ferrari V6 turbo hybride Typo 066/7 P BAH
1er
SAU
2e
AUS
1er
EMI
6e+2e
MIA
2e
ESP
Abd.
MON
4e
AZE
Abd.
CAN
5e
GBR
4e
AUT
1er+2e
FRA
Abd.
HON
6e
BEL
6e
P-B
3e
ITA
2e
SIN
2e
JAP
3e
USA
3e
MEX
6e
BRE
4e+6e
ABU
2e
308 2e
2023 Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari Ferrari SF-23 Ferrari V6 turbo hybride Typo 066/10 P BAH
Abd.
SAU
7e
AUS
Abd.
AZE
3e+2e
MIA
7e
MON
6e
ESP
11e
CAN
4e
AUT
2e
GBR
9e
HON
7e
BEL
3e+5e
P-B
Abd.
ITA
4e
SIN
4e
JAP
4e
QAT
5e

USA
Dsq.
+3e
MEX
3e

BRE
Np.
+5e
LVE
2e
ABU
2e
206 5e
2024 Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari
Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari HP
Ferrari SF-24 Ferrari V6 turbo hybride Typo 066/12 P BAH
4e
SAU
3e
AUS
2e
JAP
4e
CHI
4e+4e
MIA
3e+2e
EMI
3e
MON
1er
CAN
Abd.
ESP
5e
AUT
11e+7e
GBR
14e
HON
4e
BEL
3e
P-B ITA AZE SIN USA MEX BRE LVE QAT ABU 165 3e
Légende : ici

Victoires en championnat du monde de Formule 1

# Année Manche Date Grand Prix Circuit Écurie Position départ Voiture Résumé
1 2019 13/21 Belgique Spa-Francorchamps Ferrari Pole position SF90 Résumé
2 2019 14/21 Italie Monza Ferrari Pole position SF90 Résumé
3 2022 1/22 Bahreïn Sakhir Ferrari Pole position F1-75 Résumé
4 2022 3/22 Australie Melbourne Ferrari Pole position F1-75 Résumé
5 2022 11/22 Autriche Spielberg Ferrari 2e F1-75 Résumé
6 2024 8/24 Monaco Monaco Ferrari Pole position SF-24 Résumé

Vie privée

Son frère Arthur Leclerc est lui aussi engagé en sport automobile, évoluant en Formule 4 en 2018 et 2019 puis en Formule 3 en 2020, 2021 et 2022. Suivant les traces de son frère Charles, Arthur est intégré à la Ferrari Driver Academy en 2020 après avoir évolué en tant que jeune pilote Sauber[47].

Son père, Hervé Leclerc, mort en 2017, est un ancien pilote de Formule 3[48]. Sa mère, Pascale Leclerc, est coiffeuse.

Jules Bianchi, mort des suites de son accident lors du Grand Prix du Japon 2014, était un ami proche et son parrain sportif[49].

Il était en couple avec la Monégasque Charlotte Siné (fille d'Emmanuel Siné — directeur général One Monte Carlo de la Société des bains de mer de Monaco, la plus ancienne et la plus importante entreprise de divertissement de Monaco[50]) jusqu'en décembre 2022[51]. Avant elle, Charles Leclerc était en couple avec l'Italienne Giada Gianni, qu'il a quittée à l'automne 2019 pour « se concentrer uniquement sur la F1 »[52].

Lors du Grand Prix de Monaco 2023, il présente sa nouvelle compagne Alexandra Saint Mleux, en l'invitant à regarder le Grand Prix[53].

Notes et références

  1. « Exclu : Jules Bianchi nous parle de Charles Leclerc ! », Blog Charles Leclerc Fans, (consulté le ).
  2. a b et c Vincent Lalanne-Sicaud, « F1 - Leclerc doit sa carrière à Bianchi », sur sportauto.fr, (consulté le ).
  3. Grégory Demoen, « Leclerc doit sa carrière à Bianchi », sur f1i.fr, .
  4. Dupuis, « F3-C3 : Charles Leclerc déjà vainqueur à Silverstone », Auto Hebdo, (consulté le ).
  5. « Leclerc - Une belle saison malgré une chute de performance inexpliquée », Motorsport.com (consulté le ).
  6. « Leclerc, 2e à Macao - "C'était important pour ma force mentale" », Motorsport.com (consulté le ).
  7. Benjamin Vinel, « Charles Leclerc complète le quatuor ART », Motorsport.com, (consulté le ).
  8. Benoît Jacquelin, « L'écurie ART GP, basée à Villeneuve-la-Guyard, a conservé deux titres sur quatre », L'Yonne républicaine, (consulté le ).
  9. « Leclerc et Fuoco chez PREMA en 2017 », Nextgen-Auto.com, (consulté le ).
  10. Olivier Ferret, « F1 - Ferrari : Leclerc devient pilote de développement, Alesi rejoint aussi la FDA », nextgen-auto.com, (consulté le ).
  11. « Charles Leclerc : « Une superbe expérience » », Auto Hebdo, (consulté le ).
  12. « Charles Leclerc est désormais plus familier avec une F1 qu'avec une GP3 » (consulté le ).
  13. « Allemagne 2016 : Leclerc continue de s'améliorer | Tout F1 », sur www.tout-f1.com (consulté le ).
  14. « Charles Leclerc va participer à 4 séances d'EL1 avec Sauber », sur franceracing.fr.
  15. Olivier Ferret, « Alfa Romeo et Charles Leclerc chez Sauber », nextgen-auto.com, (consulté le ).
  16. Emmanuel Touzot, « Charles Leclerc portera le numéro 16 en Formule 1 », nextgen-auto.com, .
  17. Raphaël Brun, « Charles Leclerc : « Je veux vraiment marquer les esprits en F1. » », sur monaco-hebdo.com, (consulté le ).
  18. Formula on Management, « Leclerc to replace Raikkonen at Ferrari for 2019 », sur formula1.com, (consulté le ).
  19. Pierre Van Vliet, « Tests Pirelli : Leclerc conclut en beauté », sur f1i.auto-moto.com, (consulté le ).
  20. « Formule 1 : 3 choses à savoir sur Charles Leclerc, qui a signé le premier podium de sa carrière au GP de Bahreïn », sur LCI (consulté le ).
  21. « Grand Prix d'Autriche : Max Verstappen s'impose devant Charles Leclerc - F1 - GP d'Autriche », sur L'Équipe (consulté le ).
  22. « Victoires-Par âge », sur statsf1.com, .
  23. Théo Dorangeon, « F1 : Charles Leclerc s'offre la pole position du Grand Prix d'Italie », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  24. Erik Bielderman, « Charles Leclerc, en pole position à Singapour : « Je suis extrêmement heureux. » », L'Équipe, .
  25. « Charles Leclerc (Ferrari) regrette son énervement à Singapour », L'Équipe, (consulté le ).
  26. Rémy Georges, « Leclerc ne s'attendait pas à réaliser une saison aussi réussie », F1i Magazine, (consulté le ).
  27. « Charles Leclerc prolonge chez Ferrari jusqu'en 2024 », Eurosport, (consulté le ).
  28. « Charles Leclerc après son accrochage avec Sebastian Vettel : « J'ai fait le con. » », L'Équipe, (consulté le ).
  29. « F1 : « Ultra-motivé », Charles Leclerc veut voir Ferrari réagir en 2021 », Nice-Matin, (consulté le ).
  30. Rémy Georges, « Ferrari offre à Leclerc la SF90 de ses deux victoires en F1. », sur f1i.auto-moto.com, (consulté le ).
  31. « Collection de voitures privées de SAS Le Prince de Monaco. », sur mtcc.mc, (consulté le ).
  32. « VIDEO. Charles Leclerc joue les professeurs avec le prince Albert, sa Ferrari 2019 entre au musée. », Monaco-Matin, (consulté le ).
  33. Rémy Georges, « Leclerc ravi de sa performance du jour », sur f1i.auto-moto.com, (consulté le ).
  34. Raphaël Brun, « Charles Leclerc : « Ce sera très difficile de monter sur le podium à Monaco. » », sur monaco-hebdo.com, (consulté le ).
  35. AFP, « Formule 1 : Max Verstappen s'impose à Monaco et prend la tête du championnat », Le Monde, (consulté le ).
  36. Michael Delaney, « Istanbul : les notes f1i des pilotes », sur f1i.autojournal.fr, (consulté le ).
  37. Rémy Georges, « Leclerc : « Ce début de saison est un désastre. » », sur f1i.autojournal.fr, (consulté le ).
  38. « F1 - Grand Prix d'Australie 2023. « C'est un désastre… », peste Charles Leclerc après son abandon. », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  39. « Bahreïn 2023 », sur statsf1.com, (consulté le ).
  40. « Arabie saoudite 2023 », sur statsf1.com, (consulté le ).
  41. Christophe Gaudot, « Charles Leclerc prolonge son contrat chez Ferrari », Eurosport, .
  42. « Charles Leclerc remporte le Grand Prix de Monaco pour la première fois », sur L'Équipe, (consulté le )
  43. Maxime Claudel, « Charles Leclerc s'impose à domicile, une première, devant Oscar Piastri et Carlos Sainz », sur Eurosport, (consulté le )
  44. « F1 GP de Monaco : le résumé de la victoire historique de Charles Leclerc à domicile. », sur leparisien.fr, (consulté le )
  45. « STATISTIQUES PILOTES - Victoires par GP national », sur statsf1.com, (consulté le )
  46. « Charles Leclerc - Victoires », sur statsf1.com, (consulté le )
  47. Benjamin Vinel, « Arthur Leclerc rejoint le Sauber Junior Team », sur motorsport.com, (consulté le ).
  48. François Leroux, « Hervé Leclerc est mort. », sur autonewsinfo.com, (consulté le ).
  49. Formula One, « Charles Leclerc's Walk to Work - 2018 Monaco Grand Prix », sur youtube.com, (consulté le ).
  50. La Rédaction, « Charles Leclerc en couple : qui est Charlotte Siné, la nouvelle compagne du pilote ? », sur www.closermag.fr, (consulté le ).
  51. « Charles Leclerc et Charlotte Siné se séparent », sur f1i.autojournal.fr, (consulté le ).
  52. « Charles Leclerc se sépare de sa compagne pour se concentrer sur la F1 », sur franceracing.fr, (consulté le ).
  53. « Leclerc de nouveau en couple : sa petite-amie est une bombe ! », sur f1i.autojournal.fr, (consulté le )

Articles connexes

Liens externes