Voir la source de Cormery

{{En-tête label|BA|année=2018}}
{{voir homonyme|Antoine Cormery}}
{{Voir paronymes|Colméry|Cormeray}}
{{Infobox Commune de France
 | nom                         = Cormery
 | image                       = {{Photomontage
 |photo1a             = clocher_cormery.JPG {{!}}alt=Photographie en couleurs du clocher découronné d'une église.
 |photo1b             = Cormery lanterne.jpg {{!}}alt=Photographie en couleurs d'une colonne en pierre dans un cimetière.
 |photo2a             = Cormery (Indre-et-Loire) (22913030594).jpg{{!}}alt=Photographie en couleurs d'une église en arrière-plan d'un cimetière.
 |photo2b             = Cormery moulin roue.jpg {{!}}alt=Photographie en couleurs d'une roue en bois sous une arche en maçonnerie.
 |taille              = 280
 |espace              = 2
 | légende                     = De gauche à droite et de haut en bas : <br />tour Saint-Paul, lanterne des morts ; <br />cimetière et église, roue à aubes de l'ancien moulin.}}
 | blason                      = Blason de la ville de Cormery (37).svg
 | légende blason              = #Blason
 | drapeau                     = logocormery-1.png
 | taille drapeau              = 130
 | légende drapeau    = #Logotype
 | région                      = [[Centre-Val de Loire]]
 | département                 = [[Indre-et-Loire]]
 | arrondissement              = [[Arrondissement de Loches|Loches]]
 | canton                      = [[Canton de Bléré]]
 | circonscription législative = [[Troisième circonscription d'Indre-et-Loire|Troisième circonscription]]
 | insee                       = 37083
 | cp                          = 37320
 | maire                       = Pascal Debaud
 | mandat maire                = [[Élections municipales françaises de 2020|2020]]-2026
 | intercomm                   = [[Communauté de communes Loches Sud Touraine]]
 | longitude                   = 0.837222222222
 | latitude                    = 47.2680555556
 | alt mini                    = 57
 | alt maxi                    = 94
 | superficie                  = 6.07
 | type                        = Bourg rural
 | unité urbaine               = Truyes <br><small>([[banlieue]])</small>
 | aire d'attraction           = [[Aire d'attraction de Tours|Tours]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
 | population                  = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | année_pop                   = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | gentilé                     = Cormeriens
 | siteweb                     = [http://www.cormery.fr/index.php?lang=fr cormery.fr]
 | géoloc-département          = Indre-et-Loire/Centre-Val de Loire
}}

'''Cormery''' ([[Aide:Alphabet phonétique international|prononcé]] {{MSAPI|/kɔʁməʁi/}}) est une [[commune (France)|commune française]] de la vallée de l'[[Indre (rivière)|Indre]] située dans le [[département français|département]] d'[[Indre-et-Loire]] en [[Région française|région]] [[Centre-Val de Loire]].

Le [[bourg]] se crée peu à peu dans les deux derniers siècles du premier millénaire au contact de l'[[abbaye]] [[Ordre de Saint-Benoît|bénédictine]] [[abbaye Saint-Paul de Cormery|Saint-Paul]], fondée en 791 au bord de l'[[Indre (rivière)|Indre]]. L'un des artisans de cette fondation monastique est [[Alcuin]], [[Chancelier (Empire carolingien)|chancelier]] de [[Charlemagne]]. Cormery bénéficie dès lors des privilèges économiques ([[foire (économie)|foires]], [[marché (lieu)|marchés]]) accordés à l'abbaye et grandit peu à peu jusqu'à atteindre plus de {{nombre|1000|habitants}} au début du {{s-|XIX}}. Sa population connaît toutefois par la suite une érosion et il faut attendre la seconde moitié du {{s-|XX}} pour que la proximité de [[Tours]] permette à la démographie cormerienne de repartir à la hausse. En {{Population de France/dernière_année}}, la commune compte {{Nombre|{{Population de France/dernière_pop||Cormery}}|habitants}}.

Cormery est une commune d'assez petite taille où l'agriculture, même si elle n'a pas totalement disparu, n'est plus depuis longtemps une composante majeure de l'activité locale. Au {{s-|XXI}}, son économie repose sur les secteurs [[secteur secondaire|secondaire]] mais surtout [[secteur secondaire|tertiaire]] et bénéficie de la présence d'une importante [[Zone d'activité (France)|zone d'activités]], le « Node Park Touraine » qu'elle partage avec sa voisine [[Tauxigny-Saint-Bauld]].

Bien que démembrée à la [[Révolution française]], l'abbaye de Cormery a laissé d'importants vestiges au cœur de la ville ; ils constituent la plus grande part du patrimoine bâti remarquable de la commune et font toujours l'objet d'études et de restaurations. L'[[église Notre-Dame-de-Fougeray de Cormery|église paroissiale]] et, dans le cimetière, un [[lanterne des morts de Cormery|monument]] à la fonction controversée ([[lanterne des morts]] ou [[croix hosannière]]) font partie, comme l'abbaye, des édifices protégés au titre des [[monument historique (France)|monuments historiques]]. Cormery partage avec des communes voisines deux [[zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]] et deux [[Site classé ou inscrit (France)|sites naturels inscrits]]. Le « [[macaron]] de Cormery », dont plusieurs légendes et traditions évoquent l'origine, est la spécialité [[pâtisserie|pâtissière]] locale.

{{sommaire|niveau=2}}

== Géographie ==
=== Localisation et communes limitrophes ===
Commune de la vallée de l'Indre, Cormery se trouve à {{unité|18.2|km}} au sud-est de Tours<ref>{{Lien web|url=http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_orthodromie.php?Insee1=37083&Insee2=37261|titre=Orthodromie entre Cormery et Tours|site=le site lion1906 de Lionel Delvarre|consulté le=27 octobre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>. Elle se situe à l'extrême ouest du [[canton de Bléré]] et {{unité|13.6|km}} la séparent de cette ville<ref>{{Lien web|url=http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_orthodromie.php?Insee1=37083&Insee2=37027|titre=Orthodromie entre Cormery et Bléré|site=le site lion1906 de Lionel Delvarre|consulté le=27 octobre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>. Les distances sont exprimées « [[orthodromie|à vol d'oiseau]] », de chef-lieu communal à chef-lieu communal. Cormery est rattachée à l'[[aire urbaine]] et au [[bassin d'emploi]] de Tours, mais à l'[[unité urbaine]] et au [[bassin de vie]] d'[[Esvres]], commune limitrophe<ref group=Insee name=meta-insee/>.

{{images
 | image1=Cormery OSM.jpg
 | légende1=<center>{{GéoPolygone|OSM = 80111|type= relation| Limites communales.}} Limite communale de Cormery.</center>
|alternative1=Carte représentant les limites territoriales d'une commune.
 | image2=Map commune FR insee code 37083.png
 | légende2= <center>Cormery et ses communes limitrophes.</center>.
|alternative2=Carte représentant le territoire de communes limitrophes
 | image3= Cormery canton.svg
 | légende3= <center>Cormery (en rouge) dans le canton de Bléré (en vert).</center>
|alternative3=Vue d'une carte indiquant l'emplacement d'une commune dans son département.
 | position                    =centre
|hauteur=200
}}
{{Communes limitrophes
|commune    = Cormery
|élision    = de
|nord       = [[Truyes]]
|nord-est   = 
|est        = [[Courçay]]
|sud-est    = 
|sud        = [[Tauxigny-Saint-Bauld]]
|sud-ouest  = [[Saint-Branchs]]
|ouest      = [[Esvres]]
|nord-ouest = 
}}

=== Géologie et relief ===
[[Fichier:Cormery géologie.svg|vignette|redresse=1.3|alt=Carte en couleurs représentant les couches géologiques affleurantes d'un territoire.|Carte géologique de Cormery<ref>{{lien web|titre=Carte géologique de Cormery|site=Géoportail|url=https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=0.8375202901983027,47.26125297577286&z=14&l0=GEOLOGY.GEOLOGY::EXTERNAL:OGC:EXTERNALWMS(1)&l1=HYDROGRAPHY.HYDROGRAPHY::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l2=ADMINISTRATIVEUNITS.BOUNDARIES::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes|consulté le=26 octobre 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="BRGM"/>.<br />
{{Légende/Début}}
{{légende|#FFA030|Bourg}}
{{Ligne de légende|DarkOrange solid 2px|Limites communales}}
{{Légende|#B9D364| '''c4-6S''' : argiles à silex ([[Sénonien]])}}
{{Légende|#FFAACC| '''e7''' : calcaire lacustre de Touraine ([[Ludien]])}}
{{Légende|#FFEEAA| '''Rm3-p''' : sables argileux et graviers ([[Tertiaire (géologie)|Tertiaire]])}}
{{Légende|#DDE9AF| '''N''' : sables éoliens ([[Quaternaire]])}}
{{Légende|#FFF6D5| '''LP''' : limon des plateaux (Quaternaire)}}
{{Légende|#E9AFA9| '''CF-N''' : colluvions sablo-limoneuses (Quaternaire)}}
{{Légende|#EEF4D7| '''Fw-x''' : alluvions fluviatiles anciennes (Quaternaire)}}
{{Légende|#D7F4EE| '''Fy-z''' : alluvions fluviatiles récentes (Quaternaire)}}
{{Légende/Fin}}]]

L'histoire géologique de Cormery, comme celle de la Touraine plus généralement, est marquée par une succession de phases de sédimentation. L'avance marine sur le territoire a déposé le calcaire [[sénonien]] et les [[argile]]s à silex (c4-6S) issues de sa dégradation, mais ce [[faciès (géologie)|faciès]] n'apparaît pas sur la commune. Il est en effet recouvert au [[Ludien]] par le calcaire d'origine lacustre de Touraine (e7) caractéristique des sols de la [[Champeigne tourangelle]], souvent [[meulière (géologie)|meuliérisé]]. Des poches, dans lesquelles le [[carbonate de calcium]] se trouve concentré, ont été exploitées jusqu'à la fin du {{s-|XX}}. Un complexe de sables argileux et de graviers grossiers (Rm-3p) de la fin du [[Tertiaire (géologie)|Tertiaire]] recouvre par places cet ensemble, mais la formation affleurante qui domine est constituée de limons éoliens [[quaternaire]]s, en faible épaisseur (LP). L'Indre et ses ruisseaux affluents ont creusé leur vallée dans cette succession de [[strate (géologie)|strates]], déposant des [[alluvion]]s anciennes à mi-hauteur de la vallée actuelle (Fw-x) puis, s'enfonçant un peu plus dans le substrat, des alluvions modernes en fond de vallée (Fy-z). Des [[colluvion]]s de pente (CF-N) formées d'éléments [[Roche détritique|détritiques]], sables ou graviers, descendus du plateau tapissent une grande partie du versant sud de la vallée<ref name="BRGM">{{lien web|titre=Carte géologique de la France au 1/{{formatnum:50000}} - Bléré|site=le site Ficheinfoterre du BRGM|url=http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0488N.pdf |format=pdf|consulté le=26 octobre 2017}}.</ref>{{,}}{{sfn|Couderc|1987|p=340}}.
[[Fichier:Cormery carrière.jpg|vignette|gauche|alt=Photographie en couleurs d'un pan de roches blanches au flanc d'une falaise.|Ancienne carrière de carbonate de calcium.]]
Le territoire communal de Cormery se développe sur la rive gauche de l'Indre, la rivière servant de limite communale du sud-est au nord-ouest. Sa superficie réduite ({{nobr|607 ha}}, quand la surface moyenne d'une commune française est de {{unité|1488|ha}} en 2016<ref>{{ouvrage|auteur=Christophe Meunier|titre=Géographie - Professeur des écoles - Oral, admission - CRPE 2017 |éditeur=Dunod |année=2016 |pages totales=256 |isbn=978-210075-579-0 |passage=73|url=https://books.google.fr/books?id=CajrDAAAQBAJ&pg=PA73}}.</ref>) est probablement due au fait que la commune, et avant elle la [[paroisse]], s'est constituée assez tardivement sur les marges des grandes exploitations agricoles du plateau de la Champeigne au sud-ouest{{sfn|Couderc|1987|p=340}}. Le procès-verbal de délimitation du territoire communal date de 1819 et aucune modification n'y a été apportée depuis<ref name="Gor"/>.

La commune est installée pour partie sur le flanc de la rive gauche de l'Indre et dans la vallée de la rivière, une portion importante de son territoire, au sud-est, s'étendant toutefois jusque sur le plateau. Le point le plus bas de la commune, à une altitude de {{nobr|57 m}}, se situe dans la vallée de l'Indre, au nord-ouest, en limite de Truyes et d'Esvres, alors que le point culminant à {{nobr|94 m}} se trouve sur le plateau, en limite d'Esvres et de Saint-Branchs<ref>{{lien web|titre=Carte topographique de Cormery|site=Géoportail|url=https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=0.8373757208041183,47.2606500808528&z=14&l0=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l1=ADMINISTRATIVEUNITS.BOUNDARIES::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes|consulté le=27 octobre 2017}}.</ref>.

=== Hydrographie ===
[[Fichier:Cormery Indre.jpg|vignette|alt=Photographie en couleurs d'une rivière entre deux rives arborées avec un massif de maçonnerie affleurant l'eau.|Vue de l'Indre vers l'amont, depuis le pont de Cormery{{Note|groupe=Note|Le massif de maçonnerie hexagonal au milieu du lit est un vestige d'une des piles et de ses [[bec (pont)|becs]] provenant d'un ancien pont en maçonnerie à cinq arches{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=135-136}} présent au {{s-|XVII}}{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=23 et 28}}.}}.]]
Le territoire de la commune est arrosé par la rivière [[Indre (rivière)|Indre]], seul cours d'eau permanent. Elle forme plusieurs bras au niveau du chef-lieu communal et décrit deux courbes successives {{incise|vers la gauche puis vers la droite dans le sens du courant}}, dessinant un « S » et constitue la limite du territoire, du sud-est au nord-ouest{{sfn|Couderc|1987|p=340}}. Le [[ruisseau]] temporaire des Riaux sur la rive gauche, qui prend sa source à la limite de Courçay et de Cormery, complète ce réseau hydrographique ; très encaissé à son approche de la vallée, il est aménagé dans sa partie terminale par les moines pour irriguer les jardins et alimenter les [[vivier]]s de l'abbaye{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=19}}. Des sources [[karst]]iques sont drainées par les strates de calcaire lacustre<ref>{{article|auteur=Jean-Mary Couderc|titre=Les phénomènes d'hydrologie karstique en Touraine|périodique=[[Norois]]|année=1968|mois=avril-juin|numéro=58|doi=10.3406/noroi.1968.1623|page=230}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|auteur=[[Pierre George]]|titre=Notes de Géographie physique sur la Champeigne tourangelle|périodique=Bulletin de l'Association de géographes Français|numéro=153-154|année=1943|pages=59|doi=10.3406/bagf.1943.7149}}.</ref>.

La [[Pente (topographie)|pente]] moyenne de la rivière, dans sa traversée de Cormery n'est que de {{unité|0.29|m/km}}, alors qu'elle est d'environ {{unité|0.70|m/km}} sur l'ensemble de son cours<ref>{{ouvrage|auteur1=André Dupuis |auteur2=Émile Millet|titre=Nouvelle géographie du département d'Indre-et-Loire |lieu=Tours |éditeur=Arrault |année=1934 |pages totales=48|passage=6}}.</ref>. Les [[crue]]s de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine{{Note|Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue<ref>{{lien web|titre=Les inondations lentes|site=Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur|url=http://observatoire-regional-risques-paca.fr/article/inondations-lentes-0|consulté le=05/09/2017}}.</ref>.|groupe=Note}}, menaçant les secteurs de Cormery bâtis au plus près du cours d'eau et identifiés comme particulièrement exposés dans le [[plan local d'urbanisme]]<ref>
{{Lien web
|url=http://www.indre-et-loire.gouv.fr/content/download/2202/10592/file/inondations-2.pdfhttp://www.indre-et-loire.gouv.fr/content/download/2202/10592/file/inondations-2.pdf
|titre=Notice informative sur le risque inondation
 |site=le site des Services de l'État en Indre-et-Loire
 |format=pdf
|consulté le=27 octobre 2017
}}.</ref>{{,}}<ref group=Site>{{lien web|titre=Urbanisme et PLU|url=http://www.cormery.fr/index?page=article&id_categorieA=10&id_article=113|format=pdf|pages=6|consulté le=27 octobre 2017}}.</ref>.

Une station de mesures du [[service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau]] est implantée sur l'Indre à Cormery<ref>{{lien web|titre=L'Indre à Cormery|site=le site du [[Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau|SANDRE]]|url=http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/StationHydro/K750261010#|consulté le=11/01/2018}}.</ref>.

Trois [[zone humide|zones humides]]<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des [[Hygrophyte|plantes hygrophiles]] pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la [[direction départementale des territoires]] (DDT) et le [[conseil départemental d'Indre-et-Loire]] : « la vallée de l'Indre : de la vallée du Moulin à la Pointe de Farcé », « la vallée de l'Indre : de la Cartonnerie au Faubourg » et « la vallée de l'Indre : de la prairie de la Vacherie aux Prés Germains »<ref name="ZH1">{{Lien web|url=http://terresdeloire.net/paysages/sites/docs/ZH_37.htm|titre=Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 |auteur= Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37 |site =terresdeloire.net|consulté le= 4 février 2019}}.</ref>{{,}}<ref name="ZH-Pref">{{Lien web|url=http://www.indre-et-loire.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Gestion-de-l-eau/Eau-et-milieux-aquatiques/Milieux-aquatiques-cours-d-eau-plans-d-eau-et-zones-humides/L-inventaire-departemental-des-zones-humides|titre=L'inventaire départemental des zones humides |date= 26 mars 2013 |site =indre-et-loire.gouv.fr|consulté le= 4 février 2019}}.</ref>.

=== Climat ===
{{Article général|Climat du Centre-Val de Loire|Climat d'Indre-et-Loire}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T3|climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155  |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T2|climat océanique altéré]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R10| Moyenne vallée de la Loire]], caractérisée par une bonne insolation ({{Unité|1850 h/an}}) et un été peu pluvieux<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>. 

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.2| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|14.8| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|702 mm}}, avec {{Unité|10.3|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|6.8|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Reignac », sur la commune de [[Reignac-sur-Indre]] à {{Unité|7|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Cormery,Indre-et-Loire/Reignac-sur-Indre,Indre-et-Loire |titre=Orthodromie entre Cormery et Reignac-sur-Indre |site=fr.distance.to |consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|12.1| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|668.5|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_37192001.pdf|titre= Station Météo-France « Reignac »,  sur la commune de Reignac-sur-Indre - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_37192001.pdf|titre= Station Météo-France « Reignac »,  sur la commune de Reignac-sur-Indre - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
=== Milieux naturels et biodiversité ===
[[Fichier:Cormery Champeigne.jpg|vignette|gauche|alt=Photographie en couleurs d'un champ cultivé avec un bois à l'horizon.|Paysage de Champeigne : plateau de Cormery avec « le Bois Curé » à droite de la photo.]]
En amont du bourg, l'érosion de l'Indre dans la concavité d'un de ses [[méandre (fleuve)|méandres]] a entamé le [[coteau]] de calcaire lacustre en formant des falaises abruptes avec, comme sur la commune voisine de Courçay, quelques phénomènes de surplomb (rocher de la Pinone). Ce site, qui présentait jusqu'au début du {{s-|XX}} un certain attrait touristique et qui était pourvu d'une petit [[Belvédère (architecture)|belvédère]], est désormais entièrement envahi par la végétation en raison de l'abandon de la pratique régulière du [[pastoralisme]]{{sfn|gr=A|id=AVAP2|texte=AVAP, 2015|p=138}}{{,}}{{sfn|Couderc|1987|p=345}}. Le plateau, au sud-est, présente les caractéristiques paysagères habituelles de la Champeigne : grands champs aux formes régulières et à vocation céréalière, avec quelques unités boisées aux noms évocateurs : « le Bois Curé », « la Taille des Pères », « la Taille Haute » ; ce type de paysage naturel occupe près de 60 % du territoire communal{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=76}}. La vallée de l'Indre, en amont du bourg, est composée de prairies bordées par des arbustes et des bois le plus souvent naturels, mais qui sont localement dénaturés par l'implantation de [[populiculture|peupleraies]]{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=73}} dont l'entretien n'est pas toujours suivi{{sfn|gr=A|id=AVAP2|texte=AVAP, 2015|p=158}} ; au niveau de l'agglomération et en aval, elle est occupée par des jardins, fréquemment inondés par les crues de la rivière même lorsqu'elles sont faibles{{sfn|Couderc|1987|p=341}}.
[[Fichier:Cormery patrimoine naturel.svg|vignette|redresse=1.2|alt=Carte représentant en couleurs les zones de patrimoine protégé d'un territoire.|Carte du patrimoine naturel de Cormery.]]
Deux secteurs géographiques, aux marges du territoire communal, sont répertoriés au plan européen comme présentant un intérêt en matière de faune et/ou de flore remarquables. La [[zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] continentale de type I des « prairies et coteaux de l'Indre au moulin de Vontes » se développe en majorité sur les communes d'Esvres et de Truyes, mais elle intéresse également la pointe nord-ouest du [[finage]] cormerien. Elle est remarquable par la diversité de ses habitats, prairies à flore des lieux humides comme le [[Thalictrum flavum|Pigamon jaune]] ({{latin|Thalictrum flavum}}), grottes à [[chiroptera|chiropères]] comme le [[Rhinolophus ferrumequinum|Grand Rhinolophe]] ({{latin|Rhinolophus ferrumequinum}}), pelouses sèches à [[Orchidaceae|orchidées]] comme la [[Limodore à feuilles avortées]] ({{latin|Limodorum abortivum}})<ref>{{lien web|titre=Prairies et coteaux de l'Indre au moulin de Vontes (240030978)|site=le site de l'[[inventaire national du patrimoine naturel]]|url=http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/240030978.pdf|format=pdf|consulté le=6 novembre 2017}}.</ref>.

Depuis 2006, Cormery est intégrée pour la partie de son territoire située au sud-ouest de la {{nobr|D 943}} {{incise|ce qui ne représente qu'une faible superficie communale}}, au [[réseau Natura 2000]]. La [[zone de protection spéciale]] (ZPS) ainsi constituée, dite « site Natura 2000 Champeigne », vise à la préservation des espèces d'oiseaux rencontrées dans son périmètre, dont l'[[Outarde canepetière]] ({{latin|Tetrax tetrax}}) est la plus emblématique<ref>
{{Lien web
|url=http://champeigne.n2000.fr/
|titre=Page d'accueil
 |site=le site de Natura 2000 - Champeigne
|consulté le=6 novembre 2017
}}.</ref>, grâce à des [[mesures agroenvironnementales]] appropriées imposées aux parcelles de culture concernées<ref>
{{Lien web
|url=http://champeigne.n2000.fr/agissons-ensemble/la-contractualisation-en-champeigne/les-mesures-agro-environnementales-territorial
|titre=Les mesures agri-environnementales territorialisées
 |site=le site de l'Atelier technique des espaces naturels du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie
|consulté le=6 novembre 2017
}}.</ref> en application de la [[directive oiseaux]] du {{date-|30 novembre 2009}} édictée par l'[[Union européenne]].

En outre, deux sites de Cormery sont [[Site classé ou inscrit (France)|inscrits]] dans le cadre de la [[Loi ayant pour objet de réorganiser la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque|loi du {{date-|2 mai 1930}}]] : « l'Indre aux ponts de Cormery » (1943)<ref>{{lien web|titre=Site inscrit - L'Indre aux ponts de Cormery|site=DREAL région Centre Val-de-Loire|url=http://www.donnees.centre.developpement-durable.gouv.fr/Zonages-Nature-pdf/Sites/37/SI_l_indre_aux_ponts_de_cormery.pdf|format=pdf|consulté le=03/02/2018|brisé le = 2023-10-29}}.</ref> et le « Rocher de la Pinone, l'Indre, ses rives et l'île » (1942)<ref>{{lien web |format=pdf |titre=Site inscrit - Rocher de la Pinone, l'Indre, ses rives et l'île |url=http://www.donnees.centre.developpement-durable.gouv.fr/Zonages-Nature-pdf/Sites/37/SI_rocher_de_la_pinone_l_indre_ses_rives_et_l_ile.pdf |site=DREAL région Centre Val-de-Loire |date=juin 2007 |consulté le=mars 2018|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>. Pour ce dernier site, l'environnement des falaises karstiques de la rive gauche de l'Indre, en amont du bourg, est favorable à l'installation de certaines espèces botaniques plus couramment rencontrées en régions montagneuses, comme l'[[Hutchinsie des rochers]] ({{latin|Hornungia petraea}}){{sfn|Couderc|1987|p=341}}.

<gallery mode="packed" caption="Patrimoine naturel de Cormery (sélection)">
Thalictrum flavum0.jpg|alt=Photographie en couleurs d'une ombelle florale jaune.|<center>Pigamon jaune.</center>
Große Hufeisennase (01).jpg|alt=Photographie en couleurs de la tête d'une chauve-souris en vol.|<center>Grand Rhinolophe.</center>
Limodorum abortivum fleur.jpg|alt=Photographie en couleurs et en gros plan d'une fleur violette.|<center>Fleur de Limodore à feuilles avortées.</center>
Tettet.jpg|alt=Photographie en couleurs d'un oiseau dont la tête dépasse de la végétation.|<center>Outarde canepetière.</center>
Hornungia petraea2 eF.jpg|alt=Photographie en couleurs d'une petite plante herbacée à fleurs blanches.|<center>Hutchinsie des rochers.</center>
</gallery>

== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Cormery est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Truyes<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant deux  communes, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'[[unité urbaine]] de Truyes, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/37104-truyes |titre=Unité urbaine 2020 de Truyes|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref group=Insee name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|37083|cormery|Cormery}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Tours]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref group=Insee name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|162|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/019-tours|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tours|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : 
[[terres arables]] (54,2 %), forêts (21 %), zones urbanisées (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), prairies (1,6 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 5 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=0.837222222222&y=47.2680555556&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:37083-Cormery-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

=== Logement ===
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Cormery et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2014<ref name="logement" group=Insee>{{lien web|titre=Chiffres clés - Logement en 2014 à Cormery|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-37083|consulté le=28 octobre 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="logement37" group="Insee">{{lien web|titre=Chiffres clés - Logement en 2014 en Indre-et-Loire|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-37|consulté le=28 octobre 2017}}.</ref>.

{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
 |+ Le logement à Cormery en 2014.
 |-
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" |
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Cormery
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Indre-et-Loire
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;"  | Parc immobilier total (en nombre d'habitations)
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |782
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |{{formatnum:273348}}
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;"  | Part des résidences principales (en %)
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |91,9
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |87,7
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;"  | Part des logements vacants (en %)
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |6,5
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |7,9
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;"  | Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |72,3
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |59,1
 |-
 |}

Cormery ne compte que très peu de [[résidence secondaire|résidences secondaires]] ou occasionnelles (1,6 % du parc total). Le taux de logements vacants est plus faible que dans l'ensemble du département, mais il s'est accru sur les cinq dernières années, passant de 4,3 à 6,5 % du parc<ref group=Insee>{{lien web|titre=LOG T2 - Catégories et types de logements|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-3708(|consulté le=28 octobre 2017}}.</ref>. Les ménages sont, pour près de 75 % d'entre eux, propriétaires de leur [[résidence principale]]. Entre 1971 et 2012, le parc s'est accru de {{nobr|371 nouvelles}} résidences principales (les [[appartement]]s ne constituent qu'une faible part du total) : il a plus que doublé sur cette période<ref group="Insee">{{lien web|titre=LOG T5 - Résidences principales en 2014 selon la période d'achèvement|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-37083|consulté le=28 octobre 2017}}.</ref>.

=== Morphologie urbaine ===
[[Fichier:Cormery urbanisme.svg|vignette|gauche|redresse=1.4|alt=Carte représentant en couleurs les étapes d'expansion urbaine d'une ville.|Évolution de l'urbanisation constatée depuis 1950 et envisagée<ref group=Site>{{lien web|titre=Urbanisme et PLU|url=http://www.cormery.fr/index?page=article&id_categorieA=10&id_article=113|format=pdf|pages=Zonage du plan local d'urbanisme|consulté le=16 janvier 2017}}.</ref>.]]
La création d'un noyau urbain à Cormery n'est pas antérieure à la fondation de l'abbaye en 791. Il est même probable que les habitants laïcs ne viennent bâtir des maisons au plus près de l'abbaye qu'après 845, date à laquelle des privilèges commerciaux sont accordés aux moines, faisant de Cormery un site économiquement intéressant pour ceux qui y vivent{{sfn|Bourassé|1861|p=XXVI}}{{,}}{{sfn|id=Ranjard|texte=Ranjard 1986|p=326}}. Limitée au nord par l'Indre et les prairies inondables qui la borde, la zone urbanisée se développe vers le sud au flanc du coteau qu'elle colonise progressivement au fil des siècles. Ce phénomène s'amplifie à partir de 1766, lorsque la route du [[Berry]] vers [[Châteauroux]] est percée. Différentes unités ou zones, discernables dans le paysage urbain, portent témoignage de ces phases de développement. L'ancien [[Clôture religieuse|enclos monastique]] mêle constructions et espaces libres hérités des jardins de l'abbaye. Le bourg médiéval qui enveloppe l'enclos à l'ouest et au sud, à l'habitat très concentré, se caractérise par un nombre important de rues étroites et de petites places. L'aménagement du [[mail (voie)|mail]] à l'emplacement de l'ancien champ de foire{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=18}}, à l'est du bourg médiéval le long de la rue de Montrésor, dessine un espace libre de grandes dimensions ; cette terrasse plantée d'arbres est limitée à l'est par la mairie, ancienne école de garçons construite en 1840{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=57}}. La rectification de l'itinéraire de la route du Berry au {{s-|XIX}} dans la ville se constitue aux dépens du bourg médiéval. Les [[faubourg]]s, au caractère semi-rural, font alterner habitations parfois [[habitat troglodytique|troglodytiques]] (rue des Caves) et grands jardins{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=37}}.
[[Fichier:Cormery lotissement.jpg|vignette|alt=Photographie en couleurs d'une rue bordée de pavillons.|Lotissement du Champ-Rigault (vue partielle).]]
À partir de 1950 et plus encore de 1970, un nouveau type de construction apparaît : le [[lotissement]]. C'est ainsi que se construisent les secteurs de la Varenne au sud-ouest et du Champ-Rigault au sud-est du bourg historique, ce dernier lotissement étant borné sur son flanc est par le vallon du ruisseau des Riaux. Au sud, toutefois, les constructions à caractère résidentiel n'ont jamais franchi la voie de chemin de fer Tours-Loches. Le [[plan local d'urbanisme]] (PLU) de Cormery interdit d'ailleurs, depuis 2006, la construction de bâtiments à destination d'habitat dans toute cette partie du territoire communal qui est classée comme agricole, naturelle, forestière, ou destinée à accueillir des activités industrielles, commerciales ou de services<ref group=Site>{{lien web|titre=Urbanisme et PLU|url=http://www.cormery.fr/index?page=article&id_categorieA=10&id_article=113|format=pdf|pages=59, 78 et 87|consulté le=29 octobre 2017}}.</ref>. Le PLU délimite également les zones dans lesquelles des constructions à vocation d'habitat peuvent s'implanter ; ces zones sont, soit strictement réservées à l'habitat, soit « mixtes » (habitat et activités). Elles n'agrandissent pas le périmètre urbain, mais s'insèrent entre des îlots déjà construits<ref group=Site>{{lien web|titre=Urbanisme et PLU|url=http://www.cormery.fr/index?page=article&id_categorieA=10&id_article=113|format=pdf|pages=18 et 48|consulté le=21 novembre 2017}}.</ref>.

En raison de l'exiguïté relative du territoire communal, les [[hameau]]x ruraux sont peu nombreux : les Hauts-Quarts et les Bas-Quarts ainsi que la Closerie, situés tous trois aux franges sud-est du finage, ainsi que la Maison Brûlée, à l'ouest, dans la vallée de l'Indre{{sfn|Couderc|1987|p=340-341}}.

=== Risques naturels ===
[[Fichier:Cormery - repère de crue.svg|vignette|redresse|gauche|alt=Photographie en couleurs d'une carte avec à mi-hauteur la mention « niveau de la crue de 1770 ».|Niveau de la crue de 1770.]]
La commune, et plus spécialement la partie la plus ancienne de son bourg, est exposée aux risques de crue de l'Indre ; le [[plan de prévention du risque inondation]] pour le val de l'Indre adopté en 2005 s'applique donc à Cormery<ref>{{Lien web|url=http://www.beaulieulesloches.eu/pdfs/Reglement%20PPR%20Indre%20-%20approbation.pdf |format=pdf|titre=Règlement du Plan de prévention des risques naturels prévisibles d'inondation - Val de l'Indre |site=le site de la commune de [[Beaulieu-lès-Loches]]|consulté le=31 octobre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>. La configuration particulière de la vallée, resserrée en amont du bourg vers Courçay, mais qui s'élargit ensuite au niveau du territoire communal pour se resserrer à nouveau au niveau du pont reliant Cormery à Truyes, en est responsable. En cas de crue de l'Indre, les eaux s'accumulent en amont mais, lorsqu'elles franchissent le défilé naturel de Courçay, elles envahissent tout le [[lit majeur]] de la rivière avant d'être à nouveau ralenties à la hauteur du pont de Cormery ; de leur côté, les eaux pluviales issues du plateau s'écoulent directement par ruissellement dans la vallée. Sous ces deux effets conjugués, la hauteur de submersion dans la partie basse de la ville peut atteindre {{unité|4.20|m}}, niveau estimé de la crue de {{date-|novembre 1770}}, la plus forte jamais enregistrée<ref>{{lien web|titre=Arrêté préfectoral relatif à l'information […] sur les risques naturels et technologiques majeurs dans la commune de Cormery|site=le site des services de l'État en Indre-et-Loire|url=http://www.indre-et-loire.gouv.fr/content/download/1123/5825/file/ap-cormery-avril-2011.pdf|format=pdf|consulté le=31 octobre 2017}}.</ref>.
 
Le plateau de la partie sud du territoire communal est exposé à un aléa {{citation|élevé}} ou, très localement, {{citation|moyen}}, face à un risque lié au [[retrait-gonflement des argiles]]. Dans la vallée de l'Indre, cet aléa est considéré comme {{citation|faible}}<ref>{{Lien web|url=http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/argiles/carte#/com/3708|titre=Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Cormery|site=le site « Géorisques » du [[Ministère de l'Écologie (France)|ministère de l'Écologie]]|consulté le=31 octobre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>. Ce risque, lié à la nature argilo-siliceuse des sols, expose les fondations des bâtiments à une fragilisation après des périodes de sécheresse prolongée<ref>{{Lien web|url=http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/argiles/definitions|titre=Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène |site=le site « Géorisques » du [[Ministère de l'Écologie (France)|ministère de l'Écologie]]|consulté le=31 octobre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>.

Cormery est soumise à un [[Sismologie|risque sismique]] faible ({{nobr|niveau 2}} sur une {{nobr|échelle de 1 à 5)}}<ref>{{lien web|titre=Nouveau zonage sismique en Indre-et-Loire|site=le site des services de l'État en Indre-et-Loire|url=http://www.indre-et-loire.gouv.fr/content/download/7522/46265/file/carte-sismique-37.pdf|format=pdf|consulté le=31 octobre 2017}}.</ref>. Pour autant, deux séismes sont mentionnés dans les chroniques cormeriennes<ref>{{ouvrage|auteur=Jean-Mary Couderc|titre=La Touraine insolite |sous-titre=série 3|pages totales=237 |lieu=Chambray-lès-Tours|édition=CLD |année=1995|ISBN= 2 85443 287 8|passage=17}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|auteur=Paul Lemoine|lien auteur=Paul Lemoine (géologue)|titre=Les tremblements de terre du bassin de Paris|périodique=Revue générale des sciences pures et appliquées|tome=XXIV|année=1913|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k170883/f63.image|page=57}}.</ref>, le {{date-|11|09|1749}} ([[Échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik|intensité]] V ou VI, [[épicentre]] en limite du Poitou et de la Touraine)<ref>{{article|auteur=Jean Vogt|titre=Sur le séisme poitevin de 1749|périodique=[[Norois]]|mois=novembre-décembre|année=1987|numéro=136|pages=483-486|doi=10.3406/noroi.1987.4365}}.</ref> et le {{date-|13|09|1855}} (intensité V, épicentre en Touraine)<ref>{{lien web|titre=Séisme du 13/09/1855 (Touraine)|site=planseisme.fr, un site du BRGM|url=http://www.planseisme.fr/Seisme-du-13-09-1855-Touraine.html|consulté le=04/02/2018}}.</ref>.

=== Aménagements prévus ===
Le [[conseil départemental d'Indre-et-Loire]] présente en 2017 plusieurs projets d'aménagement et sécurisation de la {{nobr|D 943}} entre le bourg de Cormery et Loches. Le choix définitif interviendra en 2018 pour une mise en service en 2020<ref>{{article|auteur=François Bluteau|titre=D 943 Cormery-Loches : vers une route plus sûre|périodique=[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]|date=21 juillet 2017|url=https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/d-943-cormery-loches-vers-une-route-plus-sure}}.</ref>. Les routes transversales du centre-bourg appliquent <u>le strict principe de priorité à droite</u>, sans prise en compte des fréquences de passage.
{{clr}}

=== Voies de communication et transport ===
[[Fichier:Cormery gare.jpg|vignette|redresse|alt=Photographie en couleurs d'une maison longée par une voie ferrée.|Gare SNCF.]]
==== Réseau routier et autoroutier ====
La {{nobr|D 943}}, ancienne [[Route nationale 143 (France)|{{nobr|N 143}}]] déclassée, route royale du Berry percée dans le dernier quart du {{s-|XVIII}}, relie [[Chambray-lès-Tours]] à [[Riom]], traverse Cormery du nord au sud en passant par le chef-lieu communal ; c'est la rue Nationale. Elle permet aux Cormeriens d'accéder directement à Tours au nord et à Loches au sud. La {{nobr|D 17}} longe l'Indre sur sa rive gauche d'[[Azay-le-Rideau]] à [[Chambourg-sur-Indre]] ; elle porte le nom de rue de [[Montrésor]] dans sa traversée du bourg de Cormery.

L'accès {{n°|10}} à l'autoroute [[Autoroute A85 (France)|{{nobr|A 85}}]] ([[Angers]]-[[Vierzon]]) se trouve à un peu plus de {{nobr|5 km}} au nord de Cormery sur la {{nobr|D 943}}.

==== Réseau ferroviaire ====
La [[gare de Cormery]] se trouve sur la ligne [[Transport express régional|TER]] qui, de Tours à Loches, propose des dessertes entre ces deux villes, soit par train, soit par autocar<ref name="TER">{{lien web|titre=Halte ferroviaire de Cormery|site=TER Centre-Val de Loire|url=https://www.ter.sncf.com/centre-val-de-loire/gares/87571430/Cormery/prochains-departs|consulté le=28 octobre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>.

==== Itinéraires touristiques ====
L'« Indre à vélo » est un itinéraire touristique permettant aux cyclistes de découvrir le patrimoine des communes qui bordent la rivière, de [[Jeu-les-Bois]] à [[Azay-le-Rideau]]. Il emprunte notamment la route qui longe la rive droite de l'Indre depuis Courçay, traverse la rivière à Cormery pour poursuivre en aval sur la rive gauche<ref>{{lien web|titre=les étapes de l'itinéraire|site=l'Indre à vélo|url=https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=19WCVkJoiC6_fIWj_OLkxy_BybW4&ll=46.85046029865245%2C1.2097143077148757&z=9|consulté le=24/11/2017}}.</ref>.

Le « [[sentier de grande randonnée 46]] » qui relie [[Toulouse]] à Tours parcourt notamment la vallée de l'Indre. Entre Courçay et Cormery, il emprunte la rive droite de la rivière, qu'il franchit sur le pont de Cormery après avoir traversé le faubourg de Truyes pour continuer, sur la rive gauche, vers Esvres<ref>{{lien web|titre=Randonnée de Artannes-sur-Indre (Indre et Loire) à Buzançais (Indre)|site=le site du GR46|url=http://www.gr-infos.com/gr46a.htm|consulté le=24/11/2017}}.</ref>.

== Toponymie et hydronymie ==
[[Fichier:Cormery Cassini.jpg|vignette|alt=Extrait d'une carte ancienne.|Cormery sur la [[carte de Cassini]] en 1764. Les limites communales modernes figurent en jaune.]]
{| align="leff" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999; margin-left:20px margin-right: 1em" width="500" cellpadding="8"
|
[[Onomastique]] partielle du toponyme Cormery<ref name="G37"/>{{,}}{{Note|Cette liste, non exhaustive, vise à illustrer l'évolution toponymique et les premières mentions des paroisses.|groupe=Note}} :
----
<small>
* ''Cormaricus'' : 791, [[cartulaire]] de Cormery ;
* ''Cormarius'' : 843, acte de [[Charles II le Chauve]] ;
* ''Cormaricensis ecclesia'' : 944, charte de [[abbaye de Saint-Julien (Tours)|l'abbaye Saint-Julien]] ;
* ''Sancti Pauli de Cormeriaco'' : 1139, cartulaire de Cormery ;
* ''villa Cormaricense'' : 1165, cartulaire de l'abbaye Saint-Julien ; 
* ''Sainct-Pol de Cormery'' : 1372, cartulaire de Cormery ;
* ''Cormery'' : 1764, [[carte de Cassini]].
</small>
|}
{{clr}}
L'origine du nom de Cormery ({{latin|Cormaricus}} en 791) n'est pas connue avec certitude. Si le recours au suffixe {{latin|[[suffixe -acum|-acum]]}} ou {{latin|-acus}}, qui indique une localisation ou une propriété et qui évolue souvent en ''-y'' dans l'ensemble du domaine d'[[Langue d'oïl|oïl]], est assez généralement admis, il n'en est pas de même pour le radical {{latin|Cormar-}} ; trois hypothèses au moins sont avancées<ref name="G37">{{ouvrage|auteur=Stéphane Gendron|titre=L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire|pages totales=303 |lieu=Chemillé-sur-Indrois|édition=Hugues de Chivré|année=2012|ISBN=978 2 916 04345 6|passage=101}}.</ref>. [[Albert Dauzat]] et [[Charles Rostaing]] pensent que Cormery aurait pu être, à l'origine, le {{citation|lieu du [[cormier]]}} en référence à un arbre remarquable situé à l'emplacement de monastère primitif<ref>{{ouvrage|titre=Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France|auteur1=[[Albert Dauzat]]|auteur2=[[Charles Rostaing]]|éditeur=Larousse|année=1963|pages totales=738|passage=212}}.</ref> {{incise|d'anciennes [[armes parlantes]] de la paroisse (''de sable à un cormier d'or'') illustrent d'ailleurs cette proposition<ref name="Abl">{{ouvrage|auteur=Léon Vaïsse |illustrateur=Henri Traversier|titre=Armorial général de France|lieu=Paris|éditeur=Challamel|année=1812|pages totales=84|url=https://books.google.fr/books?id=-BtJAAAAcAAJ&pg=RA3-PA13|passage=13}}.</ref>|stop}}. Selon [[Ernest Nègre]], {{latin|*Curmeriacum}} serait le domaine de {{latin|Curmerus}}, [[anthroponymie|anthroponyme]] d'origine germanique<ref>{{Ouvrage
|auteur=Ernest Nègre
|titre=[[Toponymie générale de la France]]
|éditeur=[[Librairie Droz]]
|lieu=Genève
|volume=2
|titre volume=Formations non-romanes
|année=1991
|pages totales=671
|isbn=978-2-600-00133-5
|lire en ligne={{Google Livres|jbpVLN1tRNoC|page=762}}
|passage=762
}}.</ref>. Annick Chupin, pour sa part, évoque un autre nom germanique, celui de {{latin|Cormaricus}}, tout en reconnaissant la fragilité de son hypothèse<ref>
{{Article
 | auteur1        = Annick Chupin
 | titre          = Cormery, nom de personne et nom de lieu
 | périodique     = bulletin de la [[Société archéologique de Touraine]]
 | tome           = XLV
 | année          = 1997
 | url            =https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6543810k/f135.image
 | consulté le    = 21 septembre 2017
}}.</ref>.

Certains auteurs anciens rapportent une tradition voulant qu'Ithier soit venu se retirer en pénitence en ce lieu, le « cœur marri » ({{latin|cor moerens}})<ref>{{ouvrage|auteur=[[Anton Friedrich Büsching]]|titre=Nouveau traité de géographie|lieu=La Haye|éditeur=Pierre Gosse jr. et Daniel Pine|année=1768|pages totales=638|url=https://books.google.fr/books?id=i_MWAAAAQAAJ&pg=PA540|passage=540}}.</ref>. [[Jean-Jacques Bourassé]], qui publie en 1861 une histoire de l'abbaye de Cormery ainsi que le cartulaire de l'abbaye, écarte cette possibilité{{sfn|Bourassé|1861|p=IX}}, tout comme les [[Linguistique|linguistes]] modernes<ref name="G37"/>.

Dès le {{s-|XIV}}, le toponyme est francisé sous le nom de « Cormery » et n'évolue plus ultérieurement.

« Les Quarts » (Hauts et Bas) pourraient devoir leur nom de la numérotation ({{latin|quartum}}, « quatrième ») d'une [[borne milliaire]] implantée sur une voie antique passant non loin de là<ref>{{Ouvrage
|prénom1=Stéphane 
 | nom1=Gendron
|titre=La toponymie des voies romaines et médiévales
|éditeur=[[éditions Errance|Errance]]
|année=2006
|pages totales=196
|passage=58
|isbn=978-2-87772-332-9
}}.</ref>. « La Closerie » est, à l'origine, un nom commun qui désigne une [[closerie|exploitation agricole]] de petites dimensions, peut-être plantée en vignes par le passé, mais aussi l'enclos qui la délimite alors<ref>{{lien web|titre=Closerie|site=le site du [[Centre national de ressources textuelles et lexicales]]|url=http://www.cnrtl.fr/definition/closerie|consulté le=23/01/2018}}.</ref>. Bien que cela ne soit pas attesté dans le cas de Cormery, la plupart des lieux-dits appelés « la Maison Brûlée » tirent leur nom d'un ancien bâtiment incendié<ref>{{ouvrage|prénom=Stéphane|nom=Gendron|titre=Les noms de lieux du Centre|pages totales=232 |lieu=Paris |édition=[[éditions Bonneton]]|année=1998 |ISBN=978 2 862 53226 4|passage=182-183}}.</ref>. À l'écart du bourg médiéval, vers l'ouest, « le Sanitas » (santé, en latin), simple lieu-dit dépourvu de constructions, perpétue le souvenir d'un [[hospice]] dépendant de l'abbaye. Il accueillait au Moyen Âge les malades, mais aussi les pèlerins et les voyageurs{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=52}}, et il était doté, à une époque non précisée, d'une chapelle dédiée à [[Pierre (apôtre)|saint Pierre]]<ref>
{{Ouvrage
 | auteur         = [[Jacques-Xavier Carré de Busserolle]]
 | titre          = Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine 
 | éditeur        = [[Société archéologique de Touraine]]
 | tome           = II
 | année          = 1879
 | pages totales  = 489
 | passage        = 360
 | url            = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k210041c/f363.image
}}.</ref>.

La dénomination « ruisseau des Riaux » constitue une [[tautologie (rhétorique)|tautologie]], un « riau », dérivé du latin {{latin|rivus}}, désignant un ruisseau<ref>{{ouvrage|prénom=Stéphane|nom=Gendron|titre=Les noms de lieux du Centre|pages totales=232 |lieu=Paris |édition=[[éditions Bonneton]]|année=1998 |ISBN=978 2 862 53226 4|passage=111}}.</ref>.

== Toponymie ==
{{…}}

== Histoire ==
=== De la Préhistoire à l'Antiquité ===
[[Fichier:Cormery Indre antique.jpg|vignette|gauche|alt=Photographie en couleurs d'une rivière et de l'emplacement possible d'un pont ou gué antique.|Hypothèse de franchissement antique de l'Indre.]]
L'histoire de Cormery avant le Moyen Âge est assez mal documentée.

De rares vestiges d'occupation [[néolithique]] sont retrouvés dans les années 1930 au lieu-dit « le Chesneau », sur la rive gauche de l'Indre à l'est du cimetière<ref>{{article|titre=L'énigme de la lanterne des morts|périodique=[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]|date=19 avril 1991.}}.</ref> ; il s'agit d'un petit atelier de [[polissage]] de la pierre{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=49}}{{,}}<ref>{{article|auteur=Pierre-Louis Fréon|titre=Station du Chesneau à Cormery|périodique=bulletin de la Société préhistorique française|tome=XXXII|numéro=11|année=1935|url=http://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1935_num_32_11_6028|page=540}}.</ref>.

Les vestiges [[protohistoire|protohistoriques]], difficiles à dater, se rencontrent surtout sur le plateau au sud de l’Indre. Ce sont principalement des traces d'[[muraille|enceintes]] et de bâtiments, peut-être gaulois, révélés par la [[prospection aérienne]]<ref>{{ouvrage |auteur=Michel Provost|titre=Carte archéologique de la Gaule - l'Indre-et Loire-37 |édition= [[Académie des inscriptions et belles-lettres]] |lieu=Paris|pages totales=141|année=1988 |ISBN=2 87754 002 2|passage=68}}.</ref>. C'est ainsi que deux enceintes dont l'une, rectangulaire, est limitée sur un de ses côtés par une construction non identifiée, sont mises en évidence en 1976<ref>
{{Article
 | auteur1        = Jacques Dubois
 | titre          = archéologie aérienne : prospections 1976 en Touraine
 | périodique     = bulletin de la [[Société archéologique de Touraine]]
 | tome           = XXXVIII
 | année          = 1976
 | pages          = 100
 | url texte      = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65512817/f102.image
 | issn           = 1153-2521
}}.</ref> ; une troisième est découverte en 1978<ref>
{{Article
 | auteur1        = Jacques Dubois
 | titre          = archéologie aérienne : prospections 1978 en Touraine
 | périodique     = bulletin de la [[Société archéologique de Touraine]]
 | tome           = XXXIX
 | année          = 1979
 | pages          = 168
 | url texte      = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6550899p/f70.image
 | issn           = 1153-2521
}}.</ref>.

Dans l'[[Antiquité]], une voie relie {{latin|[[Caesarodunum]]}} (Tours) à {{latin|[[Argentomagus]]}} ([[Saint-Marcel (Indre)|Saint-Marcel]], dans l'[[Indre (département)|Indre]]). Elle longe l'Indre sur sa rive droite et passe à {{latin|Evena}} (Esvres) puis Truyes. Un chemin secondaire s'y embranche, traverse l'Indre (pont ou gué) peut-être en aval du pont moderne et du lavoir puis rejoint Loches par la rive sud. À ce niveau passe également l'un des itinéraires d'Amboise à Poitiers. Ces voies sont identifiées par leur survivance dans le réseau routier moderne qui reprend ponctuellement leur tracé, ou mises en évidence par prospection aérienne<ref>{{ouvrage|auteur1=Pierre-Marie Danquigny|auteur2=Jacky Duvigneau|titre=Voies romaines au pays des Turons|lieu=Chinon|éditeur=[les auteurs]|année=2013|pages totales=173|passage=78-79}}.</ref>{{,}}{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=49}}. Aucun indice d'habitat pouvant être attribué avec certitude à cette époque n'est retrouvé sur le territoire communal{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=19}}.

=== Moyen Âge ===
==== Naissance et développement du bourg ====
À partir de la fin du {{s-|VIII}} et jusqu'à la [[Révolution française]], l'histoire de Cormery est intimement liée à celle de son [[abbaye Saint-Paul de Cormery|abbaye]]. En [[791]], un établissement religieux est fondé par [[Ithier de Saint-Martin|Ithier]], abbé de [[basilique Saint-Martin de Tours|Saint-Martin de Tours]] et [[Chancelier de France|chancelier]] de [[Charlemagne]]. Il vient y faire [[Retraite spirituelle|retraite]] avec quelques moines. Ce n'est alors qu'un modeste [[prieuré]] appelé la « celle Saint-Paul ». [[Alcuin]] qui succède à Ithier donne à Cormery un véritable essor spirituel et, sur le plan matériel, transforme le prieuré en abbaye importante en le dotant d'importants domaines. Il s'agit de rendre ce lieu de recueillement et de prière plus respectueux de la règle de [[Benoît de Nursie|saint Benoît]]. Cela permet à son successeur, [[Frédegis]], de réaliser de grands travaux. Dès le {{s-|VIII}} également, les moines édifient un [[Moteur hydraulique|moulin]] sur l'Indre{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=7}}, mais sa localisation exacte n'est pas connue<ref>{{Chapitre
 | auteur1         = Raoul Guichané
 | titre chapitre  = Les moulins et l'exploitation de l'énergie hydraulique
 | auteurs ouvrage = Élizabeth Zadora-Rio (dir.)
 | titre ouvrage   = Atlas Archéologique de Touraine
 | sous-titre ouvrage = 53{{e}} Supplément à la [[Revue archéologique du centre de la France]]
 | lieu            = Tours
 | éditeur         = FERACF
 | année           = 2014
 | issn            = 1760-5709 
 | lire en ligne   = http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=89
}}.</ref>. Autour de l'abbaye se construisent de nombreuses habitations et un [[bourg]] se forme qui devient un centre commercial important : depuis 845 un marché s'y tient chaque jeudi, sur l'autorisation de l'abbé Audacher qui a succédé à Frédegis{{sfn|id=Ranjard|texte=Ranjard 1986|p=326}} et deux [[foire (économie)|foires]] annuelles ont lieu, les {{date-|25 janvier}} et le {{date-|29 juin}}, à l'occasion de la Saint-Paul{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=21}}.

En 853, les [[Raids vikings en France|Normands]] remontent la [[Loire]] et menacent Tours. Les moines de Saint-Martin mettent, dans un premier temps, les [[relique]]s de leur [[Martin de Tours|saint]] en sûreté à Cormery mais quittent l'abbaye peu après. Faute de pouvoir s'emparer des reliques qui ne sont déjà plus à Cormery lorsqu'ils y parviennent, les Normands saccagent en représailles l'abbaye et le bourg, mais les textes n'apportent pas de précision sur l'ampleur de ces dégâts{{sfn|Bourassé|1861|p=XL}}.
[[Fichier:Cormery église clocher.jpg|vignette|alt=Photographie en couleurs du clocher d'une église.|Clocher de l'église Notre-Dame-de-Fougeray.]]
Vers 994, [[Foulques III d'Anjou|Foulques Nerra]] construit, sans autorisation, la forteresse de [[Montbazon]] sur des terres appartenant à l'abbaye Saint-Paul. L'arbitraire du procédé choque ses moines, en même temps que le château et son belliqueux propriétaire constituent une menace pour la sécurité de Cormery. Au terme d'une difficile négociation sanctionnée par une charte du roi [[Robert II le Pieux]], l'abbaye abandonne toute prétention sur le terrain disputé ; en contrepartie, Foulques Nerra s'abstient de toute autre opération aux dépens de l'abbaye{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=47-48}}{{,}}{{sfn|Bourassé|1861|p=L-LII}}. Probablement dès la fin du premier millénaire, le [[fief]] de Cormery, situation peu courante, ne dépend d'aucune [[seigneurie]] ; seul l'abbé de Saint-Paul en exerce l'autorité administrative comme judiciaire<ref>{{ouvrage|auteur=Michel-J. Peutin|titre=Cormery : mille ans d'histoire d'une abbaye|lieu=Truyes|éditeur=Cadic|année=1986|pages totales=18|passage=4}}.</ref>.

Les bâtiments de l'abbaye sont en ruine au début du {{s-|XI}} et une nouvelle [[abbatiale]] est consacrée en 1054. Au {{s-|XII}}, l'[[église Notre-Dame-de-Fougeray de Cormery|église Notre-Dame-de-Fougeray]] est construite en dehors de l'enclos monastique ; elle est destinée plus spécifiquement aux habitants de Cormery, les moines se réservant l'usage de l'abbatiale. Elle s'accompagne au sud d'un cimetière dont l'emprise dépasse alors son périmètre moderne{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=49}}{{,}}{{sfn|Lorans|1996|p=193}}. Le « bourg » de Cormery est cité pour la première fois en 1120 à propos d'un différend de [[droit coutumier en France|droit coutumier]] qui l'oppose à l'abbaye{{sfn|Lorans|1996|p=144}}. Une enceinte protégeant ce bourg, distincte de celle de l'enclos monastique, est attestée en 1271 mais l'acte qui la mentionne ne fournit aucun détail sur son tracé{{sfn|Lorans|1996|p=188}}.

==== Épreuves de la guerre de Cent Ans ====
Si le début du {{s-|XIV}} semble être une période de prospérité pour l'abbaye et de calme pour le bourg{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=62}}, la [[guerre de Cent Ans]] a de graves conséquences sur Cormery. En 1358 notamment, la ville est prise par une bande de mercenaires conduits par Basquin du Poncet, un Français se réclamant du parti des Anglais. Certains habitants sont massacrés, d'autres déportés à [[La Roche-Posay]] d'où les mercenaires sont arrivés, d'autres encore pourchassés jusque dans l'église abbatiale où ils se sont réfugiés. Cette troupe finit par installer son quartier général dans l'abbaye qu'elle saccage et où elle reste un an, ne quittant les lieux que contre le paiement par les moines d'une forte rançon{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=64-65}}. En 1412 les Anglais menacent Cormery après avoir pillé l'abbaye de [[Beaulieu-lès-Loches]] ; les moines de Cormery proposent alors d'acheter leur sécurité et celle de la ville, négociée auprès de [[Thomas Beaufort (1er duc d'Exeter)|Thomas Beaufort]]. Malgré tout, l'abbaye de Cormery est sur le point d'être assiégée quand elle est délivrée par [[Jean IV de Bueil]]{{sfn|Bourassé|1861|p=LXXXII-LXXXVI}}. En 1443, les habitants entreprennent la construction d'une nouvelle enceinte flanquée de tours et doublée de fossés destinée à protéger la ville. Elle s'appuie du sud à l'ouest sur l'[[Clôture religieuse|enclos monastique]] dont les défenses sont elles aussi améliorées{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=21}}. Il n'est pas possible, au regard des sources disponibles, de préciser si elle reprend en tout ou partie le tracé de la muraille du {{s-|XIII}}{{sfn|Lorans|1996|p=188}}.

<gallery mode="packed" heights="160px" caption="Les enceintes médiévales de Cormery.">
Cormery enceintes.svg|alt=Carte en couleurs représentant le tracé d'enceintes sur le plan d'une ville.|<center>Tracé des enceintes médiévales{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=22}}.</center>
Cormery tour fortification.jpg|alt=Photographie en couleurs d'un tour cylindrique ancienne accolée à un bâtiment moderne.|<center>Tour nord-ouest de l'enceinte de la ville.</center>
Cormery fortifications ville.jpg|alt=Photographie en couleurs d'un long mur.|<center>[[Courtine]] sud-est de l'enceinte de la ville.</center>
Cormery fortifications abbaye.jpg|alt=Photographie en couleurs d'un long mur.|<center>Courtine sud de l'enceinte de l'abbaye.</center>
</gallery>

=== Époque moderne ===
==== Épidémies et conflit ====
[[Fichier:Cormery Gaignières.jpg|vignette|redresse|alt=Vue cavalière en couleurs d'une ville et de son abbaye.|Cormery au {{s-|XVII}} (collection [[François Roger de Gaignières|Gaignières]]).]]
En 1523, une épidémie de [[peste]] sévissant à Cormery emporte {{nobr|500 personnes}}, soit au moins la moitié de la population de la paroisse{{sfn|Briais|1980|p=108}}. La maladie est probablement rapportée de Tours par un voyageur{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=72}}{{,}}{{Note|La fin du {{s-|XV}} et les premières décennies du {{s-|XVI}} sont marquées en Touraine par une succession d’épidémies de peste<ref>{{article|auteur=Annie Schumacher|titre=La peste à Loches au début du {{s-|XVI}}|périodique=Le Magazine de la Touraine|mois=janvier|année=1984|numéro=9|pages=45-50}}.</ref>.|group=Note}}. En 1562, l'abbaye de Cormery est pillée par les [[huguenot]]s, la ville elle-même semblant avoir moins directement souffert des cent jours pendant lesquels les protestants tiennent la place. Par la suite pourtant et pendant une trentaine d'années, des troupes armées, de part et d'autre, profitent de leur passage à Cormery pour piller et rançonner les habitants. La paix enfin revenue, Cormery continue toutefois à perdre des habitants et son économie se ralentit à la fin du {{s-|XVI}} et durant les premières décennies du siècle suivant car le dynamisme de la cité est intimement lié à celui de l'abbaye, durement éprouvée par la guerre. Par ailleurs, les effets de l'épidémie de peste sont encore ressentis dans la ville très sévèrement dépeuplée{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=77-81}}.

En 1662, la [[congrégation de Saint-Maur]] reprend la direction matérielle (gestion plus rigoureuse des biens de l'abbaye, recrutement de nouveaux moines) et spirituelle (rétablissement de la stricte règle de saint Benoît) de l'abbaye qui n'a jamais retrouvé son importance et son rayonnement après les [[Guerres de Religion (France)|guerres de Religion]], mais les moyens financiers font défaut, les réalisations ne sont pas à la hauteur des projets et la population de Cormery ne profite en rien de ce changement{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=85}}.

==== Percement de la « route du Berry » ====
[[Fichier:Cormery Trudaine.png|vignette|redresse=1.2|gauche|alt=Carte ancienne représentant le tracé d'une route sur le plan d'une ville.|Ancien tracé de la route du Berry sur l'[[atlas de Trudaine]] (le nord est à gauche de la carte).]]
Un événement important modifie profondément la physionomie de la commune en 1766. La nouvelle route de Tours à Châteauroux dite « du Berry », qui deviendra par la suite la [[route nationale 143 (France)|{{nobr|N 143}}]] puis la {{nobr|D 943}} après son déclassement, est ouverte. Elle s'inscrit dans le vaste plan d'aménagement routier initié par [[Louis XV|{{nobr|Louis {{XV}}}}]] et mis en œuvre par [[Jean-Rodolphe Perronet]]<ref>{{article|auteur=Guy Arbellot|titre=La grande mutation des routes de France au {{s-|XVIII}}|périodique=Annales. Économies, Sociétés, Civilisations|année=1973|numéro=3|doi=10.3406/ahess.1973.293381|pages=765-791}}.</ref>. Venant au nord du faubourg de Truyes, elle traverse l'Indre sur un pont immédiatement en amont de l'ouvrage du {{s-|XIX}}, longe l'enclos abbatial dont les [[douve (fossé)|douves]] ont été comblées dans ce secteur puis s'engage vers le sud par la rue des Caves, rejoignant sur le plateau son itinéraire définitif{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=18 et 22}}. Un [[relais de poste]] est installé non loin de l'actuelle gare SNCF<ref>{{lien web|titre=De la poste aux chevaux au télégraphe|site=le site des archives départementales d'Indre-et-Loire|en ligne le=23 avril 2016|url=http://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/X/1465378689.pdf|format=pdf|consulté le=21 septembre 2017}}.</ref>.

Cette nouvelle route, si elle draine vers les nombreux hôtels et auberges un grand nombre de voyageurs, s'accompagne de l'obligation pour les habitants de loger les soldats empruntant l'itinéraire, servitude très contraignante. La municipalité décide donc, moins de quatre ans plus tard, d'attribuer aux troupes de passage un bâtiment dédié géré par un [[wikt:étapier|étapier]] ; c'est l'ancien logis du prieur{{Note|L'abbé commendataire de Cormery ne réside pas sur place et son logis, vacant, est occupé par le prieur qui laisse ainsi libre le bâtiment qui est lui normalement affecté<ref>{{article|auteur=Philippe Chapu|titre=L'abbaye de Cormery, visite guidée|périodique=Bulletin de la société des amis du pays lochois|année=1991|mois=décembre|pages=132|issn=1244-3816|oclc=473577837}}.</ref>.|group=Note}}, près de la tour Saint-Paul{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=90-95}}{{,}}{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=57}}. La main d’œuvre nécessaire à la construction de cette route est réquisitionnée localement par le biais de la [[corvée royale]], imposée aux seuls habitants les plus modestes, ce qui suscite des protestations (discrètes par crainte de représailles) parmi la population{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=90-92}}.

==== Crue de l'Indre en 1770 ====
L'année 1770 est marquée par une crue dévastatrice de l'Indre, qui survient dans la nuit du {{date-|26 novembre-}} au {{date-|27 novembre}}{{Note|group=Note|Cet évènement, d'une ampleur exceptionnelle, se fait ressentir sur l'ensemble du bassin de la Loire moyenne<ref name="Inv">{{ouvrage|auteur1=Michel Lang|directeur1=oui|auteur2=Denis Cœur|directeur2=oui|titre=Les inondations remarquables en France|sous-titre=Inventaire 2011 pour la directive Inondation|éditeur=Quae|année=2014|pages totales=640|isbn=978-2-75922-261-2|url=https://books.google.fr/books?id=ZuoiCwAAQBAJ&pg=PA179|passage=200}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|titre=Évaluation préliminaire du risque d'inondation sur le district Loire-Bretagne|site=le site de l'[[agence de l'eau Loire-Bretagne|AELB]]|url=www.eptb-loire.fr/PDF/EVAL_PRELIM_INOND_1.pdf|format=pdf|page=43|consulté le=08 février 2018}}.</ref>.}}. Plus de trente heures de pluie continue sur le [[bassin versant]] de l'[[Indrois]], qui se jette dans l'Indre à une quinzaine de kilomètres en amont de Cormery, provoquent une montée importante et brutale des eaux. La crue noie trente-huit personnes à Truyes et quatre à Cormery, surprises dans leur sommeil ; certains corps ne sont repêchés que plusieurs mois plus tard à [[Artannes-sur-Indre]], plus de {{nobr|20 km}} en aval, et une vingtaine d'autres n'ont jamais été retrouvés<ref>{{ouvrage|auteur=Pierre Audin|titre=Un affluent méconnu de la Loire : l'Indre en Touraine, capricieuse et secrète|éditeur=SERIA|année=2004|pages totales=132|passage=31}}.</ref>. Les eaux se retirent rapidement mais les dégâts matériels sont immenses (moulins, maisons et commerces détruits, rues dévastées, tablier du pont emporté) ; il faut plusieurs années pour les réparer, ce qui est d'autant plus difficile et long que la décennie qui suit connaît une succession de phénomènes climatiques extrêmes, graves sécheresses ou au contraire pluies incessantes, grêles, hivers rigoureux qui perturbent les chantiers et affaiblissent encore la population{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=93-94}}. Après la crue, [[Louis XVI|{{nobr|Louis {{XVI}}}}]] accorde, à titre de compensation, une modeste indemnité et une exemption de [[taille (impôt)|taille]] pendant un an<ref>{{ouvrage|auteur=Pierre Audin|titre=Un affluent méconnu de la Loire : l'Indre en Touraine, capricieuse et secrète|éditeur=SERIA|année=2004|pages totales=132|passage=33}}.</ref>.

=== Époque contemporaine ===
==== Révolution française et exode rural ====
[[Fichier:Abbaye Girardet-Chevalier.jpg|vignette|gauche|redresse|alt=Dessin en noir et blanc d'un bâtiment avec un clocher à l'arrière-plan ; personnages et charrettes au premier plan.|Vestiges de l'abbaye ({{nobr|c. 1820}}) ; lithographie de [[Karl Girardet]]<ref>{{ouvrage|auteur=[[Casimir Chevalier]]|illustrateur=[[Karl Girardet]]|titre=Promenades pittoresques en Touraine : Histoire, légendes, monuments, paysages|lieu=Tours|éditeur=[[Mame (maison d'édition)|Mame]]|année=1869|pages totales=592|passage=359|url=https://books.google.fr/books?id=OTNGAAAAYAAJ&pg=PA359}}.</ref>.]]
Les [[cahier de doléances|cahiers de doléances]] du [[tiers état]] rédigés à l'occasion des [[états généraux de 1789]] ne proposent pas, à Cormery, de dispositions très différentes de ceux des autres communes : simplification du système des impositions {{incise|dont la disparition de la [[gabelle du sel|gabelle]]}} et des multiples juridictions. Cormery tient toutefois à conserver son système de justice seigneuriale. Les habitants ne réclament pas non plus la suppression des couvents et des abbayes, le rôle de Saint-Paul dans la vie de Cormery restant important dans les traditions, sinon dans les faits{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=97-100}}. En 1790, lors de la création des nouvelles structures territoriales administratives, la [[commune (France)|commune]] de Cormery devient [[chef-lieu]] de [[canton]], mais doit abandonner cette prérogative à Montbazon en 1801<ref name="Gor"/>.

La [[Révolution française]] provoque la fermeture définitive de l'abbaye, dont le nombre des moines diminuait inexorablement depuis plus d'un siècle. Les biens mobiliers sont dispersés ; ceux qui échappent au pillage sont vendus. Il en est de même pour les bâtiments. Laissés à l'abandon, des pierres et des éléments de leurs charpentes sont prélevés{{Note|Des bases de piliers de l'abbatiale seraient remployés dans la construction de l'ancienne mairie (désormais bureau de poste et bibliothèque){{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=57}}.|group=Note}} ; déclarés [[bien national|biens nationaux]], ils sont vendus sur une période de plus de vingt ans, en raison de leur importance<ref>{{Article
 | auteur1        = Annick Chupin
 | titre          = Cormery 1791-1820. Le dépeçage d'une abbaye millénaire.
 | périodique     = bulletin de la [[Société archéologique de Touraine]]
 | tome           = XLIV
 | année          = 1995
 | pages          = 537-550
 | url texte      = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6544322c/f211.image 
 |issn            = 1153-2521 
}}.</ref>.

La route du Berry est parachevée entre 1843 et 1845 par la construction d'un [[pont suspendu]]<ref>{{ouvrage|auteur=Ministère des Travaux publics - France|titre=Situation des travaux au 31 décembre 1844|lieu=Paris|éditeur=Imprimerie royale|année=1845|pages totales=560|url=https://books.google.fr/books?id=DclBAAAAcAAJ&pg=PA71|passage=71}}.</ref> (remplacé en 1902 par le pont actuel{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=144}}) en aval du précédent, dans le prolongement d'une tranchée dans le coteau au nord de l'Indre qui permet d'adoucir la pente ; au sud, le percement d'une rue rectiligne dans le vieux bâti redresse le tracé de la route. Outre qu'elle modifie profondément la topographie de la ville, cette percée s'accompagne d'un recentrage des pôles commerçants autour de l'ancien « [[wikt:carroi|carroi]] » (actuelle place du Marché), où passait la route auparavant et au débouché sud du pont, ce dernier site profitant pleinement de la circulation sur la route nouvelle{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=135-136}}. Les électeurs de Cormery approuvent sans réserve le retour au régime [[Second Empire|impérial]], les deux [[plébiscites sous Napoléon III|plébiscites]] de 1851 et 1852 recueillant respectivement {{nobr|237 et 203 voix}} « pour » mais seulement {{nobr|39 et 8 « contre »}}. En 1870, la situation est très différente : les voix « pour » ne représentent plus que {{nobr|158 des 291 suffrages}} exprimés{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=139-140}}. Pendant la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]], du {{date-|3 février 1871}} jusqu'à la fin du mois, Cormery doit loger un important détachement de soldats [[royaume de Prusse|prussiens]]. En 1878, les communications entre Cormery et les communes voisines, mais surtout les deux « grandes villes » que sont Tours et Loches deviennent encore plus faciles : la [[ligne de Joué-lès-Tours à Châteauroux|ligne ferroviaire de Joué-lès-Tours à Châteauroux]] est ouverte {{incise|elle passe sur le plateau, au sud du bourg}} et elle est parcourue par cinq trains de voyageurs dans chaque sens par jour{{Note|La ligne est à cette date directement administrée par l'[[Administration des chemins de fer de l'État|État]], après la faillite de la [[compagnie des chemins de fer de la Vendée]], concessionnaire initial<ref>{{Ouvrage
 | titre                  = Annuaire des Chemins de fer et des Tramways
 | numéro d'édition       = 43
 | éditeur                = Édition des réseaux français  
 | lieu                   = Paris
 | année                  = 1928
 | pages totales          = 1334
 | passage                = 95
}}.</ref>.|group=Note}} . Pourtant, le dernier quart du {{s-|XIX}} est marqué par une baisse de la population, conséquence d'un [[exode rural en France|exode rural]] qui voit les populations se rapprocher des grands centres urbains et de leurs industries pourvoyeuses d'emploi{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=141-142}}.

==== Guerres mondiales et reprise démographique ====
[[Fichier:Cormery monument aux morts.jpg|vignette|redresse|alt=Photographie en couleurs d'une stèle commémorative.|Monument aux morts.]]
La [[Première Guerre mondiale]] coûte la vie à {{nobr|30 soldats}} originaires de Cormery, morts au combat en France, en [[Belgique]] mais aussi dans les rangs de l'[[armée française d'Orient]]<ref name="GW"/>. Dans l'[[entre-deux-guerres]], la population cormerienne continue à baisser, sous les effets conjugués d'un exode rural qui se poursuit et des pertes dues au premier conflit mondial ; la ville s'appauvrit et son activité économique ralentit{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=149}}. Du {{date-|10 juin-}} au {{date-|16 juin 1940}}, Cormery accueille les employés du [[ministère de la Marine (France)|ministère de la Marine]], le [[gouvernement Paul Reynaud|gouvernement français]] s'étant temporairement replié en Touraine avant de partir pour [[Bordeaux]]. Le {{date-|19 juin}}, le pont sur l'Indre est dynamité pour tenter, sans succès, d'entraver l'avancée des troupes ennemies. L'[[Armistice du 22 juin 1940|armistice]] signé, Cormery se retrouve en [[zone occupée]] ; une garnison et une administration allemandes s'installent en ville. La relative proximité de la [[ligne de démarcation (France)|ligne de démarcation]], qui passe à [[Dolus-le-Sec]], fait que les candidats au passage de la ligne se pressent. Le tenancier d'un bar de Cormery, avec ses deux fils, son frère et de son neveu, aide au passage de {{nombre|5000 personnes}} et favorise l'évasion de prisonniers peut-être deux fois plus nombreux<ref>{{ouvrage|auteur=Bernard Briais|titre=Le Lochois pendant la guerre 1939-1945|sous-titre=la Touraine de la zone libre|année=1988|lieu=Chambray-lès-Tours|éditeur=CLD|pages totales=191|passage=45}}.</ref>. Les réquisitions de denrées alimentaires sont très difficiles à honorer par la ville, qui dispose de peu de surface agricole ; c'est pourquoi le maire Ernest Clément est interné pendant plusieurs semaines en 1942, accusé d'être un « saboteur »{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=150-157}}. Fin {{date-|août 1944}}, les Allemands évacuent Cormery, détruisant le pont qu'ils avaient sommairement réparé dès leur arrivée, quatre ans plus tôt{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=160-161}}. Huit Cormeriens meurent dans les combats de la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref name="GW">{{lien web|titre=Cormery - monument aux morts (relevé {{n°|18630}})|site=le site [[MémorialGenWeb]]|url=http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=18630|consulté le=5 novembre 2017}}.</ref>.
[[Fichier:Cormery Node Park.svg|vignette|gauche|redresse=0.9|alt=Carte matérialisant l'emprise d'une zone industrielle dans un territoire.|Emprise du Node Park Touraine en 2017.]]
Les [[Trente Glorieuses]] qui voient la ville de Tours reprendre son développement économique ont, par contrecoup mais avec un certain retard, une incidence bénéfique sur la démographie de Cormery. Proche de la métropole départementale et bien desservie (route et chemin de fer), la commune accueille des personnes travaillant à Tours ou sa banlieue mais habitant Cormery dont la population augmente à partir des années 1960, avec tous les effets positifs que cela induit sur l'économie locale{{sfn|Couderc|1987|p=341}}.

En 2001, le projet d'une grande [[Zone d'activité (France)|zone d'activités]], le « Node Park Touraine », est lancé avec la communauté de communes pour [[maîtrise d'ouvrage|maître d'ouvrage]] et le partenariat financier d'[[Enedis|ERDF]], majoritairement sur le territoire de Tauxigny-Saint-Bauld, mais, aussi, dans une moindre mesure, sur Cormery, au sud-est du bourg. Le projet initial prévoit l'installation d'une vingtaine d'entreprises sur {{nobr|25 ha}}, mais aussi l'implantation de services à destination des personnes travaillant sur le site : [[cantine|restaurant inter-entreprises]] et [[Crèche (enfant)|crèche]]. Une première phase d'agrandissement porte la superficie totale à un peu plus de {{nobr|40 ha}}<ref name="CE">{{lien web|langue=en|titre=Touraine Node Park|site=le site de le [[Commission européenne]]|url=http://ec.europa.eu/regional_policy/en/projects/best-practices/france/1618.|consulté le=09/01/2018|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>. Une nouvelle extension (douze hectares) est prévue pour 2018<ref>{{article|auteur=Pierre Calmeilles|titre=Derrière la tête de pont économique du Node Park|périodique=[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]|date=14 septembre 2017|url=https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/derriere-la-tete-de-pont-economique-du-node-park}}.</ref>.

Début 2018, les maires de Cormery et Truyes évoquent la nécessité d'une collaboration plus étroite entre les deux communes, qui pourrait prendre la forme d'une [[fusion (territoire)|fusion]] ; à cette date, le projet est encore au stade des déclarations d'intention<ref name="NR23012018">{{article|titre=Cormery-Truyes : un avenir commun ?|périodique=[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]|date=23 janvier 2018|url=https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/cormery-truyes-un-avenir-commun}}.</ref>.

<center>
'''Quelques dates de l'histoire de Cormery.'''
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  # Époques
  bar:Timeperiod color:Timeperiod shift:(0,0)
  from:start till:end color:gris # Arrière plan

  from:800 till:814 align:right shift:5 text:"Charlemagne~empereur"
  from:852 till:866 align:left text:"Incursions~normandes"
  from:1000 till:1200 text:"Mise en chantier des grandes~églises romanes de Touraine"
  from:1337 till:1453 text:"Guerre de~Cent Ans"
  from:1562 till:1598 text:"Guerres de Religion"
  from:1789 till:1799 text:"Révolution~française"
  from:1939 till:1945 text:"Seconde~Guerre mondiale

 
  # Évennements
  #alignement →
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  #alignement →
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  from:790 till:792 text:"791 : fondation de l'abbaye"
  from:852 till:854 text:"853 : pillage par les Normands"
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  from:1050 till:1139 text:"église et nouvelle abbaye"
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  from:1119 till:1121 text:"1120 : bourg de Cormery"

  #alignement →
  # Recommencer l'indentation en haut
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  from:1358 till:1412 text:"dégâts de la~guerre de Cent Ans"
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   from:1443 till:1450 text:"fortification" 
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   from:1522 till:1524 text:"1523 : épidémie de peste"
   from:1562 till:1593 text:"pillages par des~bandes armées"
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   from:1765 till:1767 text:"1766 : route de Berry"
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   from:1769 till:1771 text:"1770 : crue de l'Indre"
   from:1789 till:1791 text:"1790 : commune~de Cormery"
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   from:1843 till:1845 text:"Nouveau pont"
  #alignement →
  # Recommencer l'indentation en haut
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   from:1940 till:1944 text:"Occupation et~Résistance"
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   from:2000 till:2002 text:"2001 : création~du « Node Park »"

  </timeline>

{{coloré|#87CEEB|■}} Quelques dates de l'histoire de France et de la Touraine<br />{{coloré|#98EE90|■}} Histoire politique et religieuse de Cormery {{coloré|#10A000|■}} Histoire architecturale et urbaine de Cormery

</center>

== Politique et administration ==
[[Fichier:Cormery mairie.jpg|vignette|alt=Photographie en couleurs d'un bâtiment portant le mot « mairie » et des drapeaux sur sa façade.|Mairie.]]
=== Découpage territorial ===
==== Rattachements administratifs et électoraux ====
Depuis le [[Redécoupage cantonal de 2014 en France|redécoupage cantonal de 2014]], Cormery est l'une des {{nobr|17 communes}} qui composent le [[canton de Bléré]]<ref>{{Légifrance|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028637288 |texte=Décret {{n°|2014}}-179 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département d'Indre-et-Loire}}.</ref>. Elle est également rattachée à l'[[arrondissement de Loches]]<ref>{{lien web|titre=Les nouveaux arrondissements|site=le site des services de l'État en Indre-et-Loire|url=http://www.indre-et-loire.gouv.fr/Services-de-l-Etat/Prefecture-et-sous-prefectures/Les-nouveaux-arrondissements|date=04 janvier 2017|consulté le=01/08/2017}}.</ref> et à la {{2e|[[circonscription électorale|circonscription]]}} de l'Indre-et-Loire<ref>{{lien web|titre=Les circonscriptions législatives d'Indre-et-Loire|site=le site de l'Assemblée nationale|url=http://www.elections-legislatives.fr/circonscriptions/037.asp|consulté le=01/08/2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>.

Depuis le {{date-|1 janvier 2010}} et la suppression du [[tribunal d'instance]] de Loches, le tribunal d'instance de Tours est compétent pour l'ensemble du département. Toutes les juridictions intéressant Cormery sont ainsi regroupées à Tours, à l'exception du [[tribunal administratif (France)|tribunal administratif]] et de la [[cour d'appel d'Orléans|cour d'appel]] qui siègent à [[Orléans]]<ref>
{{Lien web|url=http://www.cdad37.fr/page.php?ID=27|titre=Les juridictions|date= 2010|site=le site du conseil départemental de l'accès aux droits d'Indre-et-Loire|consulté le=23 mai 2016}}.</ref>, [[préfet de région|préfecture]] de la région [[Centre-Val de Loire]].

==== Intercommunalité ====
La commune de Cormery est rattachée à la [[communauté de communes]] [[communauté de communes Loches Sud Touraine|Loches Sud Touraine]].

Le « syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire » (SIEIL), fondé en 1937, assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant sur l'Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement des [[Réseau de distribution électrique|réseaux de distribution d'électricité]]<ref>{{Lien web|url=http://sieil37.fr/activites/8-electricite-activites.html|titre=Électricité : activités|site=le site du syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire|consulté le=09 novembre 2017}}.</ref>. Pour toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, l'adhésion au service « Électricité » du SIEIL à titre individuel est rendue obligatoire par arrêté préfectoral en date du {{date-|23 avril 2008}}<ref>{{Lien web|url=http://sieil37.fr/9-sieil/presentation-du-sieil.html?start=4|titre=Présentation|site=le site du syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire|consulté le=9 novembre 2017}}.</ref>. Cormery bénéficie également du service « Gaz » du SIEIL<ref>{{Lien web|url=http://sieil37.fr/activites/gaz.html|titre=Gaz|site=le site du syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire|consulté le=09 novembre 2017}}.</ref>.

La commune de Cormery adhère à titre individuel au « syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre », chargé de surveiller, entretenir et aménager les rives de l'Indre<ref>{{lien web|titre=Territoire|site=le site du SAVI|url=http://www.savi37.fr/index.php/le-syndicat/territoire|consulté le=25 novembre 2017}}.</ref>.

Le « syndicat d'assistance technique pour l'épuration et le suivi des eaux », [[établissement public de coopération intercommunale]], assure le contrôle technique des équipements d'assainissement des eaux usées, collectifs ou individuels, de la commune<ref>{{lien web|titre=Nos adhérents|le site du Satese 37|url=http://www.satese37.fr/adherents.php|consulté le=25 novembre 2017}}.</ref>.

=== Tendances politiques et résultats ===
==== Élection présidentielle la plus récente ====
{{Article connexe|Élection présidentielle française de 2017}}
En 2017, au deuxième tour de l'élection présidentielle, [[Emmanuel Macron]] ([[La République en marche]]), élu, a obtenu 69,18 % des voix et [[Marine Le Pen]] ([[Front national (parti français)|FN]]), 30,82 %. Le taux de participation s'est élevé à 78,50 %<ref>{{lien web|url=http://elections.interieur.gouv.fr/presidentielle-2017/024/037/037083.html|titre=Commune de Cormery - Résultats de la commune au {{2d}} tour|site=le site du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'Intérieur]]|consulté le =3 novembre 2017}}.</ref>.

==== Élection municipale la plus récente ====
{{article connexe|Élections municipales de 2014 en Indre-et-Loire}}
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre {{formatnum:1500}} et {{formatnum:2499}}, le [[Élections municipales en France#Nombre et élection des conseillers municipaux|nombre de membres du conseil municipal]] pour l'élection de 2014 est de 19<ref>{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales}}.</ref>.

Lors des [[Élections municipales de 2014 en Indre-et-Loire|élections municipales]] de 2014, les {{nobr|19 conseillers}} municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 71,63 %<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/037/037083.html|titre=Résultats des élections municipales et communautaires 2014|site=le site du ministère de l'Intérieur|consulté le=5 novembre 2017}}.</ref>. Ont obtenu :

{{Résultats électoraux
| info_titre = Tendance politique
 | nomliste1 = ''Tous ensemble pour Cormery''
| teteliste1 = {{Mme|Dominique Stefanini}} 
| info1 = [[Union des démocrates et indépendants|UDI]]
| suffrages1 = 266
| resultats1 = 4
| hex1 = #00FFFF
| hex_fg1 = #ffffff
 | nomliste2 = ''Bien vivre à Cormery''
| teteliste2 = {{Mme|Marie-Anne Vivanco}}
| info2 = [[Sans étiquette|LDIV]]
| suffrages2 = 0
| resultats2 = 0
| hex2 = #ECECEC
| hex_fg2 = #ffffff
 | nomliste3 = ''Cormery, l'élan continue''
| teteliste3 = Antoine Campagne
| info3 = [[Divers droite|DVD]]
| suffrages3 = 381
| resultats3 = 15
| hex3 = #8080FF
| hex_fg3 = #ffffff}}
{{clr}}

=== Liste des maires ===
{{Article détaillé|Liste des maires de Cormery}}
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs depuis la Libération<ref>{{lien web|titre=Les maires de Cormery|site=le site [[FranceGenWeb]]|url=http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=23598|consulté le=10 septembre 2017}}.</ref>.}}
{{Élu |Début= 30 octobre 1944 |Fin= 1954|Identité= Alfred Chanzy |Parti=  |Qualité= }}
{{Élu |Début= 10 septembre 1954 |Fin= 1957|Identité= Marceau Camus |Parti=  |Qualité= }}
{{Élu |Début= 21 août 1957 |Fin= mars 1971|Identité= Michel Dupont |Parti=  |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 1971 |Fin= mars 1989|Identité= Jacques Dupuy |Parti=  |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 1989 |Fin= juin 1995|Identité= Bernard Boutet |Parti=  |Qualité= }}
{{Élu |Début= juin 1995 |Fin= mars 2001|Identité= Pierre Gargaud |Parti=  |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2008|Identité= Jean-Marie Doublé |Parti=  |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 2008 |Fin= mai 2020 |Identité= Antoine Campagne |Parti=[[Divers droite|DVD]]  |Qualité=Médecin }}
{{Élu actuel|Début= mai 2020 |Fin= |Identité= Pascal Debaud |Parti=[[Divers droite|DVD]] |Qualité= }}
{{ÉluFin}}

=== Politique de développement durable ===
La commune s'est engagée dans une politique de [[développement durable]] en lançant une démarche d'[[Agenda 21]] en 2009<ref>{{lien web|url=http://www.agenda21france.org/agenda-21-de-territoire/fiche.html?r_id=1160&list FICHE|titre=Cormery|site=le site de l'[[Agenda 21|Agenda 21 de Territoires]]|éditeur=[[Comité 21]]|consulté le =27 octobre 2017}}.</ref>. Elle publie sur son site des informations sur les bonnes pratiques de jardinage (limitation voire suppression de l'emploi des pesticides chimiques). Elle se fait l'écho des travaux sur la qualité de l'air; elle a accueilli en 2011 une [[station de mesure de la qualité de l'air]] mobile<ref>{{lien web|titre=Le rapport d'activité 2011|site=le site de Lig'Air|url=https://www.ligair.fr/actualites/le-rapport-d-activite-2011_1|consulté le=23 novembre 2017}}.</ref>. En 2018, l'[[éclairage public]] est rénové pour consommer moins d'énergie<ref name="NR23012018"/>.

==== Eau potable et assainissement ====
[[Fichier:Cormery épuration.jpg|vignette|alt=Photographie en couleurs d'un ensemble de bassins et de citernes.|Station d'épuration communale.]]
La gestion de l'approvisionnement d'eau potable et de la collecte et du traitement des eaux usées est assurée par la [[communauté de communes Loches Sud Touraine]].

En 2016, le service d'adduction d'eau potable dessert {{nobr|956 foyers}} abonnés à Cormery. L'eau est prélevée dans trois forages proches de la commune, exploitant la nappe du séno-turonien sur le territoire de Reignac-sur-Indre. Après [[déferrisation]] et traitement [[Ultraviolet|UV]], l'eau est distribuée ou envoyée dans un réservoir de stockage. Un complément est fourni par l'achat d'eaux traitées provenant de forages à Truyes, dans le périmètre de la [[communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre]]<ref>{{lien web|titre=Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de l’eau potable |site=le site de Loches-Sud Touraine|url=http://www.lochessudtouraine.com/wp-content/uploads/2017/07/Rapport-dactivité-2016-Eau-potable.pdf|format=pdf|pages=5-7|consulté le=09 novembre 2017}}.</ref>.

Une station de traitement des eaux usées par [[Boue activée|boues activées]], d'une capacité de {{unité|1800 EH}} ([[équivalent-habitant]]), avec rejet des [[Épuration des eaux|eaux épurées]] dans l'Indre, est implantée en aval du chef-lieu communal au lieu-dit « Le Sanitas »<ref>{{lien web|titre=Cormery, Le Sanitas|site=Sandre|url=http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/SysTraitementEauxUsees/0437083S0001|consulté le=20 janvier 2018}}.</ref>. Les [[boues d'épuration]] qui en sont issues sont valorisées par [[Épandage#Épandage de boues|épandage]] agricole. En 2016, ce service d’assainissement collectif compte {{nobr|897 foyers}} abonnés sur le territoire de la commune<ref>{{lien web|titre=Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de l’assainissement collectif - exercice 2016|site=Le site de Loches-Sud Touraine|url=http://www.lochessudtouraine.com/wp-content/uploads/2017/07/Rapport-annuel-dactivit%C3%A9-2016-Assainissement-collectif.pdf|format=pdf|page=6 et 10|consulté le=09 novembre 2017}}.</ref>.

==== Collecte des déchets ====
La collecte et le traitement des déchets est assurée par la communauté de communes. Déchets ménagers non recyclables et déchets recyclables sont collectés en porte-à-porte de manière hebdomadaire. Papier et verre font l’objet d'apports volontaires de la part des usagers dans des conteneurs disposés en différents points du territoire. Une collecte des encombrants est organisée annuellement. La déchèterie de Tauxigny-Saint-Bauld est à la disposition des habitants de Cormery<ref group=Site>{{lien web|titre=Collectes et tris|url=http://www.cormery.fr/index.php?page=article&id_categorieA=5&id_article=37|consulté le=8 novembre 2017}}.</ref>.

=== Finances locales ===
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la [[capacité d'autofinancement]], un des indicateurs des finances locales de Cormery, sur une période de dix ans<ref name="ALIZE">{{Lien web|url=https://www.impots.gouv.fr/cll/zf1/communegfp/flux.ex?_flowExecutionKey=e1s4&_eventId=chiffrescles&critereDeSelection.nomCol=CORMERY|titre = Les comptes des communes|site=un site du ministère de l'Action et des Comptes publics|consulté le=9 novembre 2017}}.</ref> :
{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
 |+ Capacité d'autofinancement (CAF) à Cormery de 2007 à 2016 <br /><small>Résultats exprimés en €/habitant.<br />Strate : communes de {{unité/2|500|à=2000|habitants}} appartenant à un groupement fiscalisé.</small>
 |-
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" |
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2007
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2008
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2009
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2010
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2011
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2012
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2013
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2014
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2015
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 2016
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Cormery
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |64
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |85
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |141
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |136
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |116
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |153
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |141
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |145
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |69
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |129
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Moyenne de la strate
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |152
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |151
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |147
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |150
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |168
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |168
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |156
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |149
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |149
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |147
 |}
{| class="wikitable centre" style="width:40%;"
|-
| align="center" style="background:#ffffff; border:0px;"|
{{Graphique polygonal
 | coul_fond = white
 | largeur = 571  | hauteur = 250
 | marge_g = 30   | marge_d = 10  | marge_h = 10 | marge_b = 20
 | nb_series = 2
 | nb_abscisses = 10
 | lb_x1  = 2007 |  lb_x2  = 2008 | lb_x3  = 2009
 | lb_x4 = 2010 | lb_x5 = 2011 | lb_x6 = 2012 | lb_x7 = 2013 | lb_x8 = 2014 | lb_x9 = 2015 | lb_x10 = 2016
 | y_max = 200 | y_min = 0
 | grille = oui
 | epaisseur_serie1 = 0.9 | coul_serie_1 = green
 | epaisseur_serie2 = 0.9 | coul_serie_2 = yellowgreen
 | pas_grille_principale = 50 | pas_grille_secondaire = 50
 | S01V01 = 64 | S02V01 = 152
 | S01V02 = 85 | S02V02 = 151
 | S01V03 = 141 | S02V03 = 147
 | S01V04 = 136 | S02V04 = 150
 | S01V05 = 116 | S02V05 = 168
 | S01V06 = 153 | S02V06 = 168
 | S01V07 = 141 | S02V07 = 156
 | S01V08 = 145 | S02V08 = 149
 | S01V09 = 69 | S02V09 = 149
 | S01V10 = 129 | S02V10 = 147
 | points = oui
}}
<br />
{{vert|■}} CAF de Cormery {{coloré|#98EE90|■}} CAF moyenne de la strate
|}

Au cours des dix dernières années, la [[capacité d'autofinancement]] de la commune{{note|La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune<ref>{{pdf}} ''Mémento financier et fiscal du maire'', ministère du Budget, avril 2008, {{p.|34}}, {{lire en ligne|lien=http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/memento.pdf}}.</ref>.|group="Note"}} est toujours positive mais elle se révèle, pour chaque exercice, inférieure à celle de la moyenne des communes comparables<ref group=Note name="Réserve">Ces commentaires, ne résultant pas d'une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.</ref>. Le [[fonds de roulement]]{{note|Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses<ref>{{pdf}} ''Mémento financier et fiscal du maire'', ministère du Budget, avril 2008, {{p.|36}}, {{lire en ligne|lien=http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/memento.pdf}}.</ref>.|group="Note"}}, positif, est cependant inférieur à la moyenne de la strate sur les premières années de la période considérée ; il devient supérieur pour les derniers exercices. Le résultat comptable{{Note|Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.|groupe=Note}}, bien que toujours positif, n'est jamais supérieur à la moyenne<ref name="ALIZE"/>{{,}}<ref group=Note name="Réserve"/>.

=== Jumelage ===
À la date du {{date-|3 novembre 2017}}, Cormery n'est [[Jumelage|jumelée]] avec aucune commune<ref>
{{Lien web
|url=https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/accesMonde.html
|titre=Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
 |site= le site du ministère des Affaires étrangères
|consulté le=3 novembre 2017
}}.</ref>.

== Population et société ==
=== Démographie ===
Les [[gentilé|habitants]] de Cormery sont appelés les Cormeriens<ref name="G37"/>.

==== Évolution de la population ====
Le registres paroissiaux sont disponibles à partir de 1562 et de manière plus précise (baptêmes, mariages et sépultures) à partir de 1632. La population de la paroisse augmente assez régulièrement : de {{nobr|122 [[feu fiscal|feux]]}} en 1687, elle passe à {{nobr|172 feux}} en 1726<ref name="Gor">{{ouvrage|auteur=Jean-Michel Gorry|titre=Paroisses et communes de France. Dictionnaire d'histoire administrative et démographique. Indre-et-Loire|lieu=Paris|éditeur=[[CNRS Éditions|CNRS]]|année=1985|pages totales=480|isbn=978-2-222-03681-4|passage=229}}.</ref>.

<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle. 
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{{Population de France/section}}

{| class="wikitable centre" style="text-align:center; width:80%;"  
 |+ Soldes de variation annuelle de la population de Cormery<br /> exprimés en pourcentages<ref group=Insee>{{lien web|titre=POP T2M - Indicateurs démographiques|url=http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-37083|consulté le={{date-|6 novembre 2017}}}}.</ref>.
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" |
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1968 - 1975
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1975 - 1982
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1982 - 1990
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1990 - 1999
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1999 - 2009
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 2009 - 2014
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;"  | Taux de variation annuel de la population
 | style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | [[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 1,0 %
 | style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | [[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 0,8 %
 | style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | [[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 1,6 %
 | style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | [[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 1,7 %
 | style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | [[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 0,8 %
 | style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | [[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 1,3 %
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;"  | Solde naturel
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | - 0,1 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | - 0,2 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | 0,0 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | 0,0 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | + 0,3 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | - 0,1 %
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;"  | Solde migratoire
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | + 1,1 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | + 1,0 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | + 1,5 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | + 1,7 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | + 0,4 %
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | + 1,4 %
 |}

De 1831 à 1876, le nombre d'habitants est relativement stable. S'amorce ensuite une baisse continue jusqu'en 1926, où l'effectif minimal de {{nobr|729 habitants}} est observé. La population remonte par la suite, principalement sous l'effet du développement économique de Tours{{sfn|Couderc|1987|p=341}}. Entre 1926 et 2015, Cormery a plus que doublé sa population, l'accroissement étant presque linéaire depuis la fin des années 1950 avec un gain d'environ {{nobr|15 habitants}} par an. La croissance démographique, depuis la fin des années 1960, est principalement due à un [[solde migratoire]] constamment positif sur les périodes de référence considérées alors que le [[Variation naturelle|solde naturel]] est fluctuant.

==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 36,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait {{nobr|849 hommes}} pour {{nobr|935 femmes}}, soit un taux de 52,41 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,91 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

{{Pyramide des âges communes de France
 |année=2018
 |département=Indre-et-Loire
 |ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cormery (37083) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397441?sommaire=5397467&geo=COM-37083#ancre-POP_T3 |date=2021-06-30 |consulté le=2021-12-25 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
 |h90=1.2 |f90=2.8
 |h75=8.7 |f75=9.6
 |h60=13.4 |f60=14.0
 |h45=17.9 |f45=18.7
 |h30=20.4 |f30=21.1
 |h15=16.1 |f15=15.8
 |h00=22.3 |f00=18.0
}}

=== Petite enfance, prévention et protection de l'enfance ===
Quatorze [[Nourrice|assistantes maternelles]] sont installées à Cormery, proposant une capacité d'accueil totale de {{nobr|48 enfants}}<ref>{{lien web|titre=Commune : Cormery|site=Assistantes maternelles 37|éditeur=[[Conseil départemental d'Indre-et-Loire]]|url=http://www.assistantes-maternelles37.fr/rechercher-une-assistante-maternelle/commune/Cormery|consulté le=25 novembre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>.

La commune met en place des structures d'accueil et d'activités pour les enfants, aussi bien pour le temps périscolaire qu'en période de vacances<ref group=Site>{{lien web|titre=ALSH, Centre de Loisirs|url=http://www.cormery.fr/index.php?page=article&id_categorieA=5&id_article=83|consulté le=25 novembre 2017}}.</ref>.

=== Enseignement ===
L'école primaire Jacques-Prévert accueille les enfants en [[école maternelle en France|maternelle]] et en cycle [[école élémentaire en France|élémentaire]] ({{nobr|169 élèves}} inscrits pour la rentrée 2017)<ref>{{lien web|titre=École primaire publique Jacques-Prévert à Cormery|site=le site du [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministère de l'Éducation nationale]]|url=http://www.education.gouv.fr/annuaire/37-indre-et-loire/cormery/etab/ecole-primaire-publique-prevert-(jacques).html|consulté le=4 novembre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>.

La scolarisation des collégiens de Cormery, comme ceux des communes avoisinantes, ainsi que le prévoit la carte scolaire, s'effectue à Cormery au [[collège en France|collège]] Alcuin<ref>{{lien web|titre=Collège Alcuin à Cormery|site=le site du [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministère de l'Éducation nationale]]|url=http://www.education.gouv.fr/annuaire/37-indre-et-loire/cormery/college/college-alcuin.html|consulté le=4 novembre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>. La carte scolaire mentionne également que Cormery se trouve dans la zone de recrutement du [[lycée en France|lycée]] Alfred-de-Vigny de Loches<ref>{{lien web|titre=Zones de recrutement des collèges et des lycées - département d'Indre-et-Loire |site=le site de l'[[académie d'Orléans-Tours]]|url=http://www.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_upload/ia37/PDF/Docs_Lettre_info/Lettre_info_2016/2016_Secteurs_Indre_et_Loire.pdf |format=pdf |page=22|consulté le= 4 novembre 2017}}.</ref>. Pour faciliter l'acheminement des collégiens et lycéens vers leur établissement respectif, certaines dessertes de Cormery par autocar TER voient leur itinéraire et leur horaire adaptés<ref name="TER"/>.

=== Autonomie et personnes âgées ===
Regroupés au sein d'un même établissement de droit privé, une [[maison de retraite]] et un [[Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes|EHPAD]] sont implantés dans le centre historique de Cormery<ref>{{lien web|titre=Présentation|site=le site de l'Abbatiale - Cormery|url=http://www.abbatiale-cormery.com/|consulté le=25/11/2017}}.</ref>, occupant des terrains situés à l'est immédiat de l'enclos abbatial.

=== Vie culturelle et sportive ===
[[Fichier:Cormery salle polyvalente.jpg|vignette|redresse|alt=Photographie d'un bâtiment portant l'inscription « Cinéma Palace » sur sa façade.|Ancien cinéma.]]
==== Équipements collectifs ====
L'ancienne mairie de Cormery accueille, dans une partie de ses locaux, la bibliothèque municipale, gérée par la direction déléguée du livre et de la lecture publique du conseil départemental d'Indre-et-Loire<ref>{{lien web|titre=Bibliothèque de Cormery|site=Lire en Touraine|éditeur=Conseil départemental d'Indre-et-Loire|url=http://www.lirentouraine.com/les-bibliotheques-dindre-et-loire/commune/77/biblio/47.html|consulté le=25 novembre 2017}}.</ref>.

Cormery dispose de plusieurs salles pouvant accueillir des manifestations, dont une salle polyvalente, ancien cinéma près de l'abbaye{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=23}}, ainsi que d'un cinéma récent exploité par la commune<ref group="Site>{{lien web|titre=Location de salles et de matériels|url=http://cormery.fr/index.php?page=article&id_categorieA=4&id_article=40|consulté le=05 février 2018}}.</ref>.

Le complexe sportif Pierre-Bourbon est doté d'un stade dans la vallée de l'Indre comportant deux terrains de sports, une piste d'athlétisme et deux courts de tennis. Un [[gymnase (sport)|gymnase]] intercommunal, près du collège, accueille les manifestations sportives organisées par Cormery, mais aussi par Truyes et Tauxigny-Saint-Bauld. Un [[terrain multisports]] est ouvert en 2017.

==== Manifestations ====
Depuis 2014, l'association des amis d'Alcuin et la mairie organisent, dans et autour de l'abbaye, le ''Festival des vents'', ensemble de manifestations et de concerts musicaux consacrés des [[instrument à vent|instruments à vent]]. Ce festival annuel se déroule sur plusieurs jours, à l'occasion des [[journées européennes du patrimoine]]<ref group=Site>{{lien web|titre=Festival des vents|url=www.cormery.fr/pdfs/Programme%20détaillé%20les%20vents%20abbaye.pdf|format=pdf|consulté le=09 janvier 2018}}.</ref>.

==== Tissu associatif ====
Un guide publié par la ville en 2017 recense trente-quatre associations ayant leur siège social à Cormery et intervenant dans les domaines de l'accompagnement social, de la culture, du sport ou des loisirs<ref group=Site>{{lien web|titre=Guide des associations|url=http://www.cormery.fr/index.php?page=article&id_categorieA=10&id_article=259|consulté le=25 novembre 2017}}.</ref>.

=== Santé, sécurité et services d'urgence ===
Une quinzaine de professionnels du domaine de la santé sont installés à Cormery en 2017 : médecins généralistes ou spécialistes, dentiste, infirmières, pharmacien. La moitié d'entre eux ont regroupé leurs cabinets dans une maison médicale<ref group=Site>{{lien web|titre=Santé|url=http://cormery.fr/index.php?page=article&id_categorieA=5&id_article=36|consulté le=21 novembre 2017}}.</ref>.

L'hôpital le plus proche est le [[centre hospitalier régional universitaire de Tours]], à [[Chambray-lès-Tours]], à environ un quart d'heure de trajet automobile de Cormery<ref>{{lien web|titre=Cormery-hôpital Trousseau (Chambray-lès-Tours)|site=le site du [[ViaMichelin]]|url=https://www.viamichelin.fr/web/Itineraires?departure=37320%20Cormery%2C%20France&arrival=H%C3%B4pital%20Trousseau%2C%2037170%20Chambray-l%C3%A8s-Tours%2C%20France&index=0&vehicle=0&type=0&distance=km&currency=EUR&highway=false&toll=false&vignette=false&orc=false&crossing=true&caravan=false&shouldUseTraffic=false&car=hatchback&fuel=petrol&fuelCost=1.36&allowance=0&corridor=&departureDate=&arrivalDate=&fuelConsumption=|consulté le=05 février 2018}}.</ref>.

Un centre de secours des [[Pompier en France|sapeurs-pompiers]] est implanté à Cormery<ref>{{lien web|titre=Les centres d'incendie et de secours en Indre-et-Loire|site=le site du SDIS 37|url=http://www.sdis37.fr/jcms/jcms/prod_5206/en/implantation-des-centres|consulté le=21 novembre 2017|brisé le = 2023-10-29}}.</ref> qui dispose également d'une brigade de proximité de la [[Gendarmerie nationale française|Gendarmerie nationale]]<ref>{{lien web|titre=Cormery|site=le site du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'Intérieur]]|url=https://www.interieur.gouv.fr/Contact/Contacter-une-brigade-de-gendarmerie-ou-un-commissariat-de-police?adresse=37320+Cormery&country=FRA|consulté le=27 janvier 2018|brisé le = 2023-10-29}}.</ref>.

=== Médias et numérique ===
Le quotidien régional ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]'' consacre quelques pages de son édition Indre-et-Loire, Touraine Est, à l’actualité du canton de Bléré. La commune de Cormery édite un bulletin municipal bimensuel. La chaîne de télévision [[TV Tours Val de Loire]] et la station de radio [[France Bleu Touraine]] relaient les informations locales.

La commune ne possède pas en 2017 de réseau à haut débit par [[FTTx|fibre optique]]<ref>{{lien web|titre=Couverture internet de Cormery|site=Ariase|url=http://www.ariase.com/fr/haut-debit/indre-et-loire/cormery.html|consulté le=01/02/2018}}.</ref>.

=== Culte catholique ===
Le territoire de la commune dépend de la [[paroisse]] Saint-Brice au sein du [[doyenné (christianisme)|doyenné]] de Loches lui-même partie de l'[[archidiocèse de Tours]], au même titre que six autres doyennés<ref>
{{Lien web
|url=http://paroisse-stbrice.catholique37.fr/la-paroisse/
|titre=La paroisse
 |site=le site de la paroisse Saint-Brice de la vallée de l'Indre
|consulté le=25 juillet 2017
}}.</ref>. L'[[église Notre-Dame-de-Fougeray de Cormery]] accueille, en alternance avec d'autres églises de la paroisse, des offices dominicaux<ref>{{article|titre=Nouveaux horaires des messes à la paroisse.|périodique=[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]] |date=28 août 2015|url=http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Tours/n/Contenus/Articles/2015/08/29/Nouveaux-horaires-des-messes-a-la-paroisse-2445018}}.</ref>.

== Économie ==
=== Revenus et fiscalité ===
En 2015, le [[Revenu fiscal par ménage en France|revenu fiscal médian par ménage]] est de {{euro|34684}}, alors que la moyenne départementale s'établit à {{euro|32011}} et que celle de la France métropolitaine est de {{euro|32409}}<ref name="InseeRev2015" group=Insee>
{{Lien web
|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3560118/indic-struct-distrib-revenu-2015-COMMUNES.zip
|titre=Fichier FILO_DEC_COM Revenus déclarés par communes en 2015
|consulté le= 8 décembre 2018
}}.</ref>. En 2014, le [[revenu disponible]] par ménage était de {{euro|20890}} dans la commune<ref group=Insee>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2014 à Cormery|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-37083|consulté le={{date-|04|08|2017}}}}.</ref> contre une moyenne de {{euro|20561}} au niveau départemental<ref group=Insee>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2014 en Indre-et-Loire|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-37|consulté le=7 novembre 2017}}.</ref>.

=== Emploi ===
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Cormery et leur évolution de 2009 à 2014<ref group="Insee">{{lien web|titre=EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-37083|consulté le={{date-|07|08|2017}}}}.</ref>{{,}}<ref group="Insee">{{lien web|titre=EMP T5 - Population Emploi et activité.|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-37083|consulté le={{date-|07|08|2017}}}}.</ref> :
{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
 |+Structure de la population active de Cormery (37)<br />entre 2009 et 2014.
 |-
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" |
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Cormery 2009
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Cormery 2014
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Évolution
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | ''Population de 15 à 64 ans''
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |''{{formatnum:1016}}''
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |''{{formatnum:1090}}''
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | [[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 7,2 %
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Actifs (en %)
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |76,0
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |76,9
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |[[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 1,2  %
 |-
 |colspan="4" style="text-align:left;" | dont :
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Actifs ayant un emploi (en %)
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |70,9
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |71,1
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |[[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 2,8 %
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Chômeurs (en %)
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |5,1
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |5,8
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |[[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 13,7 %
 |-
 |}

{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
 |+Évolution de l'emploi à Cormery (37) en 2009 et 2014.
 |-
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" |
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Cormery 2009
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Cormery 2014
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Évolution
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Nombre d'emplois dans la zone
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | 333
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | 347
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |[[File:Increase.svg|10px|alt=Augmentation.|link=]] + 4,2 %
 |-
 ! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Indicateur de concentration d'emploi
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | 45,8
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | 44,8
 | style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |[[File:Decrease.svg|10px|alt=Baisse.|link=]] - 2,2 %
 |}

Sur la période considérée, le nombre d'actifs ayant un emploi a progressé plus vite que le nombre d'emplois proposés sur la commune ; il en résulte une baisse mathématique de l'[[indicateur de concentration d'emploi]]<ref group=Note name="Réserve"/>.

=== Tissu économique ===
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Cormery selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=Insee name="economie">
{{lien web
|titre=CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Cormery (37) au 31 décembre 2015
|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-37083
|consulté le=5 novembre 2017
}}.</ref> :

{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
 |+ Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
 |-
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" |
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Total
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | %
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 0 <br />salarié
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 1 à 9 <br />salariés
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 10 à 19 <br />salariés
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 20 à 49 <br />salariés
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 50 salariés <br />ou plus
|-
! scope=row style="background: #DDFFDD; text-align:left; color:#000000;"  | Ensemble
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''130'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''100,0'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''98'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''26'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''3'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''2'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''1'''
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Agriculture, sylviculture et pêche
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |1,5
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Industrie
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |13
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |10,0
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |8
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |5
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Construction
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |12
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |9,2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |11
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |1
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Commerce, transports, services divers
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |81
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |62,3
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |62
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |17
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |1
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |1
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" style="text-align:right;" | <small>''dont commerce et réparation automobile''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''30''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''23,1''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''20''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''10''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''0''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''0''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''0''</small>
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Administration publique, enseignement, santé, action sociale
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |22
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |16,9
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |15
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |3
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |1
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |1
|-
| colspan="8" style="text-align:center;font-size:90%;"|Champ : ensemble des activités.
|}

Dix nouveaux établissements sont créés en 2016, dans le domaine des services aux particuliers ou aux entreprises<ref group=Insee>
{{lien web
|titre=DEN T4 - Créations d'établissements par secteur d'activité en 2016
|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-37083
|consulté le=24 novembre 2017
}}.</ref>.

La commune elle-même et l'établissement pour personnes âgées sont les deux plus importants employeurs de main d’œuvre, regroupant à eux deux {{nobr|88 postes}} salariés à la fin de l'année 2015<ref group=Insee>
{{lien web
|titre=CEN T2 - Postes salariés par secteur d'activité au 31 décembre 2015
|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-37083
|consulté le=28 novembre 2017
}}.</ref>. L'économie communale demeure pour autant fragile, ce qui vaut à Cormery d'être classée en [[zone de revitalisation rurale]] par arrêté du {{date-|16 mars 2017}}<ref>{{lien web|titre=Arrêté du 16 mars 2017 constatant le classement de communes en zone de revitalisation rurale
|site=Legifrance.gouv.fr|url=https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/3/16/ARCR1705918A/jo/texte|consulté le=19/01/2018}}.</ref>.

L'économie de Cormery est majoritairement tournée vers la « [[économie présentielle|sphère présentielle]] » {{incise|les biens et service produits sur la commune répondent à la demande des habitants, sédentaires ou de passage, de cette commune<ref>{{lien web|titre=Le nouvel espace rural français|site=le site du Sénat|url=https://www.senat.fr/rap/r07-468/r07-46822.html|consulté le=05/02/2018}}.</ref>}}, cette dernière concentrant près des deux tiers des entreprises et les trois quarts des salariés travaillant à Cormery<ref group=Insee>{{lien web
|titre=CEN T3 - Établissements selon les sphères de l'économie à Cormery (37) au 31 décembre 2015
|url=http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-37083 
|consulté le=05/02/2018
}}.</ref>.

==== Agriculture ====
Cormery a connu par le passé une activité agricole, notamment au travers de la culture de la vigne, bien visible sur la carte de l'[[atlas de Trudaine]] et mentionnée au milieu du {{s-|XIX}}<ref>{{ouvrage|auteur=Louis-Pierre Rouillé-Courbe|titre=Soufrage de la vigne en Touraine et dans les départements voisins|lieu=Tours|éditeur=Ladevèze|année=1863|pages totales=56|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9781304q/f5.image|passage=5}}.</ref>, mais qui a pratiquement disparu dans les années 1980{{sfn|Couderc|1987|p=340}}. Début 2018, le site [[Infogreffe]], reprenant les données du [[Registre du commerce et des sociétés (France)|registre du commerce et des sociétés]], ne recense plus aucune exploitation agricole ayant son siège à Cormery<ref>{{lien web|titre=Liste d'entreprises - famille d'activités : culture et production animale, chasse et services annexes à Cormery (37)|site=Infogreffe|url=https://www.infogreffe.fr/recherche-liste-entreprises/resultats-recherche-liste-entreprises.html?provenance=listeentrep|consulté le=26/01/2018|brisé le = 2023-10-29}}.</ref> alors que le recensement général agricole effectué en 2010 indiquait que trois exploitations se trouvaient dans cette situation<ref>{{Lien web|url=http://agreste.agriculture.gouv.fr/recensement-agricole-2010/resultats-donnees-chiffrees/|titre=Recensement agricole 2010 - Principaux résultats par commune|site=le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt|consulté le=05/02/2018}}.</ref>.

==== Industrie, commerces et services ====
[[Fichier:Cormery poste2.jpg|vignette|redresse|alt=Photographie en couleurs d'un bâtiment de style néo-classique.|Agence postale.]]
Les secteurs de l'[[agro-industrie]] et de l'[[industrie agroalimentaire]] sont représentés par une [[coopérative agricole]]<ref>{{lien web|titre=Société coopérative agricole et agro-alimentaire Agrial - Cormery|site=kompass.com|url=https://fr.kompass.com/c/soc-coop-agric-agro-alimentaire-agrial/fr7310999/|consulté le=26/01/2018}}.</ref> et une [[brasserie]]<ref group=Site>{{lien web|titre=Brasserie de l'Aurore|url=http://www.cormery.fr/index.php?page=article&id_categorieA=16&id_article=422|format=pdf|pages=6|consulté le=26/01/2018}}.</ref>.

Le « Node Park Touraine » regroupe, en 2015, {{nobr|32 entreprises}} sur une superficie de près de {{nobr|41 hectares}} sur les communes de Cormery et Tauxigny-Saint-Bauld<ref>{{lien web|titre=Zone d'activité « Node Park Touraine » à Tauxigny et Cormery|site=Sud Touraine active.com|url=http://sudtouraineactive.com/zone-d-activite-node-park-touraine|consulté le=09/01/2018}}.</ref>, dont un [[supermarché]], une [[station-service]] et un [[atelier de réparation automobile]]<ref name="CE"/>.

La taille et le nombre d'habitants de la commune permettent le maintien de nombreux commerces et services de proximité dans les domaines les plus divers dont plusieurs restaurants<ref group=Site>{{lien web|titre=Commerces|url=http://www.cormery.fr/index.php?lang=fr#|consulté le=23 novembre 2017}}.</ref>, une [[notaire|étude notariale]], une [[agence bancaire]], une [[Agent immobilier|agence immobilière]], ainsi qu'une [[bureau de poste|agence postale]]<ref>{{lien web|titre=Agence postale de Cormery|site=le site de La Poste|url=https://www.laposte.fr/particulier/outils/trouver-un-bureau-de-poste/bureau-detail/cormery-ap/06877A|consulté le=22/01/2018}}.</ref>, située dans les locaux de l'ancienne mairie, qu'elle partage avec la bibliothèque municipale{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=59}}. Ces commerces, depuis le milieu du {{s-|XIX}}, se trouvent concentrés dans leur grande majorité sur deux pôles, autour de la place du Marché, dans le centre-ville, et à l'entrée de la rue Nationale, au débouché du pont{{sfn|gr=A|id=AVAP2|texte=AVAP, 2015|p=89}}. Un marché se tient chaque jeudi<ref>{{lien web|titre=Liste des marchés hebdomadaires|site= le site de l'Observatoire de l'économie et des territoires de Touraine|url=www.economie-touraine.com/iso_upload/OE2T_marches_hebdo_2010.pdf|format=pdf|consulté le=28 novembre 2017}}.</ref> sur le mail, perpétuant la tradition depuis le {{s-|IX}}{{sfn|id=Ranjard|texte=Ranjard 1986|p=326}}.

==== Tourisme ====
Un camping est implanté sur la commune, en bordure de l'Indre ; Cormery offre également les services d'un hôtel<ref group=Site>{{lien web|titre=Camping|url=http://www.cormery.fr/index.php?page=article&id_categorieA=5&id_article=409|consulté le=23 novembre 2017}}.</ref>{{,}}<ref group=Insee>{{lien web|titre=Tourisme en 2017|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-37083#chiffre-cle-8|consulté le=23 novembre 2017}}.</ref>.

== Culture locale et patrimoine ==
En {{date-|mars 2012}}, la municipalité de Cormery envisage la création d'une [[aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine]] de la commune qui doit tenir compte des contraintes du plan local d'urbanisme. L'étude est stoppée en {{nobr|janvier 2015}}, à l'issue de la phase de diagnostic{{sfn|id=AVAP1|2015|texte=Document cité en bibliographie}}.

=== Lieux et monuments ===
==== Abbaye Saint-Paul de Cormery ====
{{Article détaillé|Abbaye Saint-Paul de Cormery}}
{{Images
 | image1=Cormery abbaye vestiges Monasticon.svg|alternative1=Ancien dessin d'un abbaye dont les vestiges sont surlignés en vert.|légende1=Vestiges (en vert) reportés sur le plan du {{latin|[[Monasticon Gallicanum]]}}.
 | image2=abbaye cormery.JPG|alternative2=Représentation d'un plan moderne sur lequel sont reportés l'emplacement de vestiges.|légende2=Chapelle de la Vierge et tour Saint-Paul.
|hauteur=150
 | position                    =gauche
}}
L'abbaye est fondée en 791, mais elle est reconstruite peu de temps après pour être plus conforme au plan des monastères bénédictins. Vers le milieu du {{s-|XI}}, une nouvelle abbatiale [[architecture romane|romane]] est édifiée. L'abbaye, sous le [[Vocable (religion)|vocable]] de Saint-Paul, est alors à son apogée, forte de {{nobr|50 moines}} et riche de nombreux domaines dans plusieurs provinces françaises. De nouvelles constructions, au {{s-|XIII}}, l'embellissent et l'agrandissent encore. Durement éprouvée pendant la [[guerre de Cent Ans]], elle se relève pourtant mais les [[Guerres de Religion (France)|guerres de Religion]] lui portent un coup décisif. À partir de ce moment, passée sous le [[régime de la commende]], le nombre de ses moines ne cesse de décroître et ce n'est pas l'intervention des [[congrégation de Saint-Maur|mauristes]] à partir de 1662 qui parvient à inverser la tendance, malgré un programme de reconstruction des bâtiments et de restauration de la règle de saint Benoît. Lorsque la Révolution française survient, il ne reste plus qu'une demi-douzaine de moines. Les bâtiments sont vendus comme [[bien national|biens nationaux]] entre 1799 et 1820.

Il subsiste pourtant de nombreux vestiges de cette abbaye, tous classés ou inscrits comme [[monument historique (France)|monuments historiques]]<ref>{{Base Mérimée|PA00097710|Ancienne abbaye bénédictine}}.</ref>{{,}}<ref>{{Base Mérimée|IA37000001|Abbaye de bénédictins Saint-Paul}}.</ref>. La tour Saint-Paul, [[clocher-porche]] de l'[[abbatiale]], le [[réfectoire]] aux voûtes gothiques, une partie du [[cloître]], une chapelle du [[chœur (architecture)|chœur]] reconstruite à la fin du {{s-|XV}} ainsi que les logis de l'abbé et du [[prieur]] témoignent encore de l'importance et de la richesse passées de l'abbaye.

==== Église Notre-Dame-de-Fougeray ====
{{article détaillé|Église Notre-Dame-de-Fougeray de Cormery}}
[[Fichier:Cormery lanterne2.jpg|vignette|alt=Photographie représentant un cimetière, colonne au premier plan et église en arrière-plan.|Lanterne des morts (premier plan) et église Notre-Dame-de-Fougeray (arrière-plan).]]
À l'attention de la population laïque, l'église est construite au {{s-|XII}} à l'initiative des moines de l'abbaye sur des terres leur appartenant, mais hors de la [[Clôture religieuse|clôture monastique]] afin de respecter l'isolement des religieux. C'est le plus vaste édifice religieux de la vallée de l'Indre tourangelle. Le mur nord est complètement aveugle et le mur sud n'est percé que d'une porte en arc brisé et de baies en [[cintre (architecture)|plein cintre]], très dépouillées. La voûte sommaire en charpente lui donne un aspect inachevé. La nef est entièrement couverte d'une voûte en berceau brisé et la coupole, sur laquelle s'élève le clocher, comporte des pendentifs. L'intérieur a été décoré de [[fresque]]s au {{s-|XIII}}. De la même époque date une [[fonts baptismaux|cuve baptismale]] en pierre installée à l'entrée de la nef. L'église et plusieurs éléments de son décor ou de son mobilier sont protégés<ref>{{Base Mérimée|PA00097711|Église Notre-Dame-de-Fougeray}}.</ref>.

==== Lanterne des morts ====
{{Article détaillé|Lanterne des morts de Cormery}}
Une colonne de maçonnerie, pleine, montée sur des gradins circulaires dans le cimetière de Cormery est classée comme monument historique le {{date-|01|02|1920}} en tant que [[lanterne des morts]]<ref>{{Base Mérimée|PA00097712|Lanterne des morts}}.</ref> ; il semblerait que ce soit en fait une [[croix hosannière]]{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=23 et 28}}{{,}}<ref>
{{Article
 | auteur1        = Annick Chupin
 | titre          = Plusieurs « idées reçues » mises à l'épreuve des textes
 | périodique     = bulletin de la [[Société archéologique de Touraine]]
 | tome           = XLIV
 | année          = 1995
 | pages          = 553
 | url texte      = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6544322c/f227.image
 }}.</ref>.

==== Moulin de l'abbaye ====
Un [[Moteur hydraulique|moulin]] sur l'Indre, à proximité immédiate de l'abbaye, est probablement l'une des premières constructions des moines lors de la fondation du monastère, puisqu'il est attesté dès le {{s-|VIII}}{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=7}}. Il est reconstruit à plusieurs reprises, notamment après la crue de 1770{{sfn|gr=A|id=AVAP1|texte=AVAP, 2015|p=57}}{{,}}{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=93-94}}. Incendié en 1908, il est rebâti l'année suivante mais il sert alors d'usine de fabrication de peintures. Un nouvel incendie se déclare en 1962 ; totalement ruiné, le moulin n'est pas remis en état. Seuls subsistent la maison du meunier, la [[roue à aubes]] en bois dans l'Indre sous l'édifice ainsi que les quatre murs principaux du moulin ; sa toiture, ses planchers et son cloisonnement interne ont disparu{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=144}}{{,}}{{sfn|gr=A|id=AVAP2|texte=AVAP, 2015|p=92}}. Des traces de peinture sur les murs, provoquées par l'incendie de 1962, témoignent encore de son activité passée. La réutilisation des structures de ce moulin comme support d'une batterie de [[Énergie solaire photovoltaïque|panneaux photovoltaïques]] est évoquée{{sfn|gr=A|id=AVAP2|texte=AVAP, 2015|p=161}}.

<gallery mode="packed" heights="150">
Cormery moulin6.jpg|alt= photograpgie en noir et blanc d'un bâtiment au dessus d'une rivière|<center>Moulin avant l'incendie de 1908.</center>
Cormery moulin3.jpg|alt=Photographie en couleur d'un bâtiment ruiné au dessus d'une rivière.|<center>Moulin, façade ouest.</center>
Cormery moulin5.jpg|alt=Photographie en couleur d'un mur avec des traces de peinture bleue dans l'embrasure d'une fenêtre.|<center>Moulin, façade est{{note|group=Note|Des traces de peinture bleue sont encore visibles le long du mur sous le balcon, témoignage de l'incendie de 1962.}}.</center>
</gallery>

==== Tuilerie ====
Les bâtiments d'une [[tuilerie]] (four, halle de stockage, habitation) sont construits en 1856 sur la rive gauche de l'Indre en aval du bourg pour exploiter des gisements d'argile situés à quelques centaines de mètres mais l'activité semble prendre fin en 1909, après plusieurs changements de propriétaires, avec le remaniement des installations. Face au stade de Cormery, l'ancien four délabré et sa [[voûte en berceau]] n'existent plus qu'à l'état de vestiges, intégrés à une construction moderne, et sont inscrits à l'[[inventaire général du patrimoine culturel]]<ref>{{Base Mérimée|IA37001375|Tuilerie-briqueterie}}.</ref>. La voie la plus proche porte le nom de « rue de la Tuilerie ».

=== Patrimoine gastronomique ===
[[Fichier:Cormery macarons.jpg|vignette|gauche|100px|alt=Photographie en couleurs de petits biscuits troués en leur centre.|Macarons de Cormery.]]

==== Les macarons ====
{{Article détaillé|Macaron de Cormery}}

Le [[macaron]] de Cormery est une pâtisserie confectionnée à base de poudre d'[[amande]], de sucre et de [[blanc d'œuf]]. La particularité des macarons de Cormery réside dans leur forme : circulaires, ils sont percés en leur centre<ref name="RF">{{lien web|titre=Les macarons, un délice de gâteau ! Découvrez les macarons de Cormery Recettes et légendes|site=le site de RégionFrance|url=http://regionfrance.com/les-macarons-cormery|consulté le=18 septembre 2017}}.</ref>.

==== Autres spécialités culinaires ====
Cormery est intégrée à l'aire de production du fromage [[Sainte-maure-de-touraine]], [[appellation d'origine protégée]] au plan européen et [[appellation d'origine contrôlée]] au niveau national. Bœufs du Maine, [[rillettes de Tours]] et {{nobr|120 types}} de [[vin tranquille|vins tranquilles]] ou [[vin effervescent|effervescents]] peuvent bénéficier d'une [[indication géographique protégée]] s'ils sont produits sur le territoire communal<ref>{{lien web|titre=Commune : Cormery (37) |site=le site de l'[[Institut national de l'origine et de la qualité|INAO]]|url=https://www.inao.gouv.fr/Espace-professionnel-et-outils/Rechercher-un-produit?actimage_design_product_type%5BsearchType%5D=product&actimage_design_product_type%5Bkeyword%5D=&actimage_design_product_type%5Bdelegation%5D=&actimage_design_product_type%5Bdepartement%5D=&actimage_design_product_type%5Btown%5D=Cormery&actimage_design_product_type%5Bcategory%5D=&actimage_design_product_type%5Bsign%5D=&actimage_design_product_type%5Bitem%5D=prod&actimage_design_product_type%5Bvalidate%5D=|consulté le=29 novembre 2017}}.</ref>.

=== Cormery dans les arts ===
En 1877, J. Blancheton consacre plusieurs poèmes de son recueil ''Fleurs et pleurs, souvenirs de jeunesse'' à Cormery<ref>{{ouvrage|auteur=J. Blancheton|titre=Fleurs et pleurs, souvenirs de jeunesse|lieu=[[La Charité-sur-Loire]]|éditeur=A. Demontoy|année=1877|pages totales=48|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5464130b/f1.image}}.</ref>.

En 2015 et 2017, [[Marie-Ange Leurent]] publie chez Chanteloup-Musique deux recueils de petites pièces pour grand orgue intitulés ''Petit livre d'orgue de Cormery'', vol I et vol II.

=== Personnalités liées à la commune ===
{{Images
 | image1=Raban-Maur Alcuin Otgar.jpg|alternative1=Photographie d'une miniature médiévale en couleurs représentant des personnages.|légende1=Alcuin (au centre).
 | image2=Paul Boyer 1934.jpg|alternative2=Photographie en noir et blanc du buste d'un homme en train d'écrire.|légende2=Paul Boyer.
|hauteur=150
}}
[[Ithier de Saint-Martin|Ithier]] (†796), abbé de Saint-Martin, a créé la première communauté monastique de Cormery. Il a donné son nom à une rue du centre-bourg.
 
[[Alcuin]] (c. 730-804), abbé de Saint-Martin et [[Chancelier (Empire carolingien)|chancelier]] de Charlemagne, a conforté les statuts et le rôle de l'abbaye Saint-Paul. Une rue et le collège de Cormery portent son nom.

[[Joachim Périon]] (1498 ou 1499-1559), [[prieur]] de l'abbaye Saint-Paul, [[Humanisme|humaniste]], [[Philologie|philologue]] et traducteur, est né et mort à Cormery. Il a compilé le cartulaire de l'abbaye, permettant de retracer précisément son histoire.

[[Paul Boyer (professeur de russe)|Paul Boyer]] (1864-1949), [[Liste de linguistes|linguiste]], est né à Cormery où il a habité une partie de l'ancienne abbaye (les anciennes cuisines, désormais « logis Paul-Boyer »).

=== Héraldique et logotype ===
==== Blason ====
{{Article connexe|armorial des communes d'Indre-et-Loire}}

{| class="wikitable" width="100%"
|- valign="top"
| style="padding:8px" align="center" |[[Image:Ancien blason de la ville de Cormery (37).svg|100 px|Ancien blason de Cormery.]]
|
Les anciennes armes de ''Cormery'' se [[blasonnement|blasonnaient]] ainsi<ref name="Abl"/> :

''De sable à un cormier d'or''.

Ces [[armes parlantes]] sont restées en vigueur jusqu'à l'adoption du nouveau blason retenu au {{s-|XVII}} par [[Denis Briçonnet]] pour l'abbaye.
|- valign="top"
| style="padding:8px" align="center" |[[Image:Blason_de_la_ville_de_Cormery_(37).svg|100 px|Blason actuel de Cormery]]
|
Les armes de ''Cormery'' se blasonnent ainsi :

''Mi-parti : au premier d'or à l'aigle bicéphale de sable, au second d'azur aux trois fleurs de lys d'or ; à l'épée basse d'argent, garnie d'or, brochant sur la partition''.

Ces armes reprennent celles de l'abbaye{{sfn|gr=M|Maurice|1990|p=52}}.
|-
|}

==== Logotype ====
{| class="wikitable" width="100%"
|- valign="top"
| style="padding:0px" align="center" |[[Image:logocormery-1.png|150 px]]
|
Les couleurs vert-jaune et brun chocolat du [[logotype]] symbolisent la nature et l'environnement d'une part, la terre et la pierre d'autre part. Quant à la lettre « O », elle rappelle la forme spécifique des macarons de Cormery<ref group=Site>{{lien web|titre=L'identité Cormery|url=http://www.cormery.fr/index.php?page=article&id_categorieA=2&id_article=92|consulté le=09-11-2017}}.</ref>.
|-
|}

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{lien web|auteur1=Agence Bailly-Leblanc|auteur2=Thalweg Paysage|titre=Commune de Cormery - élaboration d'une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine - diagnostic AVAP - Partie 1|url=http://www.indre-et-loire.gouv.fr/content/download/12226/82121/file/Cormery-AVAP-DIAGNOSTIC-2015-Juin-11-partie-1.pdf|format=pdf|id=AVAP1}} et {{lien web|titre=Partie 2|site=le site des services de l'État en Indre-et-Loire|url=http://www.indre-et-loire.gouv.fr/content/download/12227/82125/file/Cormery-AVAP-DIAGNOSTIC-2015-Juin-11-partie-2.pdf|date=2015|format=pdf|pages=1-167|id=AVAP2}} {{plume}} .
* {{ouvrage|auteur1=Jean-Martial Besse (dom)|titre=Abbayes et prieurés de l'ancienne France|tome=III|éditeur=Picard|lieu=Paris|année=1920|pages totales=368}}
* {{article|auteur=[[Jean-Jacques Bourassé]]|titre=Cartulaire de Cormery, précédé de l'histoire de l'abbaye et de la ville de Cormery, d'après les chartes|périodique=Mémoire de la Société archéologique de Touraine|lieu=Tours|année=1861|tome=XII|pages=1-325|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5808353k}}.
* {{ouvrage|auteur=Bernard Briais|illustrateur=Brigitte Champion|titre=Découvrir la Touraine|sous-titre=la vallée de l’Indre|année=1980|lieu=Chambray-lès-Tours|édition=CLD|pages totales=205}}
* {{ouvrage|auteur=Jean-Mary Couderc |directeur=oui|titre=Dictionnaire des communes de Touraine |pages totales=967|lieu=Chambray-lès-Tours|édition=CLD |année=1987 |ISBN= 978-2-85443-136-0}}.
<!--* {{ouvrage|auteur=Roland Engerand|titre=Cormery, bourg tourangeau|illustrateur=Sylvain Knecht|éditeur=Plaisirs de France|année=1947}}.-->
* {{ouvrage|auteur=[[Élisabeth Lorans]]|titre=Le Lochois du Haut Moyen Âge au {{s-|XIII}} - territoires, habitats et paysages|année=1996|lieu=Tours|éditeur=Publication de l'Université de Tours|pages totales=289|isbn= 2-86906-092-0}}.
* {{ouvrage|auteur=Jacques Maurice|titre=Histoire de la vallée verte|sous-titre=synthèse sur Cormery, Courçay, Esvres et Truyes|lieu=Joué-lès-Tours|éditeur=Société d'étude de la rivière Indre et de ses affluents|année=1990|pages totales=157|isbn=978-2-85443-342-5}}. {{plume}}
* {{article|auteur=Thomas Pouyet|titre=Cormery et son territoire : origines et transformations d’un établissement monastique dans la longue durée ({{sp-|VIII|-|XVIII}})|périodique=Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre|numéro=24.2|année=2020|doi=10.4000/cem.17943}}.
* {{ouvrage |auteur=[[Robert Ranjard]]|titre=La Touraine archéologique |sous-titre=guide du touriste en Indre-et-Loire |numéro d'édition=3 |éditeur=Imprimerie de la Manutention |lieu=Mayenne |année=1949|réimpression=1986 |pages totales=733 |isbn=2-855-54017-8|id=Ranjard}}.

=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes d'Indre-et-Loire]]

=== Liens externes ===
{{Autres projets
| commons           = Category:Cormery
| commons titre     = Cormery
| wiktionary        = Cormery
| wiktionary titre  = Cormery
}}
* {{Autorité}}
* [http://www.cormery.fr/index.php?lang=fr Site de la ville de Cormery]
* [http://lesamisdalcuin.blogspot.fr/ Association « Les Amis d'Alcuin et de l'abbaye de Cormery »]
{{clr}}

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}

=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}

=== Références ===

* Site de l'Insee :
{{Références|groupe=Insee|taille=30}}

* Site de la mairie :
{{Références|groupe=Site|taille=30}}

* ''Commune de Cormery - élaboration d'une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine - diagnostic AVAP'', 2015 :
{{Références|groupe=A|taille=30}}

* ''Histoire de la vallée verte : synthèse sur Cormery, Courçay, Esvres et Truyes'', Société d'étude de la rivière Indre et de ses affluents, 1990 :
{{Références|groupe=M|taille=30}}

* Autres sources :
{{Références nombreuses}}

{{Palette|Communes traversées par l'Indre|Canton de Bléré|Communauté de communes Loches Sud Touraine}}
{{Portail|Indre-et-Loire|communes de France}}
{{Bon article|vote=BA|oldid=145618924|date=23 février 2018}}

[[Catégorie:Commune en Indre-et-Loire]]
[[Catégorie:Unité urbaine d'Esvres]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Tours]]