Laykold
Laykold est une marque de surface dure de tennis construite sur une base d'asphalte ou de béton. Il peut être assemblé avec ou sans couche d'amortissement, sa présence permet une meilleure réduction à l'impact au sol et ainsi préserve mieux l'intégrité physique du joueur. L'ensemble du revêtement est constitué de divers matériaux comme le caoutchouc, la silice et la résine acrylique.
Laykold est fabriqué par l'entreprise américaine Advanced Polymer Technology basée à Harmony en Pennsylvanie.
Cette surface a été introduite pour la première fois dans les années 1920. Depuis, elle a été utilisée sur plus de 100 000 courts dans le monde entier[1],[2].
Domaines d'application
[modifier | modifier le code]Les dispositifs Laykold sont employés pour des surfaces dures aussi bien en intérieur comme en extérieur. Bien qu'ils soient destinés principalement aux courts de tennis, on les retrouves également sur les terrains de sports multifonctionnels (basketball, volley-ball, pickleball), pour les sports sur roulettes (hockey, skateboard) ou dans le secteur du fitness et de la gymnastique[1],[2].
Tournois
[modifier | modifier le code]Laykold est la surface du tournoi de Miami depuis 1984[3]. En mars 2020, la Fédération de tennis des États-Unis (USTA) a également opté pour ce revêtement dès l'édition 2020 de l'US Open remplaçant ainsi le Decoturf présent depuis 1978[4].
Voir également
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Laykold » (voir la liste des auteurs).
- (en-GB) « Laykold® – the acrylic sports surface for top performance - Ready to Build », sur www.readytobuild.de (consulté le )
- https://www.polytan.fr/wp-content/uploads/2020/05/EPF_Laykold_20Seiten_fr_global_LowRes__3.pdf
- « Melbourne et Flushing toujours plus lents ? Quand "l'âge d'or" du tennis s'enlise », sur Eurosport, (consulté le )
- « L'US Open change sa surface sur dur pour une autre légèrement plus lente », sur L'Équipe (consulté le )