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Jacques May ([[Aigle]], 19 juin 1927 – [[Lausanne]], 22 mars 2018) est un [[Orientalisme scientifique|orientaliste]] et philosophe suisse, spécialiste du [[Madhyamaka|''Madhyamika'']]. Il a été membre de l’[[École française d'Extrême-Orient]], rédacteur en chef du dictionnaire ''Hôbôgirin'', et professeur aux [[Université de Lausanne|Universités de Lausanne]] et [[Université de Fribourg|Fribourg]].

== Biographie ==

=== Jeunesse et études (1927-1949) ===
[[Fichier:Lausanne - old academy.jpg|vignette|Le bâtiment de l'[[Ancienne Académie de Lausanne|Ancienne Académie]], où J. May fit son [[Gymnase (Suisse)|gymnase]]. ]]
Jacques Samuel Philppe May est né en 1927, à Aigle dans le canton de [[Canton de Vaud|Vaud]]. Son père, René Samuel Martin est ingénieur civil, diplômé de l’[[École polytechnique fédérale de Lausanne|École Polytechnique Fédérale]] de Lausanne. Sa mère est Eugénie Rubattel. Tant dans la famille paternelle que maternelle, on compte des gens qui furent des personnalités importantes de la vie vaudoise et suisse. Parmi les ascendants du côté maternel, on compte deux conseillers fédéraux : [[Ernest Chuard]] et [[Rodolphe Rubattel]]{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=2-3}}. On notera incidemment que René May avait fait une partie de sa [[Enseignement primaire|scolarité primaire]] avec le futur [[Sinologie|sinologue]] [[Paul Demiéville]]{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=2}}.

En 1929, la famille déménage à Lausanne. Enfant, Il fait son miel des ouvrages de la bibliothèque familiale, où il découvre certains ouvrages d'[[Alexandra David-Néel]] qui le fascinent, et aussi les atlas géographiques et historiques qui font ses délices{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=4}}. Cette attirance pour A. David-Néel nourrira son goût pour l'orientalisme<ref name=":0">{{Lien web |langue=en |auteur=Vincent Eltschinger |titre=Obituary Tribute to Professor Jacques May |url=http://iabsinfo.net/2018/03/obituary-tribute-to-professor-jacques-may/ |site=iabsinfo.net |date=mars 2018 |consulté le=13 avril 2021}}</ref>. Côté scolaire, il se montre brillant élève, ce qui lui vaut, en 1937, d'intégrer le « Collège classique cantonal », l'actuel [[Gymnase de la Cité]]. Il s'y distingue pratiquement dans toutes les branches{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=5}}. 

En 1945, il entame des études de lettres classiques à l'Université de Lausanne: latin, grec, français, histoire. Parmi ses professeurs, l'[[Hellénisme|helléniste]] [[André Bonnard]] fera sur lui une impression forte et durable<ref name=":0" />. {{Citation|C'était, dira Jacques May, un grand personnage{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=6}}.}} Son goût pour l'orientalisme l'amène aussi à suivre en parallèle les cours du [[Linguistique|linguiste]] et orientaliste [[Constantin Regamey]], qui l'initie au [[Sanskrit|sanscrit]]. En 1949, il obtient sa « Licence ès lettres classiques » (l'équivalent d'un [[Master (grade universitaire)|master]]){{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=5-6}}.

=== Formation en indologie et bouddhologie (1949-1968) ===

En 1949, Jacques May se rend à Paris, décidé à obtenir un « certificat en études indiennes » (ce sera chose faite en 1951). À la [[Sorbonne]], à l’[[École pratique des hautes études|École pratique des hautes éudes]] et au [[Collège de France]], il étudie le [[Pali|pāli]], le sanscrit, et suit le programme des études indiennes et bouddhistes — c'est son intérêt pour [[Nāgārjuna|Nâgârjuna]] qui le pousse à choisir la [[bouddhologie]] en option du certificat d'études indiennes{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=10-11}}. Il est l’élève de plusieurs grands noms de ces domaines : [[Marcelle Lalou]], [[Jean Filliozat]], [[Paul Mus]], [[Paul Demiéville]]<ref name=":0" />, ou encore [[Émile Benveniste|Émile Benvéniste]], [[Anne-Marie Esnoul]], [[Louis Renou]]{{Sfn|Eltschinger|5=2021|p=8}}. Il fut aussi le condisciple de [[Bernard Frank (orientaliste)|Bernard Frank]] et fréquentera [[André Bareau]]. À propos de cette période, Jacques May évoquait fréquemment ce qu’il appelait « l’âge d’or » de l’[[indologie]] française<ref name=":0" />{{,}}{{Sfn|Girard|5=2019|p=20}}.

==== Thèse de doctorat ====
[[Fichier:Nagarjuna with 84 mahasiddha cropped.jpg|gauche|vignette|Jacques May a beaucoup travaillé sur [[Nāgārjuna|Nâgârjuna]] (ci-dessus) et l'école de la [[Madhyamaka|Voie du milieu]]. (Peinture sur coton, {{S-|xviii}}, Tibet.)]]
Constantin Regamey l'encourage à se lancer dans l'apprentissage du [[Chinois écrit|chinois]] et du [[tibétain]], afin de réaliser une thèse de doctorat sur le ''Prasannapadâ'', le commentaire de [[Chandrakîrti]] sur les ''[[Mulamadhyamakakarika|Stances]]'' de Nâgârjuna. Ses recherches pour la thèse l'amènent à séjourner à Londres, à la [[School of Oriental and African Studies]] (SOAS). En 1956, il revient à Lausanne<ref name=":0" />, et remet sa thèse à Constantin Regamey{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=12}}. 

Afin d'assurer ses revenus, il prend un poste de bibliothécaire à la [[Bibliothèque cantonale et universitaire - Lausanne|Bibliothèque cantonale de Lausanne]], où il est en charge des thèses et des [[Publication périodique|périodiques]]. Il occupe cette fonction jusqu'en 1961{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=13}}. En parallèle il revoit et corrige sa thèse, qu'il soutiendra en 1960 — et qui porte la marque de publication de 1959, bien qu'il se puisse qu'elle soit antidatée{{Sfn|Eltschinger|5=2019}}. Quoi qu'il en soit, le travail reçoit un accueil chaleureux et unanime. Dans sa préface à la thèse, Paul Demiéville salue ainsi {{Citation|(...) une traduction précise, rigoureuse et élégante, de près d'une moitié des aphorismes de Nâgârjuna et de leur commentaire par Chandrakîrti. (...) [L]’introduction apporte du système de l’école du Milieu un exposé qui me paraît être, en sa brièveté, peut-être le meilleur qu’on ait donné à ce jour, tant par la clarté de l’expression que par la finesse nuancée de l’analyse{{Sfn|in Eltschinger|5=2019|p=14}}.}} 

==== Le Japon ====
[[Fichier:Kyoto University Clock Tower.jpg|vignette|Entrée de l'université de Kyôto, où Jacques May enseigna.]]
En février 1961, Jacques May démissionne de son poste de bibliothécaire pour se rendre au Japon, à [[Kyoto|Kyôto]], avec un projet de recherche que lui a attribué le [[Fonds national suisse de la recherche scientifique]]<ref>Sauf mention contraire, les informations de cette partie viennent de Eltschinger 2019, p.16-20.</ref>. C'est alors qu'il commence sérieusement l'étude du [[japonais]] (qu'il avait abordé lors d'un second séjour à la SOAS, en 1960{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=13}}). Paul Demiéville l'invite à collaborer au ''Hôbôgirin,'' ''Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme d’après les sources chinoises et japonaise'', fondé en 1926 par [[Sylvain Lévi]] et [[Takakusu Junjirō|Takakusu Junjiro]]<ref name=":1">{{Lien web |titre=Jacques May |url=https://www.efeo.fr/biographies/notices/may.htm |site=efeo.fr |consulté le=13 avril 2021}}</ref>. 

Il travaille également à l'université de Kyôto, où il est [[privat-docent]] de sanscrit et de tibétain dès 1962. Il est nommé collaborateur du [[Centre national de la recherche scientifique|Centre national français de la recherche scientifique]] (1962-1965), puis membre de l’École française d'Extrême-Orient{{Sfn|Bigger|5=2009}} (1965-1968){{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=16-20}}. Il assure la publication du volume IV du ''Hôbôgirin'' (1962-1965) — où il signe ou cosigne dix-sept articles — avant d'être nommé, en 1966, rédacteur en chef du dictionnaire. Il publie alors le tome V (qui ne paraîtra finalement qu'en 1979, l'année même du décès de Paul Demiéville) avec cinq articles, seul ou en collaboration, dont deux consacrés au ''madhyamaka''. En 1979, il quitte la rédaction en chef, mais il aura entre-temps supervisé plusieurs articles qui paraîtront dans le numéro VI, en 1983.

=== Professorat à Lausanne (1968-1992) ===
En 1968, au terme de son contrat, il rejoint la Faculté de Lettres de l’Université de Lausanne pour occuper une chaire de professeur extraordinaire de philologie bouddhique, créée pour lui ''ad personam''<ref name=":2">{{Lien web |auteur=Danielle Feller |titre=Hommage au professeur Jacques MAY (1927-2018) |url=https://6b2535f7-688e-4754-9820-a05eecdc6326.filesusr.com/ugd/623a90_6ee2167629bb4119b686618c0a2c455c.pdf |site=nirvanavihara.org/prof-jacques-may |consulté le=13 avril 2021}}</ref>''.'' En 1976, il est nommé professeur ordinaire et il occupera ce poste jusqu’à sa retraite en 1992. Il enseigne le bouddhisme, donne des cours d'introduction au sanskrit, pâli, chinois bouddhique et tibétain à la Section des langues et civilisations orientales, et des enseignements sur la philosophie de Nâgârjuna et du madhyamaka<ref name=":3">{{Lien web |titre=Prof. Jacques May |url=https://www.nirvanavihara.org/prof-jacques-may |site=www.nirvanavihara.org |consulté le=13 avril 2021}}</ref>{{,}}{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=30-32}}.  Il dispense ainsi des enseignements sur l’''Abhidharmakośa'' de Vasubandhu, les [[Sutra|sûtra]] du [[Bouddhisme mahāyāna|Mahayana]], la vie du Bouddha, et des lectures de textes sanskrits comme le ''Vajracchedikā Prajñāpāramitā'' (« [[Sūtra du Diamant|Sûtra du Diamant]] ») et le ''Saddharmapuṇḍarīka Sūtra'' (« [[Sūtra du Lotus|Sûtra du Lotus »]])<ref name=":0" />. 
[[Fichier:Nagarjuna and Aryadeva as Two Great Indian Buddhist Scholastics - Google Art Project.jpg|vignette|Nagarjuna (tout à droite) avec Âryadeva à côté de lui. Un [[Nāga|nâga]] leur présente un sûtra.]]
Parallèlement, il poursuit recherches et publications sur Nagarjuna et sur le madhyamaka{{Sfn|Eltschinger|5=2021}}, et tout particulièrement  sur le ''Catuḥśataka'' (« les quatre cents versets ») d'Âryadeva. Il consacre une série de cinq articles à « Âryadeva et Candrakîrti sur la permanence »<ref group="Note">Âryadeva ({{S-|iii}}), élève direct et principal disciple de Nagarjuna. Son ''Catuḥśataka'' est un important ouvrage de 400 versets, divisés en seize chapitres, qui couvrent les enseignements fondamentaux de la philosophie Madhyamaka. Chandrakrîti en donnera un commentaire majeur, le ''Catuḥśatakaṭīkā''. (RJ Buswell Jr. et DS Lopez Jr., ''The Princeton Dictionary of Buddhism'', Princeton, Princeton University Press, 2014, p. 169; 64-65).</ref> . Dans ce travail, Jacques May {{Citation|(...) traduit, du tibétain qu’il édite, le ''Catuḥśataka'' d’Āryadeva et sa ''Ṭīkā'' [commentaire] (...) par Candrakīrti. Ce cycle d’articles, qui reflète un [auteur] au firmament de son érudition et de son autorité, pleinement maître de son style, peut être tenu pour son dernier travail de grande ampleur{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=27}}.}}

Ces années sont aussi marquées par les efforts et les démarches de Jacques May pour asseoir au sein de l'université la Section des langues et civilisations orientales et en assurer le développement{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=22 ss}}, de manière à faire de l'Université de Lausanne un centre d'excellence de philologie bouddhique{{Sfn|Tillemans|5=1992|p=10}}. Une tâche qui s'avéra difficile et très prenante, mais au moment de prendre sa retraite, Jacques May se félicitera que {{Citation|[cette section] constitue maintenant un centre d'importance internationale reconnue [sic] pour les études indiennes et bouddhiques{{Sfn|Eltschinger|5=2021|p=32-33}}.}} D'autre part, en 1972, il rejoint le comité éditorial de la revue ''Études asiatiques - Asiatische Studien'', responsabilité qu'il assumera jusqu'à la fin 2010.

Plusieurs de ses élèves font des carrières brillantes, en Suisse et à l'étranger<ref name=":3" />. On peut mentionner en particulier [[Cristina Scherrer-Schaub]], [[Jérôme Ducor]], [[Michel Mohr]], [[Tom Tillemans]], Katsumi Mimaki{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=28-29}}.

=== Honorariat et décès (1992-2018) ===
En 1992, l'Université de Lausanne le fait professeur honoraire. La même année, un volume de mélanges lui est offert<ref group="Note">Voir dans la bibliographie: Johannes Bronkhorst, Katsumi Mimaki, Tom J.F. Tillemans (Dir.) 1992.</ref>, auquel participent de nombreuses figures de l'indianisme et des études bouddhiques{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=33}}.

En 1994, Jacques May épouse à [[Séoul]] sa disciple coréenne, Hyung-hi Kim (1949-), dont le père, Seung-kwon, fut l'initiateur de l’étude de la philosophie indienne en Corée. Désireux de réellement prendre sa retraite, Jacques May ne publiera plus après avoir quitté l’Université. En revanche, il continue à suivre la thèse de doctorat de son épouse (''La carrière du [[Bodhisattva]] dans l'[[Avataṃsaka sūtra|Avataṃsaka-sūtra]] : matériaux pour l'étude de l'Avataṃsaka-sūtra et ses commentaires chinois'' [Peter Lang, 2013])<ref name=":0" />. 

Jacques May était aussi un écrivain de talent, à preuve ses traductions aussi élégantes qu’impeccables<ref name=":2" />,<ref name=":0" />. C'était un homme de vaste culture, passionné par la littérature, il était un très fin connaisseur de la littérature du {{S-|xviii}} français, ainsi que de la fin du {{s mini-|XIX}} (en particulier de [[Stéphane Mallarmé|Mallarmé]])<ref name=":0" />.

Jacques May est mort le 22 mars 2018.

== Recherches ==

== Publications (sélection) ==

* {{Article |titre=La philosophie bouddhique de la vacuité |périodique=Studia philosophica, Annuaire de la Société suisse de philosophie / 18 |date=1958 |lire en ligne=https://www.revue3emillenaire.com/blog/la-philosophie-bouddhique-de-la-vacuite-par-jacques-may/ |consulté le=14 avril 2021 |pages=123-137 }}
*{{Ouvrage|auteur1=Candrakīrti, Jacques May (Ed. scient.)|préface=de Paul Demiéville|champ libre=Douze chapitres trad. du sanscrit et du tibétain, accompagnés d'une introduction, de notes et d'une édition critique de la version tibétaine par Jacques May|titre=Prasannapadā Madhyamakavṛtti|lieu=Paris|éditeur=Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien-Maisonneuve|date=1959|pages totales=539|présentation en ligne=https://www.persee.fr/doc/befeo_0336-1519_1962_num_50_2_1551}}
*{{Article |titre=Kant et le Mādhyamika : à propos d’un livre récent |périodique=Indo-Iranian Journal |volume=3 |numéro=1 |date=1959 |pages=102-111 }}
*{{Article |titre=Études bouddhiques, domaine, disciplines, perspectives », |périodique=Études de lettres |volume=6 |numéro=3 |date=1973 |lire en ligne=https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=edl-002%3A1973%3A6%3A%3A324#323 |consulté le=14 avril 2021 |pages=1-19 }}
*{{Article |titre=Sur la production en consécution (pratîtya-samutpada) |périodique=Cahiers Bouddhistes |numéro=19 |lieu=Lausanne |date=septembre 1974 }}
*''Hôbôgirin. Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme d'après les sources chinoises et japonaises'', fascicule IV, Paris/Tôkyô, 1967; fascicule V, Paris/Tôkyô, 1979

* {{Article |titre=Aspects historiques de l'insertion du bouddhisme dans quelques sociétés d'Asie |périodique=Dialectica |volume=30 |numéro=4 |date=1976 |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/42968697 |consulté le=14 avril 2021 |pages=285-298 }}

* {{Article |titre=On Mâdhyamika Philosophy |périodique=Journal of Indian Philosophy 6, p. |volume=6 |numéro=3 |date=1978 |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/23440341 |pages=233-241 }} {{Lire en ligne|lien=https://www.jstor.org/stable/23440341}}

* « Âryadeva et Candrakîrti sur la permanence » (1980-1984), in '''I)''' ''Indianisme et bouddhisme. Mélanges offerts à Mgr. Étienne Lamotte'', Louvain, Université catholique, 1980, p. 215-232 ; '''II)''' ''BEFEO'' 69, p. 75-96 ; '''III)''' ''Études asiatiques'' 35/2 (1981), p. 49-76 ; '''IV)''' ''Études de lettres'' 3 (Lausanne, 1982), p. 45-76 ; '''V)''' ''Acta indologica'' 6 (1984), p. 115-144. ({{Lire en ligne|lien=https://archive.org/details/JACQUESMAYARYADEVAETCANDRAKIRTISURLAPERMANENCEI1980II1981A.III1981B.IV1982V1984ChapitreIX/mode/2up|consulté le=14 avril 2021; les cinq parties sont regroupées en un seul document}}
*[21 articles sur la philosophie bouddhique] in André Jacob (Dir.), ''[[Encyclopédie philosophique universelle]]'' (4 volumes). Volume III (dirigé par Jean-François Mattéi), ''Les œuvres philosophiques'', Tome 2, p. 3879 à 3998 : « Pensées asiatiques, I, Inde », Paris, Presses Universitaires de France, (Pensées asiatiques, I, Inde).
*''Encyclopédie philosophique universelle''. Publié sous la direction d’André Jacob. III : ''Les œuvres philosophiques. Dictionnaire''. Volume dirigé par Jean-François Mattei. Tome 2, Paris, Presses Universitaires de France, 1992, p. 3879 à 3998 : « Pensées asiatiques, I, Inde ». – 21 contributions de Jacques May sur 160 (sans compter les simples renvois). Les contributions totalisent un texte de 18 pages ; elles portent sur la pensée bouddhique du [[Bouddhisme mahāyāna|Grand Véhicule]]{{Sfn|Eltschinger|5=2019|p=37}}. 
=== Liste des publications de Jacques May ===

* {{Article |champ libre=Liste des 109 publications de 1954 à 1990; à compléter pour la période 1990-2001 par l'addendum p. 36-37, in Eltschinger 2019 [v. Bibliographie, ci-dessous] |titre=Publications Jacques May |périodique=Asiatische Studien - Études asiatiques |volume=46 |numéro=1 |date=1992 |lire en ligne=https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=ast-002:1992:46::772 |consulté le=13 avril 2021 |pages=13-25 |titre numéro=Études bouddhiques offertes à Jacques May}}

== Notes et références ==
=== Notes ===
<references group="Note" />

=== Références ===
<references />

== Bibliographie ==
{{Légende plume}}

* Johannes Bronkhorst, Katsumi Mimaki, Tom J.F. Tillemans (Dir.), « Études bouddhiques offertes à Jacques May », in ''Asiatische Studien - Études asiatiques'', vol. 46, n° 1, Berne, Peter Lang, 1992, 550 p. {{Lire en ligne|lien=https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=ast-002%3A1992%3A46%3A%3A3#3|consulté le=13 avril 2021}}
*{{Lien web |auteur=Andreas Bigger |titre=May Jacque |url=https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/044655/2009-10-29 |site=hls-dhs-dss.ch |périodique=Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) |date=29.10.2009 |consulté le=13 avril 2021 |plume=oui}}
*{{Lien web |auteur=EFEO |titre=Jacques May |url=https://www.efeo.fr/biographies/notices/may.htm |site=efeo.fr |consulté le=13 avril 2021 |plume=oui|date=s.d.}}
*{{Article |auteur1=Vincent Eltschinger |titre=Jacques May, une vie (1927–2018) |périodique=Asia |volume=73 |numéro=1 |date=2019 |lire en ligne=https://www.nirvanavihara.org/prof-jacques-may |consulté le=13 avril 2021 |pages=1-38 |plume=oui }}
* {{Article |auteur1=Frédéric Girard |titre=Jacques May (1927-2018) |périodique=Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient |volume=105 |date=2019 |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/26921083 |consulté le=13 avril 2021 |pages=19-24 |plume=oui }}
* {{Article |auteur1=Tom J.F. Tillemans |titre=Note liminaire |nature article=Biographie de JM et éléments d'analyse de son œuvre |périodique=Asiatische Studien - Études asiatiques |volume=46 |numéro=1 |titre numéro=Études bouddhiques offertes à Jacques May |date=1992 |lire en ligne=https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=ast-002%3A1992%3A46%3A%3A771 |pages=9-13 |plume=oui }}

== Voir aussi ==

=== Liens externes ===

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