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Édouard de Max

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Édouard de Max
Portrait de Édouard de Max en 1906, dans le rôle de Marc-Antoine, photographie de Paul Berger
Fonction
Sociétaire de la Comédie-Française
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Édouard Alexandre MaxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Vue de la sépulture.

Édouard de Max, de son nom d'acteur de Max, né Eduard Alexandru Max le à Iași en Moldavie et mort le à Paris 9e[1], est un acteur de théâtre et de cinéma français d'origine roumaine.

Edouard de Max par Charles Gir.

En 1889, auditionné dans Achille par Edmond Got, Édouard de Max est admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris dans la classe de Gustave Worms et a comme condisciples Lugné-Poe et Marguerite Moreno avec laquelle il jouera à plusieurs reprises et qui sera une amie fidèle[2].

En juillet 1891, après les concours d'usage qui le consacrent comme tragédien[3], il est engagé pour jouer Néron dans Britannicus au théâtre de l'Odéon[4].

Il est identifié dès ses débuts comme un interprète atypique[5] dont le style emprunte à Mounet-Sully et qui divise la critique: sensationnel pour les uns, il est insupportable aux autres[6].

Original en tout point - il porte des tenues extravagantes, affiche ouvertement son homosexualité, arrête un Britannicus d'un « - Une minute, laissez asseoir les nouveaux riches »[7] et joue Prométhée nu de sa seule initiative aux arènes de Béziers[8] -, de Max devient un véritable phénomène médiatique[9], construit par une certaine presse qui s'offusque un jour et s'amuse un autre du singulier du personnage[10],[11].

De Max travaille un jeu de scène très personnel où la gestuelle et les intonations de la voix sont particulièrement présentes, et il développe une psalmodie très personnelle, à égale distance de la diction et du chant, qu'il appelle la troisième manière de vocaliser. Il lui est souvent reproché de se démarquer dans les mises en scène.

Il joue dès ses débuts de nombreuses pièces en compagnie de Lucien Guitry et de Sarah Bernhardt[12] « La Patronne » qu'il rencontre en 1892 et avec laquelle il n'aura de cesse de jouer et de tourner parfois à l'étranger. Elle l'intègre à la troupe du Théâtre de la Renaissance dont elle prend la direction en 1893 et elle le conviera plus tard à rejoindre celle des permanents du Théâtre des Nations qu'elle acquiert en 1899. De Max partage avec Sarah Bernhardt une manière de jouer faite d'exagérations, « le souci des attitudes, la science des gestes, l'art de se draper »etc. Excessivement maniéré et taxé de féminin, ce jeu, pourtant très similaire à celui de Sarah Bernhardt, lui est reproché plus souvent qu'à elle. À ce sujet, son apostrophe à Sarah Bernhardt « Madame, je suis autant femme que vous! » a fait le tour du monde[13].

Leur relation est à leur image, extravagante: en avril 1904, n'obtenant pas d'explication de la part de Sarah Bernhardt sur la primeur qui est donnée à Guillaume Guy sur l'affiche du spectacle Varennes en préparation alors que celui-ci n'est engagé que pour l'occasion, de Max abandonne soudainement les répétitions[14]. Un contentieux financier les opposera un temps[15].

« Ils se boudèrent tous deux raconte-t-on, pendant un moment. Un soir, la grande Sarah, magnifique, venait de donner. au public une impression d'art. inoubliable. De Max était dans la salle. Dès la représentation terminée, tremblant d'enthousiasme et d'émotion, lui qui peut-être fut aussi grand qu'elle, il se jeta. à ses pieds et s'écria : « Je vous demande pardon, Madame. »

— Stéphane Manier, journaliste et homme de lettres, (1896-1943) , Paris-Soir - 30 octobre 1924 – La mort de de Max

En 1908, lors du procès qui l'oppose au dramaturge Henry Bataille à qui elle avait passé commande d'une adaptation de Faust pour son théâtre, Sarah Bernhardt prétexte que de Max, initialement prévu pour le rôle principal, est un personnage trop narcissique.

« Il y a vingt ans que Mme Sarah Bernhardt se refuse à accepter cette vérité astronomique qu'une étoile ne peut briller au firmament que par comparaison avec d'autres constellations et en surmontant leur éclat… Elle voudrait être seule à briller dans un ciel dévasté. »

— Henry Bataille par la voix de M. Chenu, avocat, 13 mai 1909

Leurs brouilles, fréquentes, ne portent pas pour autant atteinte à leur collaboration qui dure jusqu'en 1911.

Il est un acteur de la première heure du cinéma français encore relativement décrié avant-guerre.

En 1908, il découvre le jeune Jean Cocteau et, fasciné par son style, le fait connaître du tout Paris au cours d'une matinée poétique qu'il organise au théâtre Femina[16],[17] avec le premier récital des poésies de l'auteur[18],[19]

Il protège André Gide qui a écrit Saül à son intention[réf. souhaitée].

En 1911, il est proche du jeune écrivain et futur instigateur de la Première avant-garde du cinéma français Louis Delluc, qui écrit sa biographie Chez de Max en 1918, et plusieurs articles élogieux à son égard [20]. Celui-ci lui confie ses premiers textes[21] et les deux hommes travaillent ensemble à l'époque à la finalisation des projets théâtraux de Delluc[22],[23].

De Max est engagé en 1915 à la Comédie-Française pour la durée de la guerre et se voit confier quelques rôles importants[24]. L'idée qu'il puisse un jour devenir sociétaire de la prestigieuse institution suscite chez certains une forte indignation: la presse rend publiques ses origines Roumaines et une confession juive sur lesquelles de Max était resté discret jusque là[25] et « l'affaire » implique jusqu'au gouvernement[26]. La polémique sur les origines roumaines de de Max est ridiculisée par la presse[27] et en réaction à celle-ci, ce dernier s'engage dans la légion étrangère et est affecté auprès de l'état-major de l'Armée d'Orient en Salonique en qualité d'interprète[28].

Sous la pression et par crainte du ridicule, la Comédie Française se résout, malgré elle[29] et désavouée par une partie de la presse[30], à nommer de Max sociétaire le 3 octobre 1916 à part entière avec prise d'effet immédiatement à la fin du conflit[31]. De retour du conflit en 1917, il devient le 355e sociétaire de la Comédie-Française en 1918.

(Le 15 juin 1920 à l'Opéra de Paris)[réf. souhaitée] il joue "Antoine et Cléopâtre" de William Shakespeare dans la traduction d'André Gide avec comme partenaire Ida Rubinstein qui a financé le spectacle, danse de la bacchanale par Harry Pilcer, musique des intermèdes par Florent Schmitt.

Conscient de l'engouement qu'il suscite auprès du public, de Max n'hésite pas à faire valoir ses prétentions financières à la hausse.

De Max met sa notoriété au service de nombreux projets de jeunes auteurs et s'implique également beaucoup pour la Roumanie, son pays d'origine.

La lecture de ses rares écrits et de ceux de ses amis et journalistes témoignent d'un de Max d'une grande générosité et soucieux des autres, cultivé à l'extrême et particulièrement raffiné.

Plaque 66 rue de Caumartin (Paris).

On ignore comment Édouard de Max fit la connaissance de Pierre de Massot, son cadet de 31 ans, mais une tendre affection liera les deux hommes.

De Max s'éteint le entouré de nombreux proches à son domicile parisien du no 66 rue de Caumartin (9e arrondissement) à l'âge de 55 ans, victime d'une congestion pulmonaire. Une plaque commémorative lui rend depuis hommage.

Sa mort fait les Grands titres de la presse française et l'hommage au géant du théâtre qu'il était est unanime[32].

Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse (12e division) à la suite d'une cérémonie où abondent les curieux et où il ne veut « Ni fleurs, ni couronnes », et au sujet de laquelle il ajoute « …, et pas de discours, laissez-moi partir tranquille. »

Une plaque apposée sur l'immeuble où il vécut rappelle son souvenir.

Cabinet card of Edouard de Max in the role of Marc-Antoine from Jules Cesar (1906) by the photographer Paul Berger.[Traduire passage]

Carrière hors de la Comédie-Française

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Édouard de Max dans le rôle d'Homodei, dans Angelo, tyran de Padoue, vu par Lourdey en 1905[33].

Carrière à la Comédie-Française

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Entrée à la Comédie-Française en 1915
Sociétaire de 1918 à 1924
355e sociétaire

Filmographie

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Témoignages

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  • « C'est l'artiste déconcertant, jamais égal, toujours curieux, dont les conceptions étonnent et irritent les pontifes sucrés de la critique; le grand enfant intraitable dont un caprice a failli dix fois briser la carrière; l'esprit ombrageux, entier et irréductible que révolte l'apparence même d'un joug »Georges Champenois, Revue d'art dramatique.
  • « Mes amis sont partis tous mes amis sont morts
Edouard Edouard toi que j'ai tant aimé
Toi sur le cœur de qui j'ai dormi tant de soirs
Toi à cause de qui je meurs de vivre et de t'attendre. »
  • « C'est à mon ami bien-aimé Edouard de Max, l'illustre tragédien roumain, que je pense spécialement. L'ayant vu mourir en octobre 1924, et lors du dernier soupir, tourner son visage du côté du mur pour cacher son agonie de ceux qui l'entouraient, je n'oublierai jamais l'expression de son regard et l'impression que j'en rapportai. » — Pierre de Massot, Prolégomènes à une éthique sans métaphysique, p. 65[38]

Portraits et caricatures

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  • D. de Losques : Édouard dans Nabuchodonosor, Le Roi
  • Il a inspiré le personnage du Monsieur aux chrysanthèmes qui eut un franc succès et une bonne critique en 1908.

Distinctions

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Bibliographie

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  • Hector Fleischmann, De Max : Etude Critique par Hector Fleischmann, Aux Chandelles par Raon-L'Etape (Vosges), L.Geisler, 1904, 20 p.
  • Louis Delluc, Chez de Max, Paris, L'Edition, 1918, 282 p.
  • Louis Delluc, La Princesse qui ne sourit plus, précédée de Chansons de route d'un qui n'est pas parti, Marche funèbre des Hohenzollern, Le Porc-épic, Prière aux aviateurs, Poèmes écrits pour M. Edouard de Max de la Comédie-Française et interprétés par lui, Paris, L'Edition, 1918, 54 p.
  • Maurice Magre, De Max, célébrité de la scène française, Paris, Editions Sansot, 1926, 35 p.
  • Robert Kemp, « Notes sur de Max », in L'Illustre Théâtre, 2ème année, n° 5, hiver 1955-1956.
  • Jeanne Sully, Un Prince de la tragédie : Edouard de Max, Paris, In Les Annales (Revue mensuelle des lettres françaises), n°171, Janvier 1965, 14 p.
  • Claudette Joannis, Edouard de Max, Gloire et décadence d'un prince de la scène française, Paris, Cohen & Cohen éditeurs, Collection Saint-Germain-des-Prés inédit, 2020, 184 p.

Notes et références

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  1. « Registre des décès de la mairie de Paris, vue 21/31, acte n°1222 », sur archives.paris.fr
  2. « Les Annales politiques et littéraires - 9 novembre 1924 - page 2 - Au fil des jours », sur Retronews
  3. « Le Clairon (1889-1902), 24 juillet 1891 - page 4 - colonnes 4 et 5 - Tragédie (9) et Comédie (10) », sur Retronews
  4. « L'Ordre de Paris, 22 août 1891 - page 4 - colonne2 haut », sur Retronews
  5. 2 occurrences successives« Le Figaro (1854-), 23 juillet 1891 - page 3 - colonnes 4 et 5 », sur Retronews
  6. « Le Public (1888), 27 novembre 1891 - page 3 - colonne 5 milieu », sur Retronews
  7. « Aux écoutes, 29 août 1920 - page 7 - colonne 2 », sur Retronews
  8. « Comoedia , 11 novembre 1924 - page 71- colonnes 1 et 2 », sur Retronews
  9. Les articles de presse qui traitent de la vie privée de l'artiste ou qui moquent son aspect physique et ses attitudes se comptent par centaines de 1891 à 1924 (Retronews)
  10. « Le Journal amusant, 6 mars 1920 - page 5 - colonne 1 milieu », sur Retronews
  11. « Aux écoutes, 28 novembre 1920 - page 15 - colonne 2 milieu », sur Retronews
  12. Avec Lemaître et Armand Sylvestre, sur Phèdre, Les rois, Iseyl, etc. Référence pour la première de ces collaborations« La Cocarde, 13 novembre 1893 - page 2 bas - colonne 2 et 3 », sur Retronews
  13. Édouard de Max, Gloire et décadence d’un prince de la scène française (1869 – 1924), Claudette Joannis, Collection Saint – Germain des Près Inédit
  14. « L'Éclair, 16 avril 1904 - page 3 - colonne 5 2ème tiers - "M. de Max abandonne..." », sur Retronews
  15. « Le Rappel, 20 avril 1904 - page 2 - colonne 4 haut - "Mme Sarah Bernhardt contre M. de Max" », sur Retronews
  16. « Comoedia , 5 avril 1908 - page 2 - colonne 4 haut - "Les conférences du Femina" », sur Retronews
  17. « Comoedia , 3 avril 1908 - page 2 - colonne 5 - "Les conférences au théâtre Femina" », sur Retronews
  18. Cocteau, quelques éléments de biographie.
  19. Dans son livre, L'inconcevable Jean Cocteau, Éditions du Rocher, 1993, page 145 (ISBN 978-2-268-01425-8), Jean Marais écrit que de Max fit un triomphe au théâtre Fémina lorsqu'il lut les vers du jeune Cocteau, âgé seulement de dix-huit ans, en 1908.
  20. En complément de ceux du Comoedia illustrés sur la période 1908-1914« Comoedia , 13 février 1913 - page 2 - 3e et 4e colonne milieu- "M. de MAX, retour de New-York..." », sur Retronews
  21. « La Vérité, 29 juin 1918 - page 1 - 2e colonne - 3e paragraphe - "De Max proféra..." », sur Retronews
  22. Louis Delluc, dans une lettre écrite au journal "Comédia" qui dénonce les attributions peu rigoureuses des journalistes de ses pièces aux directeurs des salles qui les montent associe, vraisemblablement avec son accord, Edouard de Max, dont il fait l'éloge, à son propos« Comoedia , 4 septembre 1911 - page 3 - 5ème colonne - "Expressions de haine, Violences, Revendications" », sur Retronews
  23. sans citation explicite à Louis Delluc, l'auteur du texte "Lazare le Ressuscité", une référence à De Max qui s'intéresse au projet« Aux écoutes, 7 juillet 1918 - page 17 - 2ème colonne - paragraphe "Il y a aussi parmi les projets..." », sur Retronews
  24. « La Lanterne (1877-1928), 24 septembre 1915 - page 2 - 6ème colonne milieu - "Nouvelles théâtrales" », sur Retronews
  25. « Le Carnet de la semaine, 4 décembre 1915 - page 17 - "Monsieur de Max ne sera pas sifflé" », sur Retronews
  26. « Le Carnet de la semaine, 12 décembre 1915 - page 17 - "Les comédies de la Comédie-Française" », sur Retronews
  27. « Le Progrès de la Côte-d'Or, 2 octobre 1915 - page 1 - colonne 1 haut - "Causeries parisiennes - La fin de Cabotinville" », sur Retronews
  28. « Le Petit Troyen, 15 octobre 1916 - page 2 - colonne 2 bas - "Armée" », sur Retronews
  29. « Le Ruy Blas, 8 octobre 1916 - page 12 - colonne 3 - "Messieurs Lebureau de la Comédie" », sur Retronews
  30. « Excelsior, 4 octobre 1916 - page 8 - colonne 2 haut », sur Retronews
  31. « Le Petit bleu de Paris, 4 octobre 1916 - page 3 - colonne 1 haut », sur Retronews
  32. Consultation des unes de la presse la semaine qui suit sa mort - Retronews
  33. Le Journal amusant, 18 février 1905.
  34. La polémique tardive autour de la paternité de ce film incorrectement attribuée à Albert Capellani provient semble-t-il d'une erreur d'interprétation d'un journaliste cinématographique à l'occasion des obsèques de Pierre Decourcelle en page 5 du Chanteclerc artistique et littéraire du 6 novembre 1926. Albert Capellani, s'il collabore de longue date avec Michel Carré, n'est, contrairement à ce dernier, cité nulle part au sujet du film dans la presse à la sortie du film en 1910 ni dans les 10 années qui suivent.« Le Progrès de la Côte-d'Or, 27 novembre 1910 - page 2 - colonne 6 - Spectacles - Programmes - Cinéma Pathé - Hawkins et ses chiens dressés ... », sur Retronews
  35. « Comoedia , 8 octobre 1910 - page 4 - colonne 6 haut - Paragraphe 3 - OMNIA PATHE ... », sur Retronews
  36. « Comoedia , 21 mars 1922 - page 7 - colonne 4 - Les Cinémas - De la pantomime au film - paragraphe 3 - L'adaptation d'Athalie ... », sur Retronews
  37. « Chantecler artistique et littéraire, 6 novembre 1926 - page 5 - colonne 6 haut - Des studios à l'écran - Pierre Decourcelle, qui vient de mourir,... », sur Retronews
  38. « Henry de Montherlant ».
  39. « Aujourd'hui », Comoedia, vol. 15e année, no 3102,‎ , p. 2 (lire en ligne)

Bibliographie

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  • Louis Delluc, Chez de Max
  • Georges Champenois, « De Max », Revue d'Art Dramatique,‎
  • Gilles Queant, Encyclopédie du théâtre 1850-1914, Paris, Publications de France, .
  • Philippe Van Tieghem, Les Grands Comédiens 1400-1900, Paris, PUF, .
  • Exvelyne Ertel, « Édouard de Max », dans Michel Corvin, Dictionnaire encyclopédique de théâtr, Paris, Bordas, .
  • Armory, Le Monsieur aux chrysanthèmes, Montpellier, QuestionDeGenre/GKC, .

Liens externes

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