Étienne d'Hotelans
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Étienne Broch d'Hotelans, né à Chénas (Rhône) le 6 juin 1879 et mort pour la France[1] à Châtelet-sur-Retourne (Ardennes) le 1er septembre 1914, est un capitaine d'infanterie coloniale.
Porté disparu le 1er septembre 1914, son corps est retrouvé et identifié en 2020[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans est le fils cadet de Marie Arthur Octave Broch d'Hotelans (1849-1927) et de Claire-Virginie Delahante (ou de La Hante, 1850-1910)[3].
Enterrés à Besançon dans le caveau familiale.
Il a un frère aîné, Marie Hilaire Philippe Henry (1877-1937)[3].
Il est issu d'une famille de l'ancienne noblesse, originaire de Franche-Comté[3].
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Saint-Cyrien de la promotion du Tchad (1900-1902)[4], Étienne d'Hotelans choisit de servir dans l'infanterie coloniale.
Promu sous-lieutenant en 1902, puis lieutenant en 1904, il participe à plusieurs campagnes coloniales[5].
Ainsi, il prend part aux campagnes du Tonkin de mai 1904 à août 1906 et du Maroc de février 1909 à mars 1911 puis de février 1913 à août 1914[5].
Il est blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche le 25 mars 1914 à l'attaque du camp de Zrarda (Maroc), et est promu capitaine le 23 juin 1914[5].
Lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, il est affecté au régiment d'infanterie coloniale du Maroc le 9 août 1914, et plus particulièrement au 9ème bataillon colonial du Maroc[5] comme adjudant-major[6].
Il débarque à Sète le 17 août 1914 avec son unité pour combattre sur le front français.
Le capitaine d'Hotelans prend part aux combats de Châtelet-sur-Retourne (Ardennes), le 1er septembre 1914.
Pris sous un important bombardement, il est porté disparu et est déclaré « Tué à l'ennemi »[5] ainsi que « Mort pour la France »[1].
Découverte de son corps 106 ans après sa disparition
[modifier | modifier le code]En 2020, lors d'un chantier archéologique préventif à Châtelet-sur-Retourne, dans une tranchée les corps de 14 poilus de la Grande guerre sont retrouvés, dont 5 sont identifiés et, parmi eux, celui du capitaine Étienne d'Hotelans[2].
Il est ré-inhumé dans un caveau familial à Chénas, son village maternel, en 2021 après un hommage public[7].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Étienne d'Hotelans était célibataire, sans enfant[2].
Hommages
[modifier | modifier le code]- à Besançon - Monument aux morts
- à Besançon - Le manuscrit du monument aux morts 1914-1918
- à Besançon - Livre d'Or des habitants de Besançon, Morts pour la France
- à Besançon - Plaque église Sacré Cœur
- à Besançon - Livre d'Or du ministère des pensions
- à Chénas - Monument aux morts[8]
Tableaux d'honneur de la Grande Guerre
Décorations
[modifier | modifier le code]Étienne d'Hotelans est récipiendaire des décorations suivantes[5],[3] :
- Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume (arrêté du 20 novembre 1914)[9],[6] ;
- Croix de guerre –, palme de bronze (citation posthume à l'ordre de l'armée du 29 octobre 1914) ;
- Médaille coloniale avec agrafe Maroc (1er décembre 1913) ;
- Médaille commémorative du Maroc avec agrafes Casablanca et Maroc (1er décembre 1913) ;
- Médaille d'honneur des épidémies (17 mai 1910) ;
- Officier du Ouissam alaouite (Maroc) (8 juillet 1914).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Octave d'Hotelans (1849-1927), Généalogie des Broch d'Hotelans, suivie de la filiation des Broch, de Vesoul et de Dole, Jacques et Demontrond, 1935, 122 pages, pp.95-101, (en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Base Mémoire des Hommes, « Fiche Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans - Mort pour la France. » (consulté le )
- « Cinq poilus identifiés dans les Ardennes, un siècle après la Grande Guerre », sur LeFigaro (consulté le ).
- Octave d'Hotelans (1849-1927), Généalogie des Broch d'Hotelans, suivie de la filiation des Broch, de Vesoul et de Dole, Besançon, , 122 p. (lire en ligne), Biographie d'Etienne d'Hotelans : pp.95-101,
- Il y a notamment pour condisciples : Henri Dentz, Aubert Frère et Félix Fontan (gendarme, c'est lui qui, à la tête de ses hommes, mit fin aux coupables actions de Jean Bonnot et de sa bande, le 28 avril 1912).
- Archives départementales du Doubs, « Registre matricule militaire - Besançon (1R761) - fiche N°617 - Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans : vue 222/958 » (consulté le )
- Base Léonore des dossiers de Légion d'honneur, « Cote L0369100 - Dossier de Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans » (consulté le )
- Yves Cabot, « Le capitaine d’Hotelans repose enfin sur sa terre natale », Le Progrès, (lire en ligne)
- « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- http://leg.hon.beaujolais.free.fr/doc/marie_broch.pdf
- Naissance en juin 1879
- Décès en septembre 1914
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Militaire français mort au combat lors de la Première Guerre mondiale
- Capitaine français
- Décès à 35 ans
- Naissance dans le département du Rhône
- Décès dans les Ardennes
- Disparu au combat pendant la Première Guerre mondiale
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1914
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Officier de l'ordre du Ouissam alaouite
- Titulaire de la médaille coloniale
- Mort pour la France
- Médaille d'honneur des épidémies