1208 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1205 1206 1207 1208 1209 1210 1211 Décennies : 1170 1180 1190 1200 1210 1220 1230 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1205 - 1206 - 1207 - 1208 - 1209 - 1210 - 1211 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1170 - 1180 - 1190 - 1200 - 1210 - 1220 - 1230 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1208 en santé et médecine.
Fondations
[modifier | modifier le code]- 20 janvier : l'hôpital de Séez en Normandie est cité pour la première fois, dans une bulle du pape Innocent III, et comme ayant été fondé par les époux Guillaume et Macée Bérard, bourgeois de la ville toujours vivants[1].
- Fondation de l’université de Palencia, en Castille, première université d’Espagne, où la médecine est enseignée dès l'origine et qui sera transférée à Salamanque en 1404[2],[3],[4].
- Fondation par Robert II, comte de Dreux, seigneur de Brie, de l'hôtel-Dieu de Brie, « pour recevoir les pélerins » et bientôt les « pauvres malades[5] ».
- Fondation à Paris, par les époux Étienne et Ada Belot, bourgeois de la ville, de l'Hôpital des pauvres écoliers, dit par la suite collège des Bons-Enfants et réservé à l'origine à treize étudiants indigents et qui devaient mendier leur pain[6].
- Fondation par Pierre de Theilley de la maison-Dieu de Gonesse[7].
- Fondation de la commanderie de grâce magistrale de Verruyes, dite commanderie Saint-Rémy, par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[8].
Divers
[modifier | modifier le code]- Un mandement de l'évêque de Paris distingue dans l'université de cette ville les médecins (« phisici ») des théologiens, des décrétistes et des artistes[9].
- Le roi Philippe Auguste donne à l'Hôtel-Dieu de Paris, « pour servir au coucher des pauvres, les jonchées qui [tiennent] lieu de tapis dans son palais[10] ».
- Des mesures sont prises à la léproserie du Grand-Beaulieu, à Chartres, pour « entraver par les vêtements ou la nourriture » la propagation d'une maladie dont « le caractère infectieux est sans doute mieux ressenti au XIIIe siècle[11] ».
Naissance
[modifier | modifier le code]- 1208[12] ou 1213[13] : Ibn Nafis (mort en 1288), médecin arabe, auteur, en 1242, d'un commentaire d'Avicenne (Al-Shamil fi al-Tibb) où la circulation pulmonaire est décrite pour la première fois.
Décès
[modifier | modifier le code]- Guy de Montpellier (né en 1160), fondateur de l'ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit.
Références
[modifier | modifier le code]- Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière, Le Grand Dictionnaire géographique et critique, t. 7, La Haye, Pierre Gosse et Pierre de Hondt, (lire en ligne), partie 2, Séez, p. 415, col. 2.
- Constance de Courrèges d'Agnos et Alexis Charansonnet (dir.), Saint Dominique et les Dominicains dans les sermons du cardinal Eudes de Châteauroux (1190?-1273) (I) (mémoire de master 1 en sciences humaines et sociales de l'université de Lyon), , 178 p. (lire en ligne), p. 67.
- Gabriel Peignot, Dictionnaire raisonné de bibliologie contenant l'explication des termes […], t. 2, Paris, chez Villier, an xi – 1802, 456 p. (lire en ligne), p. 442.
- (es) Carlos Divar, « Los origines de la Universidad en Espana : El Studium Generale de Palencia (siglos XII y XIII) », Boletín de la Asociación Internacional de Derecho Cooperativo, Bilbao, no 42, , p. 187-194 (ISSN 1134-993X, lire en ligne).
- Félix Pascal, « Observations faites dans le département des hôpitaux civils, no 11 : Topographie de la ville et de l'hôpital de Brie-Comte-Robert », Journal de médecine, chirurgie, pharmacie, etc., no 69, , p. 198 (lire en ligne).
- Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Félix Lazare, , 702 p. (lire en ligne), p. 196, col. 1.
- « Centre hospitalier (Gonesse, Val-d'Oise) », BNF 34421364.
- « Ordre souverain, militaire et hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, de Rhodes et de Malte. Commanderie Saint-Rémy de Verruyes », BNF 12415876.
- Ernest Wickersheimer, « [compte rendu, référence : Léon Binet et Pierre Vallery-Radot, La Faculté de médecine de Paris : Cinq siècles d'art et d'histoire, Paris, Masson, , VII-123 p., in-8°, 115 fig.] », Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, vol. 6, no 1, , p. 86 (lire en ligne).
- Armand Husson, Étude sur les hôpitaux, considérés sous le rapport de leur construction, de la distribution de leurs bâtiments, de l'ameublement, de l'hygiène et du service des salles de malades, Paris, Paul Dupont, , 608-XVIII p. (lire en ligne), p. 509.
- François-Olivier Touati, « Une approche de la maladie et du phénomène hospitalier aux XIIe et XIIIe siècles : La Léproserie du Grand-Beaulieu à Chartres », Histoire des sciences médiales, vol. 14, no 4, , p. 420 (lire en ligne).
- Danielle Jacquart, « Ibn an-Nafîs : Premier découvreur de la circulation pulmonaire », La Revue du praticien, vol. 57, , p. 111 (lire en ligne).
- (en) John B. West, « Ibn al-Nafis, the Pulmonary Circulation, and the Islamic Golden Age », Journal of Applied Physiology, vol. 105, no 6, , p. 1877-1880 (lire en ligne).