2e Brigade blindée canadienne
2e Brigade blindée canadienne | |
Création | 1943 |
---|---|
Dissolution | 1945 |
Pays | Canada |
Branche | Commandement de la Force terrestre des Forces Canadiennes |
Type | Brigade blindée |
Fait partie de | 1re armée canadienne |
Composée de | 2e Armée britannique |
Ancienne dénomination | 3rd Canadian Army Tank Brigade |
Batailles | Débarquement de Normandie Bataille de Caen Le Mesnil Jour J |
Commandant | N/A |
Commandant historique | Major-Général George R. Pearkes |
modifier |
La 2e Brigade blindée canadienne (2nd Canadian Armoured Brigade en anglais) est une unité canadienne qui participa à la Seconde Guerre mondiale.
Histoire
[modifier | modifier le code]Peu après la création de la 3e Brigade blindée canadienne, la 2e brigade de chars canadienne fut redésignée et réorganisée comme étant la 2e Brigade blindée. Toutefois, même si redésignée comme étant une brigade blindée, aucun bataillon motorisé ne servait sous son commandement. La brigade fut donc assignée à la 2e Armée britannique en janvier 1944 dans le but de s'entraîner en vue de l'assaut amphibie en Normandie.
Cette formation a rarement combattu comme une entité. Son rôle premier était le support d'infanterie et ses régiments étaient donc habituellement assigné à des unités d'infanterie pour participer à des opérations particulières. Une des rares occasions où la brigade entreprit sa propre opération, La Bataille du Mesnil-Patry, le , se solda seulement par une victoire partielle et causa de sévères pertes du côté des Canadiens.
Après le débarquement en Normandie, la brigade combattit à la bataille de Caen et participa à certaines opérations aux Pays-Bas et en Allemagne en supportant les opérations de la 1re Armée canadienne et de la Deuxième Armée Britannique.
Formation
[modifier | modifier le code]La deuxième brigade blindée était formée des régiments suivants :
- Sixième Régiment Blindé (1st Hussars)
- Dixième Régiment Blindé (Fort Garry Horse)
- Vingt-Septième Régiment Blindé (Sherbrooke Hussars)
Formée comme étant la 2e Brigade de chars canadienne le , cette formation consistait des Voltigeurs de Québec (remplacés en par les 16e et 22e Régiments Montés de Saskatchewan), des Fusiliers d'Halifax, et des Forestiers Grey et Simcoe. Équipée de Chars Rams, à l'automne 1942 la brigade s'entraîna au nouveau Meaford AFV Range dans la Baie Géorgienne où les Fusiliers d'Halifax eurent l'honneur de conduire le premier exercice de terrain.
Déploiements Européens
[modifier | modifier le code]Royaume-Uni
[modifier | modifier le code]En , la brigade fut envoyée au Royaume-Uni. Le mois suivant, une inspection intensive des unités de cette brigade et de la brigade des chars de la 3e Armée canadienne fut effectuée par le lieutenant-général Harry Crerar, le commandant du 1er Corps canadien. Le but de l'inspection était de déterminer laquelle des 2 brigades demeurerait sur l'ordre de bataille car il n'y avait assez de place que pour une formation. La brigade choisie fut la troisième, constituée des 1st Hussars du régiment monté de Fort Garry et des Hussars de Sherbrooke.
La 3e Brigade de chars canadienne fut promue le à la suite d'une réorganisation du Corps Blindé Canadien en Bretagne. Il adopta le nom de 2e Brigade blindée canadienne après avoir été sélectionnée par le lieutenant-général Crerar dans le but de demeurer sur l'ordre de bataille. En , la brigade fut sélectionnée pour faire partie de la force d'invasion du Jour J, en support des unités de la 3e Division d'infanterie canadienne.
Jour-J
[modifier | modifier le code]Les 3 régiments de la brigade arrivèrent en Normandie le Jour-J. Contrairement à ses pairs de la 4e Brigade blindée canadienne, qui travaillaient habituellement avec la 10e Brigade d'infanterie canadienne de leur division, la 2e fut affectée à n'importe-quelle unité d'infanterie en besoin de support.
Le rôle premier de cette brigade était le support d'unités d'infanterie participant à des opérations spéciales. La 2 CAB se battit en Europe du Nord-Ouest plus longtemps que n'importe-quelle autre formation blindée, du Jour-J au VE Day (en), souffrant de 435 pertes fatales au total.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marteinson, J.K. and McNorgan, Michael. (2000). The Royal Canadian Armoured Corps: An Illustrated History. Kitchener: Robin Brass.