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7e régiment de tirailleurs algériens

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7e régiment de tirailleurs algériens
Image illustrative de l’article 7e régiment de tirailleurs algériens
Insigne régimentaire du 7e RTA (Type 3 Fabrication Drago PARIS,25 rue Béranger III )

Création 1913
Dissolution 1964
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment de tirailleurs
Rôle Infanterie
Garnison constantine
(détachements à Batna
et à Guelma)
Sétif (1941)
Metz (1946-1950)
Trèves (1950-1951)
Coblence (1951-1953)
Indochine (1953-1955)
Barika (1960)
Épinal (1962-1964).
Ancienne dénomination 7e régiment de marche de tirailleurs
Devise La victoire ou la mort
Inscriptions
sur l’emblème
Artois 1915
Champagne 1915
Verdun 1917
Soissonnais 1918
Picardie 1918
L'Aisne 1918
Levant 1920-1921
Maroc 1925-1926
Fondouk El Okbi 1943
Rome 1944
Marseille 1944
Vosges 1944
Indochine 1947-1954
AFN 1952-1962
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Batailles Bataille de la Marne
Bataille des Flandres
Bataille de la Somme
Bataille de Verdun
Fourragères a la couleur du ruban de la Croix de la Légion d'honneur
Décorations Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
6 palmes
1 étoile de vermeil
Croix de guerre 1939-1945
3 palmes
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Mérite Militaire Chérifien.

Le 7e régiment de tirailleurs algériens, ou 7e RTA, est un régiment d'infanterie français, de l'armée d'Afrique, en activité entre 1913 et 1964.

Il est l'un des régiments les plus décorés de l'armée française. Il se distingue particulièrement lors de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est cité six fois à l'ordre de l'Armée et son drapeau décoré de la Légion d'honneur, puis lors de la Seconde Guerre mondiale. Alors commandé par le colonel Chappuis, au sein de la 3e division d'infanterie algérienne, il participe à la campagne d'Italie avec le corps expéditionnaire français du général Juin puis à la campagne de France; il est à nouveau cité trois fois à l'ordre de l'Armée.

Dissous en 1964, il devient le 170e RI.

Création et différentes dénominations

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  • 1913 : création du 7e régiment de marche de tirailleurs.
  • 1919 : devient le 7e régiment de tirailleurs algériens.
  • 1962 : devient le 7e régiment de tirailleurs.
  • 1964 : dissous le , il forme le 170e régiment d'infanterie.

Chefs de corps

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  •  : Colonel Mathieu
Le colonel Fropo, commandant le 7e RTA, fin 1918.
  •  : Lt-Colonel Laurent
  •  : Lt-Colonel Demaris
  •  : Lt-Colonel Delom
  •  : Cdt Pimont
  •  : Lt-Colonel Felici
  •  : Cdt Conneau
  •  : Lt-Colonel Vaissières
  •  : Colonel Fropo
  •  : Colonel Lamiable
  •  : Lt-Colonel Fadat
  •  : Cdt de Font Reaulx
  •  : Cdt Diard
  •  : Lt-Colonel Fadat
  •  : Cdt Diard
  •  : Cdt de Font Reaulx
  •  : Colonel Lemaître
  •  : Colonel Pidaud
  •  : Colonel Pichon
  •  : Colonel de Tassy de Montluc
  •  : Colonel Watrin
  •  : Colonel Richard
  •  : Colonel Cortot
  •  : Colonel Regnault
  •  : Colonel Chappuis
  •  : Lt-Colonel Pichot
  •  : Colonel Goutard
  •  : Colonel Lardin
  •  : Colonel Allard
  •  : Colonel Du Passage
  •  : Colonel Costantini
  •  : Colonel Derville
  •  : Colonel Arfouilloux
  •  : Colonel de Raffin de la Raffinie
  •  : Colonel Chevallier
  •  : Colonel Rafa[1]
  •  : Colonel Breil

Historique des garnisons, combats et batailles du 7e régiment de tirailleurs algériens

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Première Guerre mondiale

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Le 7e RTA et son drapeau en 1917

Le 2e bataillon du 7e R.M.T. est resté en Afrique du nord.

Affectations

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Le régiment fait partie de la division marocaine et combat aux côtés des RMLE, 4e RTT ainsi que du 8e RMZ.

  •  : Mont-sans-Nom, Auberive
  • Verdun
  •  : Villers-Bretonneux, Bois du Hangard
  • -  : Montagne de Paris, Missy-aux-Bois, Chaudun
  •  : Amblémy
  • Saint-Pierre-l'Aigle, Daumiers
  •  : Chaudun
  • -  : Tunnel de Vauxaillon, Neuville-sous-Marginal

De 1914 à 1918, les pertes du 7e RMT s'élèvent à 2 326 morts ou disparus (97 officiers, 232 sous-officiers, 260 caporaux et 1 737 soldats)[2].

Au cours de la campagne, le 7e RMT a obtenu 31 citations collectives et 464 médailles militaires.

Entre-deux-guerres

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En 1928, le 7e R.T.A. prend le numéro 11 et le 11e R.T.A. prend le numéro 7. En 1936, le 7e R.T.A. est basé à Constantine.

Seconde Guerre mondiale

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Composition du régiment

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En 1943, un régiment de tirailleurs nord-africains comporte un peu plus de 3 000 hommes (dont près de 500 officiers et sous-officiers) et 200 véhicules. La proportion de Maghrébins atteint 69 % pour le régiment, 74 % pour le bataillon, 79 % pour la compagnie de fusiliers-voltigeurs, 52 % pour la compagnie antichar et 36 % pour la compagnie de canons d'infanterie[3].

Revue de troupes du 7e RTA du colonel Léon Chappuis dans Marseille libérée, le . De droite à gauche : Emmanuel d'Astier de La Vigerie, Joseph de Goislard de Monsabert (en képi à feuilles de chêne), Jean de Lattre de Tassigny et André Diethelm.
Stèle commémorant la libération de Saulxures-sur-Moselotte dans les Vosges en octobre 1944.

Citations collectives

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Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le 7e RTA a obtenu 10 citations collectives à l'ordre de l'Armée (3 pour le régiment, 4 pour les bataillons et 3 pour les compagnies)[4].

Bilan des pertes

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Le livre d'or de la 3e DIA dénombre 809 tués au 7e RTA de à dont 614 Maghrébins (75 %) et 195 Européens (25 %)[5].

Guerre d'Indochine

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Quatre bataillons de marche seront constitués successivement pour combattre en Indochine. Le 5e bataillon de marche (V/7e RTA), du chef de bataillon de Mecquenem, va s’illustrer pendant la Bataille de Diên Biên Phu lors de la défense du centre de résistance Gabrielle.

Guerre d'Algérie

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Le 7e RTA combat en Algérie, au sein de la 21e division d'infanterie, dans le secteur Aurès Némenchas. Le général Vanuxem se porte garant de son loyalisme envers la France et l'unité reste en Algérie alors que les autres tirailleurs algériens rejoignent début 1956 les forces françaises en Allemagne par crainte des désertions[6]. Au cessez-le-feu du , il constitue comme 91 autres régiments, une unité de la Force locale de l'ordre algérienne, la 427 UFL-UFO, composée de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires maghrébins à Barika, qui, pendant la période transitoire, devait être au service de l'exécutif provisoire algérien jusqu'à l'indépendance de l'Algérie (Accords d'Evian du ). Il revient en France en 1962, s'installe à Épinal jusqu'en 1964 où il est dissous pour former le 170e RI.

La victoire ou la mort (Al nasr aou l mout).

Cf. Site de l'Infanterie d'Afrique pour les différents modèles du 7e RTA.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7],[8]:

Drapeau du 7e RTA.

Décorations

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Fourragère rouge
Fourragère à la couleur du ruban de la légion d'honneur.

Il a été le premier régiment indigène à recevoir la Fourragère à la couleur du ruban de la Croix de la Légion d'honneur (1914-1918).

Citations collectives à l'ordre de l'Armée

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Chefs de corps du 7e rgt de marche de tirailleurs algériens

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  • Lt-Colonel Fellert :
  • Lt-Colonel Levêque :
  • Cdt Jacquot :
  • Lt-Colonel Demetz :
  • Lt-Colonel Schuhler – -
  • Lt-Colonel Schultz – -
  • Lt-Colonel Mensier –

Faits d'armes

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  • Combats du en Artois.
  • Combats du en Champagne (ouvrage d’Ulm).
  • Combats du à Verdun (bois des Corbeaux, rive gauche).
  • Combats d’avril 1918 dans la Somme (Villers-Bretonneux).
  • Combats du 29 au (Chaudun) et du 18 au (Chazelle) 1918 dans l’Aisne.
  • Combats du 2 au dans l’Aisne (Vauxaillon et Allemant).
  • Combats du en Champagne (Mont sans Nom).

Personnalités ayant servi au sein du régiment

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  • Général Jacques Schmitt (1919-2005), engagé volontaire en 1941. 12 citations, commandeur de la Légion d'honneur, auteur du Journal d'un officier de Tirailleurs (1944).
  • Le prince Rainier III de Monaco (1923-2005), engagé volontaire en 1944 en tant que soldat de deuxième classe. Il prend part aux opérations de la campagne d’Alsace ; il est décoré de la croix de guerre 1939-1945 et de la Bronze Star américaine. En 1947, en raison de ses états de service, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire par Léon Blum.
  • Général Ahmed Rafa, commande le régiment de décembre 1960 à octobre 1961 durant la Guerre d'Algérie.
  • Ahmed Litim (1920-1944), tirailleur algérien mort pour la France.

Notes et références

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  1. Photo du colonel Rafa.
  2. Historique du 7e régiment de tirailleurs, Constantine, Lefter, p. 37.
  3. Paul Gaujac, Le Corps expéditionnaire français en Italie, Histoire et Collections, 2003, p. 33.
  4. Livre d'or de la 3e division d'infanterie algérienne, Imprimerie Nationale, 1948, p. 92-97.
  5. Livre d'or de la 3e division d'infanterie algérienne, Imprimerie Nationale, 1948, p. 98-116.
  6. Pierre Le Goyet, La guerre d'Algérie, Paris, Perrin, , 502 p. (ISBN 2-262-00723-3 et 978-2-262-00723-2, OCLC 22350337, lire en ligne), p. 41
  7. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
  8. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  9. Bulletin des lois de la République française, éd. Imprimerie royale, Paris, 1919, p. 2028.

Sources et bibliographie

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  • Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994.
  • Robert Huré, L'Armée d'Afrique: 1830-1962, Charles-Lavauzelle, 1977.
  • Jean Lapouge, De Sétif à Marseille, par Cassino, préface du Général Jean Delaunay - commentaires du Colonel Henri Ortholan, Éditions Anovi, 2007.
  • Général Jacques Schmitt, Journal d'un officier de Tirailleurs (1944), préface du colonel Ortholan, Éditions Bernard Giovanangeli, 2010.

Articles connexes

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Liens externes

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