Coussinet foliaire
En botanique, le coussinet foliaire, appelé aussi bourrelet de pétiole ou pulvinus[1], est un bourrelet saillant aux articulations de la tige à la base du pétiole (pulvinus primaire), du pétiole avec les pétiolules de la penne (pulvinus secondaire) ou de la pinnule (pulvinus tertiaire), voire à la base du pédoncule de la fleur. Il est composé d'un cœur de tissus vasculaires entourés d'un cylindre de cellules parenchymateuses à la paroi cellulaire relativement fine. Ces cellules motrices, en subissant des changements rapides de turgescence, sont à l'origine du mouvement de repli des feuilles ou folioles répondant à l'alternance du jour et de la nuit (nyctinastie) ou à une stimulation tactile (thigmonastie)[2].
Cette structure en forme de bulbe se rencontre essentiellement chez les plantes à feuilles composées (Fabaceae, Oxalidaceae)[2].
Au niveau de ces pulvini, la similitude de la réaction des cellules motrices « avec la transmission de l'influx nerveux chez les animaux a conduit à émettre l'hypothèse selon laquelle les plantes sont, elles aussi, capables de transmettre des stimuli sous la forme d'un potentiel d'action[3] ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Morphologie de la feuille.
- William G. Hopkins, Physiologie végétale, De Boeck Supérieur, (lire en ligne), p. 408.
- William G. Hopkins, Physiologie végétale, De Boeck Supérieur, , p. 411.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Allen J. Coombes, Zsolt Debreczy, The book of leaves, The University of Chicago Press, The Ivy Press limited, 2010, accessible en français par la traduction et l'adaptation de Jérôme Goutier, sous le titre générique assez curieux Arbres. L'encyclopédie des 600 plus beaux arbres du monde, Flammarion, Paris, 2011, (ISBN 978-2-0812-5806-8)