Coupe du monde de football 1986
Sport | Football |
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Organisateur(s) | FIFA |
Éditions | 13e |
Lieu(x) |
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Date | du au |
Participants | 24 (121 partants) |
Matchs joués | 52 rencontres |
Affluence |
2 393 331 (moyenne 46 025) |
Site web officiel | FIFA |
Tenant du titre |
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Vainqueur |
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Finaliste |
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Troisième |
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Buts | 132 (moyenne 2,5) |
Meilleur joueur |
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Meilleur(s) buteur(s) |
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La Coupe du monde de football 1986 est la treizième édition de la Coupe du monde de football. Elle se tient au Mexique du 31 mai au 29 juin 1986 et est remportée par l'équipe d'Argentine.
L'organisation est initialement confiée en 1978 à la Colombie qui doit se désister en 1982. L'épreuve est alors déplacée au Mexique, seize ans après l'édition 1970. Un important tremblement de terre en septembre 1985 sème le doute sur la capacité du Mexique à organiser l'événement. Mais les stades ayant été peu affectés, la préparation se fait sans incidents notables.
1986 étant déclarée année de la paix par les Nations unies, tous les stades portent l'emblème de la FIFA avec la légende « Football for peace — Peace Year » (« Football pour la paix — année de la paix »). Il est par ailleurs décidé qu'à partir de cette édition, la finale ne sera plus rejouée en cas d'égalité à l'issue de la prolongation (règle prévue en 1982 pour la grande finale), mais qu'une séance de tirs au but s'appliquera.
L’équipe d’Argentine est emmenée par Diego Maradona alors au sommet de son art à 25 ans. Celui-ci alimente les annales de la Coupe du monde lors du quart de finale remporté 2-1 face à l'Angleterre, d'une part en marquant un but de la main validé par l'arbitre tunisien Ali Bennaceur, qu'il qualifiera pour l'histoire de « Main de Dieu », d'autre part en dribblant la moitié de la formation adverse pour offrir le deuxième but à son équipe. Il signe ensuite un nouveau doublé en demi-finale face à la Belgique (2-0). En finale, l'Albiceleste affronte l’Allemagne de l’Ouest le 26 juin 1986 au stade Azteca de Mexico et l'emporte 3-2, empochant un deuxième titre après sa victoire en 1978. Diego Maradona est élu meilleur joueur et passeur de ce Mondial, dont le meilleur marqueur est l'Anglais Gary Lineker, auteur de six buts.
Après avoir éliminé le Brésil lors d'une rencontre intense en quart de finale (1-1 après prolongations puis 4-3 aux tirs au but), l'équipe de France échoue en demi-finale pour la troisième fois de son histoire (après 1958 et 1982), et pour la seconde fois consécutive face à la RFA qu'elle avait affrontée à ce stade lors d'un match d'anthologie en 1982. La France se console toutefois en remportant la « petite finale » (rééditant sa performance de 1958) grâce à sa victoire sur la Belgique 4-2 après prolongation.
Attribution du pays organisateur
[modifier | modifier le code]La Colombie est désignée le 9 juin 1978 pour organiser la Coupe du monde 1986. Mais la hausse des exigences de la FIFA pour le cahier des charges (demande de mise à disposition de douze stades de plus de 40 000 places dont deux de plus de 80 000), la montée du narcotrafic dans le pays et la chute des cours du café (importante source de revenus pour la Colombie) pousse la Colombie à se désister pour raisons économiques[1],[2]. Le Mexique, déjà organisateur en 1970, les États-Unis et le Canada se portent candidats à l’organisation : c’est le Mexique qui est désigné le 20 mai 1983 au détriment des deux autres pays nord-américains.
Qualifications
[modifier | modifier le code]Stades
[modifier | modifier le code]- Guadalajara : Stade Jalisco (66 000 places) et Stade 3 de marzo (30 000)
- Irapuato : Estadio Sergio León Chávez (31 000)
- León : Estadio Nou Camp (31 000)
- Mexico : Stade Azteca (114 580) et Estadio Olímpico Universitario (72 000)
- Monterrey : Estadio Universitario (44 000) et Estadio Tecnológico (34 000)
- Nezahualcóyotl : Stade Neza 86 (35 000)
- Puebla : Stade Cuauhtémoc (46 000)
- Santiago de Querétaro : Stade Corregidora (39 000)
- Toluca : Estadio Nemesio Díez (33 000)
Résumé
[modifier | modifier le code]Comme en 1982, 24 équipes participent à la phase finale. Mais le format de la compétition évolue : la formule « championnat » du deuxième tour (les 12 équipes qualifiées réparties en 4 groupes de 3) est abandonnée au profit d'une phase à élimination directe (commençant par des huitièmes de finale) jugée plus spectaculaire. Pour passer le tableau de 12 à 16 équipes, 4 équipes sont ainsi repêchées (les meilleurs troisièmes des six groupes). À la suite de la controverse suscitée quatre ans plus tôt par le match où l'Autriche et l'Allemagne de l'Ouest avaient produit un résultat qui leur permettait d'avancer toutes les deux au tour suivant aux dépens de l'Algérie, la FIFA décida de supprimer le privilège accordé lors du premier tour du mundial 1982 aux têtes de série qui disputaient l'ultime rencontre de leur groupe (en connaissant donc le résultat de l'autre match de la dernière journée). Depuis lors les matchs de la dernière journée d'une même poule sont joués simultanément. Pour la première fois apparaît la notion de meilleur troisième, qui ne donne pas totalement satisfaction.
Ce tournoi a vu se dérouler de belles parties avec de jolis buts, les équipes les plus attrayantes sur le plan du jeu restent l'URSS, le Danemark, le Brésil, la France et la Belgique. L'une des plus grandes surprises vint de la Corée du Sud tenant tête aux champions sortants italiens avant de céder sur le score de 3-2. Le Maroc fit aussi impression en sortant en tête d'un des groupes les moins inspirés devant l'Angleterre et la Pologne. Le Danemark et l'Allemagne de l'ouest sortirent du « groupe de la mort » malgré le bon jeu des Uruguayens et la ténacité des Écossais.
Lors des huitièmes de finale, les favoris s'imposèrent à l'exception de l'URSS, battue par la Belgique après prolongation, et surtout du Danemark, étrillé 5-1 par l'Espagne. La suspension de leur vedette Frank Arnesen lors du dernier match de poule face à la RFA est sans doute l'une des raisons de l'échec d'un des épouvantails de la compétition. Le Brésil, l'Argentine, l'Angleterre et le Mexique atteignirent eux aussi les quarts de finale.
Présentée par beaucoup comme une des équipes favorites du tournoi deux ans après avoir survolé l'Euro 1984, la France ne parvient pas à se hisser en finale. Son meilleur joueur Platini étant diminué par une blessure et Giresse à court de forme, l'organisation du jeu de l'équipe de France s'en ressent. Les Français commencent le tournoi poussivement mais montent en puissance au fil des matchs, notamment grâce à Rocheteau qui va s'affirmer comme passeur décisif à quatre reprises en trois matchs. La France, tombeuse de l'Italie en huitièmes de finale (2-0), fait face au Brésil, autre prétendant sérieux au titre, pour un quart de finale d'anthologie à Guadalajara. Après l'ouverture du score de Careca à laquelle répond le but égalisateur de Platini en première mi-temps, les Brésiliens de Telê Santana touchent les montants par deux fois et manquent un penalty à 12 minutes de la fin du temps règlementaire. Au cours de la prolongation Bellone manque de peu sur un contre de donner l'avantage à la France, mais aucun but supplémentaire n'est finalement marqué. Le séance de tirs au but sourit aux Français qui se qualifient pour le dernier carré (4-3). Mais les Bleus, en panne de jambes et d'inspiration, échouent à nouveau (comme à Séville en 1982) contre la RFA en demi-finale (défaite 0-2), des Allemands qui n'avaient pourtant pas brillé lors des tours précédents (qualification 4-1 aux tirs au but contre le Mexique en quart de finale, courte victoire 1-0 face au Maroc en huitième de finale). Les Tricolores se consolent en s'emparant de la 3e place aux dépens de l'équipe surprise du tournoi : la Belgique.
L'Argentine remporte sa deuxième Coupe du monde, après son succès de 1978 à domicile. Cette victoire, elle le doit en grande partie à son meneur de jeu Diego Maradona, qui s'est affirmé durant le tournoi comme le meilleur joueur de la planète.
Personnalité controversée, Maradona a montré les deux facettes de son personnage au cours d'un seul et même match, le quart de finale remporté contre l'Angleterre (2-1)[3]. Tout d'abord en ouvrant le score grâce à une main volontaire qui n'aura échappé qu'à l'arbitre, le but sera par la suite surnommé la main de Dieu. Puis en doublant la marque à la suite d'une action individuelle partie de son propre camp au cours de laquelle il dribble toute la défense anglaise et même le gardien de but.
Cette coupe du monde a aussi été marquée par une première qualification d'une équipe africaine (en l'occurrence, il s'agit aussi d'une première pour une équipe arabe) pour le second tour d'une phase finale : le Maroc, en terminant premier de son groupe devant l'Angleterre, la Pologne (autres qualifiés de la poule) et le Portugal, disputa ainsi les huitièmes de finale (face à l'Allemagne, futur finaliste).
Acteurs de la coupe du monde
[modifier | modifier le code]Équipes qualifiées
[modifier | modifier le code]Vingt-quatre équipes participent à la compétition. Le Mexique est qualifié d'office en tant que pays organisateur. Les 31 autres équipes présentes à la Coupe du monde 2006 se qualifient en passant par des Tours préliminaires.
Trois équipes participent pour la première fois à une phase finale de la Coupe du monde : l'Irak, le Danemark et le Canada.
Carte | Europe (UEFA) 14 [4] places dont une pour le champion en titre |
Amérique du Sud (CONMEBOL) 4 places |
Afrique (CAF) 2 places |
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la Coupe du monde 1986 |
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Océanie (OFC) 0[4] place |
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF) 2 places dont une au pays hôte |
Asie (AFC) 2 places | |
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Liste des capitaines
[modifier | modifier le code]Pays | Nom |
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Mahmoud Guendouz | |
de l'Ouest |
Karl-Heinz Rummenigge |
Bryan Robson & Peter Shilton | |
Diego Maradona | |
Jan Ceulemans | |
Sócrates | |
Georgi Dimitrov | |
Bruce Wilson | |
Chang-Sun Park | |
Morten Olsen | |
Graeme Souness & Willie Miller | |
José Antonio Camacho | |
Michel Platini & Patrick Battiston | |
Antal Nagy & Imre Garaba | |
Raad Hammoudi & Khalil Allawe | |
Sammy Mcilroy | |
Gaetano Scirea | |
Zaki | |
Tomas Boy Espinoza | |
Rogelio Delgado | |
Zbigniew Boniek | |
Rui Bento & Fernando Gomes | |
Jorge Barrios & Eduardo Cardozo | |
Anatolij Demyanenko & Oleg Blokhine |
Tirage au sort
[modifier | modifier le code]Groupe A | Groupe B | Groupe C | Groupe D | Groupe E | Groupe F |
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Premier tour
[modifier | modifier le code]Groupe A
[modifier | modifier le code]Le champion sortant, l'Italie, est accroché (1-1) en ouverture du Mundial par la Bulgarie. La Squadra Azzurra fait de nouveau match nul contre l'Argentine avant de s'imposer contre la Corée du Sud et se qualifier. L'Argentine termine première grâce à ses deux victoires contre les Coréens et les Bulgares. La Bulgarie est repêchée parmi les meilleurs troisièmes.
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1re journée
Match d'ouverture |
Italie |
1 - 1 | Stade Azteca, Mexico | ||
12:00 |
Altobelli |
Sirakov |
Spectateurs : 95 000 Arbitrage : Erik Fredriksson | ||
(Rapport) |
Argentine |
3 - 1 | Estadio Olímpico Universitario, Mexico | |||
12:00 |
Valdano Ruggeri |
Park Chang-sun |
Spectateurs : 60 000 Arbitrage : Victoriano Sánchez Arminio | ||
(Rapport) |
2e journée
Italie |
1 - 1 | Stade Cuauhtémoc, Puebla | |||
12:00 |
Altobelli |
Maradona |
Spectateurs : 32 000 Arbitrage : Jan Keizer | ||
(Rapport) |
Bulgarie |
1 - 1 | Estadio Olímpico Universitario, Mexico | |||
16:00 |
Getov |
Kim Jong-boo |
Spectateurs : 45 000 Arbitrage : Fallaj Al Shanar | ||
(Rapport) |
3e journée
Italie |
3 - 2 | Stade Cuauhtémoc, Puebla | |||
12:00 |
Altobelli Cho Kwang-rae |
Choi Soon-ho Huh Jung-moo |
Spectateurs : 20 000 Arbitrage : David Socha | ||
(Rapport) |
Argentine |
2 - 0 | Estadio Olímpico Universitario, Mexico | |||
12:00 |
Valdano Burruchaga |
Spectateurs : 65 000 Arbitrage : Benry Ulloa Morera | |||
(Rapport) |
Groupe B
[modifier | modifier le code]De retour après 28 ans d'absence, le Paraguay bat le néophyte irakien. Le pays hôte, le Mexique, bat la Belgique. Il termine premier de son groupe en battant ensuite l'Irak et en faisant match nul contre le Paraguay. Avec deux nuls et une victoire, l'Albiroja termine deuxième, la Belgique est repêchée parmi les meilleurs troisièmes.
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1re journée
Mexique |
2 - 1 | Estadio Azteca, Mexico | |||
12:00 |
Quirarte Sánchez |
Vandenbergh |
Spectateurs : 114 400 Arbitrage : Carlos Esposito | ||
(Rapport) |
Paraguay |
1 - 0 | Estadio Nemesio Díez, Toluca | |||
12:00 |
Romero |
Spectateurs : 25 000 Arbitrage : Edwin Picon-Ackong | |||
(Rapport) |
2e journée
Mexique |
1 - 1 | Estadio Azteca, Mexico | |||
12:00 |
Flores |
Romero |
Spectateurs : 114 000 Arbitrage : George Courtney | ||
(Rapport) |
Belgique |
2 - 1 | Estadio Nemesio Díez, Toluca | |||
12:00 |
Scifo Claesen |
Radhi |
Spectateurs : 20 000 Arbitrage : Jesús Díaz Palacio | ||
(Rapport) |
3e journée
Belgique |
2 - 2 | Estadio Nemesio Díez, Toluca | |||
12:00 |
Vercauteren Veyt |
Cabañas |
Spectateurs : 16 000 Arbitrage : Bogdan Dotchev | ||
(Rapport) |
Mexique |
1 - 0 | Estadio Azteca, Mexico | |||
12:00 |
Quirarte |
Spectateurs : 111 000 Arbitrage : Zoran Petrović | |||
(Rapport) |
Groupe C
[modifier | modifier le code]La Hongrie est l'un des deux troisièmes à ne pas accéder aux huitièmes de finale. La France et l'URSS réalisent le même parcours : deux victoires et un match nul (l'un contre l'autre). L'URSS se classe première à la différence de buts. Le néophyte canadien termine bon dernier avec trois défaites et aucun but marqué.
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1re journée
1er juin 1986 | France |
1 - 0 | Estadio Nou Camp, León | ||
16:00 |
Papin |
Spectateurs : 36 000 Arbitrage : Hernán Silva Arce | |||
(Rapport) |
Union soviétique |
6 - 0 | Estadio Sergio León Chávez, Irapuato | |||
12:00 |
Yakovenko Aleinikov Belanov Yaremchuk László Dajka Rodionov |
Spectateurs : 16 500 Arbitrage : Luigi Agnolin | |||
(Rapport) |
2e journée
France |
1 - 1 | Estadio Nou Camp, León | |||
12:00 |
Fernandez |
Rats |
Spectateurs : 36 500 Arbitrage : Romualdo Arppi Filho | ||
(Rapport) |
Canada |
0 - 2 | Estadio Sergio León Chávez, Irapuato | |||
12:00 |
Esterházy Détári |
Spectateurs : 14 000 Arbitrage : Jamal Al Sharif | |||
(Rapport) |
3e journée
France |
3 - 0 | Estadio Nou Camp, León | |||
12:00 |
Stopyra Tigana Rocheteau |
Spectateurs : 31 000 Arbitrage : Carlos Silva Valente | |||
(Rapport) |
Canada |
0 - 2 | Estadio Sergio León Chávez, Irapuato | |||
12:00 |
Blokhine Zavarov |
Spectateurs : 14 200 Arbitrage : Idrissa Traoré | |||
(Rapport) |
Groupe D
[modifier | modifier le code]Le Brésil est l'une des deux seules équipes à remporter tous ses matchs de poule. L'Espagne rattrape sa défaite initiale contre les Auriverdes en battant l'Algérie et l'Irlande du Nord. Ces deux derniers n'obtenant qu'un seul point en trois matchs, sont éliminés.
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1re journée
1er juin 1986 | Brésil |
1 - 0 | Estadio Jalisco, Guadalajara | ||
12:00 |
Sócrates |
Spectateurs : 65 000 Arbitrage : Chris Bambridge | |||
(Rapport) |
Algérie |
1 - 1 | Estadio Tres de Marzo, Guadalajara | |||
12:00 |
Zidane |
Whiteside |
Spectateurs : 22 000 Arbitrage : Valeri Butenko | ||
(Rapport) |
2e journée
Brésil |
1 - 0 | Estadio Jalisco, Guadalajara | |||
12:00 |
Careca |
Spectateurs : 48 000 Arbitrage : Rómulo Méndez Molina | |||
(Rapport) |
Espagne |
2 - 1 | Estadio Tres de Marzo, Guadalajara | |||
12:00 |
Butragueño Salinas |
Clarke |
Spectateurs : 28 000 Arbitrage : Horst Brummeier | ||
(Rapport) |
3e journée
Brésil |
3 - 0 | Estadio Jalisco, Guadalajara | |||
12:00 |
Careca Josimar |
Spectateurs : 51 000 Arbitrage : Siegfried Kirschen | |||
(Rapport) |
Espagne |
3 - 0 | Estadio Tecnológico, Monterrey | |||
12:00 |
Calderé Eloy |
Spectateurs : 20 000 Arbitrage : Shizuo Takada | |||
(Rapport) |
Groupe E
[modifier | modifier le code]Pour sa première participation, le Danemark, demi-finaliste de l'Euro 2 ans plus tôt, impressionne en battant tous les adversaires de son groupe, y compris l'Allemagne de l'Ouest, future finaliste, parfois avec la manière (score fleuve contre l'Uruguay). La Mannschaft termine deuxième en battant l'Écosse et en faisant match nul contre la Céleste. Malgré une défaite par 5 buts d'écart, les Uruguayens figurent dans les meilleurs troisièmes grâce à deux matchs nuls.
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1re journée
Allemagne de l'Ouest |
1 - 1 | Estadio La Corregidora, Quéretaro | |||
12:00 |
Allofs |
(0 - 1) | Alzamendi |
Spectateurs : 30 000 Arbitrage : Vojtěch Christov | |
(Rapport) |
Écosse |
0 - 1 | Estadio Neza 86, Nezahualcóyotl | |||
16:00 |
(0 - 0) | Elkjær Larsen |
Spectateurs : 18 000 Arbitrage : Lajos Nemeth | ||
(Rapport) |
2e journée
Allemagne de l'Ouest |
2 - 1 | Estadio La Corregidora, Querétaro | |||
12:00 |
Völler Allofs |
(1 - 1) | Strachan |
Spectateurs : 30 000 Arbitrage : Ioan Igna | |
(Rapport) |
Uruguay |
1 - 6 | Estadio Neza 86, Nezahualcóyotl | |||
16:00 |
Francescoli |
(1 - 2) | Elkjær Larsen Lerby Laudrup J. Olsen |
Spectateurs : 26 000 Arbitrage : Antonio Márquez Ramírez | |
(Rapport) |
3e journée
Allemagne de l'Ouest |
0 - 2 | Estadio La Corregidora, Querétaro | |||
12:00 |
(0 - 1) | J. Olsen Eriksen |
Spectateurs : 36 000 Arbitrage : Alexis Ponnet | ||
(Rapport) |
Uruguay |
0 - 0 | Estadio Neza 86, Nezahualcóyotl | |||
12:00 |
(0 - 0) | Spectateurs : 20 000 Arbitrage : Joël Quiniou | |||
(Rapport) |
Groupe F
[modifier | modifier le code]Pour sa deuxième participation, le Maroc revient en terre mexicaine. Après un match nul contre la Pologne suivi d'un autre contre l'Angleterre, il bat le Portugal 3-1 et réalise l'exploit d'être la première équipe africaine à franchir le premier tour d'une phase finale de Coupe du monde, qui plus est en terminant en tête de sa poule. L'Angleterre s'empare de la deuxième place devant la Pologne à la différence de buts, mais cette dernière, troisième du mundial précédent, se qualifie dans les meilleurs troisièmes. Quant au Portugal, demi-finaliste de 'Euro 1984, il est loin de rééditer sa performance de 1966. Malgré une victoire initiale contre l'Angleterre, il sombre et est éliminé en terminant à la dernière place du groupe. La préparation de la compétition est notamment mise en cause par les joueurs et l'histoire retentit au Portugal sous le nom de Caso Saltillo (en) (en portugais : l'affaire de Saltillo du nom de la ville où était basée l'équipe portugaise)[7].
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1re journée
Pologne |
0 - 0 | Estadio Universitario, Monterrey | |||
16:00 |
(0 - 0) | Spectateurs : 19 000 Arbitrage : José Luis Martínez Bazán | |||
(Rapport) |
Portugal |
1 - 0 | Estadio Tecnológico, Monterrey | |||
16:00 |
Carlos Manuel |
(0 - 0) | Spectateurs : 23 000 Arbitrage : Volker Roth | ||
(Rapport) |
2e journée
Maroc |
0 - 0 | Estadio Tecnológico, Monterrey | |||
16:00 |
(0 - 0) | Spectateurs : 20 000 Arbitrage : Gabriel González | |||
(Rapport) |
Pologne |
1 - 0 | Estadio Universitario, Monterrey | |||
16:00 |
Smolarek |
(0 - 0) | Spectateurs : 20 000 Arbitrage : Ali Bennaceur | ||
(Rapport) |
3e journée
Pologne |
0 - 3 | Estadio Tecnológico, Monterrey | |||
16:00 |
(0 - 3) | Lineker |
Spectateurs : 23 000 Arbitrage : André Daina | ||
(Rapport) |
Maroc |
3 - 1 | Estadio Tres de Marzo, Guadalajara | |||
16:00 |
Khairi Merry Krimau |
(2 - 0) | Diamantino |
Spectateurs : 24 000 Arbitrage : Alan Snoddy | |
(Rapport) |
Désignation des meilleurs troisièmes
[modifier | modifier le code]Les 4 meilleures équipes classées troisièmes de leur poule sont repêchées pour compléter le tableau des huitièmes de finale. Un classement comparatif des résultats de chacune des 6 équipes concernées est effectué afin de les départager, selon les critères (dans l'ordre) : plus grand nombre de points obtenus ; meilleure différence de buts ; plus grand nombre de buts marqués.
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La Belgique (futur demi-finaliste), la Pologne, la Bulgarie et l'Uruguay se qualifient pour les huitièmes de finale.
Tableau final
[modifier | modifier le code]Huitièmes de finale | Quarts de finale | Demi-finales | Finale | |||||||||||
16 juin / Guadalajara | 21 juin / Guadalajara | 25 juin / Guadalajara | 29 juin / Mexico | |||||||||||
4 | ||||||||||||||
0 | ||||||||||||||
1ap (3) | ||||||||||||||
17 juin / Mexico | ||||||||||||||
1 tab(4) | ||||||||||||||
2 | ||||||||||||||
21 juin / Monterrey | ||||||||||||||
0 | ||||||||||||||
0 | ||||||||||||||
17 juin / Monterrey | ||||||||||||||
2 | ||||||||||||||
0 | ||||||||||||||
25 juin / Mexico | ||||||||||||||
1 | ||||||||||||||
0ap (4) | ||||||||||||||
15 juin / Mexico | ||||||||||||||
0 tab(1) | ||||||||||||||
2 | ||||||||||||||
22 juin / Mexico | ||||||||||||||
0 | ||||||||||||||
2 | ||||||||||||||
16 juin / Puebla | ||||||||||||||
3 | ||||||||||||||
1 | ||||||||||||||
0 | ||||||||||||||
2 | ||||||||||||||
18 juin / Mexico | ||||||||||||||
1 | ||||||||||||||
3 | ||||||||||||||
22 juin / Puebla | ||||||||||||||
0 | ||||||||||||||
2 | ||||||||||||||
15 juin / León | ||||||||||||||
0 | ||||||||||||||
3 | ||||||||||||||
4 ap | Match pour la 3e place | |||||||||||||
1ap (5) | ||||||||||||||
18 juin / Querétaro | 28 juin / Puebla | |||||||||||||
1 tab(4) | ||||||||||||||
5 | 4 ap | |||||||||||||
1 | 2 | |||||||||||||
Huitièmes de finale
[modifier | modifier le code]Le Mexique accède pour la seconde fois aux quarts de finale en battant la Bulgarie.
Mexique |
2 - 0 | Estadio Azteca, Mexico | |||
12:00 |
Negrete Servín |
(1 - 0) | Spectateurs : 114 000 Arbitrage : Romualdo Arppi Filho | ||
(Rapport) |
La Belgique accède à son premier quart de finale en éliminant l'URSS lors d'un match prolifique en buts, sept au total (4-3), dont trois marqués durant la prolongation.
Union soviétique |
3 - 4 a. p. | Estadio Nou Camp, León | |||
16:00 |
Belanov |
(1 - 0, 2 - 2, 2 - 3) | Scifo Ceulemans Demol Claesen |
Spectateurs : 32 300 Arbitrage : Erik Fredriksson | |
(Rapport) |
Le Brésil s'impose largement face à la Pologne par quatre buts d'écart.
Brésil |
4 - 0 | Estadio Jalisco, Guadalajara | |||
12:00 |
Sócrates Josimar Edinho Careca |
(1 - 0) | Spectateurs : 45 000 Arbitrage : Volker Roth | ||
(Rapport) |
Dans un match aux allures de derby entre deux pays voisins, l'Argentine, absente du précédent Mundial au Mexique en 1970, élimine l'Uruguay sur le petit score de 1-0 et se retrouve en quarts de finale.
Argentine |
1 - 0 | Estadio Cuauhtémoc, Puebla | |||
16:00 |
Pasculli |
(1 - 0) | Spectateurs : 26 000 Arbitrage : Luigi Agnolin | ||
(Rapport) |
La France bat l'Italie, championne sortante.
France |
2 - 0 | Estadio Olímpico Universitario, Mexico | |||
12:00 |
Platini Stopyra |
(1 - 0) | Spectateurs : 70 000 Arbitrage : Carlos Esposito | ||
(Rapport) |
Par un but de Lothar Matthäus en fin de match, l'Allemagne de l'Ouest sort le Maroc, qui a réalisé une grande performance en passant le premier tour.
Maroc |
0 - 1 | Estadio Universitario, Monterrey | |||
16:00 |
(0 - 0) | Matthäus |
Spectateurs : 19 000 Arbitrage : Zoran Petrović | ||
(Rapport) |
L'Angleterre écarte le Paraguay qui disputait là son tout premier match à élimination directe en phase finale de Coupe du monde.
Angleterre |
3 - 0 | Estadio Azteca, Mexico | |||
12:00 |
Lineker Beardsley |
(1 - 0) | Spectateurs : 99 000 Arbitrage : Jamal Al Sharif | ||
(Rapport) |
L'Espagne bat le Danemark par 5 buts à 1, alors que ce dernier avait gagné tous ses matchs de poule et ouvert le score dans cette rencontre avant de s'effondrer en seconde période.
Danemark |
1 - 5 | Estadio La Corregidora, Querétaro | |||
16:00 |
J. Olsen |
(1 - 1) | Butragueño Goikoetxea |
Spectateurs : 38 500 Arbitrage : Jan Keizer | |
(Rapport) |
Quarts de finale
[modifier | modifier le code]A Guadalajara, à l'issue d'un match très indécis marqué par une qualité de jeu exceptionnelle, la France élimine le Brésil aux tirs au but malgré le tir manqué de Platini et le tir chanceux (la balle frappe le poteau et rebondit dans le dos du gardien Carlos) de Bellone. C'est la deuxième rencontre de Coupe du monde départagée aux tirs au but (la première datant de 1982), et la France y est encore une fois.
Brésil |
1 - 1 a. p. | Estadio Jalisco, Guadalajara | |||
12:00 |
Careca |
(1 - 1, 1 - 1, 1 - 1) | Platini |
Spectateurs : 65 000 Arbitrage : Ioan Igna | |
(Rapport) | |||||
Sócrates Alemão Zico Branco Júlio César |
Tirs au but 3 - 4 |
L'Allemagne de l'Ouest accède une fois de plus aux demi-finales, également aux tirs au but en sortant le Mexique 4 tirs à 1, après 120 minutes sans but.
Mexique |
0 - 0 a. p. | Estadio Universitario, Monterrey | |||
16:00 |
Spectateurs : 44 000 Arbitrage : Jesús Díaz Palacio | ||||
(Rapport) | |||||
Negrete Quirarte Servín |
Tirs au but 1 - 4 |
Dans une rencontre marquée par de la tension politique entre les deux pays (quatre ans seulement après la guerre des Malouines), l'Argentine bat l'Angleterre 2-1, avec un doublé de Maradona. Ses deux buts entrent dans la légende de la Coupe du monde. Le premier est marqué par la fameuse « Main de Dieu » et validé à tort par l'arbitre[8], le second par une « chevauchée fantastique » partant du milieu du terrain.
Côté anglais, Lineker réduit le score en fin de match et porte son total à six buts marqués lors du tournoi, ce qui lui permet de remporter le Soulier d'Or du meilleur buteur.
Argentine |
2 - 1 | Estadio Azteca, Mexico | |||
12:00 |
Maradona |
(0 - 0) | Lineker |
Spectateurs : 115 000 Arbitrage : Ali Bennaceur | |
(Rapport) |
Fait inédit, trois des quatre quarts de finale de cette Coupe du monde auront été départagés aux tirs au but, le dernier étant Belgique-Espagne. La Belgique réalise le cinq sur cinq dans la séance de départage et accède à sa première demi-finale.
Belgique |
1 - 1 a. p. | Estadio Cuauhtémoc, Puebla | |||
16:00 |
Ceulemans |
(1 - 0) | Señor |
Spectateurs : 45 000 Arbitrage : Siegfried Kirschen | |
(Rapport) | |||||
Claesen Scifo Broos Vervoort L. Van Der Elst |
Tirs au but 5 - 4 |
Demi-finales
[modifier | modifier le code]La France et l'Allemagne de l'Ouest se retrouvent en demi-finale pour la deuxième fois d'affilée (après le match mythique de 1982) et l'Allemagne se qualifie à nouveau pour la finale, mais cette fois-ci en remportant le match dans le temps réglementaire.
Allemagne de l'Ouest |
2 - 0 | Estadio Jalisco, Guadalajara | |||
12:00 |
Brehme Völler |
(1 - 0) | Spectateurs : 50 000 Arbitrage : Luigi Agnolin | ||
(Rapport) |
L'Argentine met fin à l'aventure belge sur le même score que la première demi-finale, et tout comme en quart de finale, Maradona inscrit un doublé.
Argentine |
2 - 0 | Estadio Azteca, Mexico | |||
16:00 |
Maradona |
(0 - 0) | Spectateurs : 110 000 Arbitrage : Antonio Márquez Ramírez | ||
(Rapport) |
Match pour la troisième place
[modifier | modifier le code]La France réédite sa performance de 1958 et monte sur le podium en battant la Belgique après prolongation. C'est également la première et seule fois qu'un match pour la troisième place se joue après prolongation.
France |
4 - 2 a. p. | Estadio Cuauhtémoc, Puebla | |||
12:00 |
Ferreri Papin Genghini Amoros |
(2 - 1, 2 - 2, 3 - 2) | Ceulemans Claesen |
Spectateurs : 21 000 Arbitrage : George Courtney | |
(Rapport) |
Finale
[modifier | modifier le code]L'Allemagne de l'Ouest se qualifie pour sa deuxième finale consécutive, la cinquième de son histoire. Mais elle s'incline contre l'Argentine après être revenue au score.
Argentine |
3 - 2 | Stade Azteca, Mexico | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
12:00 |
( ( ( |
(1 - 0) | Spectateurs : 114 580 Arbitrage : Romualdo Arppi Filho | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Rapport |
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Les 22 champions du monde
[modifier | modifier le code]Voir l'article Équipe d'Argentine de football à la Coupe du monde 1986.
Titres personnels
[modifier | modifier le code]Meilleurs buteurs
[modifier | modifier le code]6 buts
Gary Lineker (soulier d'or)
5 buts
4 buts
Meilleurs passeurs
[modifier | modifier le code]5 passes
4 passes
3 passes
Meilleur joueur (ballon d'or)
[modifier | modifier le code]Meilleur jeune joueur
[modifier | modifier le code]Meilleur gardien
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ « La Colombie candidate pour organiser la Coupe du monde 2026 », sur nouvelobs, (consulté le ).
- ↑ « Pourquoi la Colombie n’a jamais organisé son Mondial ? », sur sofoot.com, (consulté le ).
- ↑ (en) « Argentina 2–1 England », sur thefa.com (consulté le ).
- Le nombre définitif de places allouées à l'UEFA (13 ou 14) et à l'OFC (0 ou 1) dépend du résultat du barrage intercontinental entre ces deux zones : le représentant européen, l’Écosse, bat le représentant océanien, l’Australie.
- ↑ Les deux premières participations en tant qu’Allemagne.
- ↑ (en) « 1986 FIFA Report », sur fifa.com (consulté le ).
- ↑ Saltillo, le « Knysna » portugais de 86, sofoot.com,22 Juin 2014,par William Pereira
- ↑ Ce but émanant d'une tricherie manifeste, est souvent pris en exemple par les partisans de l'arbitrage vidéo pour le bienfait de cette technologie.