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Concerto pour piano no 24 de Mozart

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Concerto pour piano no 24
en do mineur
KV. 491
Image illustrative de l’article Concerto pour piano no 24 de Mozart
Mozart par Doris Stock en 1789.

Genre Concerto pour piano
Nb. de mouvements 3
Musique Wolfgang Amadeus Mozart
Effectif Orchestre symphonique, piano
Durée approximative environ 32 minutes
Dates de composition à Vienne
Partition autographe Royal College of Music
Création
Burgtheater de Vienne

Le Concerto pour piano no 24 en do mineur, K. 491, est un concerto pour piano du compositeur classique Wolfgang Amadeus Mozart.

Le Burgtheater, lieu de création du concerto en ut mineur.

Le concerto a été achevé le à Vienne, trois semaines après le 23e concerto pour piano K.488[1]auquel il est associé dans l'esprit de son auteur, sa couleur générale dramatique « exprime les épreuves et les combats que doit affronter l'homme pour maîtriser cette vie et lui donner un sens »[2].

La première représentation fut jouée le au Burgtheater de Vienne.

Le manuscrit du concerto est conservé au Royal College of Music.







Comme les concertos de forme classique, le Concerto pour piano no 24 en do mineur comporte trois mouvements :

  1. Allegro, en do mineur, à
    , 523 mesures
  2. Larghetto, en mi bémol majeur, à 2/2, 89 mesures
  3. Allegretto, en do mineur, à 2/2, sections répétées 2 fois : mesures 1 à 8, mesures 9 à 16, mesures 17 à 24, mesures 25 à 32, ➜ en do majeur à la mesure 165 ➜ en do mineur à la mesure 201 ➜ à
    à la mesure 221, 287 mesures

Durée : environ 32 minutes

Le premier thème est énoncé à l'unisson. En quelques mesures, Mozart utilise tous les degrés de la gamme chromatique, presque sans tonalité définie[3].


\version "2.18.2"
\header {
  tagline = ##f
}

\score {
  \new Staff \with {

  }
<<
  \relative c' {
    \key c \minor
    \time 3/4  
    \tempo 4 = 125
    \override TupletBracket #'bracket-visibility = ##f 

     %%Mozart — Concerto 24, mvt 1, th. 1
     c2.( ees2.) aes2( g4) fis-! ees'-! r8. fis,16 aes4( g f) e-! des'-! r8. ees,16 ges4( f ees) d-! b'-! 
     r8. d,16 ees4-! c'-! r8. ees,16 aes4 aes,4( a bes b c) f g g, c

  }
>>
  \layout {
     \context { \Score \remove "Metronome_mark_engraver" }
  }
  \midi {}
}

Le Larghetto est aussi simple que l'Allegro était complexe : un rondo de forme A – B – A, un couplet au relatif mineur, le refrain interrompu par un couplet en mineur, et le retour du refrain entier suivi d'une courte coda[4].


\version "2.18.2"
\header {
  tagline = ##f
}

\score {
  \new Staff \with {

  }
<<
  \relative c'' {
    \key ees \major
    \time 2/2  
    \tempo 2 = 45
    \override TupletBracket #'bracket-visibility = ##f 

     %%Mozart — Concerto 24, mvt 2, th. 1
     bes4 bes8. bes16 bes8[ ees] ees r8 g8 d ees f bes,2 g'4 g8. g16  bes8.[ g16] ees8 r8 d,8 d d d ees4

  }
>>
  \layout {
     \context { \Score \remove "Metronome_mark_engraver" }
  }
  \midi {}
}

Le finale est un Allegretto est un thème à huit variations. Le thème, pesant, évoque une marche funèbre[5]. C'est le seul concerto à finir sur un état de dépression.


\version "2.18.2"
\header {
  tagline = ##f
}

\score {
  \new Staff \with {

  }
<<
  \relative c'' {
    \key c \minor
    \time 2/2  
    \tempo 2 = 72
    \override TupletBracket #'bracket-visibility = ##f 

     %%Mozart — Concerto 24, mvt 3, th. 1
     \partial 4 g4 ees ees d d c r4 r4 g' c c ees fis, g r4 r4 g4 aes aes aes aes \grace { aes8 bes } c4

  }
>>
  \layout {
     \context { \Score \remove "Metronome_mark_engraver" }
  }
  \midi {}
}

Orchestration

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Orchestration du Concerto pour piano no 24
Clavier
piano
Cordes
premiers violons, seconds violons, altos,
violoncelles, contrebasses
Bois
1 flûte,
2 hautbois,
2 clarinettes en si bémol,
2 bassons
Cuivres
2 cors en mi bémol,
2 trompettes en do (tacet dans le Larghetto)
Percussions
2 timbales en do et sol (tacet dans le Larghetto)

C'est le seul des concertos qui comporte à la fois les hautbois et les clarinettes[6].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Selon Massin 1987, p. 1008, cette tonalité d’ut mineur, à trois bémols, peut représenter les trois degrés de l'initiation maçonnique.
  2. Massin 1987, p. 1009.
  3. Girdlestone 1953, p. 406.
  4. Girdlestone 1953, p. 421.
  5. Hocquard 1992, p. 443.
  6. Girdlestone 1953, p. 407.

Liens externes

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