Connerré
Connerré | |||||
L'église Saint-Symphorien. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Gesnois Bilurien | ||||
Maire Mandat |
Arnaud Mongella 2020-2026 |
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Code postal | 72160 | ||||
Code commune | 72090 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Conneréen | ||||
Population municipale |
2 895 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 174 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
3 969 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 03′ 39″ nord, 0° 29′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 145 m |
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Superficie | 16,60 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Connerré (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Savigné-l'Évêque | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | www.connerre.fr | ||||
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Connerré est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 2 895 habitants[Note 1].
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Connerré se trouve dans la région naturelle du Perche. Elle est située à 25 kilomètres à l'est du Mans, à 19 kilomètres au sud-ouest de La Ferté-Bernard sur l'ex-nationale 23 la reliant à Paris à 160 kilomètres. L'autoroute A11 passe au nord de la commune.
La commune est desservie par la gare de Connerré - Beillé à 1,5 kilomètre du centre-bourg. La fin de la LGV Atlantique est actuellement située sur la commune.
La ville est traversée par l'Huisne et le Dué.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 730 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Luart à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 686,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Connerré est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Connerré[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), terres arables (19,3 %), zones urbanisées (12,3 %), forêts (12,1 %), eaux continentales[Note 5] (5,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le gentilé est Connerréen[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Dès l'époque romaine, la localité est traversée par une voie reliant Le Mans à Chartres. Le bourg et l'église sont assis sur une immense nécropole mérovingienne dont de vastes cimetières ont été plusieurs fois mis au jour.
Ainsi, en 1803, lors de fouilles accidentelles à l'emplacement de l'ancienne chapelle Sainte-Anne, environ quarante tombeaux mérovingiens sont découverts.
En 1407, Charles VI, qui avait acquis la terre de Connerré de Bouchard de Courtremblay, en fait don au chapitre de Saint-Julien du Mans. Le bourg a conservé près de l'église quelques vestiges de son ancienne enceinte. Construite au XVIe siècle à la suite d'une autorisation accordée par une lettre d'Henri III datée d'août 1578, elle a permis à la localité d'obtenir le titre de ville. Son érection a pour but principal de protéger l'activité marchande.
Le 21 avril 1731, la ville est en partie ravagée par un incendie qui détruit deux églises et cent-trente-trois maisons. Sa situation géographique en fait un lieu d'étape et de commerce.
Le 25 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, eut lieu l'affaire de Connerré où furent engagés les Francs-tireurs de Pont-l'Abbé.
Aujourd'hui, la commune est traversée par la route de Paris. Sa vocation commerciale connaît son apogée au XXe siècle. Ainsi, aux alentours des années 1920, c'est une commune très industrielle, où sont exploitées notamment trois tanneries, deux usines de toile mécanique et une poterie.
C'est en effet dès le début du XXe siècle qu'elle devient le centre de la poterie sarthoise. L'installation de potiers est certainement favorisée par l'installation du chemin de fer en 1854.
C'est également en ce début de XXe siècle qu'Albert Lhuissier achète un petit commerce qu'il transforme en charcuterie. Il va très vite, par son sens des affaires, faire de la commune la capitale des rillettes.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 2 895 habitants[Note 6], en évolution de −0,1 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vie locale
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Équipements
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]La ville de Connerré s'enrichit d'industries essentiellement alimentaires[Quoi ?].
S'y trouvent notamment :
- des artisans bouchers-charcutiers (charcuterie Després, boucherie Dubois et boucherie-charcuterie Bréhault).
- des sociétés comme Charles Christ (spécialisée principalement dans la choucroute et cassoulets, produits bio).
- la maison Prunier depuis 1931 (spécialités charcutières haut de gamme[Selon qui ?], dont des rillettes du Mans).
- une usine de fabrication de produits de maroquinerie (les Ateliers de Connerré).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Symphorien (place de la République). On y trouve deux objets classés à titre d'objets aux Monuments historiques (1993) : une clôture de chœur (grille de communion) du XVIIIe siècle, et la plaque funéraire de Gervais Mailloche, curé de Connerré au XVIe siècle.
- Logis de la Jatterie, maison de maître de Connerré, domine le bourg, inscrite au titre des monuments historiques en 1996[23]. Elle est construite en 1768 par René Chalain, entrepreneur de bâtiments. Elle reste dans sa descendance jusqu'en 1990 et est ensuite rachetée par Ludovic de La Poeze d'Harambure lequel a procédé à une restauration complète à la suite de laquelle il organise chaque année le festival de musique classique de la Jatterie.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Chaque dernier samedi du mois d'août se déroule à Connerré le festival Les Troubles Villes qui réunit des artistes de rue, de théâtre, des musiciens, du cirque, etc.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Dom Julien Garnier (1670-1725), savant bénédictin, né à Connerré.
- Le 24 juin 1953, Jean Marco s'est tué dans un accident de voiture au lieu-dit l'Épinay.
- Robert Jarry, né en 1924 à Connerré (maire du Mans de 1977 à 2001).
- Bernard Pierre Wolff, né en 1930 à Connerré[24], photographe principalement connu pour ses noirs et blancs.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur semé de fleur de lys d'or aux trois clefs d'argent, les deux du chef adossées brochant sur le tout[25]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Connerré comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 901
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Connerré et Le Luart », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Luart », sur la commune du Luart - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Luart », sur la commune du Luart - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Connerré », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Connerré ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La ville accueille ses nouveaux habitants », sur actu.fr, L'Action-L'Écho (consulté le ).
- La fiche biographique de BEAUFILS Michel sur le Maitron en ligne
- « Christophe Chaudun succède à Suzanne Jalinier », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Les maires élus suite aux élections municipales de mars 2014 », sur le site de la Préfecture de la Sarthe (consulté le ).
- « Municipales. Connerré : Arnaud Mongella succède à Christophe Chaudun », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Logis de la Jatterie », notice no PA72000002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Encyclopædia Universalis, « BERNARD-PIERRE WOLFF », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.