Cenon
Cenon | |||||
L'Hôtel de ville et le Pôle administratif municipal. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Bordeaux Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Egron 2020-2026 |
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Code postal | 33150 | ||||
Code commune | 33119 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cenonnais, Cenonnaises | ||||
Population municipale |
26 778 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4 851 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 51′ 28″ nord, 0° 31′ 54″ ouest | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 75 m |
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Superficie | 5,52 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Cenon (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.ville-cenon.fr | ||||
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Cenon (prononcé [sənɔ̃]) (en occitan/gascon : Senon) est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine faisant partie de Bordeaux Métropole. La ville s'est urbanisée dans le prolongement de Bordeaux dont elle est limitrophe à l'est. Ses habitants sont appelés les Cenonnais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Située dans l'Entre-deux-Mers, sur la rive droite de la Garonne, Cenon est l'une des vingt-huit communes de la métropole de Bordeaux et appartient à son aire et à son unité urbaines. Forte de 26 047 habitants, elle s'inscrit dans le périmètre d'une agglomération bordelaise en constante progression, au centre de l'axe Arcachon-Bordeaux-Libourne, Campée au pied d'une petite colline dominant la plaine alluviale, Cenon se divise en deux entités principales : Cenon-Bas (dans le prolongement du quartier de La Bastide, ce dernier rattaché à Bordeaux en 1865) et Cenon-Haut, sur la crête.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Lormont, Bordeaux, Floirac et Artigues-près-Bordeaux.
Plans de la commune
[modifier | modifier le code]-
Carte OpenStreetMap
-
Carte topographique
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mérignac à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cenon est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (86,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (78,5 %), forêts (9,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Rocade de Bordeaux
[modifier | modifier le code]Cenon est accessible depuis la rocade aux sorties 25 et 26 (de la route nationale ).
Trains TER
[modifier | modifier le code]La ville possède une gare, desservie par de nombreux TER Nouvelle-Aquitaine et la ligne A du tramway de Bordeaux.
Réseau TBM
[modifier | modifier le code]Réseau TBM actuel
[modifier | modifier le code]Cenon est desservie par les lignes TBM suivantes:
Réseau TBM à compter du 4 septembre 2023[14]
[modifier | modifier le code]Le réseau TBM évoluant au 4 septembre 2023, Cenon sera desservie par les lignes TBM suivantes:
BlueCub
[modifier | modifier le code]Le , la communauté urbaine de Bordeaux a mis en service des voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré. Le système porte sur une centaine de véhicules, 36 stations dans la ville de Bordeaux et une station dans les six communes voisines dont Cenon.
Réseau TransGironde
[modifier | modifier le code]Les lignes 401 et 402 partent de la station de tram Stalingrad à destination de Sallebœuf, Branne, Camarsac et Saint-Quentin-de-Baron et traversent la commune.
Quartiers
[modifier | modifier le code]En 2024, le quartier prioritaire de Palmer est évoqué dans la presse en raison de la prolifération des rats, leur présence étant devenue une banalité depuis plus d’une décennie[15],[16].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Cenon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[19]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1987, 1999, 2008 et 2021[21],[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 977 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 977 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2005, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[25].
Histoire
[modifier | modifier le code]Des origines jusqu'aux années 2010
[modifier | modifier le code]En gascon la ville se nomme Senon, prononcé [səˈnuŋ].
- L'usine Bâillon d'Estiveau a été construite en 1901 et agrandie en 1932. L'entreprise produisait des pierres reconstituées ; elle a fonctionné jusqu'en 1950. En 1920, on y utilisait une presse universelle de marque War.
Evènements récents
[modifier | modifier le code]Une ancienne maison de retraite constituée de petits logements sans étage est occupée depuis 2019 par des familles originaires de plusieurs continents, avec le soutien de paroisses catholiques[26].
En octobre 2020 des démarches en vue de leur expulsion sont en cours, à la demande du propriétaire Logévie, un bailleur social[27],[28].
Logévie demande que les autorités prévoient un relogement pour les nombreuses familles avec enfants qui sont sur la parcelle[29].
Un collectif regroupant de nombreuses associations a lancé une pétition. Le maire de Bordeaux estime qu'expulser les familles ne conduirait qu'à les amener à aller s'installer sur d'autres territoires dans la métropole[30].
Héraldique
[modifier | modifier le code]De gueules à la biche saillante d'or, au-dessus d’un burelé ondé, alésé et réduit, d'argent et d'azur de douze pièces mouvant d’un olifant contourné d’or à dextre et failli à senestre au centre de l'écu, et senestrée d'un cyprès de sinople fûté d’or, l'animal et l'arbre posés sur une terrasse isolée de sinople. Le blason évoque la légende de la biche de Cenon, selon laquelle une biche aurait surgi de la forêt au son du cor de Roland, puis traversé la Garonne, révélant aux troupes le gué de franchissement du fleuve. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La commune de Cenon appartient à l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de Cenon modifié dont elle était le chef-lieu et dont elle devient le bureau centralisateur[31],[32].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]A partir des élections municipales de 1896, les socialistes entrent dans la municipalité de Cenon, ainsi qu'à Saint-Macaire et Bègles[33]
Liste des maires
[modifier | modifier le code]En 1995, la fédération socialiste de la Gironde réussit le renouvellement du maire socialiste en fonction depuis 27 ans, René Bonnac (1921-2008) par le candidat socialiste, Alain David (1949-)[34].
Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[39].
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[40].
Jumelages et partenariats
[modifier | modifier le code]- 1988 : Jumelage avec Laredo (Cantabrie en Espagne)[41]
- Juin 2008 : Jumelage avec Paredes de Coura (Minho-Lima au Portugal).
- Octobre 2012 : Convention de partenariat culturel avec Meknès (Maroc).
- Mai 2013 : Convention de partenariat avec Arcos de Valdevez (Minho-Lima au Portugal).
- Novembre 2016 : Jumelage avec Hartford ( état du Vermont aux Etats-Unis)[42]
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 26 778 habitants[Note 5], en évolution de +9,09 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La forte chute de population en 1866 résulte de l'annexion du quartier de la Bastide par la commune de Bordeaux en 1865.
Cette commune est caractérisée par l'arrivée de populations étrangères depuis une trentaine d'années.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dispose de deux collèges, le collège Jean-Jaures, qui accueille les élèves de la cité Palmer, de la commune de Artigues-près-Bordeaux et du quartier Brossolette et le collège Jean-Zay qui accueille les élèves des quartiers de la saraillère,du bas et haut-cenon et du Loret.
Économie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]Petite commune semi-rurale jusqu'au milieu du XXe siècle, Cenon profite du dynamisme économique de la capitale aquitaine et du surplus de population qu'il génère pour se transformer et se doter de nouveaux équipements (écoles, lotissements, logements sociaux, médiathèque, salle de spectacles).
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 320 €, ce qui plaçait Cenon au 28 835e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[46].
Emploi
[modifier | modifier le code]Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 21,8 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[47].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Saint-Romain
[modifier | modifier le code]La principale église paroissiale de la ville est située non loin du parc du Cypressat. Placée sous le vocable de saint Romain de Blaye, sa construction débute au XIIe siècle : c'est alors une dépendance de l'abbaye de La Sauve-Majeure. Elle est remaniée à plusieurs reprises au cours des siècles, que ce soit à cause des dégâts infligés au sanctuaire par les hommes (guerres) ou par le temps. Elle prend son aspect actuel à partir de 1864, sous l'impulsion du cardinal Donnet, qui entend moderniser les églises de son diocèse[48]. L'église est alors presque entièrement reconstruite; on élève le clocher néo-gothique, assez trapu, coiffé d'une petite flèche en pierre de taille de l'Entre-deux-Mers et précédé d'un porche. Les travaux sont confiés à un architecte bien connu en Gironde : Gustave Alaux.
La disposition de l'église reste relativement simple : il s'agit d'une nef doublée de bas-côtés, cantonnée de contreforts, qui se prolonge par une abside hémicylindrique. L'intérieur, couvert d'amples croisées d'ogives (quadripartites dans la nef, sexpartites dans le chœur), conserve un décor peint du XIXe siècle, un chemin de croix, œuvre du peintre et graveur Décaris, et un bénitier du XVIIe siècle. Une campagne de restauration financée en totalité par la ville (coût : 850 000 €), s'est étalée de 2002 à 2007[48]. Elle a redonné à l'édifice sa blancheur originelle, la pierre ayant été longtemps rongée par les intempéries et la pollution. Le parvis de l'église, traité en terrasse panoramique, offre un point de vue remarquable sur Bordeaux.
Château et parc Palmer
[modifier | modifier le code]Le château Palmer, du nom du général Charles Palmer, officier de l'armée britannique, date en grande partie du XVIIIe siècle. D'une grande sobriété, il arbore toutefois un vaste balcon-terrasse porté par une série de colonnes jumelées, offrant une vue sur le parc environnant[49]. Vaste espace vert de près de 25 hectares, le parc Palmer, aménagé sur une crête, offre une vue plongeante sur Bordeaux. Il se compose d'une succession de prairies, de massifs floraux et de bois où se mêlent notamment pins maritimes et parasols, palmiers, lauriers[Lesquels ?] (essences méditerranéennes), tilleuls à grandes feuilles et chênes rouvres. Il abrite également plusieurs équipements sportifs, deux centres culturels (Le Rocher de Palmer et l'Office Culturel d'Animation de Cenon - OCAC - au Château Palmer), un théâtre de verdure, des aires de jeux pour les enfants et des tables de pique-nique[50].
Chartreuse et parc du Loret
[modifier | modifier le code]L'ancienne chartreuse du Loret, du XVIIIe siècle, est un siècle plus tard une importante propriété viticole, la première de la commune en termes de production (82 tonneaux de vin rouge en 1874). Rachetée par la municipalité en 2004, elle est désormais un centre culturel où des artistes viennent exposer régulièrement. Le parc qui l'entoure est, avec le parc Palmer et le parc du Cypressat, un des poumons verts de la commune. S'étendant sur 14 hectares, il renferme quelques essences remarquables, comme des séquoias géants, des cèdres de l'Atlas et des ormes du Caucase[51].
Parc du Cypressat
[modifier | modifier le code]Le parc du Cypressat est un des trois grands parcs de la ville de Cenon. Étagé à flanc de colline, à proximité du centre-ville, il couvre 17 hectares et renferme près de 1200 arbres répertoriés. Le cyprès, essence méditerranéenne, y tient une place d'honneur. Plusieurs belvédères, aménagés au gré de sentiers escarpés, offrent une vue panoramique sur Bordeaux. Le parc du Cypressat est un lieu vivant, véritable sanctuaire écologique pour de nombreuses espèces végétales et animales. On y trouve notamment des chevreuils, des blaireaux, ainsi qu'une grande variété d'oiseaux, ce qui lui a valu d'être classé comme « refuge LPO » par la Ligue pour la protection des oiseaux[52].
Belvédère de Bellevue
[modifier | modifier le code]Relativement peu connu, cet espace aménagé à flanc de colline offre un point de vue remarquable sur une grande partie de l'agglomération bordelaise. De gauche à droite, on aperçoit ainsi les tours de Talence, la basilique Saint-Michel, l'hôpital Pellegrin, les clochers de la cathédrale Saint-André, les arbres et le sommet des colonnes rostrales de la place des Quinconces, les tours de la cité administrative, les pavillons du Bas-Cenon, les quais de Bordeaux, le pont Jacques-Chaban-Delmas, Cap Science et le port de Bordeaux.
Châteaux viticoles de Cenon
[modifier | modifier le code]La commune conserve plusieurs « châteaux » privés. Le nom de « château » désigne, en Bordelais, une exploitation viticole. Le château au Moine, construit en 1830 pour Claude Deschamps, s'inspire du classicisme[53]. Le château de Serre, datant de 1804, est réquisitionné par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, qui y installent le quartier-général de la défense anti-aérienne[53]. Le château d'Aurios, dit « château du Diable » entre les deux guerres, est une construction bourgeoise du milieu du XIXe siècle, se composant d'un corps de logis cantonné de deux pavillons peu saillants[53]. Le château Lamothe ou domaine de La Garosse datant de 1715 dont une partie du terrain a été utilisée par l'usine de la Vieille Cure. Le château Guithon, datant de la même époque, abrite depuis 1914 l'hôtel de ville[53]. L'ancien château Pichardy a été détruit en 1960, son fronton a été restauré : il est exposé en plein air près de la mairie.
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Vestiges du château Pichardy
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Château viticole réaménagé en mairie
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Château Camparian
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Château Marly
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Château Maréchal
La mosquée se situe sur le cours Victor Hugo, proche de la gare de Cenon et du tramway.
Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]La commune, qui appartient à la première couronne périurbaine de Bordeaux, compte sur une forte proportion de parcs et d'espaces verts (20 % de son territoire) dont le plus célèbre est le parc Palmer, qui offre une vue panoramique sur Bordeaux.
La légende de la Biche de Cenon
[modifier | modifier le code]« Roland (en 778) et son armée allant en Espagne, arrivèrent à la colline de Cenon, couverte à ce moment-là par l'antique forêt de cyprès. Au pied de la colline: les marais. Plus loin, le ruban d'argent de la Garonne barre la route. Saisi d'une inspiration divine, Roland sonna du cor. Au son de l'olifant, une biche blanche effrayée surgit de la forêt. Descendant la colline, elle traversa le marais et franchit la Garonne à un passage guéable qu'elle connaissait bien. Cette fuite éperdue ayant lieu sous les yeux de l'armée, Roland n'eut plus qu'à suivre la trace de la biche et, ses soldats derrière lui, franchit la Garonne. »[54]. Cette légende est à rapprocher de celle attribuée à Clovis qui, alors qu'il poursuivait Alaric, ne sachant comment traverser la Vienne, se vit indiquer un gué par une biche, elle aussi descendue d'une forêt. Ce gué s'appelle encore Gué de la Biche.
Infrastructures culturelles
[modifier | modifier le code]- Le Rocher de Palmer est une salle de spectacle consacrée aux musiques et cultures du monde.
- L'espace Simone Signoret a ouvert en septembre 2016 au pied de la côte, avec une salle d'une capacité de 200 places dédiée au spectacle vivant.
Festivals
[modifier | modifier le code]La ville accueille chaque été, au mois de juillet, le Festival des Hauts de Garonne et le festival de salsa Festival Corazón latino en septembre.
De plus, chaque année, elle accueille le Festival de théâtre Entre-deux-scènes du Théâtre Alizé, basé anciennement (1987-2019) au château Palmer pour les répétitions et au château du diable pour les spectacles puis à l'Oscillo-Théâtroscope pour les répétitions et à l'espace Simone Signoret pour les spectacles (Depuis 2020).
Sports
[modifier | modifier le code]Le CA Lormont Hauts de Garonne, autrefois appelé CA Lormont-Cenon Rive Droite, évolue en Fédérale 2 du Championnat de France de rugby.
Un complexe de tennis est en cours de construction[55].
Personnalités liées à la ville
[modifier | modifier le code]- Kodjo Afanou, footballeur
- Floyd Ayité, footballeur
- Jonathan Ayité, footballeur
- Roger Biwandu, musicien
- Claude Durrens, graveur
- Bernard Darniche, pilote automobile
- Antoine Redin, footballeur
- Bruno Da Rocha, footballeur
- Frédéric Da Rocha, footballeur
- Jérôme Fernandez, handballeur
- Jacques Rivière, écrivain
- Cédric Yambéré, footballeur
- Jean Audebert, footballeur
- Adrien Cachot, Cuisinier
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Base aérienne 203 Bordeaux-Cenon
- Rocade : sortie 25
- Festival des Hauts de Garonne
- Liste des communes de la Gironde
- Liste des communes de l'Entre-deux-Mers
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la mairie
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bordeaux, il y a une ville-centre et 72 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Cenon et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bordeaux-Mérignac » (commune de Mérignac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bordeaux-Mérignac » (commune de Mérignac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cenon ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Le réseau TBM à compter du 4 septembre 2023
- Marie-Hélène Hérouart, «Ils me passent entre les pieds tous les jours» : les rats ont envahi des résidences sociales près de Bordeaux, lefigaro.fr, 23 novembre 2024
- Yannick Delneste, Gironde. « Nous vivons avec eux tous les jours » : à Cenon, les rats ont envahi des résidences, sudouest.fr, 20 novembre 2024
- « Les risques près de chez moi - commune de Cenon », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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- Source du texte à la Mairie de Cenon
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