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Chanteloup-en-Brie

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Chanteloup-en-Brie
Chanteloup-en-Brie
L'église Saint-Eutrope.
Blason de Chanteloup-en-Brie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Marne et Gondoire
Maire
Mandat
Olivier Colaisseau
2020-2026
Code postal 77600
Code commune 77085
Démographie
Gentilé Chanteloupiens
Population
municipale
4 171 hab. (2021 en évolution de +10,49 % par rapport à 2015)
Densité 1 312 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 20″ nord, 2° 44′ 24″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 124 m
Superficie 3,18 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lagny-sur-Marne
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Chanteloup-en-Brie
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Chanteloup-en-Brie
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Chanteloup-en-Brie
Liens
Site web Chanteloup-en-Brie

Chanteloup-en-Brie prononciation est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Elle fait partie de la ville nouvelle Marne-la-Vallée.

Géographie

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Localisation

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Localisation de la commune de Chanteloup-en-Brie dans le département de Seine-et-Marne.

La commune de Chanteloup-en-Brie est située à environ 36,5 km par la route[1],[Note 1]. à l'est du centre de Paris[Carte 1].

Elle est proche du parc à thème Disneyland Paris (environ 6,9 kilomètres).

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Chanteloup-en-Brie
Lagny-sur-Marne Montévrain
Conches-sur-Gondoire Chanteloup-en-Brie
Bussy-Saint-Georges Jossigny

Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie de 90 mètres à 124 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 118 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].

Hydrographie

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Carte des réseaux hydrographique et routier de Chanteloup-en-Brie.

Le système hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la Gondoire, longue de 12,11 km[4], qui se jette dans un bras de la Marne au niveau de la commune de Torcy.

Sa longueur totale sur la commune est de 0,43 km[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].

Au , Chanteloup-en-Brie est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[17]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 12 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[20] dont le Bois-de-Chigny, Fontenelle.

Occupation des sols

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En 2018[21], le territoire de la commune se répartit[Note 6] en 36,2 % de terres arables, 27,2 % de forêts, 23,2 % de zones urbanisées, 11,9 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication et 1,5 % de zones agricoles hétérogènes[Note 7],[5].

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 345 dont 62,7 % de maisons et 37 % d’appartements.

Parmi ces logements, 95 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 4,1 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 64,4 % contre 35,1 % de locataires[22], dont 14,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et 0,5 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par la ligne d’autocars[23] :

  • 02 : Lagny-sur-Marne - Gare de Lagny-Thorigny - Serris - Gare de Val d'Europe ;
  • 22 : Serris - Gare de Val d'Europe - Bussy-Saint-Georges - Gare de Bussy-Saint-Georges ;

Le nom de la localité est mentionné sous la forme Cantilupus au XIIe siècle[24] ; Ecclesia de Cantilupe en 1195[25] ; Chantulupa en 1213[26] ; Champdelou en 1250[27] ; Domus fortis de Chantelou en 1250[28] ; Chantelou en 1281[29] ; Chantellou au XVIe siècle[30],[31].

Toponyme médiéval issu de l'ancien français chante lou « chante loup ». Ce type toponymique, très répandu, désigne des endroits où l'on pouvait entendre le hurlement des loups. Probablement du latin Cantulupo, c'est-à-dire (« endroit où chantent les loups »). Ce toponyme très fréquent aurait plutôt un rapport avec le chant de l’alouette, « Chanteloup » venant de la déformation de Chantaloue.

Chanteloup n'a aucune histoire connue jusqu'au XIIe siècle, qui vit la fondation de l'église primitive connue dès 1195. La paroisse ne date que du XIIIe siècle[32]. En 1789, le village fait partie de la fondation et de la généralité de Paris ; il est régi par la coutume de Paris. L’église paroissiale, dédiée au saint Sauveur, appartient au diocèse de Paris. En 1820, les productions de son terroir sont en grains, avec un moulin (Bourcier) sur le ruisseau (Gondoire). Le moulin de Chanteloup en bois a été détruit par le feu au XIXe siècle. Il y a, à l’époque, 98 habitants, pratiquement le même nombre qu’en 1726.

La fête patronale Saint-Eutrope, le 30 avril, a été reportée au premier dimanche de mai. C’est la fête du patron du pays et non de l’église. Les jeunes gens de 16 ans étaient « reçus garçons ». Il y avait une grande messe, pain bénit et cortège pour aller l’offrir aux notables. Un biscuit de Savoie, piqué de fleurs naturelles, était réservé au châtelain. Un « bouquet des gars », payé par la munificence du châtelain et des notables en échange du pain bénit, se déroulait ensuite. Puis, après, on faisait deux ou trois fois le tour du village avant de se retrouver, le soir, au bal[32].

Le Château de Fontenelle existait déjà au XIIIe siècle. C’était alors un fief dépendant, comme le village, de l’abbaye de Lagny. En 1500, Nicolas de Neuviel Sentifer est qualifié seigneur de D’heuil et de Fontenelle. Deux siècles avant, ce lieu appartenait à M. de Valence, conseiller au Parlement. En 1785, il passa à François Lory, contrôleur des guerres de la maison du Roy, régiment des Gardes suisses, mort en 1817 à Fontenelle. Les derniers maîtres du château furent les familles de Junquières et celle du célèbre photographe Cartier-Bresson. Le château actuel fut reconstruit au siècle dernier.

Le recensement de 1709 compte 92 habitants, celui de 1745, 108. Curieusement, il n'en reste que 88 en 1801. En nombre croissant, la population de Chanteloup dépasse aujourd’hui un peu plus de 2 000 habitants. La commune s’est distinguée de l’urbanisation de l’Île-de-France. En préservant son « poumon vert » représenté par les 70 hectares du bois de Chigny, en créant un centre de village autour de l’église, de la mairie, en conservant le plus fidèlement possible le style briard. Elle a su maintenir le caractère rural d’un village bien que faisant partie intégrante du périmètre de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. En 1930, Chanteloup dénombre 191 habitants. Le village est desservi par le train de Lagny à Mortcerf (marchandises seulement) et par l’autobus qui effectue le même trajet (route de Provins). Un autre train (1872-1954) traverse le village (route de la Ferme-du-Pavillon) pour transporter les betteraves de Chessy à la râperie de la Jonchère. Cette dernière sera désaffectée en 1964.

L’urbanisation nouvelle s’est faite avec sagesse et raison. La commune a connu une réelle croissance en 1960 avec la construction du lotissement « Mulot » comprenant 70 maisons. Les ZAC du Bois-de-Chigny, du Village, du Moulin-Bourcier, le lotissement de la Gondoire, le Parc d’activités du Gasset, le centre-village avec ses commerces sont des réalisations que beaucoup de communes envient. Elles sont souvent montrées en exemple. Cette urbanisation permet de dénombrer aujourd’hui une soixantaine d’entreprises, artisans et commerces employant plus de 300 salariés. Cette évolution d’activités devra se développer encore dans un très proche avenir par la création d’un parc d’activités de 30 hectares le long de la D 23 1 (route de Provins). La vie associative intense et variée permet aux nouveaux habitants de se rattacher à un village qui devient leur village et de se fondre avec les anciens habitants dans le creuset chanteloupien.

En 2023 la commune se dote d'un hymne : La Chanteloupienne, une composition de Frédéric Gombert.

Politique et administration

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En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »[33].

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 mars 1959 René Poulain    
mars 1959 1970 Antoinette Chocq    
1970 1971 Magnien    
1971 1973 Mme Akiline    
1973 mars 1977 Mme Fevre    
mars 1977 novembre 2006 Gérard Willaume PS Retraité, maire honoraire
Démissionnaire
novembre 2006 mai 2020 Marcel Oulès SE Retraité de La Poste
mai 2020 En cours Olivier Colaisseau[34] DVD Chef d'entreprise

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 4 171 habitants[Note 9], en évolution de +10,49 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7988889398111104144124
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
119147169186201182208203197
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
196180169177191178159226252
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2663844144631 2221 7801 8701 8602 121
2015 2020 2021 - - - - - -
3 7754 0174 171------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Revenus de la population et fiscalité

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En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 325 (dont 73 % imposés), représentant 3 959 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 540 euros[39], le 1er décile[Note 10] étant de 14 830 euros avec un rapport interdécile de 2,8[Note 11].

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 458, occupant 1 886 actifs résidants (dont 10,3 % dans la commune de résidence et 89,7 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 75,6 % contre un taux de chômage de 6,6 %. Les 17,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 2,9 % de retraités ou préretraités et 4,5 % pour les autres inactifs[40].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 395 dont 15 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 41 dans la construction, 128 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 20 dans l’Information et communication, 13 dans les activités financières et d'assurance, 19 dans les activités immobilières, 74 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 48 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 37 étaient relatifs aux autres activités de services[41].

  • Parc d’activités du Gasset - ZAE du Chêne Saint-Fiacre - Centre commercial du "Clos du Chêne".
  • Commerces de proximité : centre-ville : boulangerie, agence postale communale, tabac

En 2020, 86 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 54 individuelles.

Au , la commune disposait de 64 chambres d’hôtels dans un établissement et ne possédait aucun terrain de camping[42].

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux remarquables

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La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[43] : le jardin d'agrément et parc du domaine de Fontenelle, Logo monument historique Inscrit MH[44].

Autres lieux et monuments

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  • L’église Saint-Eutrope : L’édifice actuel, encore en mauvais état il y a des années, restauré complètement au XVIIIe siècle, a fait l’objet, en 1987, d’un complet ravalement extérieur et de la réfection totale de la couverture ainsi que d’une rénovation intérieure méticuleuse et bénévole[32]. Depuis, Nicole Michigan, artiste peintre de renom, y a réalisé des fresques liturgiques sur le thème central de la « transfiguration ». Il convient d’ajouter le patrimoine mobilier classé suivant :
    • une statuette de saint Eutrope en pierre polychrome du XVe siècle récemment restaurée[45] ;
    • une cloche du XIIIe siècle, la plus ancienne du département. Sur celle-ci, on peut lire une inscription en lettres gothiques Ego vocor petrvs miles de chantv lvpi, qui peut se traduire par « Moi, je m’appelle Pierre, chevalier de Chanteloup »[32],[46] ;
    • une statue d’un Christ en croix en bois taillé et peint (Au-dessus de la porte de sacristie)[47] ;
    • un chandelier en bronze doré à sept branches dont une centrale (Chœur)[48].
  • Le château de Fontenelle existait déjà au XIIIe siècle. C’était alors un fief dépendant, comme le village, de l’abbaye de Lagny. En 1500, Nicolas de Neuviel Sentifer est qualifié seigneur de D’heuil et de Fontenelle. Deux siècles avant, ce lieu appartenait à M. de Valence, conseiller au Parlement. En 1785, il passa à François Lory, contrôleur des guerres de la maison du Roy, régiment des gardes suisses, mort en 1817 à Fontenelle. Les derniers maîtres du château furent les familles de Junquières et celle du célèbre photographe Cartier-Bresson. Le château actuel fut reconstruit au siècle dernier[32]. Monseigneur Roncalli, le futur pape Jean XXIII, y séjourna alors qu’il était nonce apostolique à Paris. Depuis, maison de retraite, le château de Fontenelle est la propriété de l’œuvre de l’hospitalité familiale[32].
  • Le Louvard : construit à la fin du XVIIIe siècle, cette propriété - remarquable pour sa grille et ses arbres centenaires - a été la propriété du peintre Kees van Dongen au début du XXe siècle.
  • Le château situé au rond-point du bois de Chigny qui fut, en 1900, une maison de santé[32].
  • Le bois de Chigny (dont le nom vient, par altération, de chêne) servit de toile de fond à ces deux derniers édifices et fut victime, durant de nombreuses décennies, de sévères défrichements[32].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de Chanteloup-en-Brie se blasonnent ainsi :

Parti : au 1) de gueules au loup passant d’argent posé en pal, au 2) d’azur semé de fleurs de lys d’or aux deux fasces ondées d’argent brochant sur le tout.

Armes parlantes.

La pièce senestre représente le blason de Seine-et-Marne[49].

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Chanteloup-en-Brie », p. 1382–1383
  • Une histoire de Chanteloup-en-Brie, par Jean-Pierre Nicol, 2013, 251 pages (ISBN 978-2-7466-6359-6).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  6. Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
  7. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
  8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
  11. Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
  • Cartes
  1. « Localisation de Chanteloup-en-Brie, » sur Géoportail (consulté le 5 mai 2020)..

Références

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  1. fr.distance.to, consulté le 27 octobre 2021
  2. « Chanteloup-en-Brie » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. « Plan séisme consulté le 29 octobre 2021 ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Gondoire (F6630600) » (consulté le ).
  5. a et b Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 21 octobre 2018
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  9. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Chanteloup-en-Brie », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Chanteloup-en-Brie », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Liste des espaces protégés sur la commune de Chanteloup-en-Brie », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chanteloup-en-Brie ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb, (consulté en ).
  21. Site Corine Land Cover Mises à jour.
  22. Statistiques officielles de l'Insee.
  23. Transdev-idf
  24. Cartulaire de Lagny, fol. 3.
  25. Cartulaire de Lagny, fol. 51.
  26. Cartulaire de Lagny, fol. 65 v°.
  27. Rôles des fiefs, 189.
  28. Rôles des fiefs, 545.
  29. Cartulaire de Pont-aux-Dames, fol. 39 v°.
  30. Cartulaire de Lagny, fol. 271 v°.
  31. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 99.
  32. a b c d e f g et h « Il était une fois, Chanteloup.... », sur Chanteloup-en-Brie, site officiel (consulté le ).
  33. Palmarès des Villes Internet sur le site de l'association. Consulté le 01/10/2009.
  34. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 29 octobre 2021.
  40. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 31 octobre 2021.
  41. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 31 octobre 2021.
  42. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 31 octobre 2021.
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