Chapelle Saint-Roch de Grenoble
Chapelle Saint-Roch de Grenoble | ||
Chapelle Saint-Roch de Grenoble | ||
Présentation | ||
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Culte | Catholique romain | |
Type | Chapelle | |
Géographie | ||
Pays | France | |
Région (France) | Auvergne-Rhône-Alpes | |
département (France) | Isère | |
Ville | Grenoble | |
Coordonnées | 45° 11′ 43″ nord, 5° 44′ 26″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Grenoble
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La chapelle Saint-Roch de Grenoble est une ancienne chapelle située dans le cimetière Saint-Roch de Grenoble.
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'église est dédiée à Roch de Montpellier dit Saint-Roch et porte ainsi son nom. Saint-Roch est le saint patron des chirurgiens, dermatologues, apothicaires, également connu pour avoir vécu auprès de pestiférés en Italie, à la fin du Moyen Âge.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1497, un hôpital dit des « Infez » également dénommé « hôpital de l'Isle » car situé dans une boucle de l'Isère[1]) est créé pour accueillir les victimes de la peste bannis de la cité. Celui-ci est très vite entouré d’un cimetière, où sont ensevelis les pestiférés mais aussi d’une chapelle dédiée à Saint-Roch. L’hôpital est abandonné en 1717 et seule reste la chapelle qui sauvée en raison de la destruction grâce à la dévotion des Grenoblois et subsista jusqu’au milieu du XIXe siècle[2].
Durant l'Ancien Régime, le 16 août de chaque année des membres de la congrégation Pénitents Blancs se rendaient à cette chapelle dédiée à saint Roch, alors située hors les murs, c'est-à-dire en dehors de la ville[3].
En 1826 la municipalité décide de construire une nouvelle chapelle au sein d'un nouveau cimetière municipal ouvert en 1810[4].
Situation et description
[modifier | modifier le code]L'édifice a été édifiée en pierre blanche de Sassenage dont la carrière est situé dans une commune à l'ouest de Grenoble[5].
Extérieurement, la chapelle est dotée d’une belle façade classique avec fronton et colonnes. Le fronton laisse apparaitre un sablier ailé, une torche renversée et une faux, symbole de la mort. Au-dessus de l'entrée, est gravée l'inscription Beati Qvi In Domino Morvintur ( signifiant en latin « Heureux ceux qui sont morts dans le Seigneur »).
Intérieurement, l'édifice est doté d'un mur peint dans le mur du fond correspondant à l'abside de l'ancienne chapelle.
Expositions
[modifier | modifier le code]Les 17 et , à l'occasion des Journées européennes du patrimoine, une exposition sur la ganterie grenobloise est organisée dans la chapelle[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bulletin Par Société dauphinoise d'ethnologie et d'archéologie, Grenoble - mai 1894, page 145.
- Site landrucimetieres.fr, page sur la Chapelle Saint-Roch.
- Livre Grenoble secret, amours anciennes et vieux logis" par Madeleine Rivière-Sestier - éditions Didier et Richard 1969, page 112.
- Site saintrochgrenoble.fr, page "Histoire du cimetière Saint-Roch".
- Site geologie-alpine.ujf-grenoble.fr, article de Jacques Debelmass "Les anciennes carrières de Grenoble et de ses environs immédiats".
- Site infolocale.fr, page "Exposition sur les gantiers à Saint-Roch dans la chapelle du cimetière".
Annexe
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Cimetière Saint-Roch (Grenoble)
- Liste des édifices religieux de Grenoble
- Liste des chapelles de l'Isère
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :