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Charles d'Escorches de Sainte-Croix

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Charles Marie Robert, comte d'Escorches de Sainte-Croix
Naissance
Versailles, Yvelines
Décès (à 27 ans)
Villafranca, Portugal
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 1794 – 1810
Commandement 2e brigade de cavalerie légère du 4e corps d'armée
Brigade de dragons de la division de cavalerie Montbrun
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Comte d'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Famille Fils du général Marie Louis Henri d'Escorches de Sainte-Croix

Charles Marie Robert, comte d'Escorches de Sainte-Croix est un général de brigade français du Premier Empire, né le à Versailles et mort au combat le à Villafranca, au Portugal.

Charles Marie Robert d'Escorches de Sainte-Croix naît le à Versailles[1], au sein d'une famille de vieille noblesse. Son père, Marie Louis Henri d'Escorches de Sainte-Croix, sert comme maréchal de camp dans les armées de Louis XVI. En 1791, en pleine Révolution française, la famille émigre. Âgé de 12 ans, Charles s'engage avec son père dans l'« Armée des Princes » et fait ses premières armes en 1794 lors du siège de Menin, en Belgique. Il participe ensuite à la guerre de Vendée au cours de laquelle il reçoit deux blessures[2]. Sous le Directoire, son père est nommé ambassadeur de France à Constantinople. Poussé par ses parents qui souhaitent également le voir faire carrière dans la diplomatie, Sainte-Croix entre comme fonctionnaire au ministère des Relations extérieures. En 1805, les nouvelles de la victorieuse campagne d'Allemagne éveillent en lui des ardeurs militaires. À la demande de Talleyrand, il rédige un rapport sur l'organisation des régiments étrangers en France sous l'Ancien Régime, à la suite de quoi il est enrôlé dans le 1er régiment étranger avec le grade de chef de bataillon[3].

La carrière militaire de Sainte-Croix manque cependant de finir brutalement devant une cour martiale. Répondant à une provocation, le jeune homme tue en duel le chef de bataillon de Mariolles, un cousin de l'impératrice Joséphine[2]. Arrêté un temps, puis relâché, Sainte-Croix rejoint son régiment en Italie avant d'être nommé aide de camp du maréchal Masséna. Lors de la campagne d'Allemagne de 1809, il se signale à la bataille d'Essling, ce qui lui vaut d'être promu colonel le . Il rentre alors en grâce auprès de Napoléon qui l'attache à son état-major et le fait officier de la Légion d'honneur le suivant. Blessé à Wagram, il est promu général de brigade le et est créé comte d'Empire.

Envoyé en Espagne en , il est tué au combat au Portugal, le , lors d'une reconnaissance devant les lignes de Torres Vedras. Il avait 27 ans. Il était doué de qualités intellectuelles et militaires supérieures et Napoléon avait publiquement dit de lui : « Messieurs, c'est avec une pareille étoffe que je fais mes maréchaux ». Un boulet de canon ne permit pas la réalisation de cette prédiction.

Écartelé, au premier et quatrième d'azur à deux étoiles en fasce d'argent; au deuxième de gueules au drapeau en barre d'or; au troisième de gueules au léopard d'or; sur le tout d'argent à la bande d'azur chargée de trois besans d'or; franc-quartier des comtes tirés de l'armée brochant sur le tout; pour livrée les couleurs de l'écu. [4]

Notes et références

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  1. Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
  2. a et b Capelle et Demory 2008, p. 263.
  3. Sokolov 2003, p. 116.
  4. « ARMORIAL NOBLESSE EMPIRE », sur www.heraldique-blasons-armoiries.com (consulté le )

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Béatrice Capelle et Jean-Claude Demory, « Sainte-Croix, entre Lannes et Desaix », dans Maréchaux d'Empire, E/P/A, , 287 p. (ISBN 978-2-85120-698-5). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Oleg Sokolov (ill. Serge Letine), L'armée de Napoléon, Saint-Germain-en-Laye, Commios, , 592 p. (ISBN 2-9518364-1-4). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

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