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Chronologie du hip-hop

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Cette chronologie présente, sur une échelle de temps, les dates marquantes dans le domaine du mouvement musical hip-hop, de ses prémices dans les années 1950 à aujourd'hui, et des différents courants qui y sont associés, comme le rap, le breakdance ou le graffiti.

Les années 1950

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Les années 1960

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  • Apparition des premiers tags réalisés par Cornbread et Cool Earl dans le métro de Philadelphie[4].
  • Formation du groupe de spoken word californien The Watts Prophets.
  • Le deejay jamaïcain Rudy Redwood, du sound-system Supreme Ruler, invente le dub en alternant les versions instrumentale et vocale du titre On the Beach des Paragons[5].
Un graffiti de Phase 2 dans le métro de New York.

Les années 1970

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Gil Scott-Heron en 2001.
  •  : Adriano Celentano sort le single Prisencolinensinainciusol, considéré comme le premier disque de rap italien.
  • DJ Hollywood commence à animer les soirées de l'Apollo Theater à Harlem et vend ses mixtapes pour 12 dollars[15].
  • Les membres d'un gang du Bronx, les Ghetto Brothers, sortent l'album Power-Fuerza[16], dans le style de Sly and the Family Stone.
  • Des graffeurs tels que Phase 2, Coco 144 ou Flint 707 se regroupent et créent l'Union of Graffiti Artists. Première exposition d'art consacrée au graffiti à la Razor Gallery de New York, avec des œuvres de Phase 2, Coco, Flint, Mico, Pistol, Bama, Snake et Stitch 1, sélectionnées par le sociologue Hugo Martinez et l'UGA.
DJ Kool Herc mixant dans le Bronx en 2009.
Grandmaster Flash au Meltdown Festival en 2014.
Afrika Bambaataa en 2009.
  • Grandmaster Flash se produit dans la salle bondée du Audubon Ballroom à Manhattan. Il joue régulièrement dans un club appelé le Black Door ou dans les parcs St-Ann's, Mitchell, Parc 23, Parc 63, avec les deux frères Melle Mel et Kidd Creole, sous le nom de Three MC's, Furious4, puis Furious 5[22].
  •  : Afrika Bambaataa se produit pour la première fois en public au gymnase Bronx River Community Center, accompagné de Mr. Briggs et des membres du Bronx River Project[23].
  • Parution de Kool-Killer ou l’insurrection par les signes, un essai de Jean Baudrillard consacré au graffiti, chez Gallimard.
  • 13 et  : le graffeur Dondi White profite de la grande panne de courant pour inscrire son nom toute la nuit sur les rames du métro new yorkais[24].
  • Grandmaster Flash est engagé comme DJ dans les Tuesday nights du club Disco Fever dans le sud du Bronx.
  • Joseph Simmons, dit « Run », et Darryl Mc Danields, appelé « DMC » (futur Run-DMC), démarrent ensemble sous le nom d’Orange Krush[23].
Étiquette du disque 33 tours Rapper's Delight de The Sugarhill Gang en 1979. Les premiers pressages du single américain ne créditent pas Good Times de Chic.

Les années 1980

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Kurtis Blow en 2015.
Fab 5 Freddy au festival du film de Tribeca en 2010.
Too $hort à San Francisco en 2008.
Run–DMC à New York vers 1985.
  •  : premier concert de Lively Crew, groupe précurseur d'IAM, à la MJC Corderie à Marseille[56].
  • Novembre : Akhenaton et Kheops forment un nouveau groupe : B-Boy Stance.

Les années 1990

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▪︎ Mai : sortie du premier album de rap en français "L'ALBUM" du rappeur Belgo-Marocain Benny B

Notes et références

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  1. Bruno Blum, Le rap est né en Jamaïque, Le Castor Astral, (ISBN 9782859207991).
  2. « Jon Hendricks (1921-2017) », sur citizenjazz.com, (consulté le )
  3. (en) Mosi Reeves, « Muhammad Ali: World’s Greatest Boxer Was Also Hip-Hop Pioneer », Rolling Stone, sur rollingstone.com, (consulté le )
  4. a et b Chang 2006, p. 100.
  5. Chang 2006, p. 46.
  6. (en) « Did Pigmeat Release First Hip-Hop Song? », sur xxlmag.com, (consulté le )
  7. Chang 2006, p. 103.
  8. Rabaka 2013, p. 60.
  9. (en) « The Revolution Will Not Be Televised », sur AllMusic
  10. Chang 2006, p. 93.
  11. Chang 2006, p. 102.
  12. (en) Frank Broughton et Bill Brewster, « “That Special Beat:” An Interview with One of Hip-Hop’s Founders, Pete DJ Jones », sur daily.redbullmusicacademy.com, (consulté le ).
  13. (en-US) « Taki 183' », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  14. a b et c (en) Anthony J. Fonseca, et Melissa Ursula Dawn Goldsmith, Listen to Hip Hop : Exploring a Musical Genre, ABC-CLIO, (ISBN 9781440874888, lire en ligne).
  15. Hip Hop Stories, « DJ Hollywood », sur hiphopstories.fr, (consulté le )
  16. Chang 2006, p. 90.
  17. (en-GB) Angus Batey, « DJ Kool Herc DJs his first block party (his sister's birthday) at 1520 Sedgwick Avenue, Bronx, New York », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  18. « Google fête le DJ qui a inventé le hip-hop avec un doodle interactif », sur www.20minutes.fr (consulté le )
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  21. a et b Chang 2006, p. 206.
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  34. Martin Cadoret, « Ce que le hip-hop doit à Blondie », Le Point,‎ (lire en ligne).
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  37. Chang 2006, p. 230.
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  40. « "Chacun fait c’qui lui plait ..." : retour sur le titre culte du groupe Chagrin d'amour », sur Franceinfo, (consulté le )
  41. Chang 2006, p. 220-222.
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  56. Julien Valnet (préf. Olivier Cachin, ill. Jean Pierre Maero), M.A.R.S. Histoires et légendes du hip-hop marseillais, Éditions Wildproject, (ISBN 978-2-918490-25-8, OCLC 1067249408, BNF 43681450), p. 35.Voir et modifier les données sur Wikidata
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Bibliographie

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Articles connexes

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