Amaravati
Amaravati | |||||
Patio dans l'une des demeures du zamindar Venkatadri Naidu. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Inde | ||||
État ou territoire | Andhra Pradesh | ||||
District | Guntur | ||||
Fuseau horaire | IST (UTC+05:30) | ||||
Démographie | |||||
Population | 13 400 hab. (2011[1]) | ||||
Densité | 1 145 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 16° 34′ 23″ nord, 80° 21′ 29″ est | ||||
Superficie | 1 170 ha = 11,7 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Inde
Géolocalisation sur la carte : Inde
Géolocalisation sur la carte : Andhra Pradesh
Géolocalisation sur la carte : Andhra Pradesh
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Amaravati (télougou : అమరావతి ; IAST: Amarāvatī), qu'on écrit également Amaravathi, est une petite ville sur les bords du fleuve Krishnā dans l'État d'Andhra Pradesh, dans le sud-est de l'Inde. La ville porte le nom de l'une des anciennes capitales des Satavahana (avec Pratishthana (Paithan)) et a donné son nom au style des sculptures qu'on trouve dans cette région, ainsi qu'à la nouvelle capitale de l'Andhra Pradesh en construction.
Géographie
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Abandonné, le site d'Amaravati réémerge à la fin du XVIIIe siècle, lorsque Vasireddy Venkatadri Naidu, zamindar de Chintapalli, décide d'y déplacer le chef-lieu de son fief[2]. La fondation de cette nouvelle cité durant la décennie 1790, entraîne également la découverte des vestiges de l'ancienne Amaravati[3]. Ceux-ci seront grandement détériorés par les démantèlements en vue de réutiliser les matériaux de construction, ainsi que les excavations sauvages de pilleurs[2],[3]. Venkatadri Naidu parvient sous son règne à faire d'Amaravati un centre culturel considéré en Andhra, grâce à ses activités mécénales importantes qui attirent des artistes, des penseurs, des hommes de lettres ainsi que des religieux.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Le style Amaravati a été florissant du IIIe siècle av. J.-C. au IIe siècle av. J.-C., sous le règne de la dynastie Satavahana. Sculptées en relief dans un calcaire blanc verdâtre, les sculptures d'Amaravati dépeignent des épisodes de la vie du Bouddha. Le style s'est ensuite répandu à Sri Lanka et en Asie du Sud-Est.
Le stupa d'Amaravati était l'un des plus grands de l'Inde au temps du bouddhisme et la tradition tantrique prétend que le Bouddha y enseigna le kalachakra. Il a été largement détruit au XIXe siècle par des entreprises de construction pour faire du mortier. Selon certaines traditions[4], c'est à Amaravati que Gautama lors d'une vie antérieure rencontra le bouddha Dipankara qui lui prophétisa qu'il deviendrait un jour bouddha à son tour.
Galerie
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Le stūpa d'Amaravati -
Le bouddha Dhyana en construction -
Bas-relief représentant le stūpa d'Amaravati (British Museum) -
Le souverain universel[5] école d'Amaravati fin Ier s. av. n. è. - Ier s. Plaque de revêtement de stupa, calcaire marmoréen. Musée Guimet
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Le Grand départ du prince Siddharta Gautama - école d'Amaravati, IIe s.. Plaque de revêtement de stupa, calcaire marmoréen, H 90 L. 89 cm. Musée Guimet
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Le roi serpent Sankhapala invite Alara Kalama[6] dans son palais. Et scène de combat. Style d'Amaravati, Nagarjunakonda, IIIe s.. Musée Guimet
Notes et références
[modifier | modifier le code]- District Census Handbook – Guntur, p. 261
- (en) N. S. Ramaswami, Indian Monuments, New Delhi, Abhinav Publications, , 187 p. (OCLC 6894798), chap. 11 (« Amaravati and Nagarjunakonda »), p. 114-116
- (en) Upinder Singh, « Amaravati: the dismembering of the Mahācaitya (1797–1886) », South Asian Studies, vol. 17, no 1, , p. 19–40 (ISSN 0266-6030 et 2153-2699, DOI 10.1080/02666030.2001.9628590, lire en ligne, consulté le )
- ex : Fu-pen-hing-tsi-king ou Mélanges sur la naissance et l’histoire du Bouddha traduit en chinois sous les Sui (581-617) par Djinakûta, moine originaire du Gandhâra ; voir sacred-texts.com
- Monarque idéal selon les conceptions bouddhiques, ou Chakravartin (peut-être une représentation du roi Ashoka).
- Histoire d'alana dans : [1].