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Anglefort

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Anglefort
Anglefort
Vue du village depuis la route du Colombier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes Usses et Rhône
Maire
Mandat
Bernard Thiboud
2020-2026
Code postal 01350
Code commune 01010
Démographie
Gentilé Clafordans
Population
municipale
1 125 hab. (2021 en évolution de −0,71 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 47″ nord, 5° 48′ 33″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 1 524 m
Superficie 29,26 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Plateau d'Hauteville
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Anglefort
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Anglefort
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Anglefort
Liens
Site web anglefort.fr

Anglefort est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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La commune est située dans le Bugey, sur la rive droite du Rhône, au pied de la montagne du grand Colombier et offre un panorama sur les Alpes et le Jura.


Environnement

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La nappe alluviale alimentée par le Rhône est menacée par une décharge interne créée par le Groupe Pechiney. Les déchets de fonderie et les poussières métalliques et acides récupérés dans les filtres ont été enfouis dans le marais Chautagnard, avec une probable contamination par des métaux lourds et de l'arsenic[1].

Communes limitrophes

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Rose des vents Lochieu Corbonod, Seyssel (Seyssel de l'Ain) Seyssel (Haute-Savoie) Rose des vents
Virieu-le-Petit N Motz (Savoie)
Serrières-en-Chautagne (Savoie)
O    Anglefort    E
S
Culoz

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 263 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Usinens Sa », sur la commune d'Usinens à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 985,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Anglefort est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), terres arables (9,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1 %), prairies (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), eaux continentales[Note 1] (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones urbanisées (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Emflafol en 1164, Anglefort en 1650.

En arpitan, langue parlée dans la région, cette commune s'écrit Emflafol.

Image des pierres gallo-romaines d'Anglefort conservées dans le parc Jean-Pierre Camus à Belley
Vestiges gallo-romains trouvés à Anglefort et conservés dans le parc Jean-Pierre-Camus à Belley.

Plusieurs stèles funéraires découvertes sur le site révèlent une implantation sous l'empire romain[13]. D'autres blocs antiques comportant six inscriptions funéraires ont été extraits au sud-est du village de Boursin lors d'un dragage d'un ancien lit du Rhône[14],[15],[16],[17]. Un petit trésor monétaire d'antoniniens des empereurs Aurélien et Postume daté vers 270-271 a également été découvert au début du XXe siècle[18].

Sur le territoire de la commune s'élevait au Moyen Âge, le prieuré d'Anglefort. Guillaume Drujon, en 1590[19], en est religieux. Il en deviendra le prieur en 1620.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Anglefort est membre de la communauté de communes Usses et Rhône, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Seyssel. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[20].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Plateau d'Hauteville pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].

Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 2001 Michel Thiboud    
2001 2008 René Perrier    
2008 En cours Bernard Thiboud DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Jusqu'au , elle faisait partie de la communauté de communes du pays de Seyssel et après la fusion de cette dernière, elle adhéra à la communauté de communes Usses et Rhône.

Démographie

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Les habitants sont nommés les Clafordans[22].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 1 125 habitants[Note 2], en évolution de −0,71 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0212 2611 0919421 1079621 2231 2051 166
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1861 0841 1271 1101 1181 1351 0751 0001 000
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
995964895752676630565548507
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4385286977146877699009181 069
2017 2021 - - - - - - -
1 1151 125-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
L'écluse de Chautagne.

La commune accueille sur son territoire une centrale hydroélectrique CNR sur le Rhône et surtout une usine fabriquant du silicium. Anciennement propriété du groupe Pechiney Électrométallurgie, l'usine est passée successivement aux mains du groupe canadien Alcan puis chez les Anglo-australiens de Rio Tinto au gré des rachats successifs de l'ancien fleuron industriel français.

Culture et patrimoine

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Château d'Anglefort.

Lieux et monuments

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  • Le château de Court ou château d'Anglefort : ancien château fort, centre de la seigneurie d'Anglefort, qui fut reconstruit en 1741. Il est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [27]. Seul l'escalier intérieur avec sa cage sont inscrits.
  • Les vestiges du château de la Rochette : ancienne maison forte qui s'est développée avec notamment la construction d'une enceinte associée à une petite tour[28]. Bernard Demotz dans son article propose un plan de l'ensemble. La maison forte, centre de la seigneurie de la Rochette, dont les vestiges dominent le Rhône, est citée en 1407[29].

Sur le territoire communal se dressent aussi :

  • le château de Mieugy ;
  • le château de Court, centre de la seigneurie de Court ;
  • la villa Marmoz du XVe siècle ;
  • la maison noble de Bossin citée avant 1451 ;
  • la maison Delasaulce, dotée d'une tour ;
  • le prieuré bénédictin d'Anglefort ou de Saint-Martin (presbytère actuel).
  • Église Saint-Martin d'Anglefort.
  • les écluses de Chautagne

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Note de l'ONG Robin des bois, intitulée "Les casseroles de Pechiney", datée du 6 oct 2003.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Anglefort et Usinens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Usinens Sa », sur la commune d'Usinens - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Usinens Sa », sur la commune d'Usinens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Références :CIL 13, 2553 à CIL 13, 2561
  14. Raymond Chevallier et Paul Dufournet, « Nouvelles inscriptions funéraires à Anglefort », Le Bugey,‎ , p. 7-17.
  15. Jacques Lasfargues, « Circonscription de Rhône-Alpes », Gallia, tome 40, fascicule 2, 1982, p. 389 lire en ligne; références épigraphiques ILAin 00123, ILAin 00127, etc.
  16. Raymond Chevallier, « Inscriptions d'Anglefort », Le Bugey,‎ , p. 349-360.
  17. André Buisson, Carte archéologique de la Gaule - Ain, Paris, La Maison des sciences de l'homme, , 192 p. (ISBN 978-2-87754-010-0), p. 139.
  18. Gricourt Jean. Petit dépôt de monnaies romaines d'Amiens, rue Leclerc. In: Revue du Nord, tome 42, n°168, octobre-décembre 1960, p. 390, note 3 [1].
  19. Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 1907 (ISBN 9782843738135) p. 18.
  20. « communauté de communes Usses et Rhône - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  22. Gentilé, sur habitants.fr
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Château (ancien) », notice no PA00116292, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. Bernard Demotz, « Les fortifications de pierre dans le Comté de Savoie », L'Histoire en Savoie : revue de culture et d'information historique,‎ , p. 119-134 (lire en ligne).
  29. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 16 (cf. Anglefort).