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Abbaye de Parc

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Abbaye de Parc
Vue d'ensemble de l'abbaye de Parc dans son écrin de verdure.
Vue d'ensemble de l'abbaye de Parc dans son écrin de verdure.
Existence et aspect du monastère
Existence Abbaye en activité
État de conservation Travaux de restauration (2012-2025)
Nom local Abdij van Park (et non pas Abdij van't Park[note 1],[i 1]. On entend aussi Parkabdij)[note 2]
Site web visitleuven.be/fr/abbaye-du-parc
Identité ecclésiale
Culte Culte catholique
Province ecclésiastique Province ecclésiastique de Malines
Diocèse Archidiocèse de Malines-Bruxelles
Type Abbaye de chanoines
Armoiries ou sceau du monastère
Image illustrative de l’article Abbaye de Parc
Blasonnement « D'or, à trois plantes de muguets de sinople fleuries d'argent, sur un tertre de sinople »[1]
Devise (la) Ne quid nimis[1],[note 3]
Présentation monastique
Fondateur Godefroid le Barbu
Origine de la communauté Chanoines prémontrés venus de l'abbaye Saint-Martin de Laon
Ordre Ordre des Prémontrés
Circarie Circarie de Brabant
Armes ou sceau du fondateur
Image illustrative de l’article Abbaye de Parc
Blasonnement « De sable, au lion d'or, armé et lampassé de gueules »
Historique
Date(s) de la fondation 1129
Personnes évoquées Cornélius Jansen
Essaimage
  • Établissement d'une nouvelle colonie de Norbertins à Runckelen (1134)
  • Érection d'un hôpital avec chapelle à Scoenderbueken sous Sichem (1134)
  • Fondation de l'abbaye de Ninove (1137)
  • Ouverture d'une mission au Brésil (1894)
  • Ouverture d'une école pour les enfants d'Heverlee (XXe siècle)
Architecture
Dates de la construction Église (XIIe siècle)
Premiers bâtiments (XIIIe siècle)
Éléments reconstruits Rosace de l'église remplacée par une fenêtre de style gothique flamboyant ornée d'une verrière (début XVIe siècle)
Styles rencontrés Style roman du XIIIe siècle
Style gothique flamboyant du XVIe siècle
Localisation
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Province Drapeau du Brabant flamand Province du Brabant flamand
Commune Louvain
Section Heverlee
Coordonnées 50° 51′ 52″ nord, 4° 43′ 08″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Abbaye de Parc
Géolocalisation sur la carte : Brabant flamand
(Voir situation sur carte : Brabant flamand)
Abbaye de Parc

L'abbaye de Parc (en néerlandais : abdij van Park)[note 2] est une abbaye de chanoines prémontrés située à Heverlee, en Belgique, près de Louvain. Elle est fondée en 1129 sur des terres données aux prémontrés de Laon par le duc de Brabant Godefroid le Barbu.

En 1789, l'abbaye fut fermée par les troupes de Joseph II, mais elle resta entre les mains des chanoines prémontrés. Les religieux furent chassés à nouveau en 1793, cette fois par le pouvoir révolutionnaire français. Avec l'indépendance de la Belgique de 1830 et la liberté religieuse garantie par la constitution du jeune pays, l'abbaye put revivre. Les religieux poursuivirent leur ministère dans les paroisses des environs. L'abbaye participa en outre au mouvement missionnaire du XIXe siècle, comme au Brésil en 1894.

Située à proximité de l'université de Louvain, Parc est encore un haut-lieu de la culture religieuse. Trois revues sont publiées par l'abbaye, et une école est ouverte pour les enfants d'Heverlee. Une association des « Amis de l'abbaye », fondée en 1929, contribue à la découverte de son patrimoine, à l'entretien des jardins et au soutien de son rayonnement. Depuis 2012, l'abbaye a entrepris une grande campagne de travaux de restauration qui s'achèvera à l'horizon de son 900e anniversaire.

De grands souvenirs historiques se rattachent à l'abbaye de Parc, puisqu'à différentes époques, le duc d'Albe, le prince d'Orange, Érasme, le roi d'Angleterre Guillaume III et le roi de France Louis XV y séjournèrent.

XIIe siècle

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Origine de la fondation

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En 1129, des chanoines prémontrés venant de Laon, dans le Nord de la France, s'installent sur des terres offertes par Godefroid le Barbu, duc de Brabant[2]. Le nom canonique de cette première communauté religieuse est Conventus Sanctae Mariae de Parco[note 2],[i 1].

Travaux agricoles et religieux

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Le XIIe siècle est celui du travail car les terres sont à défricher, les chanoines étant des pionniers dans le domaine de l'agriculture et venant en aide à une population très pauvre[3]. Les religieux s'adonnent au travail manuel et aux sciences ecclésiastiques, transcrivent et enluminent maints manuscrits, chantent les louanges du Seigneur à l'église et aux champs[3]. Cette première église ou plutôt chapelle, dédiée à la Vierge, aux proportions restreintes et d'apparence toute simple, est construite à partir des restes d'un manoir ducal ancien[4].

Ce premier siècle d'existence est aussi celui de la lutte car les chanoines combattent les restes du tanchélisme qui s'est répandu dans la région[3].

Développement rapide

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Trois ans après la fondation, l'institution étant organisée et le nombre de religieux suffisant, ces derniers se choisissent alors un abbé en la personne de Simon de Saint-Maurice[5].

La vie austère des religieux frappe les gens du monde et attire vers eux les fils de manants comme ceux des seigneurs[3]. Les donateurs, pris dans l'émulation, les comblent de biens, ce qui fait que l'abbaye connait rapidement la prospérité[3]. Les chanoines établissent une nouvelle colonie à Runckelen en 1134, érigent dans la même année un hôpital avec une chapelle à Scoenderbueken sous Sichem, et en 1137, une nouvelle fondation voit le jour à Ninove[6].

Suivant leur vocation particulière de prémontrés, les religieux de l'abbaye de Parc prennent la responsabilité pastorale de nombreuses paroisses des environs[3].

XIIIe siècle : splendeur de l'abbaye

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Durant le XIIIe siècle, l'abbaye de Parc devient de plus en plus prospère, du fait d'une bonne gestion mais aussi de la générosité des fidèles[7]. Ses religieux recueillent du foncier, tant à l'achat qu'à titre gratuit, mais acquièrent aussi un grand nombre de redevances annuelles, comme ce que rapportent les livres censiers de l'époque[7],[note 4]. Les redevances annuelles se payent en argent, en produits agricoles, en services, mais aussi des instruments aratoires comme des faux, des serpes ou des fourches[8].

Un siècle après sa fondation, l'abbaye atteint ainsi toute sa splendeur et peut rivaliser avec d'autres monastères célèbres[9].

Cela étant, vers la fin de ce XIIIe siècle, la prospérité n'exempte pas les chanoines de difficultés, car, tout d'abord la famine éclate et désole tout le pays durant cinq ans, ensuite les chanoines doivent défendre âprement leurs droits face aux ennuis provenant de leurs propriétés et des églises, devant faire respecter les dîmes et les privilèges[9].

XIVe siècle : siècle le moins beau de toute l'histoire

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Le XIVe siècle est le siècle le moins beau de toute l'histoire de l'abbaye. D'abord, sur le plan climatique, l'hiver de l'année 1304 est extrêmement rigoureux et la disette se fait sentir. De plus, une pluie dévastatrice s'abat durant dix mois sur le pays. Les champs sont ravagés, avec pour conséquence la famine, suivie de la peste[10].

Par ailleurs, l'abbaye souffre grandement de l'émeute de Louvain de 1379 quand le peuple jette les patriciens par les fenêtres. Des gens armés de glaives viennent alors à l'abbaye, fracturent les portes et volent dans l'église.

XVe siècle : restauration des biens et de la discipline

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La mauvaise période prend fin au XVe siècle. La communauté vise maintenant la restauration des biens, l'observance et la réforme de la discipline, la lutte contre les commendes[11].

XVIe siècle : troubles intérieurs dans le pays

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Érasme.

Au XVIe siècle, l'abbaye lutte contre les troubles intérieurs du pays en patriote et en défendant les droits de son ordre de rattachement. Dans la réorganisation des évêchés, elle échappe à l'incorporation en n'ayant pas d'évêque à sa tête comme à Tongerlo ou à Affligem[12].

L'abbaye de Parc échappe au vandalisme des iconoclastes[note 5] mais les chanoines sont continuellement troublés par des bandes qui ravagent le pays[13]. Les religieux doivent quitter leur monastère et se réfugier à Louvain pendant huit ans[14]. L'abbé lui-même, fidèle au pays et n'épousant nullement les idées du prince d'Orange, s'exile à Liège[14]. La communauté réintègre son couvent après la délivrance de Bruxelles par Alexandre Farnèse mais les déprédations continuent, l'abbaye ayant failli être complètement incendiée. Après ces temps malheureux, la pauvreté règne à l'abbaye de Parc[14].

Sur un plan culturel, Érasme rend visite à l'abbaye et découvre, en 1504, le manuscrit des annotations au Nouveau Testament de Lorenzo Valla[15].

XVIIe siècle : retour d'une certaine prospérité

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Cornelius Jansen, le « père » du jansénisme.

Les guerres de Religion terminées, l'abbaye retrouve une certaine prospérité au XVIIe siècle. Les archiducs remettent à l'honneur la dignité d'archichapelain et de confesseur perpétuel de l'abbé de Parc, lui permettant de célébrer lors des grandes festivités. En outre, l'abbaye de Parc est citée en exemple dans le domaine des études et de la discipline religieuse.

Toutefois, les guerres de Louis XIV et le séjour de Guillaume III à l'abbaye ont perturbé quelque peu son bon fonctionnement[16].

C'est véritablement un siècle d'évolution et de progrès, hormis, selon J.E. Jansen[note 6], le point noir qu'est le Jansénisme, doctrine qui s'est répandue en Belgique et parmi les professeurs de l'université de Louvain[17].

XVIIIe siècle : période de calme relatif avant 1789

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Louis XV de France.

Le XVIIIe siècle est une période plus calme pour l'abbaye, plus intérieure, période qui lui permet de mener des études plus approfondies. Cependant, les campagnes de Louis XV ne sont guère favorables à une grande activité[16].

1789-1830 : fermeture, suppression et restauration

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La fin du XVIIIe siècle est dramatique pour l'abbaye de Parc. Le , le monastère est fermé par les troupes de Joseph II, car les chanoines refusent d'envoyer leurs étudiants au séminaire théologique — selon les principes joséphistes — ouvert par l'empereur à Louvain. Revenus en 1791, les religieux sont à nouveau chassés en 1793, cette fois par le pouvoir révolutionnaire français. En 1797, le général Jean-Baptiste Jourdan et son armée de Sambre-et-Meuse, ayant permis à la France d'annexer la Belgique, fait de l'abbaye son quartier général[18].

Le désastre n'est pas total cependant, car la communauté de Parc a confié une bonne partie de ses trésors artistiques et religieux à des amis en Allemagne, Hollande et chez des particuliers à Bruxelles. De plus, contrairement à beaucoup d’autres abbayes, Parc traverse la période révolutionnaire française sans dégât majeur. Les bâtiments sont épargnés car immédiatement rachetés (en 1797) par un ami sollicité par les chanoines. Les religieux, qui sont encore une soixantaine, sont dispersés dans les paroisses qu'ils desservaient, ou rentrent dans leur famille[18].

De 1797 à 1834, l'abbaye de Parc n'existe pas officiellement. En fait, dès 1802, quelques chanoines se risquent à un retour[18]. En 1828, pour survivre, ils sont contraints de vendre des biens immobiliers (brasserie, forge et moulin), du mobilier (stalles, vitraux et cloître) et des livres de la bibliothèque[19].

Avec l'indépendance de la Belgique de 1830 et la liberté religieuse garantie par la constitution du jeune pays, l'abbaye peut revivre. Les bâtiments sont rendus aux Prémontrés et, le , dix religieux, tous curés dans des paroisses des alentours, reprennent la vie conventuelle[20].

XIXe siècle : renaissance et mouvement missionnaire

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L'abbé Alois Jacques Franck.

En 1872, la dignité abbatiale est rétablie avec la consécration, à l'abbaye de Grimbergen, d'Alois Jacques Franck comme abbé de Parc. L'abbaye participe au mouvement missionnaire du XIXe siècle. Une mission est ouverte au Brésil en 1894. François Versteylen, abbé de 1887 à 1897, en est l'initiateur[21].

XXe siècle : référence dans les domaines religieux et patrimonial

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L'abbé Quirin Gilles Nols succède à l'abbé François de Paule Adrien Versteylen et dirige l'abbaye durant près de 40 ans, entre 1897 et 1936. Trois revues sont publiées et une école est ouverte pour les enfants d'Heverlee. Située à proximité de l'université de Louvain, l'abbaye est encore un haut lieu de la culture religieuse. En 1929, les religieux forment une communauté de 47 membres[22]. Sa bibliothèque travaille en liaison avec l'université. L'église est devenue paroissiale.

Une association des « Amis de l'abbaye », fondée en 1929, contribue à la découverte de son patrimoine, à l'entretien des jardins et au soutien de son rayonnement[i 2].

En 2007, l'œuvre Aide à l'Église en détresse fondée par Werenfried van Straaten, moine de l'abbaye de Tongerlo, avait son siège national à l'abbaye de Parc.

2012-2025 : travaux de restauration

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Portail Saint-Norbert en restauration.

L'abbaye est habitée depuis des siècles et des siècles par une communauté de Prémontrés, laquelle perpétue la tradition, les religieux poursuivant l'action pastorale en 2019[i 3]. L'intérieur du monastère et l'apparence des bâtiments n'ont quasiment pas changé au fil des siècles[i 3]. Les édifices comme la ferme, le moulin à eau, l'église et les guérites, sont restés en l'état depuis le XVIIe siècle[i 3].

L'abbaye a entrepris des travaux de restauration qui s'achèveront à l'horizon de son 900e anniversaire[i 4]. Au cours de cette période, certaines parties du site ne sont plus accessibles au public, mais, en 2019, on peut encore s'appuyer sur les structures suivantes[i 4] :

  • un musée de l'abbaye intitulé « Musée de dialogue PARCUM » propose un patrimoine provenant d'églises, d'abbayes et de monastères[i 5] ;
  • des expositions temporaires sont organisées dans le musée de l'abbaye, à la croisée des chemins de la religion, de l'art et de la culture[i 5] ;
  • la ville de Louvain abrite la fondation internationale Alamire Foundation, dont le groupe de recherche est associé au département de Musicologie de l'université de Louvain[i 6]. En parallèle, la Maison de la Polyfonie, qui siège sur le site de l'abbaye, est un lieu de rencontre destiné aux chercheurs et musiciens, qui s'attachent à proposer au public la polyphonie et le répertoire grégorien[i 6] ;
  • le moulin de l'abbaye désormais restauré, situé à côté des étangs de l'abbaye de Parc, abrite la brasserie De Abdijmolen, laquelle comporte cinq salles de fête et de réunion[i 7] ;
  • le projet horticole bio De Wikke, développé dans le potager de l'abbaye, a permis à des personnes rencontrant des difficultés d'insertion sur le marché du travail de cultiver des légumes d'antan de manière écologique et biologique[i 8]. Le jardin, qui est par ailleurs un jardin éducatif à destination des écoles de Louvain, est accessible en permanence aux promeneurs[i 8].

Domaine de l'abbaye

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L'empereur Frédéric Barberousse.

Possessions au XIIe siècle

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Dans une charte de 1153, l'empereur Frédéric Barberousse énumère toutes les possessions de l'abbaye de Parc qu'il place sous sa tutelle[23].

De nombreux autres biens encore sont mis en possession sous l'abbatiat de Philippe, qu'il s'agisse de dons de terres, de dîmes, de biens allodiaux, de moulins, de bois, de manses, de droit de patronage, du droit de faire couper du bois, de concordat, d'aliénation de fermes propriétés d'autres monastères[23].

On peut faire état succinctement de ces mises en possession afin d'en donner une illustration concrète[note 7],[23].

Acquisitions datant du XIIIe siècle

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Le duc de Brabant Godefroid le Barbu.

À la fin du XIIIe siècle, le domaine comprend les donations du duc fondateur Godefroid le Barbu et de son feudataire Tiétdelin, auxquelles s'ajoutent[24] :

  • toutes les possessions de Rénier de Vossem situées à Vossem et à Humelghem, ainsi que les biens cédés par sa famille, situés à Vossem, Ophem, Woluwe, Wesenbeke et Barle en Campine ;
  • l'église de Runckelen avec toutes ses dépendances ;
  • un moulin donné par Gérard d'Everberg, un autre moulin donné par Gosuin d'Heverlee ;
  • quatre bonniers de terres situés dans le faubourg de Louvain, quatre autres bonniers de terres situés à Scoerderbueken sous Sichem, la terre de Vinkenbosch, une partie de la forêt de Soignes ;
  • les dîmes de toutes les terres défrichées ;
  • deux fermes à Eegenhoven et à Léau.

La culture de vignobles à l'abbaye de Parc est mentionnée dans les chartes dès 1254 et dans les livres censaux de 1293 et de 1308[25].

Domaine sous l'ancien régime

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L'empereur du Saint-Empire Joseph II.

Sous l'Ancien Régime, le domaine de l'abbaye avait une superficie de 3 500 hectares, la grande partie des biens composant ce domaine ayant été acquise au début du XIIIe siècle, du temps de l'abbé Jean de Bierbeek et de ses prédécesseurs. Plus tard, en 1380, l'abbé Henri van Overbeke achète la ferme de Blanden appelée Rooi-Kapel, d'une contenance de 37 bonniers, comprenant une chapelle[26]. Plus tard encore, au XVIIe siècle, l'abbé Jean Druys achète deux belles fermes : la ferme de Wilder, appelée aussi Wilre-Hof, située à Ruisbroeck sous Bierbeek d'une part, la ferme de la Franche Comté, à Tourinnes, grande de 60 bonniers, d'autre part[26].

L'abbé Libert de Pape fait faire, en 1665, le relevé de toutes les propriétés. Des géomètres, des arpenteurs et dessinateurs se mettent à l'œuvre et composent des cartes coloriées sur parchemin, dressant sur échelle le contenu des parties les plus importantes[27].

En 1787, sous l'administration de l'abbaye de Parc par l'abbé Simon Wouters, le receveur chanoine Melchior Nysmans soumet à l'empereur Joseph II l'état du domaine, exposé très complet des possessions au moment de la suppression de l'abbaye, c'est-à-dire un grand nombre de terres arables, des terres incultes et des terres nouvelles défrichées par les religieux[28].

Patrimoine en 2018

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L'abbaye de Parc est un patrimoine doté en particulier d'un domaine vert de 42 hectares dans la périphérie de Louvain.

Communauté de Parc

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La communauté de Parc est composée d'un abbé et de chanoines prémontrés[note 8].

Les religieux exercent avant tout leur ministère paroissial et étudient les sciences ecclésiastiques, même si certains s'intéressent aussi aux disciplines artistiques telles que l'architecture, la peinture, la sculpture ou la musique. Au sein de l'abbaye, en effet, les arts sont perçus comme permettant d'élever l'esprit des religieux et d'entourer de prestige le monastère. Les prélats de Parc aimaient bien les grands bâtiments pour faire impression sur le monde, mais ne possédaient pas le goût raffiné d'une âme d'artiste, à l'exception de deux ou trois[29].

Ministère paroissial

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Les religieux de Parc desservent les paroisses des environs, situées à Archennes, Blanden, Pont-à-Celles, Korbeek-Lo, Courtrai-Dutsel, Haacht, Heverlee, Jezus-Eik, Laeken, Lubbeek, Luttre, Meensel-Kiezegem, Nieuwrode, Rhode-Saint-Pierre, Runkelen, Tervuren, Tremelo, Vaalbeek, Werchter et Winghe-Saint-Georges. Ils ont établi aussi, localement, leur propre paroisse[30].

En effet, le , l'archevêque de Malines, Armand de Roquelaure, érige l'église abbatiale en oratoire pour les habitants du hameau de Parc (dénommé aussi Vickenbosch). Cette paroisse est desservie par un religieux qui habite au monastère dans une annexe qui lui est réservée, ce dernier portant le titre de curé de Parc. Vers 1914, l'archevêché de Malines établit une nouvelle paroisse, dédiée au Sacré-Cœur, composée de paroissiens de Parc, de Korbeek-Lo et de Kessel-Lo, avec le concours d'un religieux de Parc qui y devient curé.

Étude des sciences ecclésiastiques

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Formation des religieux

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Buste du duc Jean IV de Brabant sur la Maison des Ducs de Brabant (Bruxelles).

Dans les premiers temps, les religieux avaient à défricher une partie du domaine de l'abbaye. Ensuite, différemment des Cisterciens chez qui l'ouvrage manuel domine, l'esprit des Prémontrés embrasse un but différent : les prédications, le ministère paroissial, les sciences, requièrent des études plus intense. Déjà en 1293, 1296 et 1297, les comptes de l'abbaye citent les frais pour des frères de Parc qui étudient à l'Université de Paris, et qui, après leurs études, reviennent au monastère pour y enseigner la théologie, les Saintes Écritures et la philosophie[31].

Plus tard, en 1425, le duc Jean IV crée l'université de Louvain. Dès le début, les abbés de Parc nouent avec elle de grandes relations. Tous les abbés ou presque sont bachelier ou licencié en théologie de Louvain[32].

Pour les chanoines de la communauté, il est fait appel aux professeurs de l'Université de Louvain pour être instituteurs au monastère. Cette disposition épargne ainsi les grands frais d'instruction aux universités de Paris, Cologne et Douai, et procure à tous les aspirants à la prêtrise, une doctrine sérieuse et approfondie des matières sacrées[33].

Usage de la bibliothèque

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Portrait de l'abbé Jean Maes.

L'un des premiers prélats à encourager les études est Philippe. Il établit une bibliothèque et fait transcrire plusieurs traités de sciences sacrées. En vigueur avant l'invention de l'imprimerie, le scriptorium est destiné à la copie des manuscrits et à la confection des actes de la chancellerie du monastère. Le mouvement intellectuel s'accentue avec l'invention de l'imprimerie, au XVe siècle, et quelques années plus tard, l'abbé Thierry van Tuldel forme une nouvelle bibliothèque réunissant manuscrits et incunables. C'est surtout l'abbé Jean Maes qui développe largement l'embryon de bibliothèque et l'aménage dans une salle en 1636, que Libert de Pape agrandit et embellit en 1672[34].

Cette bibliothèque était réputée l'une des plus belles des monastères de Belgique, aussi bien pour son architecture que pour ses ouvrages littéraires[35],[note 9].

L'inventaire de la Bibliothèque, dressé en 1645, compte plusieurs exemplaires de la Bible, des commentaires sur les évangiles, divers autres livres des Saintes Écritures et les œuvres des Saints-Pères. Des ouvrages de droit civil et ecclésiastique y sont aussi en grand nombre. Parmi les autres manuscrits, s'étalent dans les rayons des traités de philosophie, d'histoire naturelle, de rhétorique, de poésie, de littérature, des ouvrages de l'Ordre, des livres de prières avec miniatures du XVe siècle[37].

Aspects architecturaux et artistiques

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En matière d'art, l'abbaye de Parc n'est pas aussi pointue que certaines autres comme l'abbaye Saint-Michel d'Anvers ou l'abbaye de Tongerlo, mais cela n'exclut pas quelques aspects remarquables concernant l'église, le cloître ou les salons de Parc[29].

Architecture

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Portail Saint-Norbert.

Les premiers bâtiments construits au XIIIe siècle et dont il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges, sont de style roman[38].

Au début du XVIe siècle, on brise l'unité du style de l'église en remplaçant la grande rosace de sa façade principale par une fenêtre de style gothique flamboyant ornée d'une verrière[39]. Au XVIIe siècle, on allonge le chœur de l'église pour célébrer l'office avec plus de magnificence, et on décide d'agrandir toutes les fenêtres[40]. Au XVIIIe siècle, tout l'intérieur est transformé pour donner finalement à l'église un caractère sans originalité[41].

Au début du XVIIIe siècle, l'abbaye devient un luxueux château avec prestigieux escalier d’honneur, porte aux lions et impressionnant portail Saint-Norbert[42].

En fait, le plan du monastère offre de fortes ressemblances avec celui d'une abbaye cistercienne[43]. Les principales entités sont les suivantes : l'église, le cloître, la sacristie, la cuisine, le réfectoire[note 10], le chauffoir, l'infirmerie, la salle capitulaire, le dortoir, la bibliothèque, les salons[note 11], les jardins, les anciennes schola, locutorium et tonstrina, et en dehors des bâtiments claustraux, la maison du proviseur, la menuiserie, la brasserie, la ferme, la grange et le moulin[45].

Les abbés de la deuxième moitié du XVIIIe siècle furent les grands protecteurs de P.J. Verhaghen, de l'école de Rubens[46]. On lui commanda les tableaux du chapitre, représentant la vie de saint Norbert, on lui fit orner le sanctuaire de l'église par des tableaux de la vie du Seigneur, on lui demanda des portraits ainsi que des scènes bibliques qui ornent les salons du monastère[47]. Le frère du peintre, J.J. Verhaghen peignit pour l'abbaye quelques scènes de genre et des natures mortes[48]. Quant au peintre François Jacquin, de la même école, il doit sa renommée à des portraits très ressemblants[48].

Au siècle précédent, Libert de Pape fut le mécène du peintre Jean Coxie[48]. Ses toiles représentent des paysages parfois animés de personnages, et sont destinées aux appartements de l'abbé et aux salons des maisons de refuge de Louvain et de Bruxelles[49].. Par ailleurs Jean Masius fit peindre les portraits de tous ses prédécesseurs par l'artiste H. De Smet, copiés de retables ou de verrières[50].

Les murs du cloître furent décorés autrefois de peintures historiques et légendaires représentant des figures de saints[51]. Le chapitre fut orné en 1752 de quatre grandes toiles de G.J. Smeyers représentant la vie de saint Norbert[52]. Enfin, l'abbaye conserve un nombre impressionnant de spécimens de peinture sur verre, dont les auteurs s'appellent Gérard Boels en 1525, Pierre Boels en 1564, ou Jean de Caumont entre 1635 et 1645[53].

D'autres grandes toiles de grandes valeurs sont présentes, toiles que l'on doit à Brueghel, Metsijs, Van Dijck, etc[54].

Au fil des siècles, les sculptures de l'église ont constitué un riche mobilier, mais il ne reste plus en 1929 que certaines œuvres de Jacques Bergé[55]. Du temps de l'abbé Jean Druys, le chapitre s'est vu doté de boiseries élégantes en chêne, lesquelles furent remplacées vers 1752 par d'autres plus monumentales[55].

Bibliothèque

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La décoration de la nouvelle bibliothèque a été initiée par le prélat Libert de Pape, les riches boiseries sculptées étant l'œuvre du menuisier Jean Lanckman et l'ornement des statues celle du sculpteur Antoine Steynen[55]. Jean Christiaen Hansche, aidé de son neveu Henri Daelmans, de Guillaume Speljens et d'un manœuvre, sculpte, en 1672, les plafonds en stuc qui existent encore en 1929, et qui représentent en hauts-reliefs la vie de saint Norbert, d'après des gravures de C. Galle, les Évangélistes et les docteurs de l'Église[56]. Le même Jean Christian Hansche a réalisé en 1679 la voûte sculptée du grand salon qui abrite la bibliothèque, au quartier abbatial[57].

Réfectoire

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Les plafonds du réfectoire sont des réalisations fines et audacieuses du célèbre stucateur allemand Jean Christian Hansche (ou Hanscke), en 1679[57]. En 1718, sous l'abbatiat de Paul de Bruyn, ce réfectoire s'est enrichi de boiseries sculptées, les cinq grands tableaux historiques représentant notamment les Noces de Cana et La Résurrection de Lazare étant les œuvres du peintre Du Plessis[58].

En 1752, le sculpteur Du Païs réalise l'ornementation de trois belles portes en chêne du cloître[57].

Portes extérieures

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L'artiste De Kinder sculpte au XVIIIe siècle les statues placées au-dessus des portes extérieures de l'abbaye[57].

Plusieurs abbés ont souhaité développer l'art de la musique au sein de Parc, pour les cérémonies du service divin et pour procurer une note agréable à la vie des religieux[57]. Ils s'intéressèrent aux orgues, à l'horloge et à ses cloches, et au carillon[59]. Finalement, les 28 cloches de 1727, complétées en 1729, pesaient 20 900 livres[60]. On ajouta un tambour au carillon qui se fit entendre, enfin au complet, la première fois à la kermesse de Louvain, en [60]. La grande cloche, coulée après la restauration, pèse 1 198 kilos et est d'une belle résonance, elle sert pour la sonnerie des offices de l'église[60].

Autres disciplines artistiques

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L'abbaye était autrefois abondamment pourvue en tapisserie, ornements, argenterie, cuivre, orfèvrerie[60]. Chaque abbé y mettait du sien et enrichissait le trésor de pièces superbes, comme le prélat Ambroise van Engelen, qui fut un brodeur aussi ingénieux qu'habile et exécuta lui-même un grand nombre de compositions à personnages[60].

Ces abbés aimaient le luxe à l'autel, et rien ne leur semblait trop beau pour le service divin[61]. La grande partie de ces objets disparut à la suite des guerres et des troubles, et surtout à la suppression de l'abbaye par Joseph II, quand les commissaires de la monnaie convertirent plusieurs pièces d'orfèvrerie en lingots[61].

Après la mort du dernier abbé en 1810 juste avant la fermeture de l'abbaye, les chanoines dispersèrent une grande partie des objets d'art qui avaient échappé aux réquisitions précédentes[62]. Quelques bribes furent sauvées de cette dispersion par certains curés de Parc, qui les recueillirent dans leur presbytère[63]. Ceux qui rentrèrent à l'abbaye après la restauration de 1836 rapportèrent ce qu'ils avaient conservé[63].

En 1973, des porcelaines de Bruxelles, Tournai, Delft, Vienne et Limoges sont présentes à l'abbaye[54].

Hôtes illustres

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Il se rattache à Parc de grands souvenirs historiques[64]. En 1566, le duc d'Albe y a son camp[12]. En 1572, le prince d'Orange s'y trouve avec son état-major[12]. Au XVIIe siècle, Érasme y rend visite[15]. En 1695, Guillaume III, roi d'Angleterre, y loge[16]. En 1713, Louis XV, roi de France, y dîne avec le maréchal de Saxe[16].

Vue sur le cimetière à la porte Saint-Norbert.

Le petit cimetière proche de l'église abrite des sépultures de personnages publics, principalement des personnalités légendaires de la ville de Louvain[i 3] :

Notes et références

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  1. Traduit par Abbaye du Parc
  2. a b et c Cette communauté religieuse est connue sous le nom d'abbaye de Parc, et non pas d'abbaye du Parc (en néerlandais : abdij van't Park), comme on l'entend souvent. Le nom actuel renvoie à l'ancien parc ducal, ces terres, octroyées aux religieux, étant autrefois terrain de chasse du duc de Brabant.
  3. La traduction en français de la devise donne : « Modération en toutes choses ».
  4. Le livre censier de 1295 nous montre que des droits féodaux sont encore en vigueur. Ces droits sont d'anciens restes du servage féodal et sont entièrement abolis en 1308, le livre censier de cette année n'en faisant plus état. En 1295, les manants de quelques localités qui relevaient de l'abbaye de Parc devaient payer une redevance pour un mariage, à la vente d'un bien, etc.
  5. Quand le prince d'Orange vint assiéger la ville de Louvain avec une armée composée de calvinistes et d'iconoclastes, le prince, après avoir mis le feu à l'abbaye de Vlierbeek, a établi son quartier-général à Parc, et il empêcha ses troupes de piller et d'endommager l'église du monastère.
  6. J.E. Jansen est chanoine de l'abbaye de Parc, archiviste de la ville de Turnhout et membre titulaire de l'Académie royale d'archéologie de Belgique.
  7. En 1147, donation par Inglebert de atrio, de terre, d'une partie d'une dîme, de biens allodiaux de Jean Daffles situés à Woluwe et à Stocle, de la moitié du moulin de Stocle, d'une partie du bois de Varenberghe. En 1149, donation par noble sire Hervo de Calmont avec le consentement de son épouse et de ses trois enfants, de l'alleu de Ganshoren, d'une partie des dîmes du village de Laeken. En 1151, octroi des droits de patronage sur plusieurs paroisses. En 1151 encore, cession du droit de Godefroid III duc de Brabant sur les dîmes et l'église de Rode-Saint-Pierre. En 1154, concordat entre l'abbaye et Simon de Woluwe relatif à des biens allodiaux situés à Landen, Stockel et Gossoncourt. En 1156, aliénation de la ferme de Veldonc sous Werchter, en même temps que des dîmes de Werchter et de Wackersele. Plus tard encore, don de Renier, sire d'Heverlee, de deux manses et de terres situées à Eegenhoven, de trois moulins à Heverlee, du droit de faire couper du bois dans la forêt d'Heverlee
  8. La liste des abbés ayant administré l'abbaye de Parc jusqu'à la Révolution française est visible, avec des noms en latin, sur le site des Archives de l'État en Belgique.
  9. Les plafonds de la bibliothèque représentent des scènes de la vie de Saint-Norbert, des évangélistes, des docteurs de l'Église, etc. Ils sont l'œuvre de Jean Hansen qui y travailla plus de trois mois, accompagné de son neveu Henri Daelmans, de Guillaume Speltiens et d'un aide-manœuvre. Il reçut pour cela la somme de 384 florins 10 sous. Les boiseries sculptées et ornées de statues furent réalisées par Antoine Steynen pour la somme de 400 florins, puis revendues en 1829 à M. Dansaert de Bruxelles[36].
  10. Les plafonds du réfectoire ont été ornés en 1679 par Antoine Steynen, qui reçut pour cela 439 florins 4 sous[44].
  11. La voûte sculptée du grand salon au quartier abbatial fut réalisée en 1679 par Me Hansen pour la somme de 50 patagons, soit 150 florins[44].

Références littéraires

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  1. a et b Jansen 1929, p. 115-116.
  2. J.E. Jansen 1929, p. 1.
  3. a b c d e et f Jansen 1929, p. 31.
  4. Raymaekers 1858, p. 406.
  5. Raymaekers 1858, p. 407
  6. Raymaekers 1858, p. 408-409.
  7. a et b Raymaekers 1858, p. 533.
  8. Raymaekers 1858, p. 534.
  9. a et b Jansen 1929, p. 32.
  10. Jansen 1929, p. 33.
  11. Jansen 1929, p. 36-38.
  12. a b et c Jansen 1929, p. 43.
  13. Jansen 1929, p. 43-44.
  14. a b et c Jansen 1929, p. 44.
  15. a et b Papy 2001, p. 89-96.
  16. a b c et d Jansen 1929, p. 48.
  17. Jansen 1929, p. 47.
  18. a b et c Jansen 1929, p. 49-51.
  19. Jansen 1929, p. 89-90.
  20. Jansen 1929, p. 90.
  21. Jansen 1929, p. 92-94.
  22. Jansen 1929, p. 95.
  23. a b et c Raymaekers 1858, p. 415-417
  24. Jansen 1929, p. 16-17.
  25. Académie royale de Belgique 1923, p. 343
  26. a et b Jansen 1929, p. 18.
  27. Jansen 1929, p. 19.
  28. Jansen 1929, p. 20.
  29. a et b Jansen 1929, p. 196-197.
  30. Jansen 1929, p. 142-160.
  31. Jansen 1929, p. 187.
  32. Jansen 1929, p. 188-189.
  33. Jansen 1929, p. 192.
  34. Jansen 1929, p. 188-191.
  35. F.J. Raymaekers 1858, p. 713
  36. F.J. Raymaekers 1858, p. 713-714
  37. Jansen 1929, p. 191.
  38. Jansen 1929, p. 198-199
  39. Jansen 1929, p. 200.
  40. Jansen 1929, p. 200-201.
  41. Jansen 1929, p. 201.
  42. Jansen 1929, p. 202-206.
  43. Jansen 1929, p. 197.
  44. a et b F.J. Raymaekers 1858, p. 714
  45. Jansen 1929, p. 197-198.
  46. Jansen 1929, p. 206.
  47. Jansen 1929, p. 206-207.
  48. a b et c Jansen 1929, p. 207.
  49. Jansen 1929, p. 207-208.
  50. Jansen 1929, p. 208.
  51. Jansen 1929, p. 209.
  52. Jansen 1929, p. 210.
  53. Jansen 1929, p. 211.
  54. a et b Delmelle 1973, p. 44.
  55. a b et c Jansen 1929, p. 214.
  56. Jansen 1929, p. 214-215.
  57. a b c d et e Jansen 1929, p. 215.
  58. F.J. Raymaekers 1858, p. 716
  59. Jansen 1929, p. 215-216.
  60. a b c d et e Jansen 1929, p. 216.
  61. a et b Jansen 1929, p. 217.
  62. Jansen 1929, p. 217-218.
  63. a et b Jansen 1929, p. 218.
  64. Van Even 1895, p. 461.

Références internet

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  1. a et b « Abbaye du Parc », sur www.visitleuven.be (consulté le ).
  2. « Amis de l'Abbaye du Parc », sur www.visitleuven.be (consulté le ).
  3. a b c et d « Qu'est-ce qui fait de l'Abbaye du Parc un site unique ? », sur www.visitleuven.be (consulté le ).
  4. a et b « Restauration de l'abbaye », sur www.visitleuven.be (consulté le ).
  5. a et b « PARCUM », sur www.visitleuven.be (consulté le ).
  6. a et b « Alamire Foundation : Maison de la Polyphonie », sur www.visitleuven.be (consulté le ).
  7. « De Abdijmolen », sur www.visitleuven.be (consulté le ).
  8. a et b « De Wikke », sur www.visitleuven.be (consulté le ).

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (fr) A. D'Haenens : Abbaye de Parc à Heverlee. in Monasticon beIge. Liège, 1969, IV (vol. 3), p. 773–827.
  • (nl) Maurits Smeyers : De abdij van Park. 850 jaar premonstratenzerleven, Louvain, 1979.
  • (nl) Willy Verrees : Abdij van 't Park, Heverlee: historisch overzicht en bezoek aan de abdij, Heverlee (Louvain), 1970.
  • (fr) J.E. Jansen (chanoine et archiviste), L'abbaye norbertine de Parc-le-Duc - Huit siècles d'existence - 1129-1929, Malines, H. Dessain, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (fr) Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Bruxelles, Rossel Édition, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (fr) Jan Papy, Érasme et l'humanisme à Louvain, Louvain, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (fr) Van Even, Louvain dans le passé et le présent, Louvain, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (fr) Académie royale de Belgique, Bulletin de la Commission royale d'histoire, t. LXXXVII, Bruxelles, Librairie Kiessling et Cie, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (fr) F.J. Raymaekers (professeur et chronologiste), « Recherches historiques sur l'ancienne abbaye de Parc », Revue catholique - Recueil religieux, philosophique, scientifique, historique et littéraire, Louvain, P.J. Verbiest, sixième, vol. premier,‎ année 1858, p. 401-418, 481-490, 527-541, 588-598, 661-676 et 712-722. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

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Liens externes

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