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Adolphe Lalyre

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Adolphe Lalyre
Adolphe Lalyre, Autoportrait,
Cherbourg-Octeville, musée Thomas-Henry.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
CourbevoieVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
La LyreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Marthe La Lyre Levesques (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Distinction
Sépulture au cimetière de Montmartre.

Adolphe Lalyre ou La Lyre, pseudonyme d’Adolphe Lalire, né à Rouvres-en-Woëvre en 1848 et mort à Courbevoie en 1933, est un peintre français .

Reçu premier à l'École des beaux-arts de Paris en 1875, Adolphe Lalyre expose au Salon des artistes français chaque année entre 1876 et 1929. Débutant avec des compositions religieuses, à l'image de Sainte Cécile martyre, Sainte Geneviève et Sainte Clotilde, il peint ensuite de nombreuses naïades, lui valant le surnom de « peintre des sirènes », et des nus féminins, sous l'influence de Jean-Jacques Henner.

Ayant découvert le Cotentin en 1872, il s'installe à Carteret dans une villa qu'il fait bâtir et qui prend le nom de « château des sirènes ». À la demande du curé de Carteret, il dessine également les vitraux du chœur de l'église Saint-Germain, détruits en 1941.

Sociétaire de la Société des artistes français à partir de 1880, il reçoit une médaille à l'Exposition universelle de 1889 et à celle de 1900 à Paris.

Inspiré par la mode de l'époque de l'Art nouveau et du symbolisme, par les mythes revisités par Offenbach, il peint les femmes fatales, « rousses opulentes aux croupes prometteuses[1] », à la « beauté laiteuse[2] ». Pour Gérald Schurr et Pierre Cabanne, il « peint avec fougue et une hâte excessive des groupes de nudités en mouvement dont les lourdeurs d'écriture ou de pâte sont parfois contestables[2] ».

Critique d'art, il publie en 1910 Le Nu féminin à travers les âges.

Il meurt à Courbevoie, où se situait son atelier. Il est inhumé à Paris, au cimetière de Montmartre (1re division).

Notes et références

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Références

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  1. Emmanuel Bénézit, Jacques Busse (dir.), Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays par un groupe d'écrivains spécialistes français et étrangers, Gründ, 1999.
  2. a et b Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire des Petits Maîtres de la peinture, 1820-1920, Éditions de l'Amateur, 1996.

Liens externes

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