Agustín Edwards Eastman
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Nom de naissance |
Agustín Iván Edmundo Edwards Eastman |
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Formation |
Université du Chili Université de Princeton The Grange School, Santiago (en) |
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Période d'activité |
À partir de |
Père |
Agustín Edwards Budge (d) |
Fratrie |
Roberto Edwards Eastman (d) |
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Distinction |
Agustín Ivan Edmundo Edwards Eastman (né à Paris le et mort le à Graneros[1]) est un entrepreneur et journaliste chilien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'Agustín Edwards Budge et Mary Elizabeth Eastman Beeche, et petit-fils d'Agustín Edwards Mac-Clure, il est l'héritier et propriétaire du journal conservateur El Mercurio.
En 1970, au moment de l'élection de Salvador Allende, Agustín Edwards est considéré comme l'homme le plus riche du Chili. Il va demander l'aide de Nelson Rockefeller, puis de Richard Helms, directeur de la CIA, afin de conduire les parlementaires chiliens à ne pas entériner la victoire du candidat socialiste, voire à préparer un coup d'État, lequel n'a finalement lieu que trois ans plus tard[2]. La CIA dépense 1,5 million de dollars pour financer El Mercurio[3].
Il est dans les années 2010, avec le banquier Alvaro Saieh, propriétaire de la totalité des journaux nationaux du pays[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) « Muere Agustín Edwards, el emperador de la prensa chilena », sur El País.com, 24 avril 2017
- Olivier Compagnon, « 1970 : Allende, une chute programmée ? », L'Histoire no 475, septembre 2020, p. 12-17.
- Franck Gaudichaud, « De Santiago à Caracas, la main noire de Washington », sur Le Monde diplomatique,
- Renaud Lambert, « En Amérique latine, des gouvernements affrontent les patrons de presse », sur Le Monde diplomatique,