Arleux
Arleux | |||||
Mairie d'Arleux. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Douaisis Agglo | ||||
Maire Mandat |
Bruno Vandeville 2020-2026 |
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Code postal | 59151 | ||||
Code commune | 59015 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arleusiens, Arleusiennes | ||||
Population municipale |
3 151 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 284 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 51″ nord, 3° 06′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 71 m |
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Superficie | 11,10 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Arleux (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aniche | ||||
Législatives | Dix-septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Arleux est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Arleux est située au cœur de la vallée de la Sensée.
Cette commune du département du Nord est limitrophe de celui du Pas-de-Calais et est traversée par la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Les villages attenants à Arleux sont :
- Bugnicourt par la D 47
- Cantin par la D 47b
- Gœulzin par la D 65
- Hamel par la D 47
- Palluel par la D 13
- Estrées par la D 135a
Une ligne de chemin de fer reliant Douai et Cambrai passe par la commune d'Arleux et s'arrête en gare d'Arleux.
La commune est également desservie par les lignes 19, 20, 21 et 116 du réseau de transport Évéole.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la rivière Sensée, la Sensée, le canal de la Sensée du confluent du canal du Nord au confluent de l'Escaut canalisé, le canal du Nord, le canal de la Sensée, le canal Malderrez[1], la rivière la Sensée[2], le vieux marais[3] et divers autres petits cours d'eau[4],[Carte 1].
La Sensée, d'une longueur de 20 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Escaut canalisée à Bouchain, après avoir traversé douze communes[5].
La Sensée, d'une longueur de 27 km, prend sa source dans la commune de Saint-Léger et se jette dans le canal du Nord sur la commune, après avoir traversé 14 communes[6].
Le canal de la Sensée permet un lien entre le canal de Saint-Quentin au nord de Cambrai avec la Scarpe canalisée et le canal de la Deûle à Douai[7].
-
Croisement du canal du Nord et du canal de la Sensée.
-
Réseau hydrographique d'Arleux.
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang Fédéral, d'une superficie totale de 35,5 ha (35,3 ha sur la commune) et Vieux Marais, d'une superficie totale de 7,7 ha (2,3 ha sur la commune)[Carte 1],[8].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 857 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Sensée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[9].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Arleux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arleux[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[18]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,4 %), zones humides intérieures (17,4 %), zones urbanisées (16,9 %), eaux continentales[Note 4] (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[21]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La localité était dénommée Alloes , Allues, Alleux, dans des titres des XIIe et XIIIe siècles, en latin, puis Allodium, Arleux-le-Franc au XVIe siècle[22]. Anciennement, "alleu" ("allodium" en latin") signifiait terre franche, terre libre de toute redevance.
Histoire
[modifier | modifier le code]Arleux semble être occupée dès la préhistoire. Plus tard, les Atrébates et les Nerviens se disputent ce territoire frontalier. La présence romaine est attestée par des monnaies romaines et les vestiges d'une enceinte au Bois des Ermites[23].
La ville forte d'Arleux, bien que située dans diocèse d'Arras, appartenait à l'évêque de Cambrai[22].
Au XIe siècle, les sires d'Oisy y obtiennent les droits vicomtiers à tenir en fief de l'évêque. La ville est mentionnée pour la première fois en 1160 sous le nom d'Alloes. Elle appartient alors au comte de Hainaut. En 1216, les habitants bénéficient d'une charte d'affranchissement qui en fait des hommes libres[23]. En 1272, Enguerran, sire de Coucy, Oisy et Montmirail vend Arleux au comte de Flandre, qui donne la seigneurie à l'un de ses fils. Celle-ci est achetée en 1337 par le roi de France Philippe VI de Valois. Le , Jean , duc de Normandie , fils aîné du roi de France (qui devint roi sous le nom de Jean II le Bon) rend l'hommage féodal à l'évêque de Cambrai, son suzerain pour la seigneurie vicomtière d'Arleux[22].
Le traité d'Arras de 1435, fait passer Arleux dans la maison de Bourgogne, mais sauf un droit de retrait, moyennant une somme convenue, que le roi se réserva. Le duc de Bourgogne Philippe le Bon donne Arleux à son fils illégitime Antoine, donation confirmée en 1468 par le roi Louis XI. Maximilien de Bourgogne, marquis de la Vère, arrière petit-fils d'Antoine, possède cette seigneurie jusqu'à sa mort, arrivée en 1558, et la laisse à sa sœur Jacqueline, épouse de Jean, sire de Cruninghem. Néanmoins, durant tout ce temps , les rois de France ne cessèrent de critiquer la donation faite par Louis XI, et de prétendre avoir pu valablement exercer le droit de retrait[22].
Arleux comprenait un château fort dénommé Le Forestel, dont les origines datent du XIIe siècle, et qui était situé à gauche de la chaussée d'Arleux à Paluel ; plusieurs branches de la Sensée et des marais impraticables en faisaient un poste de guerre important[22].
Le , le roi Charles II de Navarre dit "le Mauvais", qui avait été arrêté à Rouen par le roi de France Jean II le Bon, et y était emprisonné, s'en évada le avec l'aide des partisans picards et navarrais qui escaladèrent les murailles[24],[22].
Le Forestel a été incendié par les Français de la garnison de Cambrai en 1583, et a été relevé et fortifié en 1645 par les français[22].
Au XVIIe siècle, Philippe de Berghes, de la maison de Berghes-Saint-Winock, est vicomte d'Arleux. Il a pour épouse Marie-Madeleine de Wignacourt, prise pour femme par contrat passé à Douai le . Du mariage nait à Arleux le une fille Marie-Anne-Antoinette-Eugénie de Berghes-Saint-Winock. Chanoinesse de l'abbaye de Denain, où seize quartiers de noblesse sont nécessaires pour entrer, elle va se marier avec Jean-Joseph-Louis de Waziers-Wavrin (Maison de Wavrin), seigneur de Rebreuviette et de Montigny-sur-Rocq[25].
Durant la guerre de Succession d'Espagne la place est prise par les Hautes Puissances alliées, le , et est reprise le 23 du même mois par le maréchal de France de Montesquiou, malgré la belle défense qu'y firent les six cents hommes de garnison. Enfin le maréchal de Villars fit sauter cette forteresse qui, en moins de deux mois, avait donné lieu à quatre combats sanglants[22].
La ville était fortifiée par des murailles et des tours en grès, qui ont été détruites au XVIIe siècle[22].
Le , le déraillement d'un train en gare d'Arleux fait 24 morts et 60 blessés[26],[27].
- Première Guerre mondiale
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[28] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [29].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Le fils d'Auguste Bar, qui porte le même prénom, a été maire d'Aire-sur-la-Lys en 1945 et conseiller général du canton d'Aire-sur-la-Lys de 1931 à 1940. Tous deux sont inhumés au cimetière d'Orchies.
La commune a pour maires au début du XXe siècle Victor Drocourt, par ailleurs conseiller d'arrondissement pour le canton d'Arleux de 1904 à 1919, et Georges Lefebvre, qui occupe cette même fonction de 1919 à 1940.
Émile Beauchamp devient maire à la suite des élections municipales de mars 1971, puis conseiller général du canton d'Arleux à la suite des élections cantonales de septembre 1973. Il meurt en cours de mandat le .
Il est remplacé en 1995 jusqu'aux nouvelles élections de juin par Ferdinand Binet, qui était également son suppléant aux cantonales. Il meurt peu de temps après, le 12 octobre 1996.
Patrick Masclet, professeur, devient maire à la suite des élections municipales de juin 1995. Il est vice-président de la Communauté d'agglomération du Douaisis jusqu'en 2014, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais de 1998 à 2015 puis sénateur du Nord de 2015 à 2017. Il démissionne de son mandat de maire en février 2017[30], et meurt peu de temps après, le [31],[32].
Il est remplacé par Bruno Vandeville, enseignant en mathématiques et vice-président de la communauté d'agglomération du Douaisis depuis 2014, qui est élu maire le 9 mars 2017 avec treize voix pour et huit votes blancs[33],[34].
Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 2 423 inscrits, dont 1 465 votants (60,46 %), 16 votes blancs (1,09 %) et 1 425 suffrages exprimés (97,27 %). La liste Arleux passion commune menée par le conseiller régional Frédéric Nihous recueille 346 voix (24,28 %) contre 660 (46,32) pour la liste Poursuivre ensemble du maire sortant Bruno Vandeville[35] et 419 (29,40 %) pour la liste L'avenir d'Arleux ensemble de Gilles Coquelle[36]. Aucun siège n'est pourvu à l'issue du premier tour[37],[38]. Bruno Vandeville est élu maire pour un second mandat le 3 juillet 2020.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Jean-Philippe Pecqueur (d) | 2 ans | |||
Martin Delval (d)[39] | 8 ans | |||
Pierre-Joseph Merlin (d) | 2 ans | |||
Jean-Pierre Baurain (d) | 1 an | |||
Charles Merlin (d) | 10 ans | |||
François Hypolite Caron (d) | 2 ans | |||
François-Joseph Demain (d) | 6 ans | |||
Joseph Constantin Le Glay (d) | 25 ans | |||
Pierre-Joseph Guislain Cany (d) | 22 ans | |||
Charles Edmond Joseph Lepeuple (d) | 4 ans | |||
Eugène Royer (d) | 6 ans | |||
Auguste Bar (d) (années 1840 - ) | 3 ans | |||
Victor Drocourt (d) | 13 ans | Parti radical | ||
Édouard Dransart (d) | 8 ans | |||
Charles Campion (d) | 1 an | |||
Édouard Dransart (d) | 3 ans | |||
Alfred Labalette (d) | 11 ans | |||
Georges Lefebvre (d) | 20 ans | Fédération républicaine | ||
Gustave Herbo (d) | 5 ans | |||
François Noël (d) | 2 ans | |||
Albert Lefranc (d) | 6 ans | |||
François Noël (d) | 6 ans | |||
Gaston Herbo (d)[40] | 12 ans | |||
Émile Beauchamp (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 23 ans et 9 mois | Parti communiste français | |
Ferdinand Binet (d) ( - ) | 3 mois | Parti communiste français | ||
Patrick Masclet ( - ) | (démission) | 21 ans et 8 mois | Rassemblement pour la République Union pour un mouvement populaire Les Républicains | |
Bruno Vandeville (d)[41],[42] (né le ) | En cours | 7 ans, 8 mois et 15 jours | Mouvement démocrate Union des démocrates et indépendants divers droite |
Démocratie participative
[modifier | modifier le code]La commune s'est dotée d'un conseil municipal d'enfants en 2013. Les élèves des deux écoles primaires désignent ainsi leurs représentants, pour deux ans, parmi les candidats de CE2 et CM1. La dernière élection a eu lieu en décembre 2017, la prochaine aura lieu en 2019.
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2021, la commune comptait 3 151 habitants[Note 5], en évolution de +3,96 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 498 hommes pour 1 701 femmes, soit un taux de 53,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]La Foire à l'Ail Fumé a lieu le premier week-end de septembre depuis 1962 et accueille près de 60 000 visiteurs. La prochaine est prévue les 5 et [49].
Économie
[modifier | modifier le code]Arleux a fait de la culture de l'ail, et le fumage de l'ail, des spécialités[50]. Cet ail fumé est produit sous IGP.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Nicolas, église romane du XIIe siècle, partiellement détruit pendant la guerre en 1917et reconstruit en 1920. Son buffet d'orgue date de 1753 et est classé monument historique[51].
- En 1870 la Verrerie Delchambre est recensée au pont de la Redoute reprise en 1907 par les Verreries d'Arleux et de Rambouillet dont le siège social était 69 Rue Malesherbes à Paris. En 1925 un générateur d'acétylène est installée. Sur le même site au 670 Rue André Joseph Leglay la Verrerie Vve Guyot et Cie est en activité entre 1883 et 1906[52]
- Le monument aux morts d'Arleux commémore les soldats et victimes de 6 guerres: 1870, 1895 (Madagascar), 1914-18, 1939-45, Algérie et Indochine. Le monument, une stèle aux poilus combattants et décorés d'une Croix de Guerre, du sculpteur Laoust, porte également une plaquette commémorant 50 ans de libération[53].
-
Ancienne brasserie-malterie Campion XIXe siècle
-
Église romane d'Arleux XIIe siècle
-
le monument aux morts du sculpteur Laoust
-
La roue du Moulin d'Arleux Nord
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Nées à Arleux
- Philippe-Antoine Merlin de Douai (1754-1838), homme politique français.
- André-Joseph-Ghislain Le Glay (1785-1863), historien et bibliographe, docteur en médecine.
- Constantin Pecqueur (1801-1887), économiste socialiste.
- Marcel Le Glay (1920-1992), historien français, spécialiste de la Rome antique, né à Arleux.
.
- Liées à Arleux
- Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), peintre, y loue une ferme pendant l'été 1871 et peint les paysages des environs d'Arleux.
- Charles II de Navarre (1332-1387), roi de Navarre incarcéré au château d'Arleux en 1357.
- Deep Forestn groupe formé à Arleux en 1991.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes d'Arleux se blasonnent ainsi : « D'argent aux trois tours de gueules. » |
Ces armoiries sont différentes de celles du vicomte d'Arleux, de la maison de Berghes-Saint-Winoc, et qui portait. : D'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur[22].
Les géants
[modifier | modifier le code]Les géants sont Grin Batiche, créé en 2003, qui représente les anciens producteurs d'ails déambulant dans la campagne, la hotte sur le dos, pour vendre leur production au cri de « À z'ails, à z'aulx ». Depuis ont été créés en 2005 Henriette la Porteuse d'Ail, puis Tiot Jean[54],[55].
-
Une Grin' Batiche le tresseur (2003) -
Henriette la Bonch'teuse (2005)
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Arleux, ses hommes remarquables, le Forestel, l'église paroissiale, etc., Douai, Vve Le Male, libraire, , 16 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- Félix Brassart, Notes historiques sur Arleux, Hamel & Lécluse : lues par M. Brassart, membre de la Commission historique du département du Nord, dans la séance tenue par la commission à Arleux, le 3 juillet 1877, , 13 p., p. 4-7.
- Bruno Ramirez de Palacios, Charles dit le Mauvais : Roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France, Le Chesnay, Bruno Ramirez de Palacios, , 530 p. (ISBN 978-2-9540585-2-8, BNF 44255975)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune d'Arleux (59015) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 08 SO, Douai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Arleux comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Arleux » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le canal Malderrez »
- Sandre, « la rivière la Sensée »
- Sandre, « le vieux marais »
- « Fiche communale d'Arleux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « la Sensée »
- Sandre, « la Sensée »
- Sandre, « le canal de la Sensée du Confluent du canal du Nord au Confluent de l'Escaut canalisé »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Arleux et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Arleux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Statistique archéologique du département du Nord : arrondissement de Valenciennes : Canton et décanat d'Arleux », Bulletin de la commission historique du département du Nord, t. VIII, , p. 241-244 (lire en ligne, consulté le ).
- Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN 978-2-84234-119-0, lire en ligne), p. 57-58
- Ramirez de Palacios 2015, p. 110, 128, 133.
- Amédée le Boucq de Ternas, Henri Fremaux, Histoire généalogique de la famille de Tenrémonde, originaire de la Flandre-Wallonne, 1268 à 1864, Douai, 1870, p. 62, lire en ligne.
- Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 41
- « La catastrophe d'Arleux au Tribunal correctionnel de Douai », Le Grand écho du Nord de la France, vol. 84, no 347, , p. 2-3 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 18 septembre 1920, p. 13709.
- Kévin Moreau, « Maire depuis 1995, Patrick Masclet démissionne », La Voix du Nord, (lire en ligne) :
.« Vendredi soir, au conseil municipal d'Arleux, Patrick Masclet a annoncé sa démission de son mandat de maire. Il reste néanmoins conseiller municipal, sénateur et président de l'association des maires du Nord »
- « Mort du sénateur du Nord Patrick Masclet », Le Monde, (lire en ligne) :
.« Professeur agrégé, l'élu les Républicains avait été maire de la commune d'Arleux pendant vingt-deux ans »
- J.-F. Guybert, « Ancien maire, sénateur et conseiller régional, Patrick Masclet s'en est allé », La Voix du Nord, (lire en ligne) :
.« Une figure de l'Arleusis s'en est allée. C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris dimanche soir la mort de Patrick Masclet, des suites d'une longue maladie. Il était âgé de 65 ans »
- Françoise Tourbe, « Bruno Vandeville prend la succession de Patrick Masclet à la mairie », La Voix du Nord, (lire en ligne) :
.« Il n'y a pas eu de candidature inattendue, hier soir, lors de l'élection du nouveau maire d'Arleux. Le candidat désigné est passé dès le premier tour de scrutin, même si huit de ses collègues ont voté blanc »
- Françoise Tourbe, « Bruno Vandeville, le nouveau maire, un Arleusien pur jus : C'est lui qui a été élu maire d'Arleux, le 9 mars, dès le premier tour de scrutin, avec treize votes en sa faveur, mais aussi huit votes blancs. Portrait du successeur de Patrick Masclet », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- Bertrand Bussière, « Bruno Vandeville veut poursuivre la transformation du bourg », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 15.
- Pierre Vilcocq, « La démocratie participative, l'axe essentiel de Gilles Coquelle », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 16.
- « Élections municipales, », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 30.
- « Élections municipales 2020 - 1er tour, Arleux », L'Observateur du Douaisis, no 897, , p. 8.
- Sébastien Bottin, Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République, Douai, Imprimerie de Marlier, , 306 p. (lire en ligne), p. 77.
- Pierre Vilcocq, « Arleux : la halle de marché Gaston-Herbo est quasi fonctionnelle », La Voix du Nord, Lille, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
.« Elles supportent désormais l'édifice à l'ossature en bois dans lequel figure l'inscription Gaston-Herbo, en mémoire de celui qui fut maire d'Arleux de 1959 à 1971. »
- Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, Lille, no 24270, , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
.« Arleux : divers droite »
- Pierre Vilcocq, « Arleux : Bruno Vandeville signe pour un deuxième mandat », La Voix du Nord, Lille, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
.« Vendredi, le conseil municipal d’installation a reconduit, à la majorité Bruno Vandeville dans les fonctions de maire qu’il exerce à Arleux depuis 2017. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arleux (59015) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- « Foire à l'Ail Fumé »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Vie locale, sur arleux.fr (consulté le ).
- Site de la ville
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- Pierre pelletier, Les verriers dans le Lyonnais et le Forez, (lire en ligne).
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- « Les géants »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Patrimoine, sur arleux.fr (consulté le ).
- Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596, , p. 14-15