Astaffort
Astaffort | |||||
L'église Sainte-Geneviève. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Agen | ||||
Intercommunalité | Agglomération d'Agen | ||||
Maire Mandat |
Paul Bonnet 2020-2026 |
||||
Code postal | 47220 | ||||
Code commune | 47015 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Astaffortais | ||||
Population municipale |
2 031 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 03′ 54″ nord, 0° 39′ 08″ est | ||||
Altitude | 59 m Min. 52 m Max. 215 m |
||||
Superficie | 35,17 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud-Est agenais | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
modifier |
Astaffort est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Traversée par le Gers, la commune est située dans le Brulhois, à une dizaine de kilomètres au sud d'Agen. Elle est limitrophe du département du Gers.
Accès par la route nationale 21 entre Agen et Lectoure.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Layrac, Gimbrède, Pergain-Taillac, Sempesserre, Cuq, Fals et Marmont-Pachas.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 741 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laplume à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 767,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Astaffort est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (2,3 %), prairies (1,9 %), forêts (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Astaffort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Gers et l'Estressol . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2003 et 2009[16],[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[17]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 2002, 2003, 2005, 2011, 2012, 2015, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risque technologique
[modifier | modifier le code]La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 3]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 4],[21],[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir du , ce village de la zone libre a accueilli les 350 habitants du village mosellan de Solgne, évacués juste avant l'annexion de la Moselle par le Troisième Reich[réf. nécessaire].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à la bande d'or, accompagnée de six croisettes du même.
|
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2021, la commune comptait 2 031 habitants[Note 5], en évolution de −1,55 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Sainte-Geneviève (XIVe et XVIIe siècles)
- Église Saint-Félix (époque romane et XVIIe siècle)
- Église Sainte-Quitterie de Barbonvielle (rénovée au XIXe siècle)
- Ancien couvent des Clarisses (XVIIe et XVIIIe siècles)
- Château de Parays (XVIIIe et XIXe siècles)
- Château de Fondragon (XVIIIe et XIXe siècles)
- Moulin fortifié de Roques sur le Gers (XIIIe et XIVe siècles)
- Kiosque à musique (XIXe et XXe siècles)
- Monument aux morts de la guerre de 1870.
- Maison de santé pluridisciplinaire Jules Gavarret, inaugurée en 2016[31],[32].
- École Alain Aspect.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alain Aspect (né en 1947), physicien français, membre de l'Académie des sciences, prix Nobel de physique[33].
- Alain Beyneix (né en 1972), archéologue et préhistorien français.
- Philippe Burty (1830-1890), critique d'art, dessinateur, lithographe et collectionneur français.
- Francis Cabrel (né en 1953), auteur-compositeur-interprète.
- Henri Caillavet (1914-2013), homme politique, ancien député, sénateur et secrétaire d'État a été conseiller général du canton d'Astaffort (1951-1963).
- Pierre-Marie Carré (né en 1947), évêque, a été curé d'Astaffort,
- Philippe Dauzon (1860-1918), conseiller général d'Astaffort (1886-1918), député d'Agen (1893-1910) et président du conseil général de Lot-et-Garonne (1899-1913).
- Louis Denis Jules Gavarret (1809-1890), polytechnicien et médecin, ancien président de l'Académie de médecine.
- Jean Félix Larroche (1763-1795), homme politique, conventionnel lot-et-garonnais.
- Jean-Marc Mazzonetto (1983-2018), joueur de rugby à XV
- Jacques Sadoul (1934-2013), auteur spécialiste du polar, de science-fiction et d'ésotérisme, ancien directeur éditorial de la maison J'ai Lu[34].
- La Maison de Preissac, qui portait le titre de comte d'Astaffort sous l'Ancien Régime.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Charles Baradat de Lacaze, Astafort en Agenais. Notice historique et coutumes, H. Champion, 1885. (lire en ligne)
- Alain Beyneix, Le professeur Jules Gavarret (1809-1890) et l’application des méthodes mathématiques et physiques à la médecine, Bulletin de l’Académie nationale de médecine, 185, 2001, pp. 1327-1335.
- Alain Beyneix, Le vieil Astaffort, éditions A. Sutton, 2009.
- Alain Beyneix, Les combats d'Astaffort du 13 juin 1944, éditions Atlantica, 2011.
- Sylvie Faravel, Le castrum d’Astaffort : état des recherches, Revue de l’Agenais, 142, 2015, p. 279-302.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Les Rencontres d'Astaffort, laboratoire de création musicale, qui se tiennent tous les six mois à Astaffort depuis 1994 à l'initiative de l'association « Voix du Sud » de Francis Cabrel.
- Liste des communes de Lot-et-Garonne
- Armorial des communes de Lot-et-Garonne
- Gare d'Astaffort (fermée au service des voyageurs)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Astaffort sur le site de l'Institut géographique national
- Astaffort sur le site de l'Insee
- Site de la ville
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
- Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Astaffort et Laplume », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Laplume » (commune de Laplume) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Laplume » (commune de Laplume) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Agen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Astaffort », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Astaffort », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Plan Particulier d'Intervention du CNPE de Golfech - plaquette de présentation. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur edf.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
- Armorial de France
- Notice ROUTIER André, Jean-Marie, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
- Fiche généalogique Pierre LAPEYRONIE, sur Geneanet
- Sa fiche sur le site du conseil départemental de Lot-et-Garonne
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Jules Gavarret donne son nom à la Maison de santé », sur SudOuest.fr, (consulté le )
- « Jules Gavarret à l’honneur », sur SudOuest.fr, (consulté le )
- « Le prix Nobel de physique 2022 attribué au Français Alain Aspect, un Américain et un Autrichien pour leurs travaux sur la révolution quantique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Astaffort: l'écrivain, Jacques Sadoul s'est éteint vendredi