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Bombolo

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Bombolo
Description de cette image, également commentée ci-après
Bombolo en 1983.
Naissance
Rome, Latium
Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie italienne
Décès (à 56 ans)
Rome, Latium
Italie
Profession Acteur

Bombolo, né Franco Lechner le à Rome (Latium) et mort le dans la même ville, est un acteur de théâtre et de cinéma italien.

Il est connu principalement comme acteur de caractère[1] dans des films de genre (principalement des comédies érotiques italiennes et des poliziotteschi) et comme acolyte d'acteurs tels que Tomás Milián, Enzo Cannavale et Pippo Franco dans des rôles basés principalement sur le physique, les expressions faciales, l'utilisation d'onomatopées (son « Tze-tze ! » caractéristique[2]) et de grossièretés en romanesco ; il a particulièrement gagné sa notoriété en jouant le personnage de Venticello, un petit voleur et informateur de police, dans neuf des onze films avec l'inspecteur Nico Giraldi ; son personnage est devenu familier aux yeux du public et a fait de lui l'un des acteurs les plus célèbres du cinéma de genre italien des années 1970 et 1980.

Né dans le rione de Ponte, dans le centre historique de Rome, il travaille pendant des années, dès son plus jeune âge, en tant que « piattarolo » (vendeur ambulant de vaisselle, de nappes et de parapluies aux passants)[3]. Il officiait surtout les ruelles du centre, dans la zone adjacente au marché historique du Campo de' Fiori. Au cours de l'été 1975, les réalisateurs Pingitore et Castellacci (it) le remarquent et l'introduisent dans le monde du cinéma, le faisant jouer comme acteur de caractère. Selon les dires de Pingitore, Bombolo continue à faire du colportage pendant le tournage du film ; en 1976, il se produit également au théâtre, faisant ses débuts dans la compagnie Il Bagaglino (it)[2].

Il rencontre Tomás Milián sur le tournage du film Un flic très spécial, inaugurant le gag de la gifle que lui donne fréquemment le personnage du maréchal Nico Giraldi[2]. Entre les années 1970 et 1980, il participe en tant qu'acteur de caractère à des dizaines de films réalisés principalement par Bruno Corbucci et Pier Francesco Pingitore. En 1983, il a révélé au cours de l'émission Domenica in qu'il avait choisi le nom de scène Bombolo parce que cela avait toujours été son surnom inspiré par la chanson du même nom de 1932 (« Era alto così, era grosso così, lo chiamavan Bombolo ») écrite et mise en musique par Marf (it) et Vittorio Mascheroni[3],[4].

Son dernier film est Giuro che ti amo (it) (1986) de Nino D'Angelo, dans lequel il apparaît visiblement amaigri, marqué par une attaque de méningite aiguë qu'il a eue quelques mois auparavant, qui a également entraîné un coma pendant son hospitalisation et dont il ne s'est que partiellement remis. Comme le rapporte la biographie d'Ezio Cardarelli, en collaboration avec la famille de l'acteur[5], l'apparition d'une maladie incurable au début de l'année 1987 entraîne sa ré-hospitalisation et sape définitivement son état de santé déjà précaire, le contraignant à la retraite.

Sa dernière apparition sur les planches, sur la scène du Salone Margherita (it) avec la compagnie Bagaglino, remonte au . Ce soir-là, il a été aidé à monter sur scène en raison de sa faiblesse due à sa maladie désormais terminale. Il est décédé le à l'hôpital Carlo-Forlanini (it) de Rome à l'âge de 56 ans des suites d'un arrêt cardiaque. Il a été enterré au cimetière Flaminio de Rome et l'épitaphe de sa tombe indique « Ciao Bombolo Core de Roma ».

Tomás Milián a raconté que lors des funérailles de Bombolo, qui ont eu lieu le dans la paroisse de Santa Maria in Vallicella, il s'est caché derrière un pilier pour que personne ne le remarque, et lorsque le cercueil est passé devant lui, il lui a donné une tape affectueuse, en souvenir de toutes les gifles qu'il avait données à l'acteur romain sur le grand écran dans le rôle de l'inspecteur Nico Giraldi[6].

Filmographie

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Notes et références

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  1. (it) Massimo Giraldi, Enrico Lancia et Fabio Melelli, 100 caratteristi del cinema italiano. Gli interpreti "minori" che hanno fatto grande il nostro cinema, Gremese Editore, , p. 36-37
  2. a b et c (it) Carmine Saviano, « Bombolo, che faccia da schiaffi. Quello "tsé tsé" diventato un cult », sur repubblica.it,
  3. a et b (it) Alessandra Magliaro, « Storia di Bombolo, quasi una favola », sur ansa.it,
  4. (it) « Bombolo (Marf alias Mario Bonavita - Vittorio Mascheroni) 1932 », sur maramaoband.it, (version du sur Internet Archive)
  5. (it) Ezio Cardarelli, ...E poi cominciatti a fa' l'attore, vol. 1, Ad est dell'equatore, coll. « B.live », (ISBN 8895797841, lire en ligne)
  6. [vidéo] « Tomas Milian e Bombolo - Intervista di Emanuele Carioti », sur YouTube

Liens externes

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