Beylik du Titteri
Statut |
Beylik de la Régence d'Alger (Jusqu'en 1830) État vassal de l'Empire Ottoman (1830-1834) |
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Capitale | Médéa |
Langue(s) | Arabe, berbère, osmanli |
Religion | Islam |
1546-? | Redjeb Bey |
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1772 | Softa Bey |
1775-1794 | Mustapha el-Ouaznadji ben Souleimain |
1794-1799 | Mohammed Frira |
1799-1801 | Ibrahim Tlemçani |
1801 | Hassan Bey |
1809 | Mohamed Bey |
1819-1830 | Mostéfa Boumezrag |
1830-1831 | Mustapha ben Omar |
1833-1834 | Mohammed el-Kadji |
Le beylik du Titteri, en arabe : bâylik at-Tîtrî, est l'un des trois beyliks de la Régence d'Alger. Il est constitué en 1546 et disparaît avec la conquête coloniale française[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Arudj Barberousse annexe la ville de Médéa et place une garnison turque et andalouse en 1517. Par la suite Hassan Pacha (le fils de Khayr ad-Din Barberousse) crée Al-Taitri Baylik ou Beylik du Titteri en 1546 avec comme premier gouverneur Recep Bey.
Le beylik après Mostéfa Boumezrag
[modifier | modifier le code]Après la prise de la ville, un Maure d'Alger, Mustapha-Ben-Omar, est nommé bey. Malgré la présence d'une garnison française, Médéa est attaquée par les montagnards dès le départ du gros des troupes. Dès la fin du mois[2], Clauzel envoie une colonne de renfort pour le secourir.
En , une nouvelle expédition est envoyée à Médéa par le commandant en chef Pierre Berthezène, contre la rébellion menée par un fils de l'ancien bey, Oulid Boumezrag[3]. Faute d'avoir pu soumettre les insurgés, il est décidé d'abandonner Médéa et Mustapha-Ben-Omar revient à Alger.
Ahmed Bey envoie son lieutenant Mohammed-el-Kadji, guerrier apprécié par de nombreuses tribus, occuper le poste de bey.
Homme de confiance du bey de Constantine, ses propres tribus, désabusées des soumissions et servitudes exigées par Hadj-Ahmed, entament des négociations avec la France, pour s'en libérer. Ces négociations n'auront aucune suite [4].
Listes des Beys du Beylik du Titteri
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mahfoud Kaddache, L'Algérie durant la période ottomane, Office des publications universitaires, (ISBN 978-9961-0-0099-1, lire en ligne), p. 127.
- Abd el-Kader, Fayard, 1994, p. 84.
- Abd el-Kader, Fayard, 1994, p. 91. Les auteurs ne précisent pas plus l'identité de cet Oulid.
- Référence incomplète ! Page 16-17 de la revue de Paris.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Mahfoud Kaddache, L'Algérie durant la période ottomane, Alger, OPU, , 239 p. (ISBN 978-9961-0-0099-1).
- Abdeljelil Temimi, « Le drapeau constantinois à l'époque de Hadj Ahmed, dernier Bey de Constantine », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 15, no Numéro 15-16, , p. 323-326 (lire en ligne, consulté le ).
- Baron Juchereau de Saint-Denis, Considérations statistiques, historiques, militaires et politiques sur la régence d'Alger