Bilkisu Funtuwa
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Hajiya Bilkisu Salisu Ahmed Funtuwa , née vers 1960, est une femme de lettres nigériane. Elle écrit des romans en Haoussa qui mettent l'accent sur des personnages de femmes musulmanes, et la vie de ses femmes. Elle est l'un des écrivains les plus connus d'un corpus nord-nigérian de fiction populaire désigné sous le nom de littérature de marché Kano et connu des locuteurs haoussa comme Littattafan Soyayya (romans d'amour).
Éléments biographiques
[modifier | modifier le code]Elle vit avec sa famille à Funtua, dans l'État de Katsina, situé dans le nord du Nigeria.Son premier ouvrage en trois volumes, Allura Cikin Ruwa (Une aiguille dans une botte de foin), est publiée en 1983, et en partie, s'appuie comme les suivants, sur sa propre expérience[1],[2],[3].
Ses œuvres
[modifier | modifier le code]Ses œuvres en langue haoussa semblent en surface des fictions tendres s'inscrivant dans la littérature populaire dite Littattafan Soyayya (livres d'amour). Mais leurs trames romanesques combinent des thèmes du féminisme et des droits des femmes avec les questions relatives à la communauté Haoussas et l'Islam, en puisant dans sa propre expérience en tant que membre de ces groupes[2],[3],[4].
Bilkisu Funtuwa prend en compte la situation des femmes, et par exemple les mariages précoces, ou la pratique de la polygamie qui constituent un élément de la réalité de leur vie, et, à travers ses œuvres de fiction, suggèrent à ses lectrices des façons de réagir dans de telles circonstances. Ses œuvres se concentrent autour des protagonistes féminines. Elle s'attache à montrer l'importance de l'éducation . Elle met en avant également l'intérêt d'une activité professionnelle et les possibilités d'épanouissement professionnel. Dans son ouvrage Sirrin boye (Secret caché), trois personnages féminins sont des femmes médecins ; dans Wa Ya San Gobe (Qui sait demain?), un personnage est une enseignante qui devient ministre de l'éducation ; ou encore dans Sa'adatu sa'ar mata (Sa'adatu, la chance des femmes), le personnage féminin principal est une journaliste. Un autre de ses thèmes est l'importance des relations au sein du couple, la passion amoureuse, la nécessité de rapports empreints de respect, l'intimité du couple, les passe-temps mutuels[3],[4],[5].
Principales publications
[modifier | modifier le code]- 1983: Allura Cikin Ruwa (Une aiguille dans une botte de foin)
- 1996: Wa Ya San Gobe (Qui sait demain?)
- 1997: Ki Yarda da Ni (Sois d'accord avec moi)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bilkisu Funtuwa » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Kathleen E. Sheldon, Historical Dictionary of Women in Sub-Saharan Africa, Lanham (Md.), Scarecrow Press, , 405 p. (ISBN 0-8108-5331-0, lire en ligne), p. 88
- (en) « Funtuwa, Bilkisu Ahmed », sur Encyclopædia Britannica
- Saoudé Ali, « Funtuwa, Bilkisu Ahmed (ou tante Bilki) [Nigeria v. 1960] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, (lire en ligne), p. 1653
- (en) Novian Whitsitt, « Islamic-Hausa Feminism Meets Northern Nigerian Romance: The Cautious Rebellion of Bilkisu Funtuwa », African Studies Review, vol. 46, t. 1, , p. 137-153 (DOI 10.2307/1514984, lire en ligne)
- (en) Novian Whitsitt, Kano Market Literature and the Construction of Hausa-Islamic Feminism : A Contrast in Feminist Perspectives of Balaraba Ramat Yakubu and Bilkisu Ahmed Funtuwa, Université du Wisconsin à Madison, (lire en ligne), « Chapter Three : Bilkisu Salisu Ahmed Funtuwa, A Senior Wife Speaks Out », p. 113-130