Buckingham (Québec)
Buckingham | |
Avenue de Buckingham | |
Administration | |
---|---|
Pays | Canada |
Province | Québec |
Municipalité | Gatineau |
Statut | Secteur |
Quartiers | Angers rural, Beauchampville, Buckingham rural, Centre de Buckingham, Masson rural, Petit Québec, Saint-Luc |
Date de fondation | 1824 |
Constitution | |
Conseiller municipal Mandat |
Edmond Leclerc 2021-2025 |
Démographie | |
Gentilé | Buckinois, Buckinoise |
Population | 12 795 hab. () |
Densité | 789 hab./km2 |
Langue(s) parlée(s) | Français |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 35′ 00″ nord, 75° 25′ 00″ ouest |
Superficie | 1 622 ha = 16,22 km2 |
Localisation | |
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Buckingham est une ancienne ville de la province de Québec, située dans la région administrative de l'Outaouais, fondée en . À la suite de la fusion municipale de 2002, Buckingham est maintenant considérée comme un secteur de la ville de Gatineau.
Situation géographique
[modifier | modifier le code]Buckingham est une ancienne ville du Québec située au sud de la région administrative de l'Outaouais, plus précisément dans une région connue sous le nom de Basse-Lièvre, qui correspond au sud de la vallée de la Lièvre[b 1]. Elle est traversée par la rivière du Lièvre et se situe à quelques kilomètres de l'endroit où cette dernière se jette dans la rivière des Outaouais[c 1]. À vol d'oiseau, elle se trouve à environ 30 km au nord-est d'Ottawa[G 1] et à environ 140 km à l'ouest de Montréal[1].
En , Buckingham fusionne avec les villes d'Aylmer, Gatineau, Hull et Masson-Angers pour former la nouvelle ville de Gatineau, devenant ainsi un secteur de cette dernière[G 1]. Avec une superficie de 16,2 km2, Buckingham est le plus petit secteur de la ville[G 2]. Située dans l'est de Gatineau, Buckingham est bordée par le secteur de Masson-Angers à l'est et au sud, ainsi que par la municipalité de L'Ange-Gardien au nord et à l'ouest.
L'Ange-Gardien | ||||
L'Ange-Gardien | N | Masson-Angers (Gatineau) | ||
O Buckingham (Gatineau) E | ||||
S | ||||
Masson-Angers (Gatineau) |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le secteur de Buckingham et la ville qui l'a précédé, tiennent ce nom du canton dans lequel la ville a pris naissance. Certains estiment que le toponyme Buckingham a été choisi par les arpenteurs et fonctionnaires souhaitant reproduire le modèle britannique sur le plan toponymique et ainsi constituer une « petite Angleterre » au Québec. C'est dans ce contexte que sont attribués des toponymes britanniques — comme Buckinghamshire, Devon et Dorchester — aux circonscriptions électorales de la première législature du Bas-Canada[b 2]. Le nom de Buckingham pourrait ainsi faire référence à la ville éponyme, située dans le comté du Buckinghamshire, en Angleterre[a 1].
Le toponyme désignant le canton de Buckingham est attesté dès par les arpenteurs Samuel Gale et Jean-Baptiste Duberger. Ces derniers se réfèrent alors à une carte dessinée en par Patrick Mc Niff, intitulée A Survey of Part of the Ottawa River Fronting the Townships of Chattham, Grenville, Coermarthen, Norfolk, Suffolk and Buckingham[b 3]. Cette utilisation antérieure à la première législature du Bas-Canada pousse l'historien Pierre Louis Lapointe à penser que le choix de ce nom est plutôt le fruit d'une marque d'amiration pour William Pitt, premier ministre de Grande-Bretagne de à , dont le cousin, George Nugent-Temple-Grenville, est nommé marquis de Buckingham en [b 2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Premiers occupants
[modifier | modifier le code]Très peu d'informations sont connues à propos des premiers occupants du territoire de Buckingham et de la Basse-Lièvre. Samuel de Champlain, sur sa carte de , décrit la région de la rivière du Lièvre comme étant occupée par les Oueskarini[b 4], soit le « peuple du chevreuil » en langue algonquine[P 1]. Ce peuple semi-nomade[P 1] — baptisé « Petite Nation » par les Français et « Quieunontatetonon » par les Hurons-Wendat — occupe également le territoire traversé par la rivière de la Petite Nation et la rivière Rouge[b 4].
À la suite de leurs contacts avec les colons européens, les Oueskarini, comme leurs cousins algonquins, délaissent leur mode de vie traditionnel et adoptent des produits européens. Au cours du XVIIe siècle, ils sont décimés par le choc bactériologique résultant de leurs contacts avec les colons et sont chassés de leur territoire par les Kanien'kehá:ka[b 5]. Ce n'est qu'à partir de la fin du XVIIIe siècle qu'ils recommencent à exploiter leur territoire de chasse traditionnel. Ils doivent alors faire face aux Métis et aux Haudenosaunee qui ne reconnaissent pas leurs droits ancestraux dans la région[b 6].
Période coloniale
[modifier | modifier le code]Régime français
[modifier | modifier le code]En , Samuel de Champlain remonte la rivière des Outaouais jusqu'à l'île aux Allumettes et en recense les principaux affluents, telle que la rivière du Lièvre. Dès les débuts de la Nouvelle-France, la Basse-Lièvre, comme le reste de l'Outaouais, joue un rôle important dans le commerce des fourrures, au cœur des échanges commerciaux avec l'Europe. Le castor, particulièrement, connaît une forte demande en Europe en raison de ses qualités de feutrage. La valeur qui y est associée suscite une ruée vers cette ressource. Dans ce contexte, la région voit le passage de coureurs des bois et d'interprètes[b 7].
Au cours du XVIIe siècle, une série de conflits oppose les Français aux Haudenosaunee. La rivière des Outaouais passe alors sous l'influence de ces derniers. Par conséquent, la rivière du Lièvre devient l'un des cours d'eau empruntés pour la contourner, avec les rivières Coulonge, Désert, Gatineau et Saint-Maurice. La Gatineau, la Lièvre et le Saint-Maurice prennent leur source à une courte distance les unes des autres, ce qui rend possible le portage entre celles-ci après les avoir remontées[b 8].
Sous le régime français, l'Outaouais et la Basse-Lièvre ne font pas l'objet de colonisation, puisque les marchands de fourrures de Montréal s'y opposent, craignant l'arrivée de concurrents potentiels. Ainsi, la région est réservée à la traite des fourrures jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, même après la conquête de la Nouvelle-France par la Grande-Bretagne[b 9]. Il n'est toutefois pas possible de prouver l'existence de postes de traite ou d'avant-postes en amont de la rivière du Lièvre[b 8].
Concession des terres et colonisation
[modifier | modifier le code]Le traité de Paris de confère aux Britanniques la propriété de toutes les terres publiques du Canada. Ainsi, à l'exception de la seigneurie de la Petite-Nation, l'ensemble de l'Outaouais devient possession da la couronne Britannique. La région est dès lors assujettie aux modes de concession établis par le gouvernement, qui varient au cours de la période de à . À partir de , la division des terres publiques est réalisée en cantons, comme le prévoit l'article 32 de l'Acte constitutionnel[b 10]. Dès , le toponyme Buckingham apparaît sur une carte de Patrick Mc Niff pour désigner l'un des cantons situés sur la rive nord de la rivière des Outaouais. Il en est de même sur la carte des arpenteurs Samuel Gale et Jean-Baptiste Duberger, dressée en [b 11].
En , William Fortune, un loyaliste ayant servi l'armée britannique durant la guerre d'indépendance des États-Unis comme guide, capitaine, et colonel de milice, demande au gouvernement l'autorisation d'arpenter le canton de Buckingham et de s'y établir comme « chef de canton » avec ses partenaires. Le , ils se voient accorder un quart du canton, correspondant à 12 000 acres. Dès cette acquisition, William Fortune et ses associés, à l'exception de deux d'entre eux, cèdent à d'autres les lots obtenus. La presque totalité de ces derniers sont acquis par Joseph Bigelow, qui les cède à son tour à son lointain parent, Levi Bigelow, le [b 12]. Ce dernier, qui a l'intention d'établir une colonie agricole sur les rives de la rivière du Lièvre[b 13], est dès lors le plus grand propriétaire terrien du canton de Buckingham[b 14].
Ce n'est qu'en que Levi Bigelow s'installe dans le canton de Buckingham pour s'y construire, avant de débuter ses travaux de défrichement le suivant. En juillet de la même année, Baxter Bowman (en) arrive à Buckingham pour débuter la construction d'une scierie — qui est en opération à partir de — ainsi que d'un moulin à farine en . La scierie de Bigelow, quant à elle, débute ses opération en . À la suite de l'arrivée de Bigelow et Bowman, la population du canton et du site du futur village de Buckingham augmente considérablement[b 13].
En , à la mort de Bowman, James Maclaren rachète l’entreprise forestière du défunt. Maclaren, un Ontarien d'origine écossaise, œuvre alors déjà dans le commerce du bois. En effet, son frère John et lui se sont lancés en affaires dans ce domaine en , en achetant un moulin à bois dans le secteur de Wakefield[c 2]. Ainsi, disposant d’un bon bagage de connaissances dans ce domaine, James Maclaren fait croître son entreprise[c 2]. À sa mort, ses fils prennent la relève en étendant leurs activités commerciales vers l’industrie des pâtes et papiers et vers celle de l’hydroélectricité[a 2].
La naissance de Buckingham
[modifier | modifier le code]Dans la seconde moitié du XIXe siècle, Buckingham subit de nombreux changements en ce qui a trait à ses infrastructures, sa population, son économie et sa politique. Elle est d'abord un village et, dans les années , le maire George Larkin Parker fait attribuer à Buckingham son statut de ville[a 2]. C’est ainsi que cette dernière devient le « centre administratif, politique et économique de la vallée de la Lièvre »[O 1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Buckingham, au cours de son histoire, a su développer son système politique municipal par l’entremise d’élections visant à déterminer les administrateurs de la ville. Le premier conseil municipal fut formé en 1855[d 1]. Depuis, plusieurs maires et conseillers municipaux se sont succédé.
Le premier hôtel de ville de Buckingham fut construit au début des années 1900. L’administration publique de la ville s’y exerça jusqu’en , puis elle fut déménagée dans le nouvel hôtel de ville[a 3].
Le paysage politique de la ville fut bouleversé à deux reprises par le biais de fusions municipales. La première se déroula le . Les villes de Buckingham et de Masson, les villages d'Angers, de L'Ange-Gardien, de Notre-Dame-de-la-Salette, les municipalités du canton de Buckingham, de Buckingham-Sud-Est et de Buckingham-Ouest fusionnèrent pour former la ville de Buckingham. En , un vent de mécontentement poussa plusieurs anciennes municipalités à se détacher de la nouvelle entité municipale pour former les villes de Masson-Angers, L'Ange-Gardien et Notre-Dame-de-la-Salette. Puis, la seconde se déroula en , où la ville de Buckingham fusionna avec les villes de Gatineau, Hull, Aylmer et Masson-Anger[d 2]. Depuis, Buckingham est considéré comme étant un secteur de la ville de Gatineau.
Depuis le , Edmond Leclerc représente le district de Buckingham au conseil municipal de Gatineau[P 2].
- 1867-1871 : James Wilson
- 1872-1874 : McPherson LeMoyne
- 1874-1876 : John Cosgrove
- 1877-1878 : H. H. Sauvé
- 1879-1882 : James Maclaren
- 1883-1885 : H. H. Sauvé
- 1885-1887 : James Maclaren
- 1887-1892 : George L. Parker
- 1893-1894 : William M. J. Mckenzie
- 1894-1895 : James Martin
- 1896-1897 : Alexander Maclaren
- 1898-1899 : John Cosgrove
- 1900-1901 : J. Palma Lahaie
- 1902-1907 : John Edward Vallillee
- 1908-1909 : William H. Kelly
- 1910-1911 : Aristide M. Lapierre
- 1912-1917 : John F. Higgenson
- 1918-1925 : Désiré Lahaie
- 1926-1927 : F. C. Dunscomb
- 1928-1929 : Aristide M. Lapierre
- 1930-1931 : Wilfrid Joseph Wolfe Costello
- 1932-1943 : Philoxime Alphonse Fournier
- 1944-1947 : Philias Matte
- 1948-1949 : Elzéar Malette
- 1950-1955 : Philias Matte
- 1956-1957 : Arthur Latour
- 1958-1961 : Reginald Cameron
- 1962-1967 : Ulysse Tremblay
- 1967-1975 : Roger D’Aoust
- 1975-1995 : Reginald William Scullion
- 1995-1999 : Jacques Lareau
- 1999-2001 : Jocelyne Houle
Sources : André P. Joyce[a 4] et Ville de Gatineau[M 1]
Éducation
[modifier | modifier le code]Les établissements scolaires francophones de Buckingham relèvent du Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées, qui compte son centre administratif dans le secteur[P 3]. L'enseignement préscolaire et primaire y est offert dans cinq établissements, les écoles du Boisé, Monseigneur Charbonneau, Saint-Laurent et Saint-Michel[P 4]. L'enseignement secondaire, quant à lui, est offert à l'école secondaire Hormisdas-Gamelin, qui compte près de 1 700 élèves en [P 5]. Cette dernière dessert également les résidents des localités à proximité de Buckingham, comme le secteur de Masson-Angers et la municipalité de L'Ange-Gardien[P 6]. Le secteur de Buckingham accueille aussi un pavillon du centre de formation professionnelle Innovation Outaouais[P 7].
Buckingham compte un établissement scolaire anglophone, l'école primaire de Buckingham (Buckingham Elementary School, en anglais)[P 8], relevant de la Commission scolaire Western Québec, mais ne compte pas d'école secondaire anglophone. La plus proche, l'école Hadley Junior & Philemon Wright High School, se situe dans le secteur de Hull[2].
Il n'y a pas d'établissement d'enseignement supérieur dans le secteur de Buckingham. En revanche, des institutions collégiales sont présentes dans d'autres secteurs de la ville de Gatineau, comme le Cégep de l'Outaouais et le Cégep Heritage College, respectivement les seuls cégeps francophone et anglophone publics en Outaouais[3],[4]. En ce qui a trait à l'enseignement universitaire, l'Université du Québec en Outaouais compte deux pavillons dans le secteur de Hull[3].
Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
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Médias
[modifier | modifier le code]La presse imprimée apparaît d'abord en anglais à Buckingham, avec la fondation du Buckingham Post en . C'est en qu'est créé le premier journal local francophone, le Bulletin de Buckingham, pour pallier le manque d'information en français dans la région[P 1]. La presse écrite locale est ensuite représentée par des périodiques comme le Journal Les 2 Vallées et L’info de la Basse-Lièvre, qui couvrent l'actualité de Buckingham, de Masson-Angers et de certaines localités des MRC des Collines de l'Outaouais et de Papineau[5]. Ces deux publications connaissent toutefois des difficultés financières et suspendent leurs activités respectivement en [P 9] et [P 10].
Économie
[modifier | modifier le code]Bien que l’économie de la ville de Buckingham s’est diversifiée au fil du temps, elle fut d’abord basée sur l’agriculture et l’industrie du bois. Ensuite, elle se tourna vers l’industrie forestière et minière[c 3]. Les citoyens de la ville travaillaient comme bucherons, draveur et mineurs au sein des installations de la compagnie de la famille Maclaren et dans les différentes mines de phosphate qui étaient exploitées à l’époque[d 1].
Avec l’expansion que firent prendre les fils de James Maclaren à l’entreprise familiale, à la suite de la mort du patriarche en 1892, on vit apparaître des barrages hydroélectriques et une usine de pâtes et papiers, ce qui occasionna une augmentation de la main-d’œuvre au sein de cette entreprise. C’est pourquoi on souligne constamment l’importance de la famille Maclaren au sein du développement économique de Buckingham[d 1].
Enfin, un autre facteur important du développement économique de cette ville fut l’arrivée sur son territoire des installations de la compagnie de produits chimiques ERCO Ltée, jadis appelée « Electric Reduction Company », fondée en 1897[6],[a 5]. Toujours présente sur le bord de la rivière de la Lièvre et toujours en activé aujourd’hui, l'usine qui produit du chlorate de potassium et du phosphate de sodium fut, dans les années 1990, considérée comme l’un des plus importants employeurs de Buckingham[d 3].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine bâti
[modifier | modifier le code]Le patrimoine bâti de la ville de Buckingham regorge de sites et de bâtiments anciens qui, par leurs styles et leurs architectures, complémentent l’histoire de la ville. Certains n’existent plus que sur des photographies d’archives, toutefois, plusieurs édifices et bâtiments sont toujours présents et occupés. En voici quelques exemples :
- Le collège Saint-Michel fut un établissement scolaire réputé à l’époque. Fondé en 1896, ce dernier fut remplacé par un nouveau bâtiment en 1956. Ce dernier est toujours présent aujourd’hui et ses locaux servent maintenant d’école primaire[a 6].
- L’hôtel Alexandra, pour sa part, date de 1931[d 3]. Il est toujours présent sur l’avenue de Buckingham et ses locaux sont occupés par un bar et une boîte de nuit.
- L’édifice McCallum-Lahaie est situé au coin de l’avenue de Buckingham et de la rue Joseph. C’est dans cet édifice qu’ont eu lieu, en 1906, les rencontres des employés de la compagnie de la famille Maclaren en vue de former un syndicat[d 3]. L’édifice est présentement occupé par un magasin de sport appelé Sports Experts.
- L’église Saint-Grégoire de Nazianze, située sur la rue Maclaren Est, date de 1887. En 1920, elle fut la proie des flammes, mais elle fut reconstruite en 1923[d 3].
- Le débarcadère situé tout près de la frontière entre le secteur de Buckingham et la municipalité de L’Ange-Gardien demeure un site important pour la ville de Buckingham puisque c’est à cet endroit que les bateaux à vapeur de l’époque partaient pour remonter la rivière de la Lièvre vers d’autres municipalités. Aujourd’hui, il est possible de s’y rendre et d’y observer l’épave d’un bateau à vapeur de l’époque, le vapeur George-Bothwell[d 4].
-
Le premier Collège Saint-Michel de Buckingham.
-
Église Saint-Grégoire-de-Nazianze.
-
Intérieur de l'église Saint-Grégoire-de-Nazianze.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Edwin Gorman (en) (-), joueur de hockey sur glace professionnel[a 7].
- Lawrence McCormick (-), joueur de hockey sur glace professionnel[7].
- Joseph McCormick (-), joueur de hockey sur glace professionnel[a 7].
- Earl Campbell (en) (-), joueur de hockey sur glace professionnel[a 7].
- Roméo Lorrain (-), journaliste et homme politique, ministre des Travaux publics de à [P 11].
- Bernard Lonergan (-), philosophe et théologien[P 12].
- Rod Lorrain (en) (-), joueur de hockey sur glace professionnel[a 7].
- Bill Clement (), joueur professionnel et commentateur de hockey sur glace[P 13].
- Gaétan Hart (en) (), boxeur, champion canadien des poids-léger à plusieurs reprises[a 8].
- Marc Carrière (), homme politique, maire de Val-des-Monts de à [G 21].
- Claude Lemieux (), joueur de hockey sur glace professionnel[P 14].
- Marjolaine Beauchamp (), poète, dramaturge et actrice[P 15].
Identité visuelle
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries de la ville de Buckingham sont conçues par le Collège canadien des armoiries de Montréal[M 4]. Elle sont utilisées jusqu'à la fusion municipale du lors de laquelle Buckingham devient un secteur de la ville de Gatineau.
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Logotype
[modifier | modifier le code]Le , un logotype est adopté par le conseil municipal de Buckingham. Celui-ci est composé d'un ensemble architectural qui vise à établir un lien entre le « passé, le présent et l'avenir de Buckingham ». Les lignes courbes sur lesquelles il repose symbolisent les deux rives de la rivière du Lièvre, tandis que la feuille et l'eau évoquent la « qualité du milieu de vie et la nature ». Le bourgogne symbolise la « notoriété conférée à la ville », alors que le vert représente l'« invitation au calme et au repos ». Le logotype vise à traduire l'équilibre entre ces deux éléments et à exprimer un « regard nettement orienté vers l'avenir »[M 5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- En 1975, les villes de Buckingham et de Masson, la municipalité de Notre-Dame-de-la-Salette, les cantons de Buckingham, Buckingham-Partie-Sud-Est et Buckingham-Partie-Sud-Ouest, la paroisse de L'Ange-Gardien et le village d'Angers sont fusionnés pour former la ville de Buckingham. Le , la ville de Masson (avec le village d'Angers), de même que les municipalités de Notre-Dame-de-la-Salette et de L'Ange-Gardien, se détachent de Buckingham[M 2].
- L'année de recensement 1976, lors de laquelle l'ancienne ville de Masson, l'ancienne municipalité de Notre-Dame-de-la-Salette, les anciennes municipalités de cantons de Buckingham, Buckingham-Partie-Sud-Est et Buckingham-Partie-Sud-Ouest, l'ancienne paroisse de L'Ange-Gardien et l'ancien village d'Angers font partie de Buckingham, n'est pas représentée dans l'histogramme à des fins de représentativité.
- Le blasonnement original présente des divergences par rapport aux armoiries historiquement utilisées par la ville. Des correctifs ont été apportés afin de le rendre conforme. Le blasonnement original se présente comme suit : « De sinople, au pal ecoté d’argent chargé d’une croix pattée-fichée de sable, à dextré et senestré de deux abeilles d’or; au chef ondé, parti de gueules et de sable au cygne d’argent, colleté d’une couronne d’or, brochant sur le tout. »[M 4]
Références
[modifier | modifier le code]Ouvrages
[modifier | modifier le code]- André P. Joyce, Buckingham, son histoire, son patrimoine : finales régionales des Jeux du Québec à Buckingham, janvier 28, 1983 — février 6 , 1983, 1982 :
- Joyce 1982, p. 18.
- Joyce 1982, p. 43-44.
- Joyce 1982, p. 21.
- Joyce 1982, p. 25.
- Joyce 1982, p. 45.
- Joyce 1982, p. 36.
- Joyce 1982, p. 14.
- Joyce 1982, p. 15-16.
- Pierre Louis Lapointe, Au cœur de la Basse-Lièvre : la ville de Buckingham de ses origines à nos jours, 1824-1990, 1990 :
- Lapointe 1990, p. 2.
- Lapointe 1990, p. 23.
- Lapointe 1990, p. 15.
- Lapointe 1990, p. 3.
- Lapointe 1990, p. 4-5.
- Lapointe 1990, p. 4.
- Lapointe 1990, p. 5-6.
- Lapointe 1990, p. 7.
- Lapointe 1990, p. 11.
- Lapointe 1990, p. 11-12.
- Lapointe 1990, p. 15-16.
- Lapointe 1990, p. 16-18.
- Lapointe 1990, p. 35.
- Lapointe 1990, p. 19.
- Pierre Louis Lapointe, La vallée assiégée : Buckingham et la Basse-Lièvre sous les MacLaren, 1895-1945, 2006 :
- Lapointe 2006, p. 19.
- Lapointe 2006, p. 22.
- Lapointe 2006, p. 20.
- Manon Leroux, L'autre Outaouais : guide de découverte du patrimoine, 2012 :
- Leroux 2012, p. 477.
- Leroux 2012, p. 478.
- Leroux 2012, p. 482.
- Leroux 2012, p. 483.
- Autres ouvrages :
- Lapointe 1983, p. 13.
- Joyce 1992, p. 250.
- Joyce 1992, p. 252.
- Joyce 1992, p. 255.
Articles de presse
[modifier | modifier le code]- Justin Léveillé-Smith, « Un journal témoin d’une infirme partie de l’histoire de la Basse-Lièvre », sur L’info de la Basse-Lièvre, (consulté le ).
- Benoit Sabourin, « Edmond Leclerc détrône Martin Lajeunesse dans Buckingham », sur Le Droit, (consulté le ).
- In Médias, « Confinement au centre de formation Relais de la Lièvre et à ESHG », sur L'info de la Basse-Lièvre, (consulté le ).
- In Médias, « Le territoire de la CSCV divisé en cinq districts », sur L'info de la Petite-Nation, (consulté le ).
- Daniel LeBlanc, « “Des défis colossaux” avec le manque d’espace à Hormisdas-Gamelin », sur Le Droit, (consulté le ).
- Daniel LeBlanc, « École Hormisdas-Gamelin: Québec dit non au projet d'agrandissement », sur Le Droit, (consulté le ).
- Serge Cazelais, « Des saveurs autochtones au menu d’une “soirée partage” à Buckingham », sur L'info de la Basse-Lièvre, (consulté le ).
- « Des écoles anglophones de l'Outaouais seront désamiantées », sur Ici Ottawa-Gatineau, (consulté le ).
- Benoit Sabourin, « Le Journal Les 2 Vallées en “processus de relance” », sur Le Droit, (consulté le ).
- Ani-Rose Deschatelets, « Suspension de quatre journaux en Outaouais: “c’est grave ce qui se passe” », sur Le Droit, (consulté le ).
- Paul Gaboury, « Roméo Lorrain, ministre des Travaux publics sous Duplessis », sur Le Droit, (consulté le ).
- Serge Cazelais, « Bernard Lonergan, un grand penseur originaire de Buckingham », sur L'info de la Basse-Lièvre, (consulté le ).
- Sylvain St-Laurent, « Bill Clement accroche... son micro », sur Le Droit, (consulté le ).
- Associated Press, « Claude Lemieux devient citoyen américain », sur La Presse, (consulté le ).
- « L’heureuse imposture de la poète Marjolaine Beauchamp », sur Radio-Canada, (consulté le ).
Sources municipales
[modifier | modifier le code]- « Ville de Buckingham – Conseils municipaux de 1867 à 2001 » [archive du ] [PDF], sur ville.gatineau.qc.ca, (consulté le ).
- « Dates historiques — Ville de Gatineau », sur gatineau.ca (consulté le ).
- « Population — Secteurs de la ville : Buckingham », sur gatineau.ca (consulté le ).
- « Ville de Buckingham — Les armoiries », sur gatineau.ca (consulté le ).
- « Ville de Buckingham — Le logotype » [image], sur gatineau.ca (consulté le ).
Sources gouvernementales
[modifier | modifier le code]- Commission de toponymie, « Gatineau », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le ).
- « Répertoire des municipalités — Communauté urbaine de l'Outaouais » [PDF], sur voute.bape.gouv.qc.ca (consulté le ).
- « Recensement du Canada, 1891 : Bulletin no 4 » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 27.
- (en-CA) « Fourth Census of Canada, 1901 : Bulletin II » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 7.
- (en-CA) « Fifth Census of Canada, 1911 : Volume II » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 108.
- (en-CA) « Sixth Census of Canada : Volume I — Population » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 36.
- (en-CA) « Seventh Census of Canada : Volume II — Population by areas » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 7.
- « Huitième recensement du Canada : Volume II — Populatin par subdivisions locales » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 9.
- « Neuvième recensement du Canada : Volume I — Population » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 3 - 2.
- « Recensement du Canada, 1956 : Bulletin 1-1 — Population » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 5 - 12.
- « Recensement du Canada, 1961 : Bulletin 1.1-3 — Population » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 7 - 22.
- « Recensement du Canada, 1966 : Population — comtés et subdivisions Québec » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 9 - 23.
- « Recensement du Canada, 1971 : Bulletin 1.1-3 — Population » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 5 - 13.
- « Recensement du Canada, 1976 : Bulletin 1.4 — Population: répartition géographique, divisions et subdivisions Québec » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 3 - 18.
- « Recensement du Canada de 1981 : Liste des subdivisions de rencensement en ordre décroissant de population » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 1 - 7.
- « Recensement Canada, 1986 : Estimations de la population selon la première langue parlée » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 1 - 102.
- « Recensement, 91 : divisions de recensement et subdivisions de recensement — chiffres de population et des logements » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 36.
- « Recensement, 96 : un aperçu national — chiffres de population et des logements » [PDF], sur publications.gc.ca, Ottawa, (consulté le ), p. 42.
- « Profil des communautés de 2001 — Buckingham », sur statcan.gc.ca (consulté le ).
- « Buckingham, Québec (Code2481005) (tableau). Profils des communautés de 2006, Recensement de 2006, produit nº 92-591-XWF au catalogue de Statistique Canada », sur statcan.gc.ca, (consulté le ).
- « Marc Carrière », sur assnat.qc.ca, (consulté le ).
Autres références
[modifier | modifier le code]- « Distance entre Buckingham, QC, CAN et Montréal, QC, CAN », sur fr.distance.to (consulté le ).
- (en-CA) « Hadley Junior High School/Philemon Wright High School: Community Profile », sur hadleyphilemon.westernquebec.ca (consulté le ).
- Amélie Bergeron, Lynda Gagnon et Alexandre Dubé-Belzile, « Accès à l’éducation : un déséquilibre entre les deux rives au détriment de l’Outaouais » [PDF], sur odooutaouais.ca, (consulté le ).
- « Cégep Heritage College », sur cegepsquebec.ca (consulté le ).
- « À propos de nous », sur L'info de la Basse-Lièvre (consulté le ).
- (en-CA) « ERCO Worldwide : A Storied History » [PDF], sur ercoworldwide.com, (consulté le ).
- (en-US) « Larry McCormick », sur Olympedia (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Joyce 1982] André P. Joyce, Buckingham, son histoire, son patrimoine : finales régionales des Jeux du Québec à Buckingham, janvier 28, 1983 — février 6 , 1983, Buckingham, Imprimerie ECO, , 50 p. .
- [Joyce 1992] André P. Joyce, Recensements des familles de Buckingham au XIXe siècle (1825, 1861, 1871, 1881, 1891), Hull, Société de généalogie de l'Outaouais, , 275 p. .
- [Lapointe 1983] Pierre Louis Lapointe, Buckingham, ville occupée, Hull, Asticou, coll. « Les Hiers », , 165 p. (ISBN 9782891980425). .
- [Lapointe 1990] Pierre Louis Lapointe, Au cœur de la Basse-Lièvre : la ville de Buckingham de ses origines à nos jours, 1824-1990, Buckingham, Ville de Buckingham, , 375 p. (ISBN 9782921282062). .
- [Lapointe 2006] Pierre Louis Lapointe, La vallée assiégée : Buckingham et la Basse-Lièvre sous les MacLaren, 1895-1945, Gatineau, Vents d'Ouest, coll. « Asticou », , 278 p. (ISBN 9782895371144). .
- [Leroux 2012] Manon Leroux, L'autre Outaouais : guide de découverte du patrimoine, Gatineau, Pièce sur pièce, , 607 p. (ISBN 9782981352804). .
Documentaire
[modifier | modifier le code]- La Longue Saga de Buckingham, Michel Pilotte (auteur), Jean-François Joanisse (réalisateur) sur Télévision communautaire de la Basse-Lièvre (, 102 minutes).
- « Première partie » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- « Deuxième partie » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources de la ville de Gatineau : Site officiel • Banque de toponymes
- Site de la Société d'histoire de Buckingham
- Histoire de Buckingham sur le site de la compagnie Maclaren