Gare frigorifique de Paris-Ivry
Gare frigorifique de Paris-Ivry | |
Le bâtiment frigorifique, en 1923. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Paris |
Quartier | La Gare (13e ardt.) |
Adresse | 19, rue des Frigos |
Coordonnées géographiques | 48° 49′ 52″ nord, 2° 22′ 44″ est |
Gestion et exploitation | |
Services | marchandises (anciennement) |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean |
Altitude | 34 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | |
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La gare frigorifique de Paris-Ivry est une gare ferroviaire de marchandises française, fermée et désaffectée, de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean. Elle est située au no 19 de la rue des Frigos, dans le 13e arrondissement de Paris.
Elle est ouverte en , par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), et fermée puis désaffectée en . Depuis les années 1980, l'ancien bâtiment, dit « Les Frigos », est devenu un lieu de référence de l'art contemporain à Paris.
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]Établie à 34 mètres d'altitude[1], la gare frigorifique de Paris-Ivry était située en terminus d'un embranchement de l'avant-gare de Paris-Austerlitz, sur la section parisienne de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au début du XXe siècle en France, le frigorifique n'a pas bonne presse chez les professionnels du marché de la viande, contrairement aux pratiques dans le monde anglo-saxon. Lors de la Première Guerre mondiale, le constat d'un « usage courant dans les armées alliées » va convaincre les compagnies ferroviaires de l'intérêt de cet investissement. La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) met en chantier cette gare en [2].
Après le ferroviaire
[modifier | modifier le code]Après sa désaffectation du service ferroviaire, le bâtiment est devenu un lieu d'art contemporain, sous le nom « Les Frigos ».
Références
[modifier | modifier le code]- Mesure depuis Google Earth, le .
- Flohic 1999, p. 396.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- F. Lesourd, « Transports et installations frigorifiques », Journal d'agriculture pratique, de jardinage et d'économie domestique, , p. 235-238 (lire en ligne, consulté le ).
- M. Ferrouillat, « Le frigorifique de la gare d'Ivry », Comptes rendus des séances de l'Académie d'agriculture de France, , p. 615-619 (lire en ligne, consulté le ).
- Jacques Boyer, « La nouvelle gare frigorifique de Paris-Ivry », La Nature, nos 2490-2516, , p. 54-57 (lire en ligne, consulté le ).
- Office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions (France), « La gare frigorifique de Paris-Ivry, procédé Sulzer », Recherches et inventions, , p. 292-295 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Luc Flohic (dir.), « Entrepôts frigorifiques 1919-1921 », dans Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français, t. 1, Paris, Flohic Éditions, (ISBN 2-84234-069-8), p. 396.
- Elsa Vivant et François Ascher (directeur de thèse), Le rôle des pratiques culturelles off dans les dynamiques urbaines (Thèse pour obtenir le grade de Docteur de l'Université Paris 8 - discipline : urbanisme, aménagement et études urbaines), Paris, Université Paris 8 - Vincennes Saint-Denis, , 421 p. (lire en ligne [PDF]), chap. 2 (« Vers l'instrumentalisation de la culture off dans les politiques urbaines ? »), p. 105-144 (II Les Frigos : de la résistance à la négociation).
- Sylvain Leteux, « L’impact des transports ferroviaires sur la filière de la viande et la consommation carnée à Paris (1850-1920) », Revue d'histoire des chemins de fer [En ligne], no 41, (DOI 10.4000/rhcf.1191, lire en ligne, consulté le ).