Aller au contenu

Gare frigorifique de Paris-Ivry

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Gare frigorifique de Paris-Ivry
Image illustrative de l’article Gare frigorifique de Paris-Ivry
Le bâtiment frigorifique, en 1923.
Localisation
Pays France
Commune Paris
Quartier La Gare (13e ardt.)
Adresse 19, rue des Frigos
Coordonnées géographiques 48° 49′ 52″ nord, 2° 22′ 44″ est
Gestion et exploitation
Services marchandises (anciennement)
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean
Altitude 34 m
Historique
Mise en service
Fermeture

Carte

La gare frigorifique de Paris-Ivry est une gare ferroviaire de marchandises française, fermée et désaffectée, de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean. Elle est située au no 19 de la rue des Frigos, dans le 13e arrondissement de Paris.

Elle est ouverte en , par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), et fermée puis désaffectée en . Depuis les années 1980, l'ancien bâtiment, dit « Les Frigos », est devenu un lieu de référence de l'art contemporain à Paris.

Situation ferroviaire

[modifier | modifier le code]

Établie à 34 mètres d'altitude[1], la gare frigorifique de Paris-Ivry était située en terminus d'un embranchement de l'avant-gare de Paris-Austerlitz, sur la section parisienne de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean[2].

Au début du XXe siècle en France, le frigorifique n'a pas bonne presse chez les professionnels du marché de la viande, contrairement aux pratiques dans le monde anglo-saxon. Lors de la Première Guerre mondiale, le constat d'un « usage courant dans les armées alliées » va convaincre les compagnies ferroviaires de l'intérêt de cet investissement. La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) met en chantier cette gare en [2].

Après le ferroviaire

[modifier | modifier le code]

Après sa désaffectation du service ferroviaire, le bâtiment est devenu un lieu d'art contemporain, sous le nom « Les Frigos ».

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Mesure depuis Google Earth, le .
  2. a et b Flohic 1999, p. 396.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • F. Lesourd, « Transports et installations frigorifiques », Journal d'agriculture pratique, de jardinage et d'économie domestique,‎ , p. 235-238 (lire en ligne, consulté le ).
  • M. Ferrouillat, « Le frigorifique de la gare d'Ivry », Comptes rendus des séances de l'Académie d'agriculture de France,‎ , p. 615-619 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jacques Boyer, « La nouvelle gare frigorifique de Paris-Ivry », La Nature, nos 2490-2516,‎ , p. 54-57 (lire en ligne, consulté le ).
  • Office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions (France), « La gare frigorifique de Paris-Ivry, procédé Sulzer », Recherches et inventions,‎ , p. 292-295 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Luc Flohic (dir.), « Entrepôts frigorifiques 1919-1921 », dans Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français, t. 1, Paris, Flohic Éditions, (ISBN 2-84234-069-8), p. 396.
  • Elsa Vivant et François Ascher (directeur de thèse), Le rôle des pratiques culturelles off dans les dynamiques urbaines (Thèse pour obtenir le grade de Docteur de l'Université Paris 8 - discipline : urbanisme, aménagement et études urbaines), Paris, Université Paris 8 - Vincennes Saint-Denis, , 421 p. (lire en ligne [PDF]), chap. 2 (« Vers l'instrumentalisation de la culture off dans les politiques urbaines ? »), p. 105-144 (II Les Frigos : de la résistance à la négociation).
  • Sylvain Leteux, « L’impact des transports ferroviaires sur la filière de la viande et la consommation carnée à Paris (1850-1920) », Revue d'histoire des chemins de fer [En ligne], no 41,‎ (DOI 10.4000/rhcf.1191, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :