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Gecko (moteur de rendu)

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Gecko
Description de l'image Mozillagecko-logo.gif.

Informations
Créateur NetscapeVoir et modifier les données sur Wikidata
Développé par Mozilla FoundationVoir et modifier les données sur Wikidata
Première version Voir et modifier les données sur Wikidata
Dernière version 106.0.5 ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dépôt hg.mozilla.org/mozilla-centralVoir et modifier les données sur Wikidata
Écrit en C++, JavaScript et RustVoir et modifier les données sur Wikidata
Système d'exploitation Microsoft Windows, GNU/Linux, macOS, Solaris, FreeBSD, BeOS et AndroidVoir et modifier les données sur Wikidata
Type Moteur de rendu HTMLVoir et modifier les données sur Wikidata
Licence MPL-2.0, licence publique générale GNU version 3, licence publique générale limitée GNU version 2.1 et licence publique générale limitée GNU version 3.0Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web https://developer.mozilla.org/fr/docs/Glossary/Gecko

Gecko est un logiciel moteur de rendu pour présenter des pages web. Lancé par Mozilla en 1998, open source et libre, il est incorporé dans diverses applications telles que Firefox, Thunderbird, leurs dérivés ou BlueGriffon. Il a propulsé Netscape Communicator, Netscape Navigator, AOL Explorer et Camino.

Gecko offre les fondations nécessaires pour afficher des pages web à l'écran[2]. L'objectif de Gecko est un moteur portable qui respecte les standards du web et les recommandations du W3C. Il fonctionne sur les systèmes d'exploitation Windows, Linux et macOS[3]. Il est écrit dans des langages de programmation comme C++ et Rust. Il est distribué sous les licences MPL, GPL et LGPL[4].

Gecko est né en 1998[5], lorsque Netscape publie le code source de son navigateur web Netscape Navigator, le rendant ainsi open source[5]. Netscape crée alors mozilla.org, une organisation non constituée pour gérer le projet et continuer à développer Communicator, dont Gecko est une partie essentielle[6].

Le projet Gecko (initialement appelé NG Layout et renommé par le marketing de Netscape) vise la réécriture du moteur de Netscape Communicator : les fonctionnalités que devait offrir un navigateur avaient tellement évolué depuis sa naissance que la construction du moteur de Netscape, qui était appropriée au début de son existence, était devenue caduque[7]. La réécriture du moteur a permis d'obtenir un navigateur qui offre les mêmes possibilités avec moins de code source, étant ainsi rapide, plus simple à maintenir et à faire évoluer[7].

Six mois après la publication en open source, l'objectif de l'organisation Mozilla a alors été de travailler sur des changements en profondeur en vue de faire face à des problèmes qui ne pouvaient pas être contrés par de simples patches[7]. Un des objectifs de Gecko a été dès le départ le strict respect des standards du web et en particulier des recommandations du W3C[8].

En 2002, Mozilla 1.0, motorisé par Gecko est lancé. Il est reconnu comme celui qui a la meilleure prise en charge du standard CSS[9]. La même année, Netscape Communicator passe de la version 4 à la version 6, motorisée par Gecko[9].

En 2003, America Online, propriétaire de Netscape, licencie les employés travaillant sur le projet Mozilla et transmet la direction du projet à une fondation sans but lucratif de droit californien : la Mozilla Foundation[5],[8].

Fonctionnalités

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Le moteur Gecko est l'ensemble des bibliothèques logicielles que les navigateurs web utilisent pour afficher des pages web[5]. Il s'occupe, à partir du code HTML d'une page web, de faire quelque chose que l'utilisateur peut voir et avec lequel il peut interagir[5].

Les fonctions offertes par Gecko sont notamment : recevoir les documents selon différents protocoles réseau, analyser le document HTML, disposer le contenu sur la page, le dessiner en respectant les polices et les feuilles de styles, décoder et afficher des images, créer des widgets, assurer des communications chiffrées et certifiées, permettre la manipulation du contenu par programmation en langage Javascript ou Java[2].

Gecko se charge d'examiner le code HTML d'une page web, en extraire sa structure, permettre sa manipulation par programme via le DOM, puis dessiner la page web, tracer les éléments de formulaire et placer les images au bon endroit[8]. Il calcule l'emplacement ou un élément doit être placé sur la page, puis le dessine. Le moteur Gecko sert non seulement à dessiner le contenu d'une page web, mais également l'interface graphique : les barres de défilement, les barres d'outils et les menus[2].

Gecko vise le strict respect des standards du web et des recommandations du W3C. Les standards reconnus par Gecko sont notamment HTTP, FTP, SSL, Unicode, JPEG, GIF[2], HTML, XHTML, XML, CSS, Javascript, ECMAScript, DOM, MathML, RDF, XSLT, SVG, PNG[4], RSS, Atom, Ajax[3] et XUL[8].

Gecko est compatible avec les systèmes d'exploitation Windows, Linux et macOS[3]. Des projets sont en cours pour porter Gecko sur d'autres plateformes telles que Solaris, HP/UX, AIX, Irix, OS/2, OpenVMS, BeOS et Amiga[2].

Gecko est sous la forme d'un composant logiciel XPCOM, une technologie portable similaire à Microsoft COM, et proposée par la fondation Mozilla. Il existe un adaptateur pour l'utiliser comme un composant ActiveX — une autre technologie dérivée de COM[2].

Conformément à un cahier des charges établi pour Netscape Communicator 6.0, le mot Gecko se retrouve dans la signature (User-Agent) des navigateurs web qui l'utilisent[6].

Logiciels utilisant Gecko

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Gecko est le cœur de Firefox[6], SeaMonkey[5], Thunderbird, Fennec (Firefox pour Android)[10], BlueGriffon et leurs dérivés. Il a été incorporé dans AOL Explorer, Camino, les versions 6 à 8 de Netscape Communicator et Netscape Navigator 9, Mozilla Suite, Galeon, Sunbird, NVUSymphony OS est une distribution Linux avec un environnement de bureau motorisé par Gecko. Il existe également une version invisible de Gecko, qui transforme des pages web en documents Postscript qui peuvent alors être imprimés[8].

Des fournisseurs d'accès Internet ou des constructeurs incorporent Gecko dans leurs produits[2].

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Gecko est d’abord utilisé pour les navigateurs dont Firefox, mais c’est aussi le cas du logiciel d’organisation d’images Picasa pour Linux. Le tableau suivant compare les usages des différentes versions de Gecko.

Version Toutes plates-formes Windows seul Mac seul GNU/Linux seul
Firefox Thunderbird SeaMonkey Songbird
(lecteur multimédia)
Lunascape †‡ K-Meleon SmartNet Browser Camino Galeon Epiphany Kazehakase Skipstone (cs)
0.6
0.8 0.3
0.9.2
0.9.4 0.5
0.9.4.1
0.9.5 0.6
0.9.7 1.0.2
1.0.1
1.1 0.8.3
1.2b 0.1 0.7
1.3a 0.5
1.4
1.4.1 1.0.4
1.5 0.7 0.8
1.7 1.0 1.0 2.0 0.2.8
1.7.2
1.7.5 0.9
1.8.0 1.5 1.5 1.0 0.2 1.0 1.0
1.8.1 2.0 2.0 1.1 4.8 1.1, 1.5 1.6.5 2.16 1.0.0
1.9 3.0 0.5, 1.0 2.0 2.22
1.9.1 3.5 3.0 2.0 5.0, 5.1, 6.0, 6.1, 6.2, 6.3, 6.4.4, 6.4.5
1.9.2 3.6 3.1 6.4 (hors 6.4.4 et 6.4.5), 6.5, 6.6, 6.7
2.0 4.0 2.1
5.0 5.0 5.0 2.2
6.0 6.0 6.0 2.3
7.0 7.0 7.0 2.4
8.0 8.0 8.0 2.5
9.0 9.0 9.0 2.6
10.0 10.0b1 2.7b1
11.0 11.0a2 2.8a2
12.0 12.0a1
24.8 24.0 6.9.3
33.0 33.1.1 0.1

† – Navigateur utilisant aussi Webkit comme moteur alternatif.
‡ – Navigateur utilisant aussi Trident comme moteur alternatif.

Notes et références

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  1. « Firefox 106.0.5, See All New Features, Updates and Fixes »
  2. a b c d e f et g (en)« Mozilla - Gecko FAQ ».
  3. a b et c (en) Anthony Holdener, Ajax: The Definitive Guide, O'Reilly Media, Inc. - 2008 (ISBN 9780596528386).
  4. a et b (en) Leslie Sikos, Web Standards: Mastering HTML5, CSS3, and XML, Apress - 2011, (ISBN 9781430240419).
  5. a b c d e et f (en) Richard York, Beginning CSS: Cascading Style Sheets for Web Design, John Wiley & Sons - 2007 (ISBN 9780470175071).
  6. a b et c (en) Nicholas C. Zakas, Professional JavaScript for Web Developers, John Wiley & Sons - 2011 (ISBN 9781118233092).
  7. a b et c Jean-Philippe Retaillé, Refactoring des applications Java/J2EE, Éditions Eyrolles - 2005 (ISBN 9782212115772).
  8. a b c d et e Jonathan Protzenko, XUL - Les Cahiers du programmeur, Éditions Eyrolles - 2005 (ISBN 9782212116755).
  9. a et b (en) Keith Schengili-Roberts, Core CSS: Cascading Style Sheets, Prentice Hall Professional - 2004 (ISBN 9780130092786).
  10. (en) Michael Bolin, Closure: The Definitive Guide, O'Reilly Media, Inc. - 2010 (ISBN 9781449381875).

Liens externes

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