Aller au contenu

Germaine Pichot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Germaine Pichot
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Clichy
Sépulture
Nom de naissance
Laure Antonie Gargallo
Pseudonyme
Germaine PichotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Ramon Pichot (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Maria Gay (belle-sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Germaine Pichot, née Laure Antonie Gargallo à Paris 18e le et morte à Clichy le [1], est une modiste et danseuse dans les cabarets parisiens[2], membre de l'entourage de Pablo Picasso dans le Montmartre des années 1900.

La Maison Rose, à Montmartre, dirigée par Germaine Gargallo Pichot.

Née au n° 36 boulevard Ornano, dans le quartier parisien de Montmartre (18e arrondissement), elle est la fille du peintre Stanislas Gargallo, originaire de Saint-Flour, en Auvergne, et de Julie Marie Riss, modiste de Beaucourt (actuel Territoire de Belfort).

Au mois d'octobre 1898, elle épouse le sculpteur Vital Florentin[3]. Durant le printemps de l'année 1900, elle rencontre les artistes catalans Ricard Canals et Isidre Nonell, ses voisins de la rue Gabrielle, puis, à l'automne, les peintres Carles Casagemas, Manuel Pallarès i Grau[4] et Pablo Picasso.

Ce dernier la représente dans le tableau Au Lapin Agile[5],[6]et la prend également comme modèle en 1907 pour son chef-d'œuvre Les Demoiselles d'Avignon[7].

L'amour platonique de Carles Casagemas pour Germaine est le thème principal de l'œuvre de l'artiste[8]. Cet amour n'étant pas réciproque, Carles Casagemas met fin à ses jours le 17 février 1901, au Café de l’Hippodrome, situé au 128 Boulevard de Clichy[9].

Germaine rejoint alors Picasso, dont elle fut la compagne éphémère[10], mais qu'elle délaisse en 1902[11] pour le peintre Ramon Pichot qu'elle épouse en 1908[12].

Après une brève étape à Marseille entre 1920 et 1922, le couple revient à Paris. Germaine Pichot dirige le célèbre bistrot La Maison Rose. Localisé dans la rue des Saules, le café se situe au rez-de-chaussée de la maison, alors que l'atelier de Ramon Pichot occupe le premier étage[13],[14]. Ce dernier meurt en 1925[15].

Picasso reste en contact avec Germaine, jusqu'à la mort de celle-ci, en 1948.

Germaine Pichot est inhumée au cimetière Saint-Vincent de Montmartre, avec son mari Ramon Pichot[13].


Références

[modifier | modifier le code]
(ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Germaine Pichot » (voir la liste des auteurs).
  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Clichy, n° 1409, vue 44/65.
  2. Cristina Massanés, Germaine Gargallo. Cos, pintura i error, Girona, Llibres del segle, coll. « Col. Què us diré, 35 », (ISBN 978-84-89885-78-3)
  3. « Paris : La Maison Rose à Montmartre, petite histoire et grands artistes - 2 rue de l'Abreuvoir - XVIIIème - Paris la douce, magazine parisien, culture, sorties, art de vivre » (consulté le )
  4. (en) « Germaine Gargallo, Picasso's Lover », sur ThoughtCo (consulté le )
  5. « 6 choses que vous ne savez peut-être pas sur le célébrissime tableau « Au Lapin Agile » de Picasso », sur fr.anecdotrip.com (consulté le )
  6. batalla, « Germaine Gargallo et les peintres catalans de Montmartre », sur paris-barcelona.com, (consulté le )
  7. « Pablo Picasso, picture The death of Casagemas 1901 | ArtsViewer.com », sur artsviewer.com (consulté le )
  8. Palau, « Germaine és un cos », sur El Punt-Avui, 24 d'octubre de 2014 (consulté le )
  9. Roig, « El secret més ben guardat sobre Carles Casagemas », sur Bonart, 15 de juliol de 2013 (consulté le )
  10. « Les compagnes de Picasso: «Ni des muses, ni des modèles, de véritables partenaires» », Le Temps (quotidien suisse),‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. (ca) Josep Playà maset, « Germaine, la seducción de tres artistas », La Vanguardia (Archives),‎ , p. 38-39 (lire en ligne, consulté le )
  12. (ca) Josep Pastells, « La model que embruixava els pintors », Ara,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. a et b Fabregat, « Ramon Pichot. Algunes curiositats sobre l’artista », sur Blog del Museu Nacional d'Art de Catalunya, (consulté le )
  14. « Història », sur La maison rose — Montmartre (consulté le )
  15. (ca) « Dossier de presse: Ramon Pichot, d'Els Quatre Gats de Barcelone à la Maison Rose de Paris », sur Museu Nacional d'Art de Catalunya (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]