Dame Sanjō
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
三条の方 |
Père |
Sanjō Kinyori (d) |
Fratrie |
Kyōkōin Nyoshunni (d) |
Conjoint | |
Enfants |
Takeda Yoshinobu Takeda Nobuchika (en) Ōbai-in (d) Takeda Nobuyuki (d) Kenshōin (d) |
Dame Sanjō (三条の方, Sanjō no kata , 1521-) est une dame Japonaise de la période Sengoku, épouse du daimyo Takeda Shingen. Elle est la fille de Sanjō Kinyori, un noble de cour de Kyoto. Ses sœurs épousent respectivement Hosokawa Harumoto et Hongan-ji Kennyo. Dame Sanjō épouse Shingen (alors appelé Harunobu) à l'âge de 16 ans. Elle donne naissance à trois fils et deux filles.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née en 1521, Dame Sanjō est la deuxième fille du chūnagon Kinyori Sanjō[1], avant qu'il ne devienne sadaijin. En raison du déclin financier à l'époque Sengoku, Kinyori Sanjō marie sa fille en juillet 1536, au daimyo Takeda Shingen en échange d'une compensation financière, tous deux âgés de 16 ans[2]. Sa sœur est l'épouse du kanrei Hosokawa Harumoto[1].
Takeda Shingen et Dame Sanjō ont trois fils et deux filles : Takeda Yoshinobu (né en 1538), Takeda Nobuchika (en) (né en 1541), Ōbai-in, Takeda Nobuyuki et Kenshōin. Yoshinobu était pressenti pour prendre la place de son père à la tête du clan Takeda mais est ordonné de faire seppuku[2]. C'est finalement Takeda Katsuyori qui prendra la succession, fils de Suwa Goryōnin, une autre concubine de Takeda Shingen[1].
En 1542, son père, sous la protection d'Ōuchi Yoshitaka dans la province de Suō, meurt à la suite de la rébellion menée par Sue Harukata. Après la mort de son troisième fils à l'âge de 11 ans, sa fille aîné Ōbai-in épouse Hōjō Ujimasa. En 1568, Shingen attaque Imagawa Ujizane dans la province de Suruga, entraînant le déclin de ce clan[2].
Le , Dame Sanjō meurt. Après la mort de Shingen en 1573, Takeda Katsuyori lui succède mais provoque la chute du clan. La seconde fille de Dame Sanjō, placée sous la protection de Tokugawa Ieyasu, survit jusqu'en 1622[2].
Personnalité
[modifier | modifier le code]Dame Sanjō est souvent représentée comme très arrogante[3] et autoritaire, bien que les documents historiques ne donnent pas cette impression[2].
On dit qu'elle était très croyante[3], et que d'autres membres du clan Takeda venait lui demander des conseils sur le bouddhisme. D'après son mémorial, Dame Sanjō était fermement opposée à l'invasion de Suruga par son époux[1].
Postérité
[modifier | modifier le code]Dame Nijō a également été appelé « Dame Sanjō », après être tombée en disgrâce en 1283[4]. Le jeu vidéo Ghost of Tsushima propose une quête annexe intitulée « La Générosité de Dame Sanjō »[5], le jeu se déroulant en 1274.
Elle est jouée par Yoshiko Kuga dans le film Furin kazan (1969). Puis elle apparaît dans la série télévisée Takeda Shingen (en) en 1988, interprétée par l'actrice Misaka Konno (en). Enfin, elle figure parmi les personnages du manga Takeda Shingen par Jirō Nitta et Mitsuteru Yokoyama.
Références
[modifier | modifier le code]- (ja) « 三条夫人 », sur Jimdo, (consulté le ).
- (ja) « これも戦国女性の定め…相次ぐ悲劇の中、最期まで武田信玄を支え続けた三条夫人 », sur Japaaan (consulté le ).
- « 三条夫人(武田信玄の正室)は本当に高慢ちきな公家の姫だったのか? », sur Bushoo!Japan, 07/27/2023 (consulté le )
- (en) Mulhern, Chieko Irie, Japanese Women Writers: A Bio-critical Sourcebook, Bloomsbury Academic, , 524 p. (ISBN 0313254869, lire en ligne), p. 79.
- (en) « Ghost of Tsushima The Generosity of Lady Sanjo Walkthrough », sur PowerPyx, (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (ja) Haruaki Ueno, 信玄の妻: 円光院三条夫人 [« Épouse de Shingen : Dame Sanjō »], Kadokawa, , 238 p. (ISBN 440401791X, lire en ligne).