Aller au contenu

Emil Welti

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Emil Welti
Illustration.
Portrait d'Emil Welti.
Fonctions
Conseiller fédéral
-----------------------
Département militaire
(1867-68, 1870-71, 1873-75)
Dép. des postes et des chemins de fer
(1877-79, 1882-83, 1885-91)
Département de justice et police
(1881)
Prédécesseur Friedrich Frey-Herosé
Successeur Joseph Zemp
Président de la Confédération
Président de la Confédération
et
Département politique
Conseiller aux États
Législature 3e à 7e
Président du Conseil des États
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bad Zurzach
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Berne
Nationalité suisse
Parti politique Parti radical-démocratique

Emil Welti, né le à Bad Zurzach (originaire de Zurzach) et mort le à Berne, est un homme politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD). Il est conseiller fédéral de 1867 à 1891 et président de la Confédération à six reprises.

Emil Welti entre dans la vie publique en 1856. Jusqu'en 1866, il se consacre surtout aux affaires de son canton, l'Argovie[1]. Il fait partie du radicalisme argovien.

Il devient membre du Conseil fédéral en 1867 (élection le ), à l'âge de 42 ans. Ses opinions politiques évoluent vers le centre. Durant vingt-cinq ans, il est un personnage politique très important : réélu à huit reprises (, , , , , , et ), il est six fois président de la Confédération (en 1869, 1872, 1876, 1880, 1884 et 1891 ; élections les , , , , et ) et assume des responsabilités diverses.

La politique qu’il conduit comme ministre de la guerre est particulièrement remarquée : en 1870, il prend les mesures nécessaires au maintien de la neutralité suisse[1]. Cependant, certaines de ses initiatives font polémiques : ainsi celle de demander une préparation militaire et patriotique soit introduite à l’école primaire par le biais de la gymnastique[2].

Il démissionne du Conseil fédéral après le refus, le 6 décembre 1891, par votation populaire, de la proposition gouvernementale d’achat par la Confédération des grandes lignes nationales de chemin de fer[3].

Départements

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Jacques St-Cère, « À l'étranger Emil Welti ; la démission de Welti », Le Figaro,‎ (sur Gallica ark:/12148/bpt6k281708s)
  2. Geneviève Heller, Tiens-toi droit! : l'enfant à l'école au 19e siècle : espace, morale et santé : l'exemple vaudois, Éditions d'en bas, , 292 p.
  3. Elie Burgos, Oscar Mazzoleni et Hervé Rayner, La formule magique : conflits et consensus dans l'élection du Conseil fédéral, Volume 75 de Collection Le savoir suisse Collection Le savoir suisse : Politique, , 137 p.

Liens externes

[modifier | modifier le code]