Flossenbürg
Flossenbürg | |
Armoiries |
|
Administration | |
---|---|
Pays | Allemagne |
Land | Bavière |
District (Regierungsbezirk) |
Haut-Palatinat |
Arrondissement (Landkreis) |
Neustadt an der Waldnaab |
Nombre de quartiers (Ortsteile) |
16 |
Bourgmestre (Bürgermeister) |
Johann Kick SPD |
Code postal | 92696 |
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
09 3 74 122 |
Indicatif téléphonique | +49-9603 et -9636 |
Immatriculation | NEW |
Démographie | |
Population | 1 474 hab. () |
Densité | 63 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 44′ 09″ nord, 12° 20′ 55″ est |
Altitude | 644 m |
Superficie | 2 326 ha = 23,26 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.flossenbuerg.de |
modifier |
Flossenbürg est une commune d'Allemagne située dans le Haut-Palatinat en Bavière, près de la frontière tchèque (arrondissement de Neustadt an der Waldnaab).
Histoire
[modifier | modifier le code]Citée pour la première fois en 948, c'est un lieu de vacances dans la partie de forêt allemande (Oberpfälzer Wald) qui jouxte la forêt de Bohême tchèque près de la ville de Lesná. C'était autrefois une forteresse appartenant à la famille des Hohenstaufen. Flossenbürg fit ensuite partie du duché de Neuburg-Sulzbach, puis rattaché en 1777 à la juridiction de Floß de la principauté de Bavière. La commune actuelle fut instaurée en 1818.
Sites remarquables
[modifier | modifier le code]Architecture
[modifier | modifier le code]Ruine de la forteresse.
Carrières
[modifier | modifier le code]Flossenbürg est connue pour ses gisements de granit. De nombreuses carrières peuvent être visitées (voir aussi Kirchenlamitz. C'est ici que de nombreux prisonniers des camps taillèrent les pierres qui servirent à ériger les bâtiments monumentaux du "Centre de congrès du parti" (Reichsparteitag) de Nuremberg.
Le camp de concentration
[modifier | modifier le code]Dès avril 1938, un Kommando venu du camp de Dachau commence l’édification d'un camp de concentration. Le camp est situé à 800 m d’altitude au cœur d’une forêt, dans l’Oberpfalz (le Haut-Palatinat bavarois), loin de toute grande ville. Le premier occupant fut un Allemand immatriculé 1 le .
De sa construction à sa destruction en avril 1945, près de 96 000 prisonniers y transitèrent. Parmi eux, 30 000 y trouvèrent la mort. Le , la 90e Division d'infanterie de la 3e Armée américaine le prit sans résistance[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- (de + en + fr + cs + pl + ru + it + he + nl) Site officiel du musée du camp