François Arnal
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
François Jean Ernest Arnal |
Pseudonyme |
François Arnal |
Nationalité | |
Activités | |
Formation |
Université d'Aix-Marseille (d) |
Lieu de travail |
Paris () |
Conjoint |
François Arnal, né le à La Valette-du-Var (Var) et mort le au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), est un peintre et lithographe français.
Biographie
[modifier | modifier le code]François Jean Ernest Arnal est issu d'une famille de vignerons varois. Après des études secondaires au lycée de Toulon, il poursuit, à l'université d'Aix-en-Provence, des études de droit et de lettres.
En 1943, il entre dans la Résistance et rejoint un maquis de l'Auvergne.
Après guerre, François Arnal se tourne vers la peinture en 1947. En 1948, il arrive à Paris où il rencontre des peintres, tels Pierre Dmitrienko, Serge Rezvani ou Bernard Quentin, et des écrivains, dont Raymond Queneau, Hubert Juin, J.-C. Lambert et Alain Jouffroy. Il participe aux mouvements de l'abstraction lyrique, dont un mentor fut Charles Estienne (1908-1966)[1], et de l'art informel (Michel Tapié).
En 1960, François Arnal aborde la sculpture.
Il vit ensuite aux États-Unis six mois par an, où il expose et travaille jusqu'en 1964, année où il se fixe à Paris.
Il a été le compagnon de l'actrice Micheline Presle pour laquelle il a créé du mobilier pour son domicile [2].
En 1968, Arnal ouvre l'Atelier A à Paris, qui édite notamment des objets créés par des artistes (tables, luminaires).
En 1975, il se remet à la peinture et à la sculpture et commence à écrire des romans et des pièces de théâtre.
À partir de 1987, il installe l'Atelier A à Arcueil[3], ainsi que son propre atelier qui sera voisin de ceux des peintres Antonio Seguí, Herman Braun-Vega et Vladimir Veličković.
En 2009, François Arnal revient au design et dessine la table Véli Vélo, qui sera éditée à 50 exemplaires et signée François Arnal, Atelier A.
Œuvres (sélection)
[modifier | modifier le code]- L'Éclipse, 1954, huile sur toile, signée datée en bas à droite, 54,5 × 33 cm, Musée d'Évreux.
- Série des élémentaires pour une dynamique blanche, acrylique sur toile, 176 × 175 cm, 1980, musée d'Art de Toulon
Citations
[modifier | modifier le code]« On ne sait rien du tout, d'où on est, où on va, sauf qu'il faut aimer la vie, la vie... et j'aime la vie. »
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fonds Charles Estienne », sur Centre Pompidou (consulté le ).
- « 1977-2007 Design, une génération | Vente n°1347 | Lot n°55 | Artcurial », sur www.artcurial.com (consulté le ).
- « Heureux qui comme François Arnal... », sur Culture à Arcueil, .
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « François Arnal, La Robe Bleue Électrique de Lulu », Area, Alin Avila Éditeur, 1996.
- Catherine Millet, François Arnal, éditions Cercle d'Art, Paris, 1998 (ISBN 2702205356).
- Raymond Queneau et François Arnal, L'Histoire d'un livre, éditions Marval, Paris, 1999 (ISBN 2862341827).
- Françoise Jollant Kneebone et Chloé Braunstein, Atelier A - Rencontre de l'Art et de l'Objet, Norma Éditions, Paris, 2003 (ISBN 978-2909283814).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « François Arnal » sur l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain.